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Campus 1

Campus 1



Elle s’appelait Gaëlle.

Je l’ai remarquée la première fois sur les bancs de l’université, un peu en contre-bas de l’amphi, quelques rangées devant moi. J’étais alors étudiant en histoire. Avant même de la voir, j’avais été séduit par son rire. J’adorais sa voix claire et douce qui évoquait presque celle d’une enfant, tout en me rappelant la voix aimée d’une journaliste que j’écoutais alors à la radio, une voix fantasmée d’autant plus qu’elle n’était jamais confrontée à une image réelle. Dans de pareils cas, le son recompose une vision féminine idéale, souvent déçue par la révélation du visage de celle qui le transmet. Ce n’est pas que ce visage soit nécessairement laid, mais il ne coïncide pas avec celui que notre propre imagination a composé comme une évidence…

Pour l’instant, la jeune étudiante n’offrait à ma vue que sa chevelure aux reflets châtain clair, bouclée, assez courte pour découvrir une jolie nuque, fine, à la peau claire. Il me fallut un certain temps pour savoir si son apparence cadrait avec celle que j’aurais voulu voir. Il y avait déjà ainsi inconsciemment quelque chose, de l’ordre du désir, qui s’était établi à mon insu, et qu’un simple mouvement de sa tête pouvait détruire en un instant.

Le cours me parut interminable, car elle discutait avec une autre étudiante qui était décalée, de telle façon que ma « charmante » jeune femme me tournait le dos. Il y avait par ailleurs trop de monde pour que je puisse me déplacer discrètement, et n’apercevoir ne serait-ce qu’une joue, ou la pointe de son nez. Je distinguais par contre de délicates oreilles qui me plaisaient beaucoup, petites, aux lobes légèrement ourlés qui supportaient de discrètes boucles argentées serties d’une fine perle.

Si j’entendais encore régulièrement l’exquis timbre de sa voix, j’avais du mal à percevoir le sujet de la conversation. Je pouvais juste constater que cette étudiante déjà désirée était aussi peu attentive que moi au cours interminable auquel nous assistions.

Pourtant, à cet instant, je crus reconnaître clairement, de la part de sa voisine, cette phrase pourtant chuchotée :

— Il est là !

Celle dont je ne connaissais pas encore le nom, tourna alors son visage pour regarder derrière elle. J’eus à peine le temps de réaliser combien elle était en apparence exactement ce que je voulais qu’elle soit, qu’une réaction provoqua comme une blessure en moi. Elle sourit à un garçon brun et frisé qui était un peu plus loin sur ma droite et qui lui rendit son sourire. Je vis alors que ses oreilles si mignonnes, dont l’une se découvrait plus entièrement, se mirent à rosir. Et c’est bientôt tout son visage au teint si lumineux et clair, parsemé de quelques taches de rousseur, éclairé par un regard bleu, limpide et franc, qui se mit à rosir à son tour. Elle détourna alors rapidement la tête. En une fraction de seconde, j’avais eu le temps de mesurer le poids de mon désir insensé pour cette inconnue. Insensé par l’évidence de sa beauté qui était en totale harmonie avec ce que j’attendais déjà d’elle, mais aussi par la douleur de la sentir attirée par un autre que moi, ce qui était encore plus absurde.

Je voulais effacer cette vision de mon esprit. Mais curieusement, plus ma volonté consciente tendait vers ce but, et plus je revoyais ce visage, comme un flash, avec une précision de plus en plus marquée sur ses détails. Ainsi je revoyais ses beaux cils, mi-roux, mi-blonds, qui s’étaient baissés comme honteusement en même temps qu’ils accompagnaient un sourire à peine esquissé mais si gracieux de sa bouche aux lèvres délicates et sensuelles. J’avais découvert ses joues magnifiques, source pour moi de ravissement, mais aussi de douleur, en les voyant ainsi discrètement changer de couleur. Et puis il y avait son petit nez, légèrement retroussé, parsemé lui aussi de quelques taches de rousseur…

C’est juste au bout de quelques jours, et alors que j’espérais pouvoir me défaire de son image, qu’une nouvelle, encore plus douloureuse, vint se superposer à la première. Je la vis assise sur un banc dans le jardin du campus aux côtés du garçon de l’amphi. C’était en octobre, cette année-là il faisait particulièrement doux. Elle portait un T-shirt blanc qui moulait son jeune corps sans que cela soit impudique, mais qui laissait deviner, outre une taille délicieusement fine, une poitrine plutôt menue mais ferme, et dont le dessin apparent des mamelons laissait imaginer l’absence de sous-vêtement. Outre de fines baskets claires qui habillaient ses pieds menus, elle portait une jupe plissée également blanche, assez courte, qui découvrait de fines cuisses au teint laiteux.

Ils étaient très proches l’un de l’autre, et alors qu’elle avait la tête légèrement penchée en avant, il s’approcha pour l’embrasser sur la bouche. Visiblement surprise, elle esquissa un mouvement brusque en arrière, mais se laissa faire. Ce baiser me paraissait interminable. J’eus juste le temps ensuite d’observer qu’il avait posé sa main sur sa cuisse, et qu’elle l’avait repoussée, gentiment mais fermement. Je me rendis compte que j’étais là en train de les observer, non loin d’eux, et que seule l’attention qu’ils portaient l’un pour l’autre faisait qu’ils ne pouvaient me remarquer. En même temps, je réalisai mon attitude ridicule si un ami me voyait. Je détournai la tête. En un instant je vis que le banc était vide. Je fus pris de panique… et puis je les vis à nouveau, marchant enlacés, sa gracieuse silhouette s’éloignant dans l’allée.

Bien sûr, je la revis souvent, au moins une fois par semaine, dans l’amphi pendant le cours décidément insipide de ce vieux professeur. Son « jules » était toujours près d’elle, si près d’elle… Pendant plusieurs mois je ne pus les voir qu’ensemble… jusqu’à ce jour où je la vis assise seule, toujours dans les premiers rangs. Je n’aurais pas prêté une trop grande attention à cet « événement » si je n’avais vu que le garçon – dont j’ignorais toujours le nom – qui était avec celle que j’avais entendue s’appeler Gaëlle, était lui aussi, assis seul dans l’amphi à quelques places en retrait ! Ce qui me confirma mes soupçons de rupture, c’est que je la vis à nouveau seule ou avec ses amies dans les couloirs. En amphi par contre, elle n’était plus à côté de son ancienne copine…

Il y avait suffisamment de monde dans la salle pour que je puisse m’asseoir à côté d’elle sans paraître suspect. C’est ce que je fis le cours suivant. La coïncidence fit qu’avec l’approche des beaux jours, elle avait précisément remis l’ensemble qu’elle portait lorsque je l’avais vue la première fois sur le banc, cet ensemble qui la rendait si craquante. La différence était que j’étais tout près d’elle et que je respirais l’odeur fraîche et fruitée de son parfum. Ses cuisses ravissantes, convoitées et possédées jusqu’ici par un autre, étaient désormais à portée de ma main. Elle avait de petits grains de beauté qui ravivaient encore la clarté de sa chair.

La conversation s’est engagée futilement alors que notre attention n’était pas réellement accaparée par cet ennuyeux cours d’histoire ancienne. Nous avons d’abord plaisanté sur les faibles talents d’orateur du prof, sur sa voix rigolote et son cheveu sur la langue. Elle m’a alors appris qu’elle le connaissait bien parce que c’était son directeur de mémoire, et que c’était la seule raison pour laquelle elle ne manquait aucun de ses cours. Ma raison à moi, il était difficile d’en parler… La fois suivante, j’ai pu m’asseoir à côté d’elle. Elle m’a avoué que malgré son âge – il devait bien avoir 60 ans – le prof cherchait un peu à la draguer.

— C’est le contraire qui m’aurait étonné ! Tu es la première fille que j’ai remarqué.

Elle croisa furtivement mon regard pour m’adresser un joli sourire. J’en profitais pour lui parler de sa voix qui m’avait tout d’abord charmé, de sa beauté rayonnante qui la rendait plus que belle, si différente… et de ma déception de la voir avec quelqu’un. À nouveau elle se tourna vers moi, ses beaux yeux bleus exprimant de la tristesse et de la colère.

— C’est bien fini, maintenant ! Je ne sais pas comment j’ai pu rester aussi longtemps avec lui !

Je n’ai pas posé d’autres questions… J’ai juste mis ma main sur la sienne… Elle ne l’a pas retirée. Nous avons marché longtemps dans les jardins de la fac, elle m’a dit qu’elle n’était pas douée pour les relations avec les mecs, qu’elle ne savait pas résister aux flatteries les plus intéressées, et qu’elle se laissait encore avoir. J’y vis comme une allusion à ce que je venais de dire.

— Non, ce n’est pas cela… Toi je te trouve très sympa, et je pense que ce que tu m’as dit est sincère.

À cet instant, elle avait pris ma main et la serrait même avec détermination.

— La plupart des garçons, ou des hommes, ne pensent qu’à une seule chose, et il n’y a pas de respect…

J’étais un peu gêné parce qu’à cet instant précis j’étais aussi attentif à ses seins et au dessin de ses fiers mamelons, qui étaient maintenant tout près de moi, qu’à ses propos qu’elle soulignait d’un rapprochement physique maintenant évident. C’est alors qu’elle me dit :

— J’ai envie qu’on s’assoit !

À peine assise, elle posa sa tête contre mon épaule, lovant ses mains graciles contre les miennes.

— Tu vois, par exemple, le fait que ce vieux prof me drague ne me laisse pas insensible, et si je t’en ai parlé si vite c’est que j’en retire une certaine fierté.
— C’est sans doute naturel !
— Je sais pourtant ce qu’il y a derrière… Ce ne peut être qu’une histoire de cul ! Mais cela me touche.
— Tu veux dire que tu peux ressentir physiquement de l’attirance pour cet homme ?

Elle ne répondit pas… Et c’était en soi une réponse.

Bientôt elle se blottit contre moi comme une enfant apeurée. Elle avait replié ses jambes.

— J’aime les mecs qui sont doux et qui me donnent l’impression qu’ils peuvent me protéger.
— Te protéger contre quoi ?
— Je ne sais pas, j’ai toujours été attirée par des mecs plus âgés… ou alors des types comme toi, tendres et solides en même temps.

Je ne sais pas si j’étais très solide en voyant sa jupe relevée presque jusqu’à sa fine culotte et en devinant le sillon savoureux de son sexe. Ce qui était de plus en plus solide, par contre, me faisait sentir combien mon pantalon était serré ! Et puis elle a soufflé à mon oreille :

— J’ai envie de faire l’amour avec toi…

Je ne sais pas si c’est le souffle doux et tiède qui jaillissait de ses lèvres, ou cette proposition inattendue, ou encore la caresse suave de sa petite main qui s’aventurait sur la bosse de mon pantalon, mais je croyais que tout cela était irréel. Cette fille que j’avais désiré sans espoir depuis des mois, maintenant m’offrait toute la douceur exquise de sa fraîche sensualité. Bref, j’avais envie de la baiser, et il n’y avait plus que cela qui m’obsédait. Le problème, c’est que j’aurais voulu la prendre tout de suite, ici, sur ce banc… Mais c’était impossible à cette heure d’affluence ! Je n’ai pu que répondre bêtement :

— Moi aussi, j’ai très envie.

Plus audacieuse que moi, elle saisit l’occasion d’une légère accalmie, à un moment où personne ne passait dans l’allée, pour me prendre la main et, alors que de sa langue elle violait littéralement ma bouche, léchant goulûment mon palais, elle glissa mes doigts le long du tissu de sa culotte. Plus doucement encore, elle chuchota :

— Sens comme j’ai envie…

Je sentis quelques poils fins et soyeux le long de mes doigts avant qu’ils ne soient engloutis dans l’écrin étroit, onctueux et chaud de son sexe. Elle poussa un petit cri aigu, brusquement resserra ses cuisses sur mon poignet et enfonça ses ongles dans ma chair. Bientôt il fallait desserrer l’étreinte et nous marchions main dans la main comme de vertueux étudiants, le liquide gluant de son intimité jalousement enveloppé de nos deux paumes. Après dix minutes de marche où, entre de longs moments de silence, nous nous susurrions à tour de rôle des cochonneries, et où dès que je le pouvais, j’embrassais son cou élancé tout en effleurant de ma main libre l’un de ses seins si fermes, nous accédions à sa chambre.

Avant même de souhaiter la voir nue, je ne pus m’empêcher de la prendre par la taille, la soulever pour l’asseoir sur son bureau et précipiter ma bouche vers ses boutons de sein pour les téter au travers du tissu comme l’aurait fait un bébé trop impatient. Bientôt, c’est son téton entier que je parvenais presque à emboucher alors que Gaëlle, tout en massant mes cheveux, agrippait ma tête pour que je continue de flatter ainsi sa poitrine. Elle ôta ensuite son T-shirt et offrit à ma vue ses somptueuses mamelles. Ses tétins dressés de façon arrogante appelaient encore d’autres caresses. Je commençais par les masser du plat de la main. Ma jolie partenaire attrapa mes poignets afin que je pétrisse ses seins avec plus de vigueur. Je les pétrissais, les malaxais jusqu’à en faire rougir l’aréole. Sa respiration s’accélérait. Dans un souffle haletant elle me supplia :

— S’il te plaît, lèche-moi la chatte, s’il te plaît… !

