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Tapón del Darién – 4

Tapón del Darién – 4



Mes vêtements sont mouillés et c’est un soulagement de les enlever, sauf que… je suis nue au milieu d’Indiens… mais, personne ne me saute dessus.
Willy vient près de moi et me frotte avec un tissu qui contient un produit très odorant, une odeur de fruit. Il me dit, « C’est contre les moustiques. Nous, on a l’habitude. » Quelle gentille attention!
Il ajoute, « Les scientifiques vont avoir une mauvaise surprise! Mais, il parait qu’ils connaissent tout! »
Quand il a fini, il me fait asseoir sur un sac. Il enlève mes chaussures et mes chaussettes trempées. Ensuite, il me frotte les pieds jusqu’a ce qu’ils soient bien secs.
Il dit, « Des chaussures et des chaussettes, c’est ce qu’il y a de pire dans une foret humide. Tu aurais remis ces chaussettes humides, tu aurais eu des cloches, demain soir. »
Yara me donne une tunique comme celle qu’elle porte. C’est en lin, avec des manches courtes et ça arrive au genou. Cest un tissu un peu lourd mais quel plaisir d’avoir un vêtement sec.
« Merci beaucoup, Maîtresse. »
J’ajoute, « J’avais peur qu’en me voyant nue… les hommes… »
Elle me sourit, « C’est moi qui décide et je vais être la première avec toi. »
Aaaah… ça me changera des coups de badine! A condition que ça lui plaise.
Willy intervient en disant, « Il y a une hiérarchie ici. D’abord ta maîtresse, ensuite, le chef des porteurs et puis les hommes. »
Ah oui, quand même! Je lui demande, « Ils ne vont pas me faire mal? »
« Eux non, Yara peut être si tu ne fais pas ce qu’elle veut. »
« Et vous, Monsieur, vous n’avez pas envie de…? » Oui, j’allume, un peu, là!
C’est parce que je pense qu’il est le vrai patron, même s’il est âgé et pas très beau … et belge (!).
Il me répond, « Je te plais? »
Aïe! « C’est à dire que… »
Je deviens toute rouge! Que quoi??
Il met fin à ma gêne en disant, « Calme-toi, petite, moi, je suis avec Yara. »
Logique!
Les hommes ouvrent une bouteille d’alcool, de la Chicha.
On me tend un gobelet en plastique.
Les Indien me regardent et je m’attends à tousser et cracher tellement c’est fort. Mais non, c’est agréable. Je termine mon gobelet.
On picole encore un peu, puis Yara me dit, « Viens, avec moi. »
Elle a sa branche souple en main. Aie! Pourtant, je n’ai rien fait!
Peut être qu’elle va me demander de la lécher… C’est toujours mieux que passer à la casserole avec 8 Indiens…
C’est sûrement Willy qui la…pervertie, parce que les Indiennes, ne font pas ça entre elles… Mais bon, les moeurs sexuelles des Indiennes, je n’y connais rien!
On s’éloigne un peu… Les hommes ne regardent pas. Ils sont discrets et puis, ils savent que leur tour viendra.
Yara a pris quelques couvertures qu’elle dépose sur le sol au dessus d’une épaisse feuille de plastique.
Elle enlève sa tunique.
La nuit est tombée, mais on a un peu de la lumière vacillante qui provient du feu.
Elle a un beau corps, des seins pointus et une toison noire….
Elle s’assoit et caresse les marques sur mes cuisses et mes mollets… en disant, « C’est joli… »
« Ça fait vraiment mal Maîtresse. Ne me frappez plus. »
« Alors, applique-toi! »
Elle se couche les mains croisées derrière la tête, les jambes écartées…
Elle ne s’est pas lavée avec le produit anti-moustique de Willy et elle sent fort, une odeur a****le. Bon… allez… Je dois plaire à ma Maîtresse.
Je m’agenouille entre ses jambes et je lui dis, « Que voulez vous que je fasse, Maîtresse? »
« Fais-moi ce que fais Marie-Ange à Emmanuelle… »
Alors, là, j’ouvre de grands yeux! Elle a vu le film Emmanuelle, dans le Darien??
Mais non, je suis conne! C’est l’amie de Willy… Elle doit s’habiller à l’occidentale et allez voir des films avec lui.
Elle me donne un petit coup sur le mollet et je me couche aussitôt entre ses jambes, mais pour embrasser ses seins. Ses aisselles sentent la sueur et ses seins ont un goût salés.
« Mieux que ça! », dit-elle en brandissant sa branche souple
Aussitôt, j’embrasse ses seins, son cou, ses aisselles avec… passion et surtout avec la peur de me faire frapper.
Elle me tapote avec sa badine, ou branche, ou baguette, je ne sais pas quoi dire,
« Descends! »
J’embrasse et je lèche la sueur sur son ventre et puis je suis nez à nez avec une chatte… sauvage. Il ne fait pas assez clair pour que je la distingue clairement, mais je le sens très bien…
Willy qui nous regarde lui dit un truc en dialecte que je comprends, pas…
Enfin, jusqu’à ce qu’elle me repousse et se mette à 4 pattes et que Willy me dise, « Lèche-lui le cul! »
Ça, c’est pas dans Emmanuelle!! Je n’aime pas ça du tout! Qui aimerait, faire ça?
Willy me dit, « Tu veux un petit encouragement, Susie? »
Oh non, je mets une main sur chaque fesse de Yara et pose les lèvres sur son anus! C’est dégoûtant d’obliger quelqu’un à faire ça!
Là, les indiens se lèvent et nous entourent. Ils doivent aussi trouver dégoûtant aussi et pas naturel du tout! Ou pas, l’un d’eux dit à Willy, « Elle nous fera ça à nous aussi? »
« Si Yara, lui dit, bien sûr. »
Ooh, non! Pas lécher le cul de tout le monde!
Enfin… on verra, autant satisfaire ma maîtresse! Je salive abondamment pour…
nettoyer, l’anus. J’enfonce bien ma langue dans son anus. Elle pousse un petit cri de plaisir et de surprise. C’est pas tous les jours qu’on vous enfonce la langue dans l’anus!!
« Tu aimes? », lui demande Willy.
Hélas pour moi, elle répond, « J’adore! »
Je continue à la lécher soigneusement, depuis l’entrée du vagin jusqu’à l’anus, en suivant le tracé de son périnée.
Après de très longues minutes, elle dit, « Arrête. »
Elle se remet sur le dos, les cuisses écartées. Pas besoin d’un dessin!
Ma langue passe de son anus à sa chatte.
Je fais virevolter ma langue… autour de son clito, puis je suce le suce doucement… Jouis!!! J’en ai marre!
Enfin, ses cuisses se crispent… Elle se cambre et jouit, abondamment sur mon visage…
Je lèche encore un peu, puis elle me repousse.
Elle s’étire en souriant… Oui, elle a la bonne place!
Elle me dit, « Lève-toi! » et elle rapproche la couverture du feu.
Willy me tend un gobelet en plastique.
Je ne suis pas dans une situation où je peux faire des manières! Si c’est du poison, bah, adieu, monde cruel.
Je bois. Pouah! C’est amer!!
Willy ajoute une couverture et une épaisse feuille de plastique sur nous.
Puis, il se couche, Yara contre lui et puis moi… contre elle.
Je prends sa main de Yara, pour me rassurer… Elle me laisse faire…
Je m’endors…
***
Aie!! Je prends un coup de pied dans les fesses. Le réveil à la manière Yara!
Eh! Je l’ai quand même envoyée au 7ème ciel, hier soir! Mais bon, ça ne suffit pas.
« Allez dépêche. », me dit-elle, « Mange et puis on remballe tout. »
Elle me donne des biscuits et du café. Chouette, on a du café et en plus il est délicieux! Un peu normal, on est en Colombie… ou au Panama. Il n’y a pas de frontière, ici.
Je suis toujours nue. Elle me lance la tunique que j’ai porté hier soir, en disant, « C’est ce qu’il faut mettre en forêt. »
Je prends mes chaussures et mes chaussettes qui sont restés près du feu.
Willy me regarde faire. Au moment où je vais mettre mon pied dans la chaussure il crie, « Non! »
Je le regarde, surprise.
« Tu dois toujours secouer tes vêtements et tes chaussures avant de les mettre! »
Bon, bon, ok!
Je montre les fourrés à Yara. Elle comprend et me fais signe « oui ». Je vais m’accroupir. Quand c’est fait, je prends des feuilles qui sont autour de moi, en vérifiant qu’elles ne sont ni épineuses, ni urticantes!
Ensuite, j’aide à tout remballer.
On met l’armature sur mes épaules. C’est aussi lourd qu’hier! Je n’ai peut être pas assez bien léché!
On part pour le camp des… prétentieux.
« Aaaaiiiieee! » Je reçois un coup de baguette sur mes mollets,
Je me retourne en grimaçant, « Mais, je n’ai rien… »
Elle rit,  » C’est juste un essai. ».
Je colle à celui qui est devant moi! Qu’elle les oublie mes pauvres mollets!
Le camp des scientifiques ne ressemble pas du tout au nôtre!
Leur feu est minable et ils ont été piqués par des moustiques malgré les litres de « repelant » qu’ils ont mis sur eux.
Willy leur dit, « Alors, vous avez passé une bonne nuit? »
« Épouvantable! »
Oui, ils n’ont pas l’air frais!!
Pourquoi ne pas avoir pris le service 3 étoiles qu’on leur proposait!
Ils auraient eu droit à un massage avec un produit anti-moustique, un bon repas et une tisane soporifique : le pied!
Je prépare le déjeuner avec Yara. Elle est très précise et adroite dans tout ce qu’elle fait : mi Indienne, mi robot. Moi, je suis nerveuse et maladroite.
A un moment je fais tomber quelque chose… Ça arrive à tout le monde.
Elle dit, « Ta main! Paume vers haut! » Oh non, je fais du mieux que je peux!
« Je dois répéter? »
Je tends ma main la paume vers le haut et Paf!! Elle me donne un coup sur la paume avec une grande cuiller en bois! « Aiiie!! » Je secoue ma main, ça fait très mal!!
« Ta main! »
Paf. « Aaiiieee!! »
« Ta main! »
Paf. « Aiiieee!! Je ferai attention, je vous jure, Maîtresse! »
« Ce sera, comme ça chaque fois que tu feras une maladresse!
3 lignes rouges barrent la paume de ma main droite!
Pppff… J’aime encore mieux sur les mollets que sur la main.
Je reste là à secouer la main en pleurnichant… dans l’indifférence générale!
Par contre, on se retourne tous en entendant un cri poussé par la scientifique américaine!!
Elle secoue sa chaussure et il en tombe un gros scorpion! Oh putain!
Aussitôt Willy prends une branche dont le bout se consumait dans ce qui reste de leur feu.
Très vite, il s’assied, prend le pied de la femme, enlève sa chaussette et, malgré ses cris, il approche le bout de bois brûlant de la piqûre, sans toucher la peau.
Il explique aux « scientifiques », « Le venin de beaucoup d’insectes est thermolabile, détruit par la chaleur. »
Il leur donne une leçon, là.
La fille a cessé d’avoir mal. Willy prends une pommade dans un sac. Il e mets sur le pied et recouvre le tout d’un pansement.
Elle se confond en, « Thank you so much. »
Puis, elle s’en prend à Michèle à qui elle reproche de ne pas avoir choisi l’autre formule.
Willy revient vers nous en disant, « Ils sont nuls! »
Maintenant, je comprends pourquoi il a crié quand je mettais mes chaussures.
Je continue à aider pour le déjeuner et puis à remballer les affaires des scientifiques.
Je fais très attention à tous mes gestes en regardant de temps en temps, craintivement vers Yara. Elle sourit en secouant la tête, genre, « quelle poule mouillée. » Oui, ben si c’était ses doigts, je me marrerais aussi.
On repart en forêt. Le rythme est nettement plus lent que hier. Les scientifiques sont nettement moins en forme.
Je ne me laisse presque plus distancer, après avoir reçu deux coups sur mes mollets, qui sont nus aujourd’hui!
Rien de mieux pour se surpasser!
Yara me dresse à la dure, mais en même temps elle m’apprend des choses sur la forêt qui nous entoure. Cette plante là est comestible, celle-ci est un poison, celle-là a des racines comestibles. On peut manger ces fruits, mais pas ceux-là.
Elle me montre aussi des animaux que je n’ai pas vus. Des serpents bien camouflés, de toutes petites grenouilles aux belles couleurs vives, qui secrètent un poison mortel!
Le midi, on prépare la nourriture pour les scientifiques et on leur apporte.
Michèle me dit, « Susie, va me chercher… »
Elle n’a pas le temps de finir que Yara lui dit, « Susie est à moi! »
Tête de Michèle, qui n’insiste pas.
L’après midi on se balade, non j’exagère, mais ça n’a rien à voir avec hier.
Maintenant, les porteurs autour de moi, m’indique aussi des choses à voir, par exemple des traces de tapir. Ce sont les gros tapirs à lèvres blanches. Ils sont plus dangereux que les tigres, c’est comme ça que les Indiens appellent les jaguars.
On s’arrête à nouveau en fin d’après midi, parce que les scientifiques sont crevés.
Cette fois-ci, ils sont dans une petite clairière.
On fait un tas avec le matériel et Yara et moi, on leur prépare le repas du soir… des conserves. Mais, c’est tout. Ils doivent se débrouiller pour le reste. L’américaine qui a été piqué par un scorpion et qui va bien grâce à Willy, râle toujours sur Michèle. Elle répond, « On peut se débrouiller aussi biens qu’eux. »
Bien sûr! Aussi bien que des Indiens qui vivent dans la forêt!
A nouveau on s’éloigne d’eux pour installer notre camp.
On prépare la nourriture, manioc, banane douces et petits poissons séchés.

A suivre.

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