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Tante est si bien (Jour 6 et 7)

Tante est si bien (Jour 6 et 7)



VI. Jour 6 Vendredi

Je traîne un peu au lit, récupérant mes forces…
Ce que m’a dit Mylène m’a fait réfléchir…
Mais j’ai peur d’y laisser un peu de Marie dans mon cœur…

– Allo, Marie, je dormais… Ah, oui Steeve ? Bon… Ce soir ? Non, je ne veux rien…

Elle m’invite chez elle pour y passer la soirée et la nuit…
Rendez-vous après le travail, je peux y aller quand je veux, Katia ferme l’institut à 19h00.

Véro m’entend parler, je lui fais mon rapport, puis j’appelle maman pour prendre des nouvelles… Tout va bien chez nous, mon frère est un modèle de gentillesse et d’obéissance, il a appris pour Caro, ça l’a touché profond, elle s’est mise à pleurer devant lui, elle n’en pouvait plus, mais mes coups de fil l’ont remise en confiance… Je reviens samedi dans la nuit, je prendrai un taxi…

– Que veux-tu faire aujourd’hui ? Tu as une idée, je vais aller voir Jacques dans l’après-midi, il a reçu un fax d’un fournisseur et me demande mon avis, d’urgence…
– Tu as tant envie de lui…
– Mais non, c’est vrai… Enfin, je joins le plaisir…
– Alors j’irai me promener, si tu vas vers les filles, laisse-moi vers le centre commercial…
– OK à quelle heure,
– Oh, après dîner vers 14h00… Ce soir soirée d’adieu chez Marie et nuit d’amour… Je repasserai demain pour te dire au revoir, mon train est à 17h00…
– Tu veux dîner ici, avec elle ?
– Je pense que non, mais merci, je le lui demanderai, elle t’adore…

Mylène est folle de joie, elle m’attendra, oui, je peux aller chez elle directement…

Le repas avalé, j’aide à ranger la vaisselle, ma chambre est impeccable, je ne me reconnais plus…

Véro me laisse sur le parking, elle part sur un sourire, une robe nouvelle, je n’ai pas vu les dessous, sans doute affriolants…

Je passe par le marchand de fleurs et prends un beau bouquet, puis monte le boulevard, et arrive dans son quartier, c’est à deux pas, à pieds.

Le portail vert, la sonnette…
J’entre…
Elle m’attend, la porte en bois massif un peu entrebâillée…
Je comprends sa réserve ! Elle arbore un déshabillé de rêve, ça volette de partout, dentelles, soie, le temps de poser les fleurs dans un beau vase en cristal…

Son baiser est magique, je la prends dans mes bras, et la monte au premier, entrevoyant ses seins, dans son décolleté… Elle s’accroche à mon cou, rivée à mes lèvres, son parfum est partout, je pousse avec mon pied, des bougies parfumées, des pétales de roses, le lit avec deux oreillers décorés de cœurs, elle pleure de joie, se blottit contre moi…
– Je n’ai pas pu parler, j’étais tétanisée, j’étais si heureuse d’entendre ta voix…
– Je suis là, si tu veux jusque vers 18h00…
– Tu es magique, un amour, de m’accorder ces heures… Tu as sans doute d’autres préoccupations…
– Les priorités se glissent derrière une autre, se classent, se façonnent, s’oublient…
J’ai pensé à nos propos d’hier, tu m’as dit des choses que j’aimerais tenter, dès mon planning connu, dans quelques semaines…
J’ai eu envie aussi de revoir ton sourire, te serrer dans mes bras et continuer ce que je t’ai promis…
Mais je ne m’attendais pas à trouver cette fleur, tapie derrière la porte, dans un écrin sensuel, orné avec goût, de soie et de dentelles…

– Je suis très délicate, j’aime l’ordre aussi… Mais hier, j’étais sur mon nuage, je n’ai pas tout compris et j’aimerais que tu reprennes depuis le début, cette démonstration dédiée à notre amour, au sexe et au batifolage, pour être certaine d’avoir bien tout compris…

Son déshabillé arachnéen s’envole, je la bade un moment, sa plastique me fait fondre, elle a vraiment 35 ans ?

