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Ecole Privée Ch. 01

Ecole Privée Ch. 01



Voici une histoire en 13 parties sur le thème de la soumission d’une enseignante.

Il s’agit d’une traduction d’un texte de « Anne ».

Avertissement : Certains passages sont assez durs et peuvent choquer. Si vous avez l’âme sensible, fermez cette page. Je rappelle qu’il s’agit d’une fiction.

*********

1 – L’arrivée à l’école.

Les bâtiments étaient vieux et respiraient la tradition. Anne aimait ce lieu avec le grand parc qui entourait cette école. Elle était heureuse d’avoir pris ce travail dans cette école privée plutôt que dans une école publique. Elle suivit l’allée qui contournait le bâtiment jusqu’au parking du personnel. Bien que ce fût le jour juste avant la rentrée scolaire, il n’y avait qu’une demi-douzaine d’autres voitures. Elle trouva facilement une place pour sa petite Clio. Saisissant son petit sac, elle se dirigea vers la porte d’entrée. Elle se dit qu’elle récupérerait sa grosse valise plus tard, quand elle saurait où elle logerait.

Elle poussa la porte et se retrouva dans un long couloir désert. Incertaine, elle marcha en écoutant le son de ses pas. Apparemment la direction n’était pas fan de l’affichage des différents lieux. Il y avait des chiffres sur les portes mais aucun panneau n’indiquait où se trouvaient les bureaux de l’administration et celui du directeur.

Anne avançait en cherchant quand, tout à coup, deux adolescents sortirent d’une pièce. Les deux jeunes semblèrent tout aussi surpris qu’elle, mais après l’étonnement, deux paires d’yeux scrutèrent son corps puis se posèrent sur sa poitrine. Bien que Anne connaisse l’effet de ses gros seins sur les hommes, elle essayait toujours de les cacher dans des soutien-gorge amples. Elle rougit et s’efforça de rester calme. Elle se dit que ça ne servirait à rien de s’énerver la première fois qu’elle rencontrait des étudiants.

– Bonjour, je suis nouvelle ici. Pouvez-vous me dire où se trouve le bureau du directeur?

Bien qu’ils aient du mal, les deux garçons levèrent leurs yeux sur son visage. Un des deux, blond, ayant environ 18 ans sourit :

– Bien sûr mademoiselle. Au bout du couloir, à gauche, la dernière porte.

– Merci messieurs.

Elle repartit. Les garçons avaient l’air amicaux. Elle expira et sourit de sa nervosité. Elle trouva la porte désignée assez rapidement et se présenta au directeur. Lui aussi sembla amical et accommodant. Il avait un peu plus de cinquante ans, légèrement chauve et un peu en surpoids. Après quelques minutes de discussions sur la météo et son voyage, il en arriva aux choses sérieuses :

– Bien Mademoiselle POISTOUT, je suis sûr que vous êtes impatiente de savoir en quoi votre travail ici va consister. Je sais que c’est un peu inhabituel, mais puisque votre prédécesseur nous a quitté assez soudainement, vous allez devoir vous occuper d’une de nos deux classes de dernières années. Elle a 17 élèves dont douze garçons et 5 filles. Ils sont tous très bien. En vérité tous nos élèves se comportent très bien. Bien que comme vous le savez sûrement, les adolescents peuvent être chahuteurs. Monsieur BERGER s’occupe de l’autre classe et je suis sûr qu’il se fera un plaisir de vous aider. Êtes-vous prête pour cela?

Anne répondit en souriant :

– Oui bien sûr! Je sais qu’il me faudra de l’aide pour comprendre mon travail, mais je suis prête à travailler dur et à prendre conseil auprès des enseignants plus expérimentés.

Le directeur sourit :

– c’est l’esprit de ce pensionnat. D’autre part, vous devrez prendre des tours en tant que surveillante de dortoir, ou maîtresse de maison comme vous voulez.

Ils partagèrent un sourire avant que le directeur ne poursuive :

– Mais il y a un problème. Vous allez partager la responsabilité de la maison Emile ROUX qui abrite les 35 élèves de dernière année, avec Monsieur BERGER et deux autres enseignants. Il y a deux ailes, garçons et filles, bien sûr. Tous les professeurs doivent s’en occuper environ deux fois par semaine. Le problème, c’est que nous sommes à court de logements. Votre prédécesseur était marié et avait une maison dans le village. Ici, il n’avait qu’une petite chambre, juste pour ces soirs de service.

Anne l’interrompit.

– Mais je pensais que j’aurais un logement ici, je n’ai pas pris de disposition pour une location ailleurs. C’est dans le contrat d’ailleurs.

Le directeur leva la main.

– Attendez! En fait, vous avez un bel hébergement. Quand vous êtes arrivée, vous avez peut-être vu un petit chalet à gauche sous les arbres. C’était anciennement pour le jardinier. Je pensais vous y installer. C’est un peu petit, mais très agréable pour une personne seule comme vous. Le problème est que la seule chambre que vous pouvez avoir lors de vos nuits de service est du côté des garçons. Je les ai déjà avertis clairement qu’ils devront être décents dans le couloir et dans les salles de bain. Pensez-vous que ça ira?

Après le choc, Anne fut soulagée :

– Bien sûr, pas de problème. Je garderai ma porte fermée et j’avertirai quand je quitterai la chambre.

Le directeur sourit. Il prit un trousseau de clé sur son bureau.

– Super. C’est la clé du chalet. Je vais appeler un de nos garçons pour qu’il vous indique le chemin. La soirée précédant la rentrée, nous organisons toujours un dîner pour les membres du personnel. Si vous pouvez être à 19 heures dans la salle à manger, je vous présenterai les autres professeurs.

Il décrocha le téléphone et composa deux numéros :

– Ici BONHOMME, qui êtes-vous? Ah MAURICE. Je souhaiterai que vous consacriez quelques minutes pour montrer à votre nouvelle professeure son logement dans la maison du jardinier… Non MAURICE, pas plus tard, maintenant…

Il raccrocha le téléphone en secouant la tête.

– La plupart de nos étudiants sont bien élevés, mais ce MAURICE a vraiment besoin d’une main ferme. Il se considère parfois au-dessus des règles. Il est très intelligent et son père très riche.

Le directeur sourit avant d’ajouter :

– Mais je suis sûr que vous allez pouvoir le tenir, il est dans votre classe.

Quelques minutes plus tard, on frappa à la porte et un jeune homme séduisant, aux cheveux noirs, entra en souriant de manière un peu sardonique. Le directeur fit les présentations, puis Anne suivit l’étudiant. A l’extérieur, celui-ci ralentit pour être à côté d’Anne et fixa ses seins. Elle fit semblant de ne pas le remarquer. Si elle râlait à chaque fois que les hommes regardaient sa poitrine, elle ne ferait que ça.

MAURICE identifia rapidement sa voiture. C’était probablement la seule qu’il n’avait jamais vue. Il se dirigea vers la porte passager et s’écarta comme pour attendre que Anne lui ouvre la porte. « Tu peux toujours attendre » pensa Anne en se dirigeant vers la porte conducteur. Elle entra et le jeune garçon fit de même. Tout de suite il recula le siège. Du coin de l’œil, Anne vit qu’il appréciait la vue sur son chemisier. Elle s’autorisa un petit sourire en pensant qu’il se branlerait probablement ce soir en se remémorant ses seins.

– Qu’est-ce qui est si amusant? Demanda soudainement MAURICE.

C’était les premiers mots qu’il avait prononcés depuis le bureau du directeur. Pendant une fraction de seconde, Anne eut l’idée de lui dire sa pensée, mais elle se retint.

– J’attends seulement mon nouveau travail avec impatience.

– Oh, je pensais que vous aimiez être seule avec moi.

Anne leva les yeux et le vit sourire.

– Ne vous faites pas d’idées MAURICE. Répondit-elle sèchement.

Le trajet jusqu’au chalet fut court. Tous les deux restèrent silencieux. Quand ils furent sortis de la voiture, MAURICE se tourna vers elle et dit, les yeux fermement fixés sur sa poitrine :

– Je suis sûr que nous nous verrons souvent Anne.

Il se lécha lentement les lèvres.

