Histoires de sexe viol Histoires de tromper

Coup de foudre à la cafet’

Coup de foudre à la cafet’



Bonjour, je suis Mylène, 24 ans, comptable, mariée à Franck 30 ans…
Salut, moi, c’est Yann, 26 ans, informaticien, en couple avec Susie, 27 ans…

———–
Moi, c’est l’Ange…
J’ai la lourde tâche d’accompagner, de surveiller, des centaines d’hommes et de femmes…
Je les écoute, j’écoute leurs pensées, leurs rêves, mais ils ne le savent pas…
Ma mission en ce bas monde, c’est de leur apporter ce qu’ils désirent ou faire en sorte qu’ils le désirent si je pense que cela est pour leur bonheur…
Alors je vous raconte…

La vie peut être un long fleuve tranquille…
Deux êtres non destinés à se rencontrer, encore moins à s’aimer vont connaître des heures de doute, des sentiments diffus venant perturber leurs couples respectifs…

Mylène fait partie de ces jeunes femmes très vives, diplômées, ayant acquit en quelques années une place de responsable dans une société fiduciaire.
Elle s’est mariée un peu sur un coup de tête, pour échapper à son cercle familial…
Son mari Franck est garagiste dans leur petit village.

Son bureau se trouve au 10ème étage d’une tour, dans la périphérie lyonnaise.
Elle habite à près d’une heure de son travail selon ses horaires.

Yann, a fait ses études dans la région de Lyon, surdoué du monde informatique, spécialisé dans la protection des réseaux et des cyber attaques, a été embauché par l’un des leaders français en matière de protection… Un chasseur de têtes…

Yann vit avec Susie, jeune femme dynamique, vendeuse en prêt-à-porter dans une petite ville de la région lyonnaise, dans laquelle le couple habite depuis 3 ans…

Leurs deux sociétés se trouvent dans le même complexe, cette immense tour, dans laquelle travaillent plus de 2000 personnes, sur 38 niveaux. Une architecture moderne et des critères techniques d’avant-garde ont persuadé les investisseurs de s’établir ici…

Cafétaria commune au 3ème, chauffage dernier cri, un nombre impressionnant d’ascenseurs, salle de sport, spas, piscine, bar de prestige, et un hôtel de classe dans les derniers étages, avec vue imprenable…

Je veille sur ce crayon, et sur ceux qui y travaillent.
J’ai évité plusieurs accidents, dont un incendie en 2015 qui a été limité.
———–

La rencontre

Nos deux personnages, profitent tous deux de leurs tickets-restaurants.
Pour une somme modique, ils profitent de la cafétaria à midi et en ¾ d’heure peuvent adapter ainsi leurs horaires de sortie…

Mylène aime regarder dehors en mangeant, elle se vide la tête. Elle n’est pas attirée par les gens autour d’elle, les ragots, les plaisanteries des hommes.

Yann, est perdu dans son monde de geek, et même en mangeant, il se contente de répondre aux collègues qui sont autour de lui, sans trop alimenter la conversation…
Il a souvent son portable et tapote sans cesse…

Mylène, réfléchit à son avenir, regarde la brume de pollution, souvent présente sur la grande métropole…
Elle aime retourner chez elle le soir, faire un tour dans les bois avant de manger.
Elle hésite à faire un enfant avec son mari qui a une situation précaire, elle est encore jeune et aime les week-ends à Londres, les sorties à la neige, les promenades en raquettes…
Ses pensées vont vers cette nature qu’elle adore, qui la ressource.
Elle ne voit plus ses voisins, oublie un peu le temps qui passe, ne s’intéresse pas au jeune homme en face d’elle…

Lui est venu de ce côté de la salle, c’est la plus belle vue, il y avait de la place, pour une fois…
Pourtant ce n’est pas son style de regarder les panoramas… Il quitte son écran des yeux…

« Tiens, une que je n’ai jamais vue… Une comptable sans doute, lunettes, les yeux dans les nuages… Elle doit les compter ! »

Il regarde les restes sur son plateau, elle a presque tout mangé, sans réfléchir aux calories. Elle est svelte, jolie, ses cheveux blonds lui dessinent un visage romantique…

Il replonge dans ses pensées, il vient d’avoir une idée pour ce qui le tracasse en ce moment, résoudre un problème de statistiques jamais rencontré…
Il va le soumettre à ses anciens profs…

Il tapote frénétiquement…

« Tiens, une tête inconnue. Il n’est pas très beau, pas rasé, mal coiffé. Il n’a pas de copine ? Il est rivé à son xPhone… Encore un accro aux jeux en ligne. Qu’est-ce qu’ils ont à perdre leur temps, alors que la nature leur offre des distractions infinies sans abimer leurs yeux…
Elle regarde de nouveau dehors, cherche Bron et son aérodrome… Ses pensées s’envolent aussi…
Un voyage dans le temps, dans la douceur, dans le sud de la France… Nice ? »