C’est elle qui commence, me jette sur le lit, s’énerve d’impatience, je l’aide à tout m’enlever, aussi nu qu’un ver, on est à égalité…

Mon sexe n’a pas de honte, il trahit ma pensée…
– Oh qu’elle est grosse ! Je vais me régaler…

Il fallait oser, sa bouche me minaude, puis passe à l’action, alors elle se tourne et s’offre en 69…
Elle disait être en reste, avoir tout oublié, ce qu’elle me procure n’était pas mentionné, dans la littérature, ni dans les modes d’emploi, ni dans les commentaires, ni au résumé de nos ébats d’hier…
– Oh !… Doucement !… Tu vas me faire jouir !

C’était juste…

Je continue ma langue dans son intimité, avive son clitoris, ouvre les grandes lèvres, ma langue est un supplice…
Elle se tord, se soulève, mes doigts sont trempés de sa liqueur d’amour… Ils entrent dans son jardin, se glissent par sa porte, visitent l’intérieur, ils s’y mettent à plusieurs, je l’entends délirer, j’en profite pour tâter tout le terrain autour, elle me donne tout, s’ouvre comme une huître, mon couteau en attente a repris du service dans sa bouche si douce, qu’il en meurt de désir…
Et lorsqu’elle se tourne, délirant son plaisir, elle m’avoue son amour…

– Oh… Tu es le plus doux des amants… Fais de moi ta maîtresse, je t’en supplie chéri, gardes moi une place chaque soir dans ton lit, refais-moi l’amour au milieu de la nuit, donne-moi ta jeunesse, éreinte-moi d’amour, de sexe, de tendresse, je vais pleurer ce soir, alors torture moi, juste avec ta langue et tes doigts malicieux.
Ton sexe arrivera plus tard me faire crier de joie, mais j’ai envie de connaître tout de mes secrets, des secrets de mon corps, comme hier, que je veux te donner…

Elle est particulière, une fleur de passion… J’obéis sans attendre, me fondant dans son corps… Ecartelée, offerte, elle gémit plus fort, délire ses mots d’amour, ses suppliques érotiques, se donne avec passion, au plus pur de son être, elle jouit sans encombre, jusqu’à expulser cette liqueur sauvage, en de grands jets puissants… Etant proche de la source, j’arrive à la boire, savourer sa source, et lécher son calice…

Elle n’a plus de mots, je l’ai dans mes bras, sa bouche dans ma bouche, un baiser de combat, un baiser de passion entre deux êtres sensibles, on ne parle plus d’attouchements sexuels, mais d’un partage profond d’un acte charnel…

Je me réfugie en elle, elle s’ouvre, m’attire et mon sexe érigé s’engouffre de plaisir, elle m’a appelé, m’a sommé de la prendre, emportés tous les deux dans un désir sans fin, je la prends comme hier, délirant ses plaisirs, s’offrant des gestes aimants, des gestes érotiques, me griffant dans le dos comme une panthère, soulevant son bassin pour mieux jouir du sexe qui la crucifie…

Je la prends sans relâche, dilatant sa chatte comme un marteau-piqueur…
Je suis presque vanné, épuisé, démoli…
Elle m’en redemande masturbant son clito, ouvrant avec ses doigts, sa vallée toute entière, me montrant son désir, de recevoir mon sperme…

– Oui, fais-moi un enfant, prends place dans mon vagin, fais-moi l’amour sans fin, l’amour tendre, irréel, celui qui m’emporte et qui me fait t’aimer, me donner sans réserve pour recueillir ta sève… Expulse ta semence jusque dans mon utérus qui deviendra le nid de mon futur bébé…

Je contemple sa chatte, par ses doigts libérée, rose et attirante comme une fleur des prés…
Je la prends en levrette, elle s’ouvre sous ma poussée, et mon dard rougissant s’enfonce dans son ventre, déclenchant ses râles, des onomatopées, gémies, si féminines qu’elles me font performer, lui donnant du bonheur…

– Oh je te sens comme jamais… Viens, délivre toi en moi…

Je pilonne sans attendre ses trésors intimes, j’entends des choses folles sortir de ses lèvres…

Puis je sens ma sève proche de l’expulsion…
– Oh, oui… Ouvre-toi, j’arrive… Je vais jouir en toi, jouir dans ton ventre et te donner ma graine… Donne-toi, reine des abeilles et prends ma semence, et que mère nature fasse son travail…
– Oui, mon amour… Je t’aime à en crever… Oui, je te sens te tendre, ta chaleur dans mon ventre. Oh oui, je suis tienne, je suis pleine de toi et de tes petits œufs, ces milliards de cellules vont me faire maman… Que c’est bon mon amour, ton fils ou ta fille aura connu son père…
Je sens le vainqueur arriver dans ma trompe, féconder un ovule, nos deux œufs magiques se sont fondus ensemble pour former un embryon, un vrai être vivant…

Nous dormons enlacés, reprenant des forces, du tonus, de la vie…
Ses caresses m’enivrent, elle sait me réveiller… Sa bouche, ses doigts, ses lèvres font de moi son esclave et mon corps obéit, sans demander mon avis…

Elle se lève, m’abreuve de nectar, un verre de champagne…
– Je voulais te fêter, rester toute la nuit, j’ai envie de t’aimer… J’ai envie que tu m’aimes, que tu continues à investir mon corps, y trouver d’autres points pour le faire jouir encore, et me donner à toi en arrivant au port…
– Tu es sans pitié de moi, tu veux me tuer à force de baisers, d’amour et de champagne, jusqu’à ce que je cède à tes suppliques de femme, cruelle et immorale…
– Oui, je t’aime aussi, j’aime tout de toi, j’ai déjà réfléchi, je te dirais demain, ce que je pense faire…

Je la prends dans mes bras, la serre sur mon cœur, caresse ses seins tendres, m’amuse avec les bouts, la sent reprendre vie, elle s’allonge et me caresse, jusqu’à sentir mon membre reverdir de désir…

Nos baisers, des milliers relâchent d’autres papillons, je ne vois plus le ciel…

J’ai envie d’elle encore…

Je prépare doucement, son entrée des artistes, elle comprend alors, et s’ouvre et se propose…
Lorsque je la sens prête, je pénètre l’anus d’une phalange tendre, glissant dans ses humeurs…
Elle tremble de peur, d’appréhension du geste, elle a confiance en moi, veut connaître l’amour saphique…
J’approche lentement, je sais qu’elle est parée, je pousse mon gland, c’est bon, il est entré…
– Oh je sens quelque chose…
– Attends, relâche-toi sans crainte, calme, détend-toi, ouvre-toi, je t’aime aussi par-là, tu aimeras le faire…

Je pousse doucement dans cette cage d’or…
Je viens d’atteindre la moitié du chemin…
Alors je ressors, lentement, glissant les chairs si tendres, puis rentre de nouveau et viens la posséder…
Elle gémit, râle, ondule, je l’ai prise en entier, je suis à fond en elle…
Elle pleure de joie, de s’être fait prendre, son cul est en émoi, je le reprends, la pourfendant encore, j’adore ses suppliques, ses encouragements, elle me veut de nouveau, elle me veut plus fort, plus macho, plus homme…

Alors je la chevauche, m’offrant sa sodomie, une école du genre, elle pleure de plaisir, mes coups de reins la fendent, comme une demoiselle de petite vertu qui monnaie ses charmes…

Je m’enfonce encore, après des cris d’effroi, elle hurle de plaisir, demande de l’anéantir, de la faire monter encore plus haut plus fort… Je la sens épuisée, je l’ouvre complétement et mon sexe éjacule au fond de son sphincter…
Elle jouit de lui, en jouit sans complexe, se touche, s’écrie qu’elle est ouverte en deux, mais devant mon sourire, elle m’embrasse et m’étouffe, je suis le premier à l’avoir prise ici…

Etendue au milieu du lit, elle est si belle, ses poils pubiens rasés dessinent un papillon, sa chatte glabre, innocente, attire mes papillons, j’aime ses formes douces, un corps fait pour l’amour…

– Adieu, je sais que je ne te reverrai pas, mais restons en contact, et si la vie nous sépare, je veux savoir tes choix et tu sauras les miens… J’aimerais devenir ta confidente, une amie toujours présente, je veux savoir qui tu baises, remplaçante traîtresse, à qui tu fais l’amour…

Referme la porte en bas, je veux pleurer tranquille, me saouler ce soir, lovée entre mes draps, à sentir ta chaleur, ton sperme qui les macule, et nos délires gravés dans la mémoire des murs…

Je t’aime, je le ressens, je suis pleine de toi, de ta semence, de ton amour aussi, de souvenirs trop courts… Ce soir je suis veuve d’un amour de vacances, parti vers d’autres femmes vivre sa vie d’adulte, si intense, que j’ai les larmes aux yeux…

Nos lèvres ne peuvent se séparer, je pleure de la voir triste, je pleure moi aussi, de cet amour sans suite, je n’oublie pas Marie, la comparaison est impossible ce soir, je ferai le point dans mon train du retour…

VII. Jour 7 Samedi

La nuit a été courte, la soirée chez Marie, sa villa et sa vie, ses secrets en images, ses photos de mariage, elle m’a tout raconté, et on a fait l’amour et elle s’est donnée autant si ce n’est plus que mon amour caché, cette aventure de fou…

Marie est une femme, active et sensuelle qui est charismatique, presque comme un enfant, sachant par innocence capter notre attention, révéler nos ardeurs, crever nos abcès…
Elle a un don, pour faire parler les gens, et se faire aimer… Elle m’a emporté dans ce monde enivrant à me faire oublier le reste de ma journée…

Centre de mon horizon, GPS magnifique, elle m’emmène où elle veut, je deviens un mouton, complétement dévoué, en la regardant….

Pour notre dernière soirée, elle a convié sa fille, champagne, apéritifs, repas, devant la grande terrasse, la ville à nos pieds… On a parlé de nous, de nos espérances, de ce cadre enchanteur, de l’ambiance idyllique, de Caro, de ses passions naissantes, de son gros cœur pour s’investir ici, changer du tout au tout, calmer ses ardeurs, et surtout réfléchir à son avenir…

On fait l’amour tous les trois dans son lit de soie…
Katia est une copie, un clone merveilleux et deux femmes magiques m’ont emporté aux cieux…

Une onde de liberté, de sexe, de délire, est venu me donner de quoi les satisfaire…
Caresser ces deux corps, chacune dans son coin, quand Marie jouissait Katia se masturbait, et inversement lors de nos ébats, le champagne coulait, et a eu raison de moi, de ma puissance et a éteint la flamme tout naturellement, limite de l’incident.

J’ai senti son amour, derrière sa façade, j’ai conquis cette femme malgré tout son pouvoir, sapé son assurance, fait un trou à son cœur, à tel point qu’elle m’a donné en cadeau, son trésor le plus cher, celui qu’a fait son corps, sa fille, en partage.

Oui, j’ai compris après, j’ai compris le message, et j’ai pleuré tout seul au terme de mon voyage.

Cet abandon de soi, la valeur de l’offrande, Katia est une perle, un bijou ciselé, de l’or dans le corps, elle lui ressemble tant, que la mère et l’enfant depuis ce jour ma hantent…

Quel réveil douloureux ! Elles m’ont éreinté…
Pour la première fois on m’a mis à genoux, vidé de ma substance, j’ai du mal à bouger, comme après un grand match ou une course de vélo…

Voilà ce que Marie tenait à m’offrir, une leçon de plaisir, la dernière en soi, avec comme but ultime, de connaître une fin d’autant plus éprouvante, qu’elle voit ma mise à mort pour l’aimer davantage…

Katia s’est envolée, Marie fait du café, la bonne odeur arrive à me réveiller, le parfum des croissants, le visage souriant qui apporte un plateau, et un petit cadeau…

Elle m’embrasse en douceur, évitant les caresses, par peur de déclencher une nouvelle tempête…

Nous dégustons ensemble, dans le lit, enlacés, elle a ouvert les stores sur le jardin en fleurs, la piscine accueillante, les rayons de soleil…
Son visage divin, les douceurs préparées, c’est un repas de roi, ce petit déjeuner…

J’ouvre le petit paquet, un écrin en ressort, je soulève le couvercle, c’est un bijou, en or !

Mes yeux se couvrent de brume, je n’y vois plus rien, je me jette dans ses bras, l’embrasse à perdre haleine, je débite des bêtises, c’est la première fois que l’on m’offre un cadeau au petit déjeuner. Un bracelet en or, pour marquer ces vacances, ce cadeau est commun de toutes les amies, et en témoigne le bristol décoré à la main :

« Solange, Marie, Véro, Katia, Edwige et Gwen.
Un souvenir pour toi, de ton initiation intime et tendre, de ton implication dans l’ensemble du groupe, ta générosité et pour te remercier, des délicieux moments que tu nous as fait passer… »

FIN

Tante est si bien (7 épisodes), février 2018 – Marika

A propos de l'auteur

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