Enfin fini d’écrire, de décrire, c’est un jet sans trop réfléchir…
je rappelle qu’un fantasme n’a pas besoin d’être mis en oeuvre, la raison à des raisons que la raison ignore…
1er petit fantasme. ( un qui m’a souvent trotté en tête)
Il m’est arrivée lors de danse collée-collée… de sentir mon partenaire bander. Son sexe contre moi, raideur soit assumée, soit gênante pour lui. Peut-être plus que pour moi si j’ai déjà décidé de ne pas me reculer de ce contact… mais affriolée d’envies troubles…
Ce ne sont jamais des inconnus, j’aime être draguée, faire ma charmeuse aussi, j’aime la séduction. À part toute jeune, je connaissais déjà mes amants futurs. Ami d’amis, un collègue de travail, fréquentations connues… Je les connais, j’en ai même aussi entendu parler par des amies… Je suis peu aventureuse. Je ne brave pas le danger.
Si je le laisse se coller ainsi, sexe érigé dans son pantalon, j’en jouais et j’en ai eu bien des émois. Ce contact j’aimais le faire un peu durer, esquiver le baiser qui aimerait se poser sur ma bouche, un peu garce, mais comme l’attente est divine… Les mains se placent différemment, plus bas sur les reins, les têtes s’approchent, les souffles se font chaud dans les cous, il flotte un air agréable de tension sensuelle, les corps se décontractes, le sang circule dans les veines, la chaleur qui s’en dégage excite autant l’un, que l’autre. On sait l’un comme l’autre qu’on y est, que cela va arriver, ce temps d’attente est autant une frustration qu’un bonheur inégalable. Ça put le sexe comme on dit.
C’est dans ses moments que trottent dans ma tête de linotte, des envies de ses mains moins pudiques… Qu’il att**** mes fesses et les presse, qu’il montre son impatience en perdant sa galanterie, celle que pourtant j’impose. Peu on osait braver ça, mais certains ont fait les choses à la perfection. Se limitant à des approches palpatives délicieusement affriolantes, qui restent ainsi aux limites du soft jusqu’au baiser, le premier, entre correction et impudeur de doigts habiles. Les plus « parfait », au premier baiser, après m’avoir déjà très excitée, ceux qui osent poser une main sur mes fesses, un sein, l’air de rien, puis glisser sous le tissu leurs doigts, pétrir ma chair, et toujours ce sexe dur contre mon corps, un frottement suave, mon ventre palpite, s’électrise, je mouille, je veux !
Là, je m’imagine enlevée par cet homme, je le suis sagement, obéissante pour une fois, ou il veut, tant qu’à la fin il me prenne. J’ai alors perdu ma vertu, mes honte sociale, surtout un petit verre dans le nez. Il m’emmènerait et sur la route l’envie du coup de la panne, je n’attends que ça. Qu’on me baise quoi, sur une banquette arrière, en mode pressé, que cela soit fort mais pas brusque, sexe et sans trop de complaisant, je sais que je suis si excitée dans ces moments que je me laisserais faire bien des choses… Avec ce petit truc de le faire avec autour de moi la vie, les voitures qui passent, ne pas être vue clairement, mais le faire presque à la vue de tous… Entre sécurité et insécurité… être ce qui pour beaucoup serait être une « Salope », mais ce serait juste m’oublier, n’être qu’à l’acte, et faire au mieux pour que chacun s’éclate. Pour moi ce serait assumer mes désirs, ne plus me complaire dans un rôle je crois de dominante stupide, se refusant d’appartenir, ne serait-ce que le temps imparti à du sexe pour le sexe… Des fois j’aurais pu être ou jouer la salope, une cochonne, une fille qui aime la bite…
Autre truc qui m’aurait toujours plu, celui-là est toujours possible. Mais voilà, j’étais sèche en matière de sexe, toujours à dire ce qui se fait, ce qui ne se fait pas. La coincée du cul qui avait en fait que son beau cul pour elle et présentais bien en société, sinon pas sûr que j’aurais pu me permettre d’être aussi chiante. Après je savais ma réputation pour les hommes. « Bonnasse à poil, bonne suceuse, un beau cul pour la levrette, mais très chieuse version casse-couilles… ». On a toutes de bonnes copines ou de bons amis pour nous raconter nos ex… il suffit de leur demander. C’est pour ça que je n’ai jamais su me garder un homme. Et j’assume je n’ai pas cherché à mieux faire … Je regrette beaucoup cette attitude.
2ème petit fantasme (Mon psy en ferait surement une étude intéressante)
Le truc que j’aurais aimé, un pur fantasme ça je trouve, même si là encore je garde le contrôle. Un simulacre avant tout, un « abus » serait l’inverse de l’effet escompté. C’est d’être dans mon lit, sans dormir mais le laisser croire. Quitte à prétexter un somnifère… Et oui, j’ai un désir secret d’abus de ma personne… Mais pas comme on peut l’entendre facilement, je m’explique. Ce qui me plait dans ce petit délire, c’est que ce serait un homme hésitant, sachant qu’il faute, que cela ne se fait pas. Osant tout d’abord à peine soulever les draps, flippant de se faire surprendre, presque frissonnant de peur, mais trop plein d’adrénaline, trop envieux de le faire, limite malhabile… J’imagine cette hésitation fébrile, ce désir irrépressible, les petites attaques pour voir si je sens le contact… Il se brave lui-même, touche ma hanche, mon bras, encore tendu… Peut-être aussi du slip… Voyant que je ne réagis pas, sentir ses doigts se laisser enfin aller. J’imagine qu’il va sur les points dit sensibles, mes fesses, mes seins.. Finir par l’aider dans son ouvrage en me tournant juste assez pour offrir ma poitrine à ses doigts, mon pubis aussi. M’amuser de lui, le rendre plus courageux, voir jusqu’où ira son vice. Personnellement ma préférence serait qu’il s’amuse de mes tétons, les durcisses de ce contact, et si possible l’entendre respirer, une respiration contenue elle aussi, mais lourde de concupiscence. J’aimerais aussi me maudire d’avoir bien sur une culotte, parce que je suis si prude et tellement je décide toujours de tout, je suis incapable de dormir nue, comme pour faire chier bien sûr… mais on peut aussi en profiter pour faire durer. Une phalange qui s’incruste, cherchant la faille, l’endroit pour s’infiltre jusqu’à l’objet de ses désirs… Pour cela il me faut la bonne position, simplifier les possibilités, il y en a beaucoup de possibles, il suffit d’un peu d’imagination. Sentir les doigts qui glissent, traversant les poils pour atteindre ma fente. S’arrêter un instant comme parce que la chaleur qui s’en dégage bloque le doigt, voir les doigts pour le plus impétueux. Ne surtout pas trop desserrer les jambes, il faut qu’il galère, trouve le bon angle… Assez pour que je m’excite, mouille en douce, apprécie les caresses.
Et d’un mouvement gracieux d’endormie, accompagné d’un gémissement tout aussi endormi, ouvrir un peu les cuisses pour qu’il ait le champ libre. Là il oserait forcément, comme empressait, de glisser un doigt entre mes grandes lèvres. Découvrant que je bouillonne, que je suis humide, comme toute prête… Alors il ose baisser ma culotte, millimètre par millimètre, jusqu’à ce qu’il l’ait devant ses yeux éblouis. Bien sûr j’aimerais qu’il vienne y mettre son nez, sa langue, et moi gémissant au contact mais endormie profondément, comme si je rêvais, ne rien laisser au hasard. Finie ce rêve que je lui sublime par une approche beaucoup plus directe, qu’il goute à mon gout, de la pointe de sa langue, puis du plat, mêlant salive à cyprine, et que mes cuisses s’en ouvre bientôt presque vulgairement.