Lorsqu’elle se lève pour reprendre son travail, il n’est plus là…
Qu’importe, elle n’a de lui que le souvenir de ses doigts virevoltant sur un clavier de portable… Elle n’a jamais vu une telle dextérité…

Le soir elle parle de son idée de voyage en mangeant, un week-end à Nice…
Un mur lui répond, les yeux rivés sur la télé et les gilets jaunes en furie…
Il a récupéré une voiture accidentée, il aura du travail…
Ce n’est pas rare qu’il le fasse le samedi…

Yann, lui, retrouve la candeur de son foyer.
Son amie est rentrée, douce, tendre, ils font l’amour dans le salon, il a trouvé la solution à son équation statistique…
Ils mangent de bon appétit, des produits frais qu’elle a acheté à l’épicier du coin, il débarrasse la table. Elle s’allonge devant la télé, presque nue, heureuse de son début de soirée, puis s’endort…
Il se connecte à son bureau, vérifie ses notes, relit son code, le teste, cela fonctionne…
Il sourit, il la regarde dormir… Il a envie de la prendre en photo…
Il l’emporte dans leur lit, retire le peignoir, contemple sa nudité, il ressent son désir se manifester de nouveau… Il s’allonge contre elle et s’endort sans rêve…

C’est ça le bonheur ?

Le lendemain, Yann est parti de bonne heure, il va prendre un café au distributeur, puis reteste son code, faisant des variantes, tout va pour le mieux…

La journée s’annonce belle, à midi il a terminé.
Il téléphone à son amie, lui raconte pour hier soir… Quand il la regardait dormir, étendue au salon, son peignoir ouvert… Il l’a portée dans leur lit, l’a déshabillée… Il a senti une érection arriver… Il s’est étendu contre elle, et a sombré dans un profond sommeil… Elle lui répond par mots hachés, elle n’est pas seule dans son bureau… Elle a aimé, l’apéro… Elle rappelle…

Mylène a eu une réunion dès 9 heures… Longue, pénible, pleine de chiffres, de statistiques, pour un client… Elle est chargée du dossier et elle fait le point tous les vendredis…

Elle est contente, sa journée va aller en roue libre après déjeuner…
Elle pourra partir plus tôt… Elle se lève et prend son sac à main…

« Oh quelle foule !… Tiens, ma place est prise, et Bron est sous la brume… »

Elle fait le tour du crayon, voit une place près de la fenêtre… Ah, elle peut s’évader quelques minutes… Elle mange machinalement, sa salade, un steak haché, elle fait abstraction de ses voisins, tournée vers la baie vitrée…

« Il n’a même pas répondu pour Nice, rien… Pourtant… »

Elle se revoit à la mer avec lui, l’an passé… Il avait fermé son garage deux semaines et ils avaient loué un gite vers Montpellier. Deux semaines de bonheur, faire l’amour sur la plage en rentrant du restaurant… Visiter les environs, pousser jusqu’en Camargue, puis Sète de l’autre côté, le bon vin rosé, les étangs, les balades à vélo…

« Tiens, il est là ! Il ne me calcule même pas, on n’est pourtant pas loin l’un de l’autre… Il est pédé ? Sur 10 mecs, 6 me détaillent, 3 me regardent à la dérobée, sans en avoir l’air, le dernier est pédé… Et encore, maintenant ils n’ont plus de limite, ils sont bi, je crois…
Il tourne la tête vers moi, ah, non, il cherche du sel…
Il s’est rasé, ce matin, il sourit… Ah, non il parle dans son truc, en visio… Sa bonne femme ? Il n’a pas l’air superman… Peut-être qu’il est bon au lit… Moi, je n’ai pas eu beaucoup d’amants, 2 avant Charly mon mari. Depuis c’est calme plat… Charly m’aime, c’est certain, mais il ne le montre que rarement, il bricole sa boîte à outil, pas ma boîte à ouvrage, ni ma carrosserie… Oui, moi, je le ferais plus souvent…

J’aime ça, et mes parents me brimaient, alors voilà, le premier a été le bon…
On s’est fréquentés 1 an tout de même…
Puis me voici mariée, libre de faire ce que je veux, mais je suis autan brimée que chez mes parents…
Il ne sort pas, il est crevé… Il faut que j’aille le chercher dans le lit, me frotter contre lui, lui faire sentir mon désir… Alors oui…
Il sait ce que j’aime et me fait jouir sans cesse, jusqu’au bout.
J’aime le sentir en moi, puis le sentir exploser… Je pense faire un bébé, dans quelques temps…

Tiens, il a terminé… Il prend son plateau, passe dans ma travée…
Ah, enfin, il m’a souri ! Ou c’est moi ? »

