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Si, par une nuit d’été, un voya

Si, par une nuit d’été, un voya



Si, par une nuit d’été, un voyageur, débarquant du dernier train, vêtu d’une chemise couleur claire et d’un jean, frappait à votre porte, chère lectrice, et demandait : « c’est bien ici le … »
Que feriez-vous ?
L’adresse est correcte, c’est bien la vôtre. Mais vous n’attendiez personne. Seule chez vous, vous veniez de finir un yaourt en regardant un feuilleton à la télé. Le frigo est vide. Vous vous apprêtiez simplement à vous mettre au lit pour lire.
Oui. Vous vouliez vous replonger dans cette histoire d’artiste solitaire qui va de ville en ville, chaque soir dans un nouvel endroit, faisant chaque soir une nouvelle conquête : une femme qui le lendemain matin, voyant qu’il a disparu, ne saura jamais si elle doit le bénir de la nuit passée ou le maudire de devoir à jamais vivre avec le désir de le revoir et de consumer sa vie dans l’illusoire espoir de son retour.
Et voilà, chère lectrice, qu’on interrompt votre projet de lecture. Comment se débarrasser poliment de l’intrus ?
– On m’avait dit qu’à cette adresse, je devrais juste demander « la maîtresse »… C’est bien vous ? », demande le voyageur.

Cette question vous glace, chère lectrice. De haut en bas, votre moelle épinière se fige.
C’est que dans le livre que vous brûlez de retrouver, chaque arrivée dans une nouvelle ville, chez une nouvelle femme, commence par cette question.
Machinalement, sans même vous en apercevoir, vous répondez comme dans un des chapitres :
– Je suis bien la maîtresse de la maison oui, mais qui vous envoie ?
– Je fais le tour de France.
Cette réponse ne figure pas dans l’ouvrage. Vous revenez à la réalité, un peu soulagée. C’est donc là un jeune compagnon du Tour de France qui cherche sa route. Il devait loger ce soir chez son nouveau patron, son nouveau « maître », comme disent les compagnons, d’où le terme de maîtresse qu’il emploie. Hélas, on lui a donné une mauvaise adresse, voilà tout.
– Quelle est votre métier ? demandez-vous.
– J’ai dans mon sac des outils d’ébéniste et dans mes mains l’habileté du sculpteur.

Pour la deuxième fois, votre sang se glace. Cette phrase, est mot pour mot, celle avec laquelle, dans le livre, le voyageur inconnu se présente à l’une des jeunes femmes. Il la regarde fixement en disant cela et un phénomène mystérieux la fait alors lui tomber dans les bras. Dans votre cas, point de phénomène mystérieux. Vous restez debout face à un jeune homme de quelque vingt-cinq ans. C’est un simple marcheur, beau garçon, au sac à dos bien lourd, une main tenant par le pouce une bretelle du sac, l’autre main le plan de la ville.

– Je peux vous offrir le gîte, mais le couvert sera décevant, dites-vous dans un style suranné emprunté à l’ouvrage, en ouvrant tout grand la porte. Mais je suis désolée, vous êtes à une mauvaise adresse, je ne suis pas la maîtresse que vous cherchez.
– Tout le monde peut se tromper, répond-il en vous regardant.

S’il veut dire par là que c’est vous, chère lectrice, qui vous trompez, avouez que la déclaration est élégante. Troublante aussi. Une fois dans la pénombre du couloir qui mène au séjour, vous remarquez la finesse de sa silhouette.

Il pose dans un coin du séjour son sac à dos, et sur la table le plan de la ville. Ses mains, occupées jusque-là, expriment alors par la précision de leurs mouvements et la lenteur de leur course quelque chose d’évident : le talent du sculpteur !
Tout chez ce jeune homme est une ode au toucher. Tout en lui raconte ce cinquième sens, le plus mystérieux.
Avisant l’évier de la cuisine, il demande à se laver les mains, et dans le frottement de sa paume contre l’autre sous le jet d’eau tiède, un flash se fait en votre esprit.

Et là, vous savez !

Vous savez qu’il n’y aura presque plus aucun mot échangé.
Vous savez qu’il va venir vers vous, souriant, détendu, vous observant comme il observerait un modèle. Vous savez qu’il va commencer par un drôle de geste technique, l’index et le pouce formant un L devant ses yeux, comme s’il mesurait quelque chose chez vous. Vous savez que finissant son geste, il libérera de ce même index votre épaule gauche de sa fine bretelle de dentelle, hochera légèrement la tête, puis fera de même avec l’épaule droite, faisant tomber la nuisette à vos pieds.

Vous savez qu’alors son regard ne profitera pas de votre nudité. Seuls vos yeux captiveront les siens, votre corps est pour lui voué tout entier au toucher. Sa paume viendra caresser votre épaule. La caresse d’un sculpteur saisit la forme et en aspire la beauté. Sa main se posera longuement ensuite sur votre cou, en un léger massage. Vous fermerez les yeux et il passera derrière vous pour mieux vous saisir entièrement de ses bras.

Vous savez que plus tard dans l’atelier, il redira la beauté de vos formes conservée en sa mémoire. Vos seins qu’il enveloppe fermement, longtemps dans chaque main, s’imposeront à du bois d’olivier. Vos fesses qu’il parcourt dans ses moindres détails, saisissant jusqu’à leur chaleur intime dans ses doigts indiscrets renaîtront d’un bloc de merisier.

