Récit d’un ami photographe
Je termine le petit déjeuner en lisant le journal, et en pensant que Martine est une sacré chaudasse.
Puis, je file au boulot. Le soir, j’ai prévu une séance photo de nu artistique avec une modèle qui veut garnir son portfolio. Je suis passé prendre Claudia, en revenant du travail. En roulant, nous avons discuté des photos à prendre, de l’approche que je compte suivre. Nous avons discuté technique et matériel. Lorsqu’on fait du nu, il est primordial que tout soit clair dès le début afin d’éviter les malaises et la gêne.
Claudia semble très extravertie et sûre d’elle. Nous sortons de la voiture et quand elle voit ma demeure, elle me demande sur le ton de la blague :
« Mais qu’elle banque as-tu dévalisé pour te payer ça ? Ça ne dérange pas ta femme que tu fasses du nu ? » Demande -t-elle.
J’éclate de rire et lui réponds :
« Ma femme s’en fout ! Je suis divorcé ! »
« Ok ! J’espère que tu ne vas pas me séquestrer alors. »
« Non on va faire de la photo seulement. »
Nous allons vers le studio et lui demande :
« C’est la première fois que tu fais du nu ? »
« Avec un pro, oui ! Mais je ne suis pas pudique donc pas de soucis ! » Répond-elle avec un regard plein de sous-entendus.
Je sers un verre de vin pendant que nous révisons le contrat.
« T’as pas une bière, plutôt? » Demande-t-elle.
« Ok, je te sers une blonde ? »
Elle fait une moue faussement offensée en me disant :
« Un peu lourd ta blague sur les blondes ! »
Puis elle bois une gorgée et me donne idée pour une photo tout à l’heure. Nous descendons ensuite au studio. Je lui indique le paravent avant de réaliser qu’il y a peu d’intérêt à ce qu’elle se cache pour se dévêtir. Sans gêne, elle retire son pantalon, révélant une jolie culotte rose qui jure avec son style plutôt frondeuse.
Je lui demande de la conserver pour l’instant. Elle soulève son haut d’un geste, me révélant la peau pâle de son ventre. Claudia dégrafe son soutien-gorge, me montrant du même coup ses seins menus et pointus. Les mamelons sont roses, presque la couleur de sa peau. Elle a plutôt l’air d’une fille que d’une femme, mais possède sa beauté propre, son corps faisant penser aux grâces dans les tableaux classiques.
« Voilà le morceau! »Dit-elle d’un ton que je trouve provocateur, en tournant sur
elle-même.
« Ça me va très bien. Mais il faut ajuster le maquillage. Je pensais à des contours noirs pour les yeux, du rouge quasi exagéré pour la bouche. » lui répondis-je.
Elle s’approche du miroir, remonte ses cheveux des deux mains, dans une position très érotique qui fait tendre son corps, arquer son dos et pointer ses petits seins de manière arrogante.
Elle sort son rouge et se penche vers l’avant pour l’appliquer. Voyant une image, je lui demande :
« Attends ! Reste en position ! T’es super sexy comme ça. De cette façon, tes fesses sont mises en valeur et tes seins tombent de manière très gracieuse. En noir et blanc, ce sera superbe. »
Je déplace quelques flashs, prends mon appareil et shoot alors qu’elle termine ses retouches de rouge. Elle passe au mascara, et j’en profite pour prendre des gros plans de son visage. Son corps réfléchi dans le miroir tombant dans le flou de l’image.
« Mets ces escarpins ! Tu sera encore plus sexy ! »
« J’aime pas les talons, c’est inconfortable! » Lance-t-elle.
« Il faudra t’y faire, impossible d’être mannequin sans en porter ! »
Juste vêtue de son string, elle d’accroupie pour fouiller dans son sac. Recroquevillée ainsi, les cheveux tombant sur le visage et les seins à demi cachés, elle est d’une fragilité désarmante. J’en profite pour continuer de la shhooter.
J’éteins mes flashs et je capture une image en lumière ambiante. Elle lève les yeux et me regarde à travers ses cheveux et, encore une fois, je vois une photo toute prête à être réalisée.
Elle se redresse ensuite et s’appuie d’une main sur le mur pour passer des souliers noirs laqués. Ses mouvements semblent tous empreints d’une spontanéité et d’une féminité qui me fascinent. Je lui demande à nouveau de garder la pose et je capture des images en rafale.
Je me sens malgré moi légèrement excité.
« Maintenant enléve ta culotte et reste en escarpins ! »
Mécaniquement, elle descend celle-ci et l’envoi valser du pied, révélant un sexe entièrement épilé, qui ajoute encore à son image gamine. J’ai du mal à détacher mes yeux de se corps d’adolescente nu.