Elle le regarde sortir en déposant son plateau… C’est bien…

« Elle me regardait ? Je ne l’avais pas vue, avec ce monde…
Elle a changé quelque chose… Sa coiffure…
Ah, non ses lunettes, elle n’en n’avait pas hier…
Bon, ce n’est pas le tout, si je veux sortir plus tôt… Mais, elle m’a souri ? »

———–
Je ne sais pas ce qu’ils font pendant ce week-end, je reste dans mon coin, à chercher une panne, vérifier les ascenseurs, suivre les gens des services de nettoyage, contrôler, et ne croyez pas que je m’ennuie, il y a un hôtel, un bar, des permanents de la sécurité, des sociétés qui ouvrent tous les jours, dimanches inclus… Mais moi, je ne suis jamais fatigué, toujours de bonne humeur, et je suis calme… Je n’ai pas de désirs, je suis un ange…
———–

Lundi matin, Yann arrive juste à l’heure, beaucoup de monde, un accident sur l’autoroute…

Le matin se passe sans problème, jusqu’à l’heure du déjeuner…
Il a faim, hier dimanche ils sont sortis promener, vers les bords de Saône, ils ont visité un musée, celui de l’Automobile… Cela faisait longtemps… Le parc est sympa…
Le soir, ils ont pu manger dehors, il a fait une grillade, puis ils ont regardé un film, et ils ont fait l’amour, c’était un film X…
Susie a crié, elle était trempée, c’était délicieux… Il adore la prendre, c’est un point fort pour lui…

Il arrive à la cafeteria et fait la queue…
Il la voit, elle part de la caisse, son plateau en mains et cherche une place…

Il part 3 minutes plus tard, dans la même direction… Mais personne…
C’est le grand boom, presque complet…
Il revient en arrière… Une table lui tend son siège… Il est en bout, n’aime pas ça, toujours dérangé par les autres qui sortent, qui entrent, qui parlent…

« C’est drôle, je l’ai vue, suivie… Mince, elle est là-bas, face à moi, à quelques tables… Difficile de se voir, ça n’arrête pas de passer… Je la vois en clignotant… Et si je venais plus tard, me décaler de 10 minutes, j’aurais plus de place…
Mais comment le lui dire ? Et puis je ne vais pas la draguer, elle est sans doute mariée, enfant, elle n’en a rien à foutre de moi… Je n’ai jamais trompé Susie en 3 ans…
On s’entend bien, elle aime le sexe, moi aussi. Elle ne m’a jamais dit non…
Je suis trop loin d’elle, je ne peux pas la calculer, sentir son parfum, savoir ce qu’elle pense, ce qu’elle aime…
Bon, il est l’heure…
D’ailleurs, elle est partie… »

———–
Cela commence à prendre, je les verrais bien, tous les deux…
Elle aime les hommes, elle est en débours, c’est-à-dire qu’elle manque d’action… Son mari ne la délaisse pas, mais ce n’est pas un fou de radada…

Moi, je ne sais pas ce que c’est que le sexe, alors…
Mais tous mes protégés ici sont guidés par lui…
Je pourrais en faire un livre, avec ce que je vois, entre les portes, dans les bureaux, sous les bureaux, dans les ascenseurs, au sous-sol il n’y a pas de caméras…
Le parking est immense, 4 niveaux, des coins très sombres, des locaux techniques isolés et jamais utilisés…

Le plus fun, c’est le dernier étage… Ils montent au plus haut par l’ascenseur rapide qui nous fait perdre l’équilibre quand il arrive et nous projette en l’air… Ils essaient d’ouvrir la porte du dôme, mais là… C’est bloqué, sauf pour les visites guidées…
Alors ils regardent la vue depuis le couloir du bar, une seule fenêtre, ronde, dans un recoin, on peut s’y cacher quand le bar est fermé…
On est certain de ne pas être dérangé, il suffit juste d’éviter la caméra, au début du couloir, vers les ascenseurs…

C’est souvent le bruit qui m’attire…
Pas le sexe, puisque je n’ai pas de désir…

Ils sont deux, parfois trois ou même quatre au parking, en voiture, et ça soupire, ça s’embrasse, et ça se caresse, ça se déshabille, ça se lèche, ça se fait des trucs que je ne comprends pas, alors ça râle, et ça gémit, et ça résonne parfois… Et je laisse faire…

Juste une fois, j’ai vu un surveillant qui arrivait… Alors j’ai lancé une alarme un peu plus loin, dans un ascenseur… Le garde a fait demi-tour et n’est plus revenu…
Elle s’est rhabillée, l’autre aussi, c’étaient deux femmes…

Je n’ai pas cherché à comprendre… Puis j’en ai vu d’autres, maintenant je ne fais pas attention, je sais juste que les humains adorent ça, le sexe…

C’est pour ça que j’essaie de les faire se trouver, je lis leurs pensées, et dès que je ressens une opportunité entre deux êtres, j’essaie de les rapprocher l’un de l’autre, pour qu’ils se rencontrent, se parlent, qu’ils se plaisent et qu’ils aient tellement envie l’un de l’autre… qu’ils le fassent ici, chez moi, dans ma Tour, sous ma surveillance, en toute sécurité et je suis même capable de leur trouver une chambre libre !
———–

