Seul, dans l’appartement, je me remettais doucement de ma convalescence. Presqu’une années complète avait passé.
Pour meubler le temps, j’avais repris des cours de commerce, étant donné que la kiné, c’était fini pour moi, à cause de ce coude récalcitrant. Une fois mon diplôme en poche, je commençai à postuler un peu partout.
J’eus de la chance, car à peine une semaine après le début de mes recherches, j’obtenus une réponse, comme délégué en matériel de prothèse médical.
Je me présentai au rendez-vous et fut accueilli par Yvette, la secrétaire. Le courant passa directement et cette femme allait devenir ma meilleure amie.
Après une courte attente dans la salle d’attente, un homme arriva. Grand, métis, très élégant, il se présenta et m’invita dans son bureau.
Dix minutes et une poignée de main plus tard, j’étais engagé. Je commençais dans trois jours.
Lors de mon arrivée, Christian était là. Il portait ce jour-là un costume gris satiné, une chemise en soie verte et des mocassins noirs en daim. Son élégance me frappa à nouveau, sans parler de son charme. Ses cheveux courts étaient impeccablement coupés et son sourire devait faire des ravages. Je regardai attentivement et ne vit pas d’alliance. Un signe ?
Il rentra directement dans le vif du sujet :
– Avez-vous un passeport en règle ?
– Oui monsieur, répondis-je.
– Rentrez chez vous et préparez vos bagages, nous partons demain pour le Floride. Un bon marché, rajouta t’il dans un sourire qui aurait fait fondre n’importe qui. Rendez-vous demain à Zaventem, à 5h30 du matin. nous serons de retour dans dix jours. Prenez des vêtement habillés, mais aussi décontractés, nous aurons le temps de profiter de l’endroit.
Son ton était doux, mais autoritaire à la fois. Je m’exécutai et contactai mes parents, étant sans voiture.
A 5h30, le lendemain, j’arrivai avec mes parents. Les affaires de mon père marchant bien il s’était offert une Mercedes S. Christian était là, il nous vt arriver et lança en boutade « J’ignorais que mon nouvel employé avait une voiture avec chauffeur ». Mon père sourit, mais ma mère lui donna 1001 recommandations me concernant. Christian lui répondit avec tact qu’il s’agissait d’un voyage professionnel et non d’une lune de miel. Nous nous en allèrent chacun dans notre direction, dans la bonne humeur.
Je l’observais de plus en plus et me disait que cet homme avait tout du mannequin. Grande taille, mince, bien proportionné, un cul bien rebondi, j’aurais beaucoup donné pour voir plus loin. Je ne pu réprimer une érection naissante, ma vie sexuelle ayant été réduite à néant presqu’un an plus tôt.
Après le check-in, les contrôles de sécurité, les contrôles de douanes, nous arrivèrent enfin à la porte d’embarquement.
– Je vais aux toilettes, lanca-t’il. Je ne suis pas l’ami des WC des avions.
– J’irais bien aussi, répondis-je.
Tous les urinoirs étaient occupés, sauf les deux derniers, où le paroi de séparation était cassée. Nous nous y rendirent.
Face au mur, je ne pus empêcher mes yeux de dévier et de regarder le sexe de mon patron. Il était d’une taille impressionnante, même au repos. Circoncis, il présentais des veines apparentes. Je pensai qu’il était diablement appétissant. Je ne pu empêcher une nouvelle érection, d’autant plus que j’aurais juré que Christian faisait tout pour me le montrer.
Nous nous lavèrent les mains, il me regarda en souriant. Je ne savais plus que penser. 10 heures d’avion remettraient probablement les idées en place.
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