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Le commencement de la fin, ou le contraire…

Le commencement de la fin, ou le contraire…



La journée avait pourtant bien commencé.

Le printemps était enfin arrivé, le soleil était resplendissant. Quand je sortis mon véhicule du garage vers 9 heures, il faisait déjà quinze degrés.
Je traversai la rue pour faire un gros bisou à ma grande copine de cinq ans qui, son nounours sous un bras, me faisait de grands signes d’amitié en agitant l’autre bras. Sa mère, le buste incliné, déployait un landau à trois roues qui était plié dans le coffre de sa Twingo. Son chemisier était remonté dans son dos et un string mauve débordait largement de son jean.

Après avoir échangé quelques banalités sur la météo capricieuse, la maman installa Juliette dans le landau et demanda à sa mère, venue prendre en charge la gamine, de renouer un lacet de Juliette. La jeune mamie s’accroupit donc en écartant légèrement les jambes pour stabiliser sa position. La jupe, fendue sur le devant, remonta sur ses cuisses et le triangle inférieur de sa petite culotte se dévoila. Elle ne portait pas de bas. Dans cette position, je distinguais le triangle inférieur de sa petite culotte. Elle était jