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La diablesse du Périgord

La diablesse du Périgord



J’avais passé la journée à tourner dans Bergerac, notant tout ce qui valait la peine de figurer dans notre guide touristique. Maintenant, la nuit était tombée et en sortant de ce restaurant typique du vieux quartier que je venais de tester, je voulais voir ce qu’était le Bergerac nocturne. Je descendis vers la Dordogne. Une brume épaisse montait de la rivière. J’apercevais à peine la silhouette fantomatique d’une gabarre amarrée au quai. Un froid humide s’insinuait sous ma chemise légère, me donnant la chair de poule. Pas âme qui vive à l’horizon. Les bruits de la ville ne parvenaient même pas à percer le brouillard de plus en plus compact qui m’enveloppait Sur la petite place qui bordait la rive, mon regard fut attiré par un halo lumineux rouge sur la façade d’un bâtiment.

Deux lampadaires diffusaient une lumière blafarde qui me permettait à peine de me diriger vers cette lueur sans buter dans les bancs, les poubelles et autres mobiliers urbains qui encombraient la place.

C’était une enseigne lumineuse au-dessus d’une lourde porte. On pouvait lire « La Diablesse » en lettres de néon ! Une taverne ? Une boite ? C’est bizarre, cet après-midi, sous le soleil, je ne l’avais pas remarquée.

Je poussai la porte et me retrouvai dans une pièce toute décorée de rouge, à l’atmosphère chaude et feutrée…

Pas un chat dans la salle ! Ha, si, au fond il y a une magnifique rouquine flamboyante derrière une espèce de bureau. Pas de bar, pas de tables, pas de pianiste, ça ressemble plus à un bordel minable qu’à un night-club.

— Venez, cher ami, je vous attendais. Approchez, j’ai une proposition à vous faire.

Elle doit dire ça à tout le monde et ce soir, tout le monde, c’est moi tout seul !

— Voilà, contre une signature en bas de ce contrat, je réalise vos trois vœux les plus fous. Amour, sexe, argent, réussite, tout est possible. Entre nous, moi aussi j’ai un contrat : je dois faire signer au moins un homme chaque nuit sinon je finis mes jours à rôtir à petit feu ! Le patron ne rigole pas ! Soyez sympa, vous êtes le seul client de la soirée !

Quel bagou ! Elle a un sourire à faire fondre la banquise. C’est une approche très amusante et tout à fait innovante dans ce genre d’endroit. Je me prête au jeu.

— Vous voulez quoi en échange, à part mon numéro de carte bleue ?
— Mais votre âme, bien sûr !
— Bien sûr, mon âme, j’aurais dû m’en douter ! Vous devriez jouer dans Faust ! Et côté vœux, je peux demander quoi ?
— Tout, mais attention, c’est irréversible. Dès le premier vœu réalisé, votre âme est à moi, euh non, à mon patron ! Allez, signez et vous pourrez mettre la main dans mon corsage si ça vous chante, plutôt que de baver dessus !

C’est vrai que j’avais les yeux rivés à son décolleté provocant… Bon, vérification faite, ce contrat n’est pas un chèque en blanc, ni une reconnaissance de dette, mais bien une sorte de bon d’échange de trois vœux contre mon âme. Je peux signer ! C’est drôle et ça me fera un souvenir ! Quelle approche ludique du commerce de la chair ! On ne sait plus quoi inventer pour être original… Bien, par quoi commencer ? C’est vrai qu’elle est bien tentante cette rousse, mais puisqu’on joue, corsons un peu la partie. Et au diable l’avarice, ça passera sur la note de frais.

— Montrez-moi votre catalogue que je choisisse une fille ou deux !
— Il n’y a pas de catalogue, cher ami, vous dites, j’exécute !
— OK, je vous prends au mot ! Je vous veux vous, rousse de feu, plus une belle black, plus une jolie beurette. Vous avez ça en magasin ?

Mon petit sourire narquois ne dure pas longtemps, juste le temps de sa réponse.

— Bien sûr ! C’est votre premier vœu ? Ferme et définitif ? Suivez-moi.

Elle ouvre une lourde tenture qui cachait une porte sur le mur du fond et m’entraîne dans une grande chambre. Au milieu, un immense lit recouvert de fourrure et sur le lit, deux créatures de rêve, nues, me tendent les bras. Une Noire magnifique avec des seins comme des obus et la cambrure provocante ainsi qu’une danseuse des mille et une nuits aux longues boucles brunes et aux hanches larges, bien proportionnées, le sexe épilé, attendent mes ordres. Elles sont bientôt rejointes sur le lit par la rousse flamboyante qui a tombé sa minijupe verte et son corsage noir. Haa ! Mes aïeux, même dans mes rêves les plus fous je n’aurais imaginé pareil spectacle !

— Déshabillez-moi, léchez-moi, sucez-moi, donnez-moi vos bouches, vos seins, vos cuisses, vos sexes, vos culs, tout, je veux tout !

Je suis hystérique, complètement dingue. Je ne sais plus où donner de la bouche, des mains, de la bite. Je me vautre littéralement sur les filles, mes doigts explorent des grottes humides, ma bouche suce des vulves parfumées, mes mains triturent des tétons tuméfiés, ma verge pénètre des vagins mouillés, des culs odorants, des bouches gourmandes. Mon pénis triomphant arrose par longues saccades une touffe rouquine frisée, des fesses noires bien rondes, des seins bronzés bien fermes. Je donne, je donne, encore et encore. Quand enfin je m’apaise, j’ai honoré les trois bouches, les trois vulves et les trois culs.

Je me détends lentement, reprends mon souffle quand soudain un doute m’assaille.

Comment la rouquine pouvait-elle savoir que je demanderais une black et une beurette ? Et comment étaient-elles entrées dans la chambre ? Il n’y avait pas d’autre issue ! Elles n’étaient tout de même pas là à attendre un hypothétique client toute la soirée !

Et moi, j’avais joui et éjaculé des fois et des fois sans débander. Pas normal non plus, ça !

Pas très naturel ! Ça sent le soufre ! Et si ce contrat était plus qu’un bout de papier pour rire…

La rousse est debout devant moi, nue, impudique, magnifique. Elle me toise d’un regard de braise, un sourire carnassier au coin des lèvres.

— Alors, ce premier vœu ? Il t’en reste deux mais tu ne peux plus retourner en arrière. Tu es à nous. Ton deuxième vœu ?

Elle continue à jouer son rôle, mais ça me fait moins sourire. Et si ce n’était pas un jeu…

Je ne suis pas tranquille. Il me faut trouver un vœu test, un truc qu’elle n’a pas pu anticiper, qu’elle ne pourra pas réaliser.

— Je veux faire l’amour avec ma voisine de palier, là, maintenant.

Rien à craindre, elle est à 500 bornes, c’est une vieille fille, bigote et coincée, chignon et jupe longue. Alors elle n’est pas prête à débarquer dans ce lieu de perdition.

J’ai à peine terminé ma réflexion que la porte d’entrée s’ouvre.

— Y a quelqu’un dans ce bordel ?
— Mais… Mais… Mais ! C’est toi, Bernadette ?

Je dois être pâle comme un mort, j’ai les jambes qui se dérobent sous moi. Ce n’est pas possible ! Je suis fichu ! C’est elle ! C’est ma voisine !

— Tu n’as pas l’air content de me voir ! Je me suis pourtant faite belle pour toi. Avoue que tu ne t’attendais pas à une surprise pareille. Je te plais ?

Quel choc ! Mais comment pouvait-elle savoir que je serais là ce soir ? Elle est en minijupe de cuir noir, hauts talons et bas résilles, les seins arrogants offerts aux regards dans un écrin de soie blanche. Ses cheveux tombent en cascade sur ses épaules nues. Elle est superbe. Quel changement ! Le jour et la nuit ! Comment ne l’avais-je pas remarquée ?

— Viens, ça fait des mois que je rêve d’un pareil moment, que je fantasme sur toi, que j’ai envie que tu me prennes dans tes bras. Et toi qui ne me regardes même pas !

Elle me prend la main et me tire vers la chambre. Les deux filles ont disparu, je ne les ai même pas vues sortir. Je suis toujours nu, mais ça ne l’a même pas perturbée. Tout lui semble naturel. La rousse s’éclipse en disant :

— Je vous laisse, vous devez avoir des choses à vous dire et surtout à faire…

Dans la chambre, Bernadette se plante devant moi et commence un strip-tease langoureux. Elle est vraiment très belle et très désirable. Ma verge a tôt fait de retrouver sa vigueur. Elle est gonflée de désir, dure et fièrement dressée. À sa vue, Bernadette accélère son effeuillage, arrache presque sa culotte et se jette littéralement sur moi.

— Mon chéri, prends-moi de partout, fais de moi ce que tu veux, je veux être ta chose. Je veux ta bouche sur mes lèvres, tes mains sur mes seins, ta bite dans ma vulve, dans mon cul, dans ma bouche.

Le désir me submerge et je la pénètre sauvagement, encore et encore. Une fois de plus, je suis infatigable, jouissant dans sa gorge, sur son ventre, entre ses seins, inondant son vagin, son anus. Sous mes coups de boutoir, elle se tortille, se pâme, crie sa jouissance. Ses orgasmes se succèdent au rythme de mes éjaculations. Non, c’est trop, cette situation est complètement dingue ! Il y a du surnaturel là-dessous. C’est… diabolique !

La rousse est entrée dans la chambre. Toujours nue, elle nous regarde intensément, son sourire ironique toujours accroché aux lèvres.

— Bernadette, tu peux rentrer chez toi. La route est longue et demain matin, tu bosses. Quant à toi, réfléchis bien à ton dernier vœu. C’est le plus important. La seule chose que tu n’as pas le droit de demander, c’est d’annuler le contrat. Tout le reste est permis. Je te laisse réfléchir.

Je suis fichu, c’est cuit. Je viens de perdre mon âme. Ce contrat est valable, ils ont respecté mes désirs. Je me suis fait piéger. Dire que je n’ai cru qu’à un jeu sexuel payant… Je paye…

Il lui fallait un homme, et c’est tombé sur moi. Un homme. Un éclair de génie me traverse le cerveau.

— Mon dernier vœu : je veux devenir une femme !
— Rhaaahh ! Par Satan ! Tu viens de sauver ton âme et tu m’envoies roussir dans les flammes de l’enfer ! Tu as gagné ! Mais fais attention, on ne trompe pas le Malin impunément… On se retrouvera…

Les murs de la chambre commencent à vaciller. La chevelure rousse se met à fumer et la fille se désintègre sous mes yeux. La tête, puis le torse disparaissent, ses hanches ondulent, sa toison s’enflamme. Bientôt il ne reste que de la cendre sur le sol. La pièce se désagrège à son tour, les murs se dissolvent dans une fumée soufrée, tout s’effrite, tout s’évapore et je me retrouve debout sur cette place, enveloppée de brouillard. Deux lampadaires diffusent une lumière blafarde. J’aperçois à peine la silhouette fantomatique d’une gabarre amarrée au quai. J’ai le souffle court, mon cœur bat la chamade. Ce doit être cette atmosphère oppressante ! Je pose une main sur ma poitrine pour calmer mes palpitations. Le contact de mon sein chaud et élastique me rassure. Un froid humide s’insinue sous ma jupe légère, caresse mes cuisses, s’infiltre à travers ma culotte, me donnant la chair de poule. Pas âme qui vive à l’horizon. Seul le bruit de mes talons hauts résonne sur les pavés. C’est vraiment mort dans le coin, c’est même sinistre.

Allez, je rentre à l’hôtel et dodo !

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