Mylène dirige cinq personnes, elle ne fait que superviser…
Le lendemain, vers midi, elle hésite…
Elle a envie de plus de calme pour manger, regarder la ville, vider son esprit, penser à autre chose…

Elle attend une dizaine de minutes… Une idée…

Quand elle arrive, il fait la queue, elle fonce pour venir juste derrière lui…

« Je suis folle, si on m’a vue… Mais il est rivé sur la bouffe, hé, je suis là juste derrière toi… »

Il regarde dans la salle, il a eu raison, il y a plus de places libres vers les baies vitrées…

« Là-bas, je serai tranquille… Tiens, on me suit… Je vois une ombre, oh, un parfum de femme… Intéressant… »

Elle vient en face, jolie, plus jolie de près…

– Bonjour, nous avons la même idée, se décaler de 10 minutes et les places sont plus nombreuses…
– Oui, j’ai pensé à ça et cela fonctionne, enfin aujourd’hui…
– Je peux… Madame ?
– Oui, c’est Mylène du staff Berger…
– Oh, bravo, il parait que ce sont les meilleurs dans leur partie…
– Vous aimez la finance ?…
– Yann… Oui, c’est plutôt elle qui m’aime… Je suis informaticien ici, chez Laptop…
– Oh, grosse entreprise… Bravo… Bon appétit…
– Bon appétit aussi.

« Yann… Breton ? Il est plus beau de près, et puis il est rasé aujourd’hui aussi. Et coiffé, enfin il fait jeune… Ingénieur ? Ils n’ont que ça… Une tête, comme on les appelle ? Il mange de bon appétit… Mon dieu, je me rends compte que je n’ai même pas tourné la tête vers mes nuages… »

– Tiens, il pleut…
– Il va faire froid à partir de demain, grosses chutes de neige en perspective…
– Vous venez de loin ?
– Non, 3/4 d’heure, mais avec la neige, je suis dans les monts du Lyonnais, La Tour de Salvagny, vous connaissez ? J’ai horreur de conduire à l’arrêt…
– Moi aussi, Dardilly, juste à côté, j’y suis née… Je ne suis pas à l’aise avec le verglas, le froid… Brrr…
– On pourrait covoiturer…
– Pourquoi pas c’est la mode…

« Elle est directe, sans doute cadre, elle fonce… Elle me distrait… J’aime bien ses yeux… Elle a un pantalon en tissus, on dirait du velours, oui, c’est ça… Elle aime la douceur… Son pull fin est en laine légère et moule ses seins, les englobe, et dessine sa taille…
Et puisqu’on en parle, je n’ai jamais compris pourquoi on disait moule, alors que le coquillage est plus bas que les seins… Et là on ne dit rien, juste près du corps, ou serré pour le pantalon, ras le bonbon pour les jupes ou les robes… »

« Il me détaille, on dirait qu’il va me draguer…
Et si je le testais… Je me tourne vers la fenêtre, je fais la sauvage, les yeux dans la brume, je vois Fourvière, c’est magique… Puis je reviens face à lui et plante mes yeux dans les siens… »

« Oh… Quel regard elle m’a planté, après un instant en mode rêveuse… C’est du grand art, de la drague de pro…
Elle pensait à moi ? Elle réfléchissait ?

Il n’y a pas à réfléchir, je suis partant, comme les trois quarts de la salle ici…
Elle est superbe, une pouliche que j’aimerais bien monter, covoiturage, à 100%… Avec plein d’arrêts… »

« Je crois qu’il a eu un déclic, ça a marché… Ses yeux ont changé de couleur, il est nerveux, ses mains bougent… Il est craquant… J’aime deviner, lire les pensées… Covoiturer, avec plaisir et arrêt dans les bois ?
Comme c’est moi qui suis en panne de câlins… Irais-je trouver un autre garagiste !… »

—————
Il va falloir que je trouve quelque chose, ça y est, je les ai mis en présence, je les ai chauffés, le coup des 10 minutes… Super, je suis content de moi… Reste le premier contact… Le baiser, ou la caresse…
Demain, j’organiserais bien une tempête, routes bloquées, week-end entier…
Il faut que ça démarre aujourd’hui…

Un café ?
—————-

– J’aime ce moment, les gens sont partis… je peux vous offrir un café, là-haut au bar de l’hôtel ?
– Oui, j’ai un peu de temps, mais pas trop…

« Ça y est, c’est lancé, elle a répondu sans se poser de questions… Elle est intéressée…
Elle a envie ? Elle n’est pas heureuse dans son couple, on est jeudi…
Ah, elle veut essayer avant le week-end, pour rêver, pour ramener des ondes positives… Ça peut l’exciter… Un flirt discret, elle y penserait dans son lit, dans les bras de son mari… »