Le laisser s’envoler au pays de ses rêves et d’un coup poser ma main sur sa tête et lui dire « Petit salaud ! Tu fais quoi là, puisque tu en es là, tu vas devoir me lécher jusqu’au bout, voyons voir si tes désirs sont à la hauteur de tes compétences… »… Mais là encore je n’en aurais surement pas eu le courage, ou le réflexe. Étant assez impulsive, le gars aurait pris une gifle… même mon petit copain.
Mouhahahahah !!
Un délire mais j’adorerais je crois si je savais me laisser aller. C’est assez vicieux pour moi, très excitant et bravant mes interdit juste ce qu’il faut. Ça reste suave au possible, je ne dirais surement pas la même chose si le gars décidait d’aller plus vite et plus direct. Tâter rapidement la marchandise et se servir sans fioriture, sans même mon avis … C’est ça la force d’un fantasme, on n’est pas obligée de le mettre en œuvre, c’est du domaine du désir en plein rêve… Et puis c’est encore moi qui domine dans ce fantasme. Je n’en ai pas où on me forcerait, je garde toujours trop le contrôle des choses. Ça peut sembler un truc de soumise, mais que nenni… c’est plutôt l’inverse.
Voilà vous savez… Rien de bien méchant hein ? J’imagine que c’est même assez fade, et que si je n’enrobais de mots choisis, ça ferait fantasmes de bonne sœur.
J’ai eu plus des envies que des grosses envies, je prenais les choses comme elles venaient, mais plusieurs fois je n’aurais pas dit non à un petit dérapage sympa… Mais je ne laissais pas faire.
Comme une fois avec un de mes copains on était à la rivière. L’eau était fraîche et j’avais très froid en sortant de l’eau, toute grelottante. Mon copain, galant, m’enroule dans une serviette de bain et se colle derrière moi pour me réchauffer. Lui étant restait au soleil s’est mis lui aussi sous la serviette. Sa chaleur me fait du bien, il frotte mon corps, il me réchauffe, j’adore… mes frissons et mon claquement de dents fini, il reste comme ça, très câlin, et à un moment ses mains s’approchent dangereusement de mes seins. Je le vois venir mais je ne dis rien, c’est juste du geste encore délicat. Puis ses mains att****nt fermement mes seins, c’est du coup plus cochon… moi je lui dis d’arrêter, qu’on n’est pas seuls. Alors qu’il n’y avait pas vraiment de monde dans notre axe, et puis sous la serviette on ne voyait rien… je parlais de blocage sociale hier avec un homme d’ici. En voilà un bel exemple. C’était mon petit copain, dans le lit je le laissais me faire ça, mais là, et je lui fais alors presque une scène, alors que je dois bien l’avouer, ses doigts me plaisaient là où ils étaient… j’ai dit stop, il en fut déçu, je l’ai vu, on aurait dit un Épagneul… Pire encore, il m’avait excité, et si j’avais été moins conne je dois bien le reconnaître, j’aurais bien aimé qu’il insiste, et même plus, en glissant sa main dans ma culotte… j’étais tellement caché sous cette serviette que personne n’aurait rien vu, et dernier aveu, après, je me suis traitée intérieurement de conne, et je n’ai même pas essayé de m’excuser en étant gentille avec lui. Résultat, il a fini par se barrer quelques semaines plus tard, malgré qu’il m’ait toujours dit que j’étais la seule à savoir le faire jouir avec ma bouche… Comme quoi la technique ne suffit pas pour contrebalancer l’être !