Elle appuya de ses deux mains et de tout son poids sur ma tête. Je laissai glisser ma langue jusqu’au creux de son nombril, qui offrait à mes délices un doux réceptacle gorgé de sueur et de chaleur. Cette caresse semblait l’électriser et je percevais ses frémissement alors que mes mains caressaient son dos et sa croupe humides.

C’est alors que le spectacle sublime de son sexe à peine habillé d’un léger voile de poils blonds s’offrit à mes yeux, à mes narines, et bientôt à ma bouche. Car elle n’en pouvait plus et voulait que je fasse vite :

— Je t’en prie, suce-moi ! Fourre-moi avec ta langue !

J’approchai délicatement ma bouche pour ne faire qu’effleurer son bouton dressé du bout de la langue. Elle se mit à onduler du bassin de telle sorte que c’était elle qui maintenant m’embrassait avec son sexe. Avec sa chatte humide elle me frottait la bouche, le nez, l’ensemble du visage. Elle me laissait à peine le loisir de reprendre mon souffle, sa chaleur a****le m’offrait ce massage divin. Elle hurlait maintenant :

— Baise-moi encore avec ta bouche ! Branle-moi, lèche-moi, je t’en supplie !

Mes mains agrippaient son joli petit cul ferme, et mes doigts glissaient vers sa raie… C’est alors qu’elle se dégagea brusquement de notre étreinte. J’eus un moment d’hébétude, qu’elle dut ressentir, car elle m’adressa à nouveau ce beau sourire qu’en d’autres circonstances on aurait pu prendre pour celui d’un ange… Tout son corps ruisselait de sueur, et son joli buste brillait sous la lumière déclinante du jour. Sa jeune poitrine ondulait par à-coups sous l’effet de sa respiration qu’elle ne pouvait apaiser. Après un instant, tout en me regardant fixement de ses beaux yeux d’azur, elle me dit d’une voix plus posée :

— Je veux que tu me baises en levrette, par derrière… Mais je ne veux pas que tu touches à ma raie ou à mon trou du cul. Personne ne m’a jamais touché l’anus… Et je ne me sens pas encore prête.

Soudain, en voyant sa croupe superbe, sa silhouette somptueuse alors qu’elle se mettait à quatre pattes, j’eus la vision fugitive d’autres hommes qui auraient pu profiter de ce spectacle. Je pensais au garçon brun et j’en imaginait d’autres, tout comme je pensais au désir de notre vieux professeur à l’égard de sa studieuse élève. Ces visions polluaient mon esprit et lorsque je glissai mon sexe contre la toison de soie puis dans cet écrin moelleux, ce fut un peu stupidement, comme si je voulais me venger de ne pas avoir été le premier ou le seul à la désirer. Je fermai les yeux, sa féminité était suffisamment étroite pour me laisser imaginer que j’étais en train de l’enculer… puisqu’elle était au moins vierge de cette partie-là. Son bassin claquait violemment et bruyamment contre le mien. Elle semblait encore plus fine et légère lorsque mes deux mains l’empoignaient ainsi par la taille. J’étais ivre de son corps quand je me mis à décharger en elle…

Je m’effondrai et elle resta recroquevillée autour de mon sexe, comme si elle voulait le garder pour elle, et ne pas perdre une goutte de mon sperme. J’étais fou d’amour, et de mes bras j’enveloppai son corps menu et moite pour qu’elle n’att**** pas froid. J’avais l’impression d’être dans un rêve. Et c’est comme dans un demi-sommeil, alors que mes yeux étaient fermés, que j’entendis sa voix doucement me dire :

— Il faut absolument demain que je te dise un secret… C’est à propos de notre prof… Il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit…

Je voulus bien sûr en savoir davantage… Mais sa réponse fut définitive et en partie convaincante dans l’état dans lequel je me trouvais, allongé auprès de mon amante si belle et improbable.

— Si je te le dis maintenant, peut-être que tu ne voudras pas faire l’amour avec moi demain, et j’en ai trop envie… Et puis je te ferai une autre surprise à ma façon, et tu ne le regretteras pas !

Je mis du temps à m’endormir cette fois-ci, traversé par divers sentiments contradictoires, mais je fini par renoncer à lutter contre ce sommeil au bout duquel devait s’élucider un double mystère…

Fin de la première partie

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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