« Oh, ça marche… Au quart de tour, il est chaud… On sera plus intimes là-haut… J’ai une demi-heure… Par contre, si je sors plus tôt, je pourrais rester 1 heure au moins…

Et après le café ? Flirt, baiser ?
Ou j’en garde pour demain ?
Je mettrai une jupe demain…
Et si j’enlevais mon soutif pour monter là-haut, il les verrait pointer… »

Mylène s’arrête aux toilettes, Yann lave ses mains, se recoiffe…
Il ne sait que penser, elle répond comme une Ferrari…

« Elle est gaulée… Je l’ai regardée déposer son plateau en se déhanchant, puis entrer dans les toilettes, elle doit aimer ça…
Je n’ai jamais eu envie d’une autre fille depuis Susie…
Qu’est-ce qu’il se passe ?
Rien que d’y penser, j’ai la trique… »

Il ouvre la porte de l’ascenseur rapide… Parfois il le prend pour s’amuser…
Elle est face à lui, il appuie sur le bouton marqué BAR… Le dé est lancé…

« Dieu que c’est chaud, elle dit avoir un peu peur… Elle n’est jamais montée… Il s’arrache, nous propulse en douceur, accélère… Ses seins tressautent quand tout s’arrête… Je les vois pointer, elle s’est accrochée à moi… Elle est rivée à moi, je la serre dans mes bras, je sens son ventre… Nos lèvres se joignent… La porte s’est ouverte, mais on ne bouge pas, c’est délicieux, explosif, je fonds… On sort et on reste dans le couloir, le baiser, les baiser… On peut nous voir… Mais c’est calme à cet étage, il est 14 heures passés… »

– Pfuit !… Je… Ce n’est pas moi… Je suis mariée, je suis heureuse, on m’a poussée dans tes bras, je l’ai senti… Je suis tombée contre toi… Un piège de la machine…
– Ce n’est pas moi qui ai enlevé ton soutien-gorge, ni qui ai posé tes lèvres sur les miennes pour se retenir… J’ai adoré…
– Tu m’as vue enlever mon soutif ? Le glisser dans mon sac ? Il me grattait… Moi aussi j’ai aimé… Tu es marié ?
– Non, pacsé, la chaîne est moins lourde… Je n’ai rien vu, juste deviné en te regardant !
– Je rougis, voilà… Je ne peux pas le nier… Ils sont sensibles… Toi aussi d’ailleurs, ta réaction a été immédiate… C’est malsain… On ne connait pas… Mais j’ai adoré aussi, c’est la nature qui agit… On oublie le café ? Je dois y aller…
– On n’oublie que le café ?
– Heu… Bonne question… A demain…
– Hep, Mylène ?
– Oui ?
– Donne-moi ton numéro de poste…
– OK, tiens…
– Ah, 50069… Un présage ?
– Idiot !… Donne-moi le tien…
– Merci… On redescend par-là ?
– Bien, on n’a pas le choix, sinon, 14 étages à pieds…

—————-
Oh, quel baiser ! Il a passé ses mains sous son pull, il presque touché ses seins…
Mais la descente est rapide, juste le temps de se ressaisir…
Ils sortent sans se regarder, il a du rouge aux commissures des lèvres…
Mais il n’y a que sa secrétaire qui le remarque quand il lui sourit en entrant dans son bureau…

Ils n’ont pas encore vu le temps qu’il fait dehors… J’ai passé un pacte avec Météo France…
—————–

– Henriette, ce n’est pas vrai !… Tu as vu dehors ?
– Oui, ça fait une bonne heure qu’il neige et je crois que ça tient, mais on n’y voit rien… Je vais voir sur internet…
– Si tu peux regarder aussi du côté de mes collines…
– OK, Yann…

« Quel choc… Je n’en reviens pas… Elle s’est jetée sur moi quand on est arrivés en haut… Je me suis retrouvé pris dans ses griffes, coincé, embrassé, et alors je me suis mis à la désirer, comme jamais je n’ai désiré une inconnue… Quelle étreinte !… On n’a pas fait semblant… On a été attirés l’un vers l’autre, comme un aimant, ses seins pointaient sous son pull, elle a collé son ventre au mien, j’avais envie de la baiser dans l’ascenseur, dans l’instant, comme un Bonobo… Mais elle était en pantalons… Dur, dur…

En redescendant, pareil, j’ai glissé mes mains sous le pull sans le faire vraiment exprès… Quelle douceur sa peau, une véritable chatte qui s’est laissée faire, je suis certain qu’elle a mouillé son string… Moi en tous cas, je me suis senti durcir, dommage que ça allait si vite… »

– Monsieur ?
– Oui Henriette ?
– Ce n’est pas bon, Monsieur… Tout est coincé, pas eu le temps de sortir les engins de déneigement et chez vous c’est pire, arbres en travers, câbles électriques à terre et plus de courant sur un très grand secteur et pour longtemps… J’écoute Météo France et voici un mail de la Tour qui nous conseille de rester sur Lyon ce soir, seuls les employés de Lyon ville et proche banlieue peuvent rentrer chez eux en marchant…
– Mon dieu, je vais prévenir ma chérie…
– Si vous le faites en vidéo, essuyez le rouge à lèvres… Il est là depuis midi…
– Henriette ! C’est vrai ? Mais je ne sais… Ah, j’ai utilisé un mouchoir dans ma poche…
– Vouais !… Joker !