Elle me précède et j’admire la courbe de sa chute de reins. Ses fesses fermes balancent devant mes yeux. Je la fais bouger et ajuste mes éclairages. Elle joue très bien le jeu. Elle passe sensuellement ses mains sur son cou, descend entre ses petits seins dont les tétons pointent fiévreusement, pendant que je mitraille.
Sous mes directives, elle remonte d’une main ses cheveux sur sa nuque, baisse les yeux. Ses mamelons sont durs et pointes avec fierté vers le haut. Je suis convaincu que mon travail parviendra à faire ressortir sa beauté et à la mettre en valeur.
Ses mains se superposent sur son pubis, ses bras enserrant ses seins. Je dispose une lumière derrière elle, entre ses jambes, créant un contre-jour et dessinant son corps en silhouette. Sur mes clichés, on voit ses lèvres et sa fente se découper clairement entre ses cuisses. Je crois deviner une trace d’humidité à cet endroit, comme si elle était excitée malgré elle par la situation.
Tournant autour de Claudia et ajustant continuellement mes éclairages, je réalise plusieurs photos plus techniques, éclairant sélectivement certaines parties de son corps en gardant le reste dans l’ombre, focalisant sur certains détails anatomiques.
Je travaille vite pour rester concentré et pour éviter de me retrouver avec une érection involontaire.
Je sens de plus que Claudia commence à avoir froid, mais son excitation est de plus en plus visible. Ses lévres intimes sont luisantes.
Pour mes derniers clichés, j’utilise à nouveau le canapé. Je demande à Claudia de se placer à quatre pattes dessus, le corps de profil par rapport à moi. Les fesses cambrées, les épaules tournées vers moi pour que ses seins soient visibles.
Il s’agit d’une position très érotique mais inconfortable. Claudia me lance un regard aguicheur de fille qui joui.. Son regard est une provocation qui invite au vice et ses seins pointus deviennent le point focal de la scène.
Je termine en la remerciant :
« Bravo ! Très sexy et excitantes tes positions ! T’es vraiment bandante ! »
Elle se relève, s’étire les bras vers le plafond et les seins dardant vers mon visage, comme pour me narguer.
Elle se dirige vers ses vêtements en me disant :
« Laisse tomber le « sexy », je sais que je ne suis pas si belle que ça avec me petit nibards. J’t’ai même pas vu bander pendant la séance. »
Cette réflexion me surprend de la part d’une jeune fille comme elle. Je la rassure comme je peux :
« Je te trouve très belle, tu peux me croire! Ça ne serait pas très pro que je me mette à bander en photographiant mes modèles… Je ne serais pas un très bon photographe si je ne savais pas rester concentré! Ça ne veut pas dire que je ne te trouve pas attirante. »
Semblant retrouver son aplomb, elle me demande :
« Où est la salle de bain ? »
Je lui indique la porte dans le couloir en lui disant :
« Je range mon équipement et je t’attendrai au rez-de-chaussée. Prends ton temps. » Elle s’éloigne et je termine rapidement mon ramassage. En passant dans le couloir, j’entends un son étrange venant de derrière la porte. M’arrêtant, je perçois des soupirs et des gémissements étouffés. Pas de doutes, Claudia est en train de se caresser dans ma salle de bain. Je reste figé, sans voix. Je peux entendre ses doigts entrer et sortir de son sexe dans un bruit de succion.
Malgré moi, je reste à écouter au travers de la porte. Mes oreilles captent le bruissement des doigts qui pressent la chair humide. Mon esprit fait le reste. J’imagine la culotte roulée autour des genoux. Son corps affalé contre le mur froid, les jambes fléchies et tremblantes, la main qui presse un sein jusqu’à l’écraser, le mamelon dur qui presse contre la paume.
Les cheveux en bataille, la tête penchée, les yeux fermés et la bouche ouverte. Un bras tatoué qui a passé entre les cuisses, caressant la peau satinée avant que l’urgence du désir ne ramène la main sur les lèvres déjà humides et ouvertes. La paume appuie contre le pubis, masse la chair sensible. Le pouce roule sur le clitoris pendant que deux doigts pénètrent d’un coup dans la fente trempée. Les doigts vont et viennent à toute vitesse, frottant contre les parois de ce sexe brûlant, le désir qui ne se relâche pas mais qui monte, monte, monte…
Je reprends mes esprits. Constatant mes mains moites et mon érection douloureuse, je m’éloigne silencieusement. Claudia me rejoint peu après, les joues roses mais les cheveux sagement coiffés, comme si de rien n’était. Je lui propose de la raccompagner chez elle. Nous roulons un moment en silence. La conversation reprend éventuellement, légère et anodine. Je la laisse devant la porte de son appartement, le pas léger et l’allure sereine. Quand elle s’est penchée pour sortir, j’ai constaté qu’elle n’avait pas remis son soutien-gorge et sa culotte.. Elle me quitte avec son désir apaisé et le mien qui sommeille sous la surface comme un félin prêt à bondir.
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