Des trucs comme ça, je n’ai jamais laissé dériver. Toujours j’ai remis les hommes dans le droit chemin… je pars donc avec une problématique ancienne à ajouter aux nouvelles. Faire confiance en l’autre, ne pas m’imaginer le sexe qu’en fonction de mes propres choix. Ce que je sais faire, je l’ai fait quelques fois. Pas assez souvent je pense sinon j’aurais gardé mes mecs. Il m’est arrivée de m’excuser de mon comportement en gratifiant mon copain de la plus douce des façons, une bonne pipe comme on dit… sans rien demander en retour et oubliant ma putain de pudeur.
Accepter de donner sans rien en échange, tout en conservant ma pureté, puisque cela me semble essentiel. Être plus câline, beaucoup plus futile, beaucoup moins à chercher à voir s’il n’y a pas un vice caché derrière ses yeux qui me regardent nue… Apprendre à communiquer avant tout.
Que de temps perdu… De temps passer à sauvegarder ma réputation et oublier de profiter de la vie et de ses petits détours… Pourquoi n’ai-je jamais voulu suivre un homme juste pour sa queue, pour qu’il me baise. Faire la part des choses, ne pas me contenir et m’en amuser… Peur des hommes ? Peut-être… Se retrouver avec un homme la première fois, nue devant lui, et se demander si ça va bien se passer. Sera-t-il parfait ? Un sale type ? Qu’a-t-il en tête ? Comment me représente-t-il ? Pour lui suis-je à adorer ou à baiser comme une traînée ?… J’ai toujours tellement cérébralité ma vie sexuelle qu’aujourd’hui je n’en ai que des regrets. Je ne peux que le reconnaître, j’ai perdu mon temps bêtement, sans boire au calice des plaisirs.
Et ça me renvoie à aujourd’hui. Je suis seule, désemparée, en attente d’une profonde tendresse, de désirs sexuels que je n’assouvirais plus, ou plus pareillement. Mes choix sont simples, je vais devoir m’offrir maintenant en oubliant mes mauvaises habitudes, offrir mon corps abîmé sans attendre immédiatement contrepartie. Je vais devoir aimer simplement, faire confiance, croire en lui, ne pas m’imaginer le pire de lui, le laisser m’aimer à sa façon, même si je flippe de n’être qu’une expérience bizarre, la fille en fauteuil qu’on viendrait baiser pour voir ce que ça fait…
Il me reste quoi, mes mains pour branler, ma bouche suave et qui sait y faire… Une chatte sans âme qu’on l’on pourra prendre mais qui ne sentira pas le sexe en elle. Peut-être mon cul… Et avant chaque rapport, passer à la séance lavement pour ne pas salir les draps… Ne pas oublier que tout devient plus compliqué… je sais juste que je vais devoir assumer le sordide de cette situation et faire confiance.
Voilà, comme d’hab ce n’est pas toujours drôle mes écris… J’imagine que beaucoup auraient préférés une description détaillée de mes pipes légendaires…. Hahahaha. Un jour peut-être…
Pour clore le sujet fantasme… j’aurais aimé quelques trucs divers, des tentatives, des choses différentes, amusantes surement :
– Faire l’amour avec 2 hommes BIi. Ça, ça m’aurait bien plus, les regarder s’embrasser, se sucer… hummm et s’occuper de moi aussi. Je crois que je me sentirais très à l’aise dans une telle situation. Moins contrainte par mes craintes… J’ai des amis homosexuels et ça m’a toujours fait un petit pincement de les voir s’embrasser… Limite d’en avoir de l’électricité dans le bas-ventre.
– Assouvir mon côté Voyeuse en me rendant, comme un fantôme impalpable, dans une partouze… Mais cela marche aussi avec certains couples d’amis dont j’aimerais bien connaitre leur sexualité.
– Payer un « ToyBoy », une sorte d’esclave sexuel, doux comme un agneau. Pas pour le violenter, faut pas déconner… mais pour explorer des pistes que je ne fais fait qu’effleurer… Comme un robot sexuel sans cervelle, sans jugement possible, le putain de sextoy de la mort !!!
Surement d’autres mais c’est déjà bien non !
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