« Je suis folle… Je me suis comportée comme une catin névrosée ; un cougar assoiffé… Qu’est-ce qui m’arrive… J’avais envie de me faire culbuter sans réserve dans ce couloir, après l’ascenseur, où je lui ai sauté dessus… Il m’a transformée en névrosée, une véritable nymphomane… Son visage est devant moi, je ne fais que penser à lui, j’ai envie de lui…

Et le temps qui s’y met, on m’a demandé de réserver quelques chambres aux alentours, pour les cadres, je me suis inscrite… Je ne peux plus circuler, il n’y a plus d’électricité dans tout le secteur Ouest de Lyon, une catastrophe pour mes congélateurs, et plus de chauffage.
Il va rester au garage, il a un chauffage gas-oil, simple, et un réduit avec couchette où il se repose quand il reste la nuit… »

——————–
Vers 16 heures branlebas de combat, tout le monde est libéré, les hôtels sont pris d’assaut, il n’y a plus une seule place autour de la tour qui se vide de ses employés…
J’ai gagné, on me félicite, mes perdreaux sont tombés amoureux, il ne manque que la cerise sur le gâteau… Ce qu’ils appellent l’Amour… Faire l’Amour…
——————–

– Monsieur, je pars, il n’y a plus personne à l’étage. A lundi si on peut circuler…
– Je ne reste pas ici, je n’ai pas où dormir…
– Je ne suis pas seule en ce moment, dommage, pour une fois…
– Henriette !
– Il y en a qui ont de la chance… Moi, non… Ce sont mes parents…
– A lundi, je vais me débrouiller… Je peux rester ici, il y a l’hôtel là-haut…
– Hors de prix, minimum 300 euros la nuit…
– Quand on aime…
– Je vais téléphoner à mes parents…
– Henriette !
– Pour leur dire que je serai en retard…
– Ah !…

« Quelle femme !… La cinquantaine, un moral d’acier, toujours souriante, vieille fille, un corps superbe, des seins pleins, bien dans sa peau, blonde vénitien, avenante et très ouverte, libertine sans aucun doute… Un coup à essayer… Mais elle est ma secrétaire depuis 4 ans… Une perle…
Est-ce que je l’appelle ? Est-ce qu’elle reste ici ?
A-t-elle une solution ? La radio de la tour est même pessimiste au-delà de demain….
Je viens d’appeler l’hôtel en haut, 300 euros… Plus de chambres…
On m’appelle… De l’intérieur… »

– Allo ?
– C’est Mylène… Je sors, tu veux qu’on se revoie… Tu fais quoi ?
– Je suis en train d’acheter des skis…
– Non !
– Non… Pas d’hôtel, les réservations sont débordées, il y a un gymnase près du centre commercial…
– Cherche plus, j’ai trouvé quelque chose…
– Pour moi aussi ?
– J’hésite… La cafétaria est fermée le soir tu le sais ?
– Même pour cette urgence, finir les restes ?
– Ah, je n’ai pas demandé…
– J’aimerais regarder tomber la neige dans tes bras…
– A la cafet ?
– Pourquoi pas, avec un bon ordinateur pour voir un film…
– Et ensuite tu dors où ?
– Dans mon bureau… Il ferme à clé… J’ai essayé…
– Tout le monde est parti, tu fais quoi ? Tu restes ici ou tu essaie de rentrer, tu as des amis ?
– Le frère de ma copine, elle a dû aller chez ses parents sur la Saône, Albigny…
– C’est joli par là… Mais je peux t’héberger…
– La condition ?
– Ne pas sortir jusqu’à demain matin, ne pas faire de bruit, ne pas me déranger, je suis avec un copain, j’ai un lit d’appoint pour toi… J’ai acheté des boules Quiès…
– Tu es sérieuse ?
– Oui, autant que toi… Il m’a téléphoné il a une chambre, juste à côté…
– Ton mari ?
– Non, un copain…
– Tu couches avec ?
– C’est le deal, sinon il me vire… Je lui ai dit que j’avais un copain coincé… Il s’en fiche du moment que je dors avec lui… Dormir étant un terme générique ici, dans le sens où…
– Bon, tant pis… Je préfère regarder un film ici, roulé dans un duvet…
– Seul ?
– Ma secrétaire m’a proposé de rester…
– Elle est jolie ?
– Oui, dans son genre… En tous cas, elle a vu ton rouge sur mes lèvres…
– Non ? Elle est jalouse ? Elle t’aime en secret ?
– Pour un coup, oui… Je ne mange pas de ce pain là et ne couche pas avec mon personnel…
– Si je monte te voir, tu me garderais ?
– Oui…