– Ce sera Madame POISTOUT pour vous MAURICE. Il semble que vous ayez oublié les bonnes manières pendant l’été. Mais soyez rassuré, vous allez les retrouver rapidement, je vais m’en occuper. Je suis une fervente partisane de la discipline. Vous pouvez partir maintenant.

Un instant, MAURICE sembla furieux d’être renvoyé de la sorte. Mais son visage se fendit d’un sourire de prédateur.

– D’autres ont essayé avant vous Madame POISTOUT.

Il mit un ton insolent sur le nom d’Anne, puis il ajouta :

– On verra qui va apprendre les bonnes manières.

Avant que la jeune femme ne puisse donner une réponse, il se détourna et marcha vers l’école. Anne soupira, à peine arrivée, elle avait déjà un élève à problèmes. Pourtant elle s’attendait que les étudiants d’une école privée se comportent mieux.

Elle se tourna et mit la clé dans la serrure.

2 – L’installation.

Le chalet fut une bonne surprise. Elle s’attendait à un appartement austère dans un immeuble bruyant, mais ça ressemblait plus à une petite maison de vacance bien aménagée. Certes, c’était petit, mais comme elle était célibataire, elle n’avait pas besoin d’une maison somptueuse. Elle entra directement dans un salon confortable avec une petite cuisine et un comptoir pour déjeuner. Les meubles étaient un peu démodés, mais l’endroit avait du caractère. Il y avait même une petite cheminée à foyer ouvert. Un couple de fauteuils confortables, une table basse et une petite commode occupaient la pièce. Sous une fenêtre, il avait été placé un petit bureau.

Deux portes ouvraient sur une salle de bain bien équipée avec toilette et une chambre à coucher. Anne sourit quand elle vit le grand lit. Elle aimait bien être à l’aise pour s’étirer. Mais le meilleur atout du logement était le jardin. La chambre et le salon avaient des portes -fenêtres qui donnaient sur un jardin clos. Il semblait un peu envahi par la végétation, mais en jardinant quelques week-ends, elle aurait un espace privé adorable. Cela compenserait les deux ou trois nuits dans la chambre petite comme un placard à balai pour surveiller les pensionnaires. Elle se promit de beaucoup travailler ces nuits-là pour pouvoir profiter des autres nuits dans son chalet.

Le son d’un carillon la fit sortir de ses pensées. Elle était à moitié chemin de la porte d’entrée quand elle réalisa que le son venait de l’intérieur de la pièce. Elle sourit en voyant la petite horloge sur la cheminée. Celle-ci indiquait 15 heures 30. Anne se dit que si elle se dépêchait de ranger ses affaires, elle pourrait profiter d’une heure sur sa terrasse avant d’aller dîner.

Elle récupéra ses deux valises ainsi que son ordinateur portable dans sa voiture et s’occupa à ranger le tout dans le chalet. Elle avait beaucoup de place, car elle avait laissé beaucoup de vêtement et presque tous ses livres chez ses parents pour les récupérer plus tard. Elle pensa qu’avec une bibliothèque près du bureau, elle pourrait tous les ranger. Elle eut un moment de panique quand elle se demanda où brancher son ordinateur, mais elle trouva une prise électrique et réseau derrière le bureau.

Il était presque 17 heures quand elle finit. Elle sourit en se disant qu’elle avait le temps pour une bonne douche et un peu de bronzage au soleil. Elle se dirigea vers la salle de bain puis s’arrêta. C’était son logement privé après tout. Alors elle alla se déshabiller dans sa chambre, mit ses vêtements dans la panière de linge sale. Puis, nue, elle alla dans la salle de bain.

Quand elle ouvrit la porte, elle se retrouva face à elle-même, complètement nue. Un grand miroir couvrait presque totalement le mur du fond. Elle leva les bras. Bien que ses seins n’aient pas commencé à s’affaisser, elle savait qu’ils étaient toujours plus jolis quand elle levait les bras. Marie lui avait dit. Elle rougit et écarta cette pensée. Elle se retourna et regarda par-dessus son épaule. Ses fesses étaient rondes et bien fermes, mais après quinze jours à Ibiza où elle n’avait pas bougé, elle se dit qu’il fallait qu’elle fasse de l’exercice pour les garder ainsi. Elle nota mentalement qu’il faudrait qu’elle demande au directeur si elle pouvait faire du jogging dans l’enceinte de l’école.

Quand elle se tourna à nouveau, ses yeux se posèrent sur le petit buisson blond entre ses jambes. Elle le gardait bien entretenu et ajusté à son bikini, mais elle aimait la texture soyeuse de cette petite touffe. Lentement elle passa sa main dedans. Ses mamelons réagirent instantanément. Cela faisait presque une semaine depuis…

Quand elle toucha ses petites lèvres, elle gémit doucement et ses jambes s’écartèrent légèrement. Ce n’est pas bien de se toucher devant un miroir. Depuis qu’elle avait oublié de verrouiller la porte de la salle de bain et que sa mère l’avait attrapée avec ses doigts entre ses jambes à l’âge de quatorze ans, elle craignait les remontrances qu’elle avait reçues à cette époque. Pourtant elle ne pouvait s’en empêcher. Hypnotisée, elle regarda ses doigts écarter ses poils et pénétrer entre les plis humides. Elle eut le souffle coupé quand ses doigts trouvèrent son clitoris. Elle commença à respirer bruyamment quand ils le caressèrent et le titillèrent. Sa main gauche commença à tripoter ses seins tandis qu’elle continua de se masturber. Enfin elle ne put se retenir et elle ne parvint pas à retenir le cri de jouissance intense.

Respirant fort, avec l’odeur de son excitation, elle resta debout une minute pour se calmer avant de passer sous la douche. L’eau la rafraîchit. Elle se sentit merveilleusement détendue et à l’aise quand elle s’allongea sur la chaise longue de sa terrasse. Ce n’est que lorsqu’elle rentra, qu’elle se rendit compte qu’elle était toujours nue.

****

Contrairement à ses craintes, le dîner fut amusant. Les autres professeurs, une douzaine environ, formaient un groupe hétéroclite, mais tous lui semblèrent gentils. Elle eut immédiatement l’impression d’être intégrée. Après avoir mangé, quand ils se mélangèrent tous, un verre à la main, elle se tourna vers Nicolas BERGER, l’autre enseignant responsable de ses étudiants. Il était à peine plus âgé qu’elle, avec des cheveux bruns coupés court et une silhouette athlétique. Ils discutèrent du programme de l’année et il lui montra quels professeurs enseignaient les différentes matières. Il lui expliqua aussi ses tâches en tant que maîtresse de maison. Cela ne lui sembla pas trop difficile. Elle devait juste s’assurer que tout le monde soit présent à 22 heures et couché à Minuit. Il ajouta :

– Je crains que vous ne soyez responsable de l’aile des filles et des garçons. Nous ne sommes pas assez grands pour avoir des maisons séparées et nous passons nos nuits dans la fosse aux lions.

Soudainement il sourit :

– Avez-vous déjà rencontré un de nos lions?

Quand Anne raconta sa rencontre avec Éric MAURICE (en laissant de côté les insinuations sexuelles), l’enseignant acquiesça :

– Ouais, c’est notre MAURICE, le roi de la maison. Son père a beaucoup d’argent à dépenser. Mais la vraie raison pour laquelle il est si gâté, c’est qu’il est non seulement beau mais aussi très intelligent. Quand il s’applique c’est un élève exceptionnel. Toutefois, même sans application, il reste un élève ayant toujours les meilleures notes. Tous les garçons suivent son exemple. Et toutes les filles… eh bien, elles l’adorent. Et il le sait. Il se considère comme irrésistible. Franchement, je serais étonné qu’il n’ait pas flirté avec vous. Mais ce n’est pas mon problème bien sûr.

Anne était sur le point d’admettre que MAURICE l’avait un peu dragué, mais elle repoussa l’idée, pas besoin d’expliquer tout ça. Quand les premières personnes commencèrent à partir, Anne s’excusa. Elle était venue à pied et le retour à son chalet dans l’obscurité fut agréable. Elle dormit profondément dans sa nouvelle maison.

3 – Service de Nuit.

Les premiers jours d’école se passèrent bien. Elle était entrée en salle de cours avec des papillons dans le ventre, mais les étudiants avaient été gentils et sages, plutôt disposés à accepter son autorité. Même Éric MAURICE avait montré son meilleur côté. Les autres cours qu’elle donna furent tout aussi faciles. Elle s’installa dans une routine en appréciant ce qu’elle faisait.

Quand elle entra à l’école tôt le jeudi soir pour sa première nuit de surveillance, elle était confiante. Sa chambre était tout petite mais pas tout à fait comme le placard à balais décrit. Il y avait un lit, une étagère et un bureau. C’est tout ce qu’elle avait besoin. Elle fit ses premiers tours en annonçant sa présence et en rappelant aux garçons qu’elle était de service et qu’ils devaient être décents s’ils se promenaient dans les couloirs. Ils semblèrent l’accepter sans hésitation. Le seul inconvénient était qu’elle devait utiliser les toilettes des filles qui se trouvaient tout au bout de l’aile.

Elle passa quelques heures à préparer ses cours, interrompue seulement lorsqu’elle dut sortir pour rappeler à certains garçons de ne pas être trop bruyants dans le couloir. Ils s’excusèrent immédiatement. A 22 heures, elle commença sa tournée pour vérifier que tout le monde était là. Elle passa quelques minutes à parler avec certaines des filles, puis elle retourna du côté des garçons. Elle frappa fort à la première porte et elle s’annonça. Elle attendit un moment puis entra. Les deux habitants de la chambre la saluèrent avec un sourire et rigolèrent :

– ALTMANE et PICSON, Madame!

– Bonne nuit Messieurs! Répondit-elle en souriant.

Ce n’était pas aussi difficile qu’elle le craignait. Les autres chambres ne présentèrent pas de problèmes non plus. Quand elle se dirigea vers la dernière, David GRIFFON, le camarade de chambre d’Éric MAURICE s’approcha. Il désigna la salle de bain et elle acquiesça. Elle frappa à la porte et s’annonça comme elle avait fait aux autres portes, puis elle entra. MAURICE était allongé sur son lit en pyjama. Il la regarda sans un mot.

– Bonsoir, tout va bien? Je vérifie que tout le monde est présent.

Le jeune garçon sourit insolemment.

– Présent? Oh oui je suis bien présent.

Il baissa les yeux et Anne suivit automatiquement son regard. Sous le fin tissu du pyjama, il avait une érection évidente.

– Voulez-vous vérifier ma présence de plus près, Madame POISTOUT?

Pendant une seconde, Anne eut l’impensable idée de casser son bluff et de le faire exposer sa virilité, mais bien sûr elle ne ferait jamais ça. Elle resta silencieuse.

– Impressionnée? Demanda MAURICE avec désinvolture.

– Je serais plus impressionnée par des résultats scolaires hors normes MAURICE.

Elle savait que c’était une réponse pas très appropriée mais ce fut la seule réponse qui lui vint à l’esprit. Elle tourna les talons et partit.

« Qu’est-ce que c’est que ce garçon? ». Elle était habituée à ce que les hommes regardent son corps et ses seins en particulier, mais MAURICE semblait vouloir aller plus loin. En même temps il était assez intelligent pour ne pas être trop évident. Elle haussa les épaules. Il n’irait nulle part avec elle. Elle retourna dans sa chambre et ferma la porte derrière elle. Elle décida de se mettre à l’aise et d’enfiler son propre pyjama. Puis elle s’allongea sur le lit pour lire un moment. A minuit, elle sortit pour une dernière vérification. Tout était calme. Mais lorsqu’elle revient de chez les filles, elle rencontra MAURICE qui sortait des toilettes. Comme il était minuit passé, elle attendit qu’il entre dans sa chambre. Le garçon prit son temps et se dirigea vers elle en la regardant. Avant d’ouvrir la porte de sa chambre il se retourna une dernière fois.

– Superbe! Sourit-il en regardant sa poitrine.

Quand Anne baissa les yeux, elle réalisa que, dans le couloir froid, ses mamelons avaient durci et pointaient à travers la soie fine de son pyjama. Elle releva les yeux en essayant de trouver une réplique cinglante, mais le garçon avait déjà disparu dans sa chambre.

A suivre…

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