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Journal d’une tapette Ch.10

Journal d’une tapette Ch.10



Chapitre 10
Travestissement

La chambre d’amis se composait d’un lit à deux places, d’un grand placard, d’une petite table basse de maquillage avec un miroir et d’un fauteuil. Il n’y avait pas de fenêtre. Sur un des murs, il y avait un grand miroir en pied. Je posais la valise par terre.

 » Pose là sur le lit! Ensuite, mains sur la tête et ferme les yeux !  » Dit Magalie, qui tenait le paddle à la main.  » Emma, passe lui de la pommade sur la poitrine et masse bien les seins afin de la faire pénétrer dans son épiderme. Pendant ce temps je vais vider la valise et ranger les affaires dans le placard. »

Je m’exécutais, mis les mains sur la tête, et fermais les yeux, le paddle a lui seul constituant une menace suffisante. Mais ainsi je ne pouvais rien voir de ce que contenait cette mystérieuse valise. Je sentis Emma répandre de la pommade sur le haut de ma poitrine et la masser fermement, par des mouvements rotatifs, en insistant sur les mamelons, les pinçant même. Trop effrayé par tout ce qui venait de se passer, mon sexe apeuré complètement flaccide, je n’ouvris pas la bouche et laissait échapper quelques petits gémissements de plaisir sous le massage plutôt érotique que prodiguait Emma à ma poitrine. Surtout lorsqu’elle me pinçait les bouts des seins. C’était nouveau et bien agréable. Je ne savais pas que la poitrine d’un homme pouvait être aussi sensible.

 » Voilà j’ai tout rangé  » dit Magalie.  » Nous compléterons ses affaires au fur et à mesure, mais il y à là l’essentiel. Commençons par cela. « 

Je sentis que Magalie enroulait quelque chose de souple et rigide autour de ma poitrine. Ensuite elle serra fortement cette chose autour de ma poitrine.  » Respire avec le ventre, tu t’habituera vite au port de ce corset. « 

 » Un corset ! Mais … « 

Vlan ! Un coup de paddle sur mes fesses déjà si sensible.

 » Qu’est ce qu’on dit ?  » interrogea Magalie.

 » Merci Maîtresse Magalie  » répondis-je en réflexe.

 » Oh et en plus il te remercie ! C’est trop comique ! Quelle lavette !  » Dit Emma qui serra encore plus fort le corset.

 » Ouvres les yeux maintenant !  » ordonna Magalie.

J’ouvris les yeux et je me vis dans le miroir. Je portais un corset très incurvé, de couleur rose, tout orné de dentelle, qui s’arrêtait juste au dessous de mes sens et descendait presque jusqu’au niveau du pubis. A la pression qu’il exerçait sur ma poitrine et mon ventre je compris qu’il était garni de baleines pour assurer sa rigidité. Il m’était impossible de respirer normalement et j’étais obligé d’avoir des petites respirations rapides par le ventre. Il enserrait aussi le haut de ma poitrine, et munis de petits encorbellements, il rehaussait mes petits seins car j’avais un début de gynécomastie. J’étais déjà essoufflé même en restant immobile. Et en bas, il y avait quatre jarretelles pour y fixer des bas.

 » Je… je … ne … peux pas… respirer  » dis-je.

 » Tu t’habituera vite. Tu ressent maintenant ce que nous devons subir, nous les femmes  » dit Emma. Mais que je sache, aucune d’entre elles ne portait de corset !

 » Enfile ces bas maintenant  » me dit Magalie en me tendant une paire de bas roses assortis au corset. Mais je ne pouvais pas me baisser et tout ce que je pus faire fut de me casser en deux pour enfiler le pied du premier bas. Je le remontais le long de mon mollet, puis de ma cuisse, en suivant les indications d’Emma, en le tirant bien sur toute ma jambe pour éviter les plis. Pus je passais l’autre et les attachaient chacun aux jarretelles.

La sensation était nouvelle pour moi, mais, ma foi, très agréable. C’était doux et excitant à la fois. Je me regardais dans le miroir, et inconsciemment j’appréciais ma nouvelle silhouette.

 » Regarde cette tapette  » dit Emma,  » on dirait qu’il s’admire dans le miroir « .

 » On ne vas pas le maquiller ce soir  » dit Magalie,  » c’est inutile il va se coucher sans dîner. Il est puni ce soir. Mais on peut déjà lui faire les sourcils, ça nous avancera pour demain matin.  » En disant cela, elle saisi une pince à épiler, me saisi fermement la nuque d’une main et de l’autre commença à m’épiler les sourcils, en arrachant les poils qu’elle jugeait superflus avec la pince.

 » Aie ! Ouille ! Ca fait mal ! « 

 » Tais-toi mauviette. Nous le faisons nous tous les jours ou presque. A l’autre maintenant.  » Elle continua sa torture sur mes sourcils. Elle avait parlé de maquillage… Et ce corset et ces bas… Ma parole elles allaient me travestir complètement. Je pensais juste qu’il s’agissait simplement de porter un déguisement de bonniche, mais… pas tout cela ! « 

 » Voilà qui est fait. Maintenant enfile cette petite culotte ouverte et mets ces escarpins « 

J’enfilais la petite culotte en nylon diaphane, ornée de dentelle blanche sur les bords et à l’ouverture qui de mon pubis se prolongeait jusqu’au haut de mes fesses, les dévoilant largement. Puis on me tendit une paire d’escarpins noirs, avec des talons hauts d’au moins 12 centimètres. Je les enfilaient en titubant et en m’accrochant à l’épaule d’Emma. Jamais je ne pourrais marcher avec des trucs pareils ! Elles refermèrent la boucle dont était muni chacun des escarpins, au dessus de ma cheville, puis me guidèrent jusqu’au lit où je dus m’allonger sur le dos.

 » Voilà, prend ce somnifère maintenant,  » et elle me glissa une petite pilule dans la bouche et vérifia que je l’avais bien avalée. Puis elles fixèrent des bracelets de cuir à mes poignets et chevilles. Ils étaient munis d’un anneau métallique auquel était verrouillé une courte chaine qu’elles cadenassèrent aux montants du lit. J’étais maintenant écartelé, sur le dos. Je ne pouvais pratiquement plus bouger.

 » Ouvre la bouche !  » A moitié endormi par le puissant somnifère j’ouvrais la bouche comme un somnambule. Avant que j’ai eu le temps de réaliser, elles enfoncèrent un bâillon gode entre mes lèvres et le fixèrent derrière ma tête. J’avais la bouche complètement remplie et la langue écrasée par cette sorte de pénis.

 » Viens Emma,  » dit Magalie.  » Allons faire l’amour ma chérie, j’en ai trop envie. « 

 » Au oui ! Moi aussi ! Je coule !  » Lui répondit Emma.

Groggy, je les entendis à peine, dans une sorte de brouillard. Elle éteignirent la lumière et me laissèrent seul. Je m’endormis très vite, malgré ma position inconfortable en poussant quelques grognements.

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