« Elle est là, dans l’entrée, elle cherche et ne me voit pas, derrière mes écrans de geek…
Je la laisse chercher, chercher… Elle m’a vu…
Elle court vers moi !…
– J’ai menti… Je ne reste pas…
– Cinq minutes…
– Même pas en rêve !… On s’entend bien, mais je suis vaccinée des coups d’un soir, des baises en voiture, dans le froid et la neige, des hôtels miteux… Je veux du luxe maintenant, je suis enceinte, fragile pour deux, amoureuse…
– Tu le vois quand ?
– Qui ?
– Ton psy !
– Idiot… J’ai une chambre là-haut… Spécial cadres, payée par la boîte… Il risque d’y avoir d’autres membres de la société autour, c’est pour ça… Pas sortir, bloqué dans ma chambre jusqu’à demain matin…
– Seuls ?
– Ben voui… On le tente ? C’est le destin qui a décidé… Je ne sais si j’aurais fait le pas… Mais là… Je vais être à toi… Je vais te dévorer, je vais jouir de toi… Je suis accro d’un geek, je te vois partout… Prends tes affaires, monte avec moi… On va le faire ce premier pas dans l’adultère, ensemble… Chambre 34069…
– Encore !

—————-
Quand j’entends cela, je suis aux anges…
Evidemment… Je me délecte… Mylène est un sujet idéal, elle est réceptive, elle comprend, ne lutte pas, elle ne doute de rien, comme si cela venait d’elle, elle a une moralité élastique, certes avec des circonstances atténuantes…
Tant mieux pour moi, tant mieux pour eux…
Un amour va naître dans ma Tour, un de plus… Sera-t-il suivi ? Pour moi, ils sont complémentaires que je parierais sans hésiter…

Franck et Susie ? Je vais en parler à ceux qui les suivent…
On ne sait jamais, nous réalisons tant de miracles…

Yann est bousculé par ce qu’il vit… Heureux dans sa vie de couple, il ne cherchait rien.
Il avait le sexe de sa Susie, un avenir serein, enfant, voyages…
Comment il a été bousculé, à se jeter sur elle dès leur entrée dans la chambre d’hôtel… Ils se sont dévorés, surpassés, cherchant le plus petit morceau de peau non visité…
Elle n’avait que peu d’expériences, lui un peu plus, là, ils ont découvert la passion, la rage, des orgasmes nouveaux, le nirvana, avec les positions adéquates, nouvelles, osées, sans morale, que la recherche du plaisir…
J’ai appris des choses sur les humains, cette passion, ce don de soi, cette passion pour le sexe, pour vibrer en symbiose.
——————-

« Je ne regrette rien, même si je dois avouer un jour que je l’ai trompé…
Ces heures que je viens de vivre avec Yann, un torrent de sensations, d’amour, de tendresse, de respect, d’intelligence, d’humour, je ne savais pas qu’un homme comme ça pouvait se trouver dans ma Tour… Déguisé en informaticien et quel informaticien…

Il m’a tout raconté. Son enfance, ses parents, sa vie, ses études, puis sa chance, son ambition, et ce qui risque de lui arriver… Partir aux States, en Californie, un salaire dément, une nouvelle vie… Il ne m’a pas dit non… Il est comme ça… Un geek, fantasque, mais réellement attachant et tendre… Il s’évade parfois, à des milliers de kilomètres…
Il me refait l’amour… Encore et encore…

Il m’a prise partout où on pouvait, debout, assis, couchés, un combat de haut niveau, et il a suivi sans presque défaillir, ce qui m’a permis de lui dire qu’il n’est qu’un homme…
J’ai honoré son sexe au plus haut point, découvrant chaque millimètre, et aimant le voir disparaître en entier dans le mien…
J’aimé le prendre dans ma bouche, pour le réveiller, insister, récolter sa semence et l’avaler en la savourant…

J’aime ses mains, si câlines, si douces avec mes seins, qu’il a su me faire jouir avec…
Je lui ai donné le plus intime de mon anatomie…
Là aussi, il a trouvé de quoi m’étonner, me combler, faire en sorte que je redécouvre mon corps et bien d’autres secrets que j’ignorais…