Sa caresse mesure chaque sein, fesse, sexe, genou, cuisse, anus. Mais la beauté qu’il recherche, c’est ce qu’il y a en vous, à l’intérieur : votre désir à vous, caché derrière cela, votre érotisme pur.

Il donnera un jour, une fois dans son atelier, tout à son souvenir, cette beauté à une autre matière, du bois plutôt que de la chair. Il rendra votre désir et vos formes éternelles. Il vous rendra immortelle, admirée à l’infini par des millions d’êtres émus.

Vous savez cela, chère lectrice, car vous l’avez déjà lu. C’est exactement ce qui se produit maintenant.
Vous comprenez soudain le phénomène mystérieux du livre : en une nuit, c’est cette immortalité que les femmes du livre cherchent à conquérir. A travers l’artiste. Vous aussi, ceci vous tente.

Votre désir le plus profond, doit s’exprimer par cet homme. Et il s’offre à vous. Pour une nuit. Vous savez que ce sera votre seule occasion.

Il vous faut prendre l’initiative. Vous tombez à ses pieds, et l’enserrez par les hanches, la tête posée contre son jean. Cette étreinte fait enfler son sexe. Il pose sa main sur votre tête. Le parfum de son jean, plein de la poussière de la journée, vous enivre. Desserrant votre étreinte, vous caressez ses fesses et dégrafez sa ceinture.

Lorsque deux de vos doigts s’emparent de son sexe durci pour l’amener à votre bouche, vous n’oubliez pas qu’il devra sculpter un jour la volupté de vos lèvres. Vous enveloppez son gland de celles-ci. Vous les faites les plus douces possibles. Vous prenez votre temps dans cet enveloppement, retardant au maximum le début du va et vient. Vous voulez faire monter son désir, afin qu’il prenne la dimension du vôtre. Cela le fait durcir plus dur.

Vous resserrez soudain vos lèvres en « cul de poule » afin qu’elles fassent un petit anneau et là seulement vous commencez le va et vient. Il aime ce passage de son gland sur l’anneau si doux ainsi formé. Il aime tellement cela qu’il vous offre toute sa verge et finit le mouvement au plus profond de votre gorge. Son désir augmente. Vous devez lui faire sentir encore plus la puissance du vôtre.

Vous le libérez tout à coup, le sortez de votre bouche. Vous le poussez, afin qu’il tombe en arrière sur le canapé. Vous le déshabillez complètement et vous vous agenouillez au sol, vous plaçant bien entre ses jambes. Comme si vous vous vouliez le prendre, vous tirez sur ses cuisses pour les amener vers vous, sur vos épaules et vous commencez à en lécher l’intérieur, suavement, en accompagnant votre geste de caresses. Vous revenez au centre, parcourez ses bourses, descendez vers l’anus par le bout de votre langue, vous y posez un doigt indiscret et remontez vers sa verge. Vous la caressez de votre nez (lui aussi doit s’imprimer dans la mémoire du sculpteur, tel le nez de Cléopâtre). Vous tenez ses couilles dans une main, l’autre main ayant toujours son doigt posé sur l’anus, l’obligeant ainsi à tenir sa verge le plus droit possible, puis le petit bout de votre langue vient exciter son méat. Vous l’avez bien en main. Il est à vous, vraiment, vous êtes en train de lui faire vivre une de ses plus belles nuits. Du souvenir qu’il en aura, vous le savez, dépendra la qualité de son œuvre. L’œuvre dont vous êtes le modèle.

Il donne des coups de reins pour rejoindre votre bouche, ce méat excité appelle vos lèvres. Vous le savez et vous retardez le moment jusqu’au bout. Pas trop vite, vous dites-vous, ça se mérite le paradis.

Vous le saviez : il arrive un moment où il ne peut plus attendre, et posant ses deux mains sur votre tête, il fait entrer de force sa verge jusqu’au fond de votre gorge, puis commence à vous baiser la bouche à grands coups de reins. Vous vous laissez faire, laissant ainsi votre désir augmenter, mais vous en profiter pour enfoncer votre doigt dans son anus, plus profond. Cela lui plaît. Il s’agite encore plus. Son bassin est pris de grands soubresauts. Vous aimez cela, vous l’avalez entièrement, sûre maintenant qu’il se souviendra de vos lèvres, de votre langue et surtout du fond de votre gorge, cet endroit si mystérieux que vous rendez le plus accueillant possible, malgré quelques hauts le cœur.

C’était ce qu’il fallait faire : vous sentez soudain le sperme couler en vous au fond de la gorge. Plusieurs giclées puissantes. Vous prenez votre temps. Vous relâchez un peu le sexe, goûtez ce gentil cadeau, tout frais et si chaud, si agréable. Puis vous l’avalez et reprenez le sexe dans votre bouche pour finir de le lécher, et, en même temps, donnez à votre sculpteur un dernier aperçu de la personnalité de vos lèvres et de votre langue.

Son souffle, son retour au repos, ce je ne sais quoi dans la façon dont il exprime sa satisfaction vous l’assurent: tout, absolument tout de ce qui vient de se passer s’est inscrite de façon indélébile dans sa mémoire de sculpteur. Vous avez fait votre part de l’oeuvre d’art.

C’est ainsi que vous feriez, chère lectrice, n’est-ce pas, si par une nuit d’été, un voyageur…

A propos de l'auteur

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Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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