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Retour à bon porc

Retour à bon porc



Une amie m’enjoignait de témoigner et d’enfoncer ce salaud. Bareul, notre ancien moniteur de tennis était mal barré. Tout lui tombait dessus. Il était rattrapé par toutes ses turpitudes. Il était notoire qu’il courait la gueuse et avait une prédilection pour les jeunes filles. Le curieux est que personne n’avait jamais protesté et qu’on avait laissé faire. Il était bon copain avec mon père. Celui-ci ne s’étant jamais avisé que sa fille put être tripotée par son pote. Peut-être pensait-il qu’il n’oserait pas. Moi-même à l’époque j’avais fait preuve d’une grande lâcheté.

Aussi ai-je scrupule à me joindre à la vindicte. A grossir l’hallali. Au milieu de mille défauts je n’en préserve pas moins cette qualité de me garder de toute meute et de ce que j’appelle l’unanimité des foules. C’est plus fort que moi. J’ai horreur de cette bonne conscience stupide et à bon marché. Aujourd’hui il est de règle de se taper et de lyncher du porc. Il y a peu cette engeance en imposait. On la supportait et craignait. Depuis le cours des astres a inauguré ce nouveau désastre. Je n’ai pas envie de faire plaisir à mon amie. Non pas que je méprise sa souffrance mais j’ai mes raisons.

Bareul il est vrai s’est d’abord comporté en cochon avec moi puis il m’a fait la courte échelle pour obtenir un job où je me suis épanouie et ai rencontré un mari. J’ai fait la part des choses. Ni ange ni démon, il n’a pas que nuit à mon destin. Son commerce troublant m’a affermi et m’a fait devenir femme prématurément. Et puis je n’étais pas une sainte. Je vous laisse juge. J’ai du mal à jouer la vierge effarouchée. Je sais mes responsabilités. Tout a commencé sur les courts de tennis. J’avais un bon coup droit. J’aplatissais mes adversaires. Bareul n’était que louange pour moi.

Mon père et lui avaient fait l’armée, les 400 coups ensemble. Parvenue à mes quinze ans, il avait décelé rapidement mes formes naissantes. Les gars alentour me draguaient. Le fils Dupuis m’avait dépucelé un matin dans un pré après que nous fûmes descendu du car. J’avais trouvé moyen et grotesque ce premier coït. Comme nombre de copines je ne dédaignais pas d’allumer des mâles plus âgés. Certaines avaient sauté le pas ayant des hommes mariés pour amant. Bareul obtenait de quelques-unes des fellations dans le vestiaire. J’étais vraisemblablement sur sa liste.

Je me mettais à haut prix. Ainsi avais-je cédé à un voisin, avocat de métier. Une grosse huile de la région. Sa bagnole m’épatait. Il me fit faire un tour une après-midi. Nous nous embrassâmes. Tant bien que mal j’effectuais une de mes premières pipes. J’eus droit plus tard à un restau. Nous finîmes dans une chambre du dessus. Il fut brutal. Je découvris à partir de ce jour l’étendue de mes pouvoirs. Il fit de moi sa maîtresse un temps. Je devins entre ses bras dépravée. Mon regard à présent était plus effronté. A la fin il s’enquit que j’étais une mineure et rompit avec moi.

Bareul percevait le cheminement de ma dépravation. Bref il obtint un jour que je le précédas au vestiaire. Admiratif il me demanda où j’avais appris à faire de pareilles pipes. Face à mon mutisme il répondit goguenard : « Je ne dirais rien à ton cher papa de ce talent ». Il me tint en parti par ce secret. Mon père m’avait hissé sur un piédestal. Il eût été bien choqué de découvrir que sa fille n’était qu’une garce. Bareul obtint de moi beaucoup de choses sans effort. J’aimais que le coup de boutoir d’un mâle fut viril et ajusté. Je ne fus pas déçu.

Je dus à cette relation de monter en grade. Je devins coach à mon tour délivrant des cours. Les autres filles jalouses ne furent pas dupes. J’escomptais qu’on ne prit pas trop au sérieux les rumeurs qu’elles répandaient. Les gens conclurent à l’envie et à la calomnie. Ils étaient loin du compte. Je n’étais pas seulement l’une des vagues conquêtes du sieur Bareul . Je fus pour un temps sa maîtresse, son âme damnée. Outre de me donner à lui de temps en temps, je pouvais aussi et à dessein rabattre vers lui de la chair fraîche. Enfin je m’associais à certains de ses jeux et parties.

Cet homme dur et vicieux avait de l’ascendant sur moi. J’avais toujours lié masochisme et plaisir. Il ne me déplaisait pas qu’on m’humilie. Mon mari peu d’années après me conquit ainsi. Je convenais souvent auprès d’un homme devenu amant que j’étais une pute, une traînée. Il est heureux qu’une telle réputation ne soit pas parvenu jusqu’aux oreilles de mon père. Celui-ci maintint toujours que sa jolie fille suscitait des jaloux.Ma chaste lumière ne pouvait être corrompue par l’obscurité. Pourtant Bareul ne fut pas le seul de ses amis qui su me débaucher.

Encore aujourd’hui j’éprouve quelque vertige à me remémorer certains de mes exploits. Je vins à me trouver avec d’autres filles dans des soirées particulières. Cela tournait à l’orgie. On y buvait. S’y droguait. Je ne sais comment je pus éviter alcoolisme et toxicomanie en semblable compagnie. Ces porcs ne se munissaient pas toujours de la capote requise. Maintes fois je fus sodomisée sans autre forme de procès. Plus tard je sus que Bareul se faisait rémunérer pour mes services. J’avais certes droit à quelques cadeaux. J’eus du mal à convenir qu’il me prostituait.

Je savais à présent qu’il avait fait de même avec l’amie qui voulait obtenir maintenant un témoignage contre lui. Je trouvais que tout cela relevait d’un passé si glauque. Puis ce monstre affecté d’une maladie méritait qu’il fut abandonné à son destin et à sa prochaine décrépitude. Je n’avais de force à tirer sur une ambulance. D’autres tout autant en avaient profité et qu’on laissait tranquille. Je n’étais pas assuréee qu’à l’avenir vicieux et garces en mon genre ne fissent affaire. Puis il m’avait en partie dédommagé de tant d’abus. J’avais trente ans. Je galérais alors dans un premier chômage.

Mon papa avait quitté ce monde depuis un temps. J’avais suivi un voyou dans le sud. Il me battait outre de me tromper. A cause de lui je perdis mon boulot. Puis de go il m’annonça qu’il me quittait pour une plus jeune et délurée. Je pris cela comme punition divine. Il était par trop évident que j’avais fait n’importe quoi de ma vie. Trop heureux que mon père n’assistât à une telle déchéance. Un jour pris de remords je revins visiter mon pays. Sortie de la gare je tombais du coup sur Bareul . Il me reconnût bien que j’eus changé et épaissi. Lui-même avait blanchi.

Il me déclarât de renoncer au taxi et de le laisser m’emmener dans ma famille. Il revint vite au ton d’antan. Il badinait et draguait. Il dit que j’étais plus belle et plantureuse et que pourtant il m’avait reconnu à ma façon inimitable de rouler du cul. Je goûtais moyennement ce propos vulgaire. Il ne fut pas moins touché du triste récit que je lui fis de mes années là-bas. Il convint que mon père ni quiconque n’en avait rien su. Sentencieux il me dit que je devais oublier et rebondir à présent. Il m’invitait à me réinstaller au pays. Ceci eût enchanté mon papa.

Il obtint de dîner un soir avec moi. Le retour à mes paysages d’enfance entre temps m’avait rasséréné. J’avais tant à me faire pardonner. Je voulais mener ma vie et ne plus être bringuebalée par celle-ci. Le sexe me répugnait ou du moins avais-je perdu toute illusion à son endroit. Aussi appréciais-je peu les façons égrillardes de Bareul à mon encontre. Il crut de bon goût de me rappeler mes turpitudes. J’eus envie ce soir-là de le planter et ne plus revenir. Heureusement il me souffla cette proposition d’une rencontre avec un type du coin qui cherchait une commerciale.

Le salaire entrevu ne fut pas peu dans ma décision de croire au sérieux et à l’importance de la proposition. Je comprenais enfin que le fric était le nerf de la guerre et que pour se poser il fallait s’imposer. Une femme sans statut professionnel et social n’est que le jouet du vent, pathétique girouette. Je rêvais un jour de parler d’égal à égal avec les hommes. Les yeux tout brillants à cause de l’alcool je fis entendre à Bareul que je voulais rencontrer son ami. Je vis bien que ce soir-là je l’encourageais à autre chose. Je n’en avais cure. J’étais devenue dure envers moi-même.

Bareul ne m’impressionnait plus. Je n’étais plus l’adolescente niaise de naguère. Lui m’inspirait à présent de la pitié. Il s’était rabougri. Son cheveu blanc annonçait le sépulcre. Il m’avouerait six mois plus tard un cancer lancinant. Ce fut moi qui l’entrepris dans la voiture. Je perçus qu’il voulait savoir si je suçais mieux qu’avant. Il ne fut guère déçu. Cet art n’avait depuis longtemps plus de secret pour moi. Je notais qu’il avait le coup de rein moins vaillant. Il me sut gré de feindre la jouissance. J’escomptais de toute façon qu’il tint sa promesse de ce soir.

Je me doutais que son ami fut du même acabit : macho et vicieux. J’avais mis tous les atouts de mon côté. J’étais vêtu limite garce. Je fis tant effet sur les gars de la boîte que sur la secrétaire qui me battit froid ce qui était de bonne augure. Cette dernière d’un air pincé m’annonçât. Du premier coup d’œil, je sus que c’était gagné. Cet imbécile du moins devait rêver de me culbuter. Je n’avais qu’à l’exciter et à lui faire ronger son frein. Je fis si bien que nous convînmes de dîner ensemble. Je lui fis croire qu’une grosse boîte américaine du coin pouvait sous peu me faire une proposition.

J’escomptais que le cochon gambergeât durant les trois jours précédant notre nouvelle rencontre. Non mince détail je compris enfin ce pourquoi son visage m’était familier. Dans la brume des souvenirs il me revint que ce type était un porc d’une de ces partouzes d’antan. Autant nymphettes nous nous masquions pour n’être reconnues autant nos bourreaux et amants d’alors affichaient sans vergogne leur trogne. Je me rappelle qu’il avait été répugnant. Inondant mon anus de champagne, il m’avait ensuite enculé. J’eus envie un moment de lui balancer cette salace anecdote

J’avais idée de jouer et me venger de cet homme. S’il devait m’avoir ce serait à haut prix. Il n’obtint ce soir-là qu’une simple pipe laquelle put lui faire entrevoir mon fort tempérament au pieu. Mon poisson était ferré. Le lendemain par texto, il me fit savoir que le contrat était fin prêt et qu’il avait augmenté mes émoluments. Il ajouta que je devais me méfier de mes américains. Il licenciait sans vergogne et puis fille du pays, je devais travailler avec lui, noble natif de la région. Je vins en fin d’après midi à son bureau. Celui-ci fermé il s’enquit à me prendre en levrette.

Cela fut fait après que nous ayons l’un l’autre apposé nos paraphes sur les documents. Il soufflait derrière moi tel un porc. Je m’enquis que j’avais depuis peu acquis le sang froid voire le flegme des prostituées. J’assumais tranquillement ce titre dont on m’avait tant seriné les oreilles. J’estimais que ce cul devait me rapporter fort gros. Mon patron devint un temps mon amant. Cela ne laissât guère de doute aux autres. Ils se résignèrent. N’étais-je pas la nouvelle favorite ? Il valait mieux jouer dans mon camp. Bareul sut tous le détail et m’en félicita.

Ce coquin au final avait été mon ange. Je le savais en sursis quant à sa vie. Je ne me voyais pas de m’associer avec d’autres files pour le traîner dans boue et le mener au gibet. Il avait eu le seul tort ou mérite de me débaucher le premier. Un autre de toute façon y aurait réussi. Je mesurais ma responsabilité et que le vice était depuis toujours tapi en moi. Certaine plaine ou savane s’embrasent à la moindre étincelle. J’avais mis un peu de temps à m’accepter ainsi et à mener au mieux ma barque. Je mis un point d’honneur à honorer Bareul et m’afficher à son enterrement.

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