Je suis devenue fontaine entre ses doigts…
Il connaît tout de nous, il sait comment, pourquoi, quand…
Je ne verrai plus jamais l’amour physique comme avant…
J’ai trop crié sous ses coups de reins, j’ai trop désiré son membre, le suppliant de me prendre, de m’avilir, de m’abaisser à lui obéir…
Chienne, catin, putain, déchet… Même au plus abject de ces expériences, j’en revenais grandie, sublimée, lavée pour toujours de ce que je pensais être le pire à faire avec un homme…
J’ai même fantasmé dans mes moments de récupération…
Bien entendu, nous n’étions que deux, et il ne m’a livrée à d’autres, vendue, partagée, bien que…
Il faut bien en garder en réserve, si jamais cet amour survit à la tempête…

Oui, ce matin je l’aime au plus profond de mon être, je suis une autre, presque la vraie Mylène que jamais personne n’avait débusqué, cachée en moi… Il m’a révélée…

Il sait me faire rire, me faire parler, de moi, de mes secrets, de ma vie intime, de mes fantasmes, des pires moments que j’ai vécus…
Une véritable analyse au cœur de la nuit, étendue dans ses bras, je lui ai tout avoué, c’est la première fois que je parle à ce point de ma sexualité, de ma personnalité, jusqu’à mes vices…

Je me sens vidée ce matin, incapable de bouger, il neige encore, tout est blanc, bloqué, je veux rester trois jours avec lui, tant pis pour ce que Charly pensera…
Tant pis si mon couple explose, tant pis si je suis plus heureuse encore, avec un compagnon merveilleux, une sorte d’Ange… »

« Je suis vanné… cette nuit est la plus merveilleuse, la plus magique, irréelle de toute ma vie, comme si elle annonçait un renouveau, un changement, un départ ou tout ensemble…

Je me suis surpassé, mais pour venir à sa hauteur.
Le sexe est son paradis, elle en vit, elle en rêve et elle le fait…

Mylène est une déesse, un corps si parfait, que j’en ai honte…
Elle a tout pour rendre un homme heureux… Tendresse, prouesses, caresses, et elle adore apprendre, refaire, bonifier, parfaire…

J’ai dû puiser dans mes réserves, j’ai eu des creux, mais elle a su venir me chercher, m’aider…

Tu es une femme parfaite, et ton intelligence de la vie, des gens, ta volonté, mais aussi te générosité font de toi la meilleure des femmes que j’ai rencontré.

Tant pis si je dois y perdre mes acquis, refaire ma vie, tirer un trait sur mon bonheur actuel, ce que nous avons vécu en quelques heures dépasse tous les records, tous les rêves, tant je t’aime ce matin…
Ton sexe devient le centre de ma vie, le centre de LA vie et je veux en faire sortir un enfant, notre enfant…
Oui, je t’emmènerai si je pars dans mes contrées de geek, car je peux devenir un des acteurs mondiaux du mon ma spécialité… Finances, banques, marchés, avec toi, avec tes connaissances, on peut tuer la concurrence et prendre notre retraite à trente-cinq ans…

Vivre à tes côtés devient mon souhait le plus profond… je t’aime Mylène…

Il neige encore, c’est un signe, on va rester encore ici, jusqu’à lundi… Tant pis pour ma Susie, elle s’en sortira, elle aime la vie et les plaisirs. Et c’est une battante, mais elle ne peut lutter, elle a trouvé son maître, Mylène… »

————–
Il a neigé pendant 8 jours d’affilé… Tout était bloqué sur une centaine de kilomètres autour de la ville, l’électricité était coupée, sauf dans la Tour…
Personne n’a jamais su comment cela pouvait se faire… Un truc de ouf…

Au bout de ces 8 jours, le soleil est revenu, et toute la ville a repris vie…
Les gens étaient abasourdis, épuisés, mais heureux, comme s’ils avaient survécu à la pire catastrophe…

Quand la chance s’en mêle, et vient récompenser le travail, l’intelligence, la vie peut devenir un rêve…

Yann vient de recevoir son contrat définitif, il est embauché comme directeur général d’une société américaine pesant plusieurs milliards de dollars…
Son salaire (de base) dépasse celui de… mais chut !…
Il prend le pouvoir sur tout un monde nouveau, très flou pour beaucoup de gens…

Mylène vient de donner sa démission… Elle piaffe d’impatience…
Je les regretterais, ils sortent de ma compétence géographique, mais je suis super heureux.

Susie est tombée en panne, à quelques centaines de mètres d’un petit garage, dans un petit village des Monts du Lyonnais…
Elle a décidé d’aider ce gentil garçon qui l’a bricolée avec tendresse (ndla : sa voiture).

Elle crée tout un buzz autour de ce commerce qui ne demande qu’à faire parler de lui…
Elle a l’idée d’une gamme de prêt à porter, spéciale mécanique, aux formes racées, aux couleurs vives et brillantes, avec des coupes d’avant-garde, laissant parfois entrevoir le moteur…

Elle a reçu un chèque de plusieurs milliers de dollars : « Une erreur en votre faveur »…

Elle se doute de qui…
Mais ne l’avouera jamais à personne, elle a prénommé son enfant Yann…

FIN

Marika842010
janvier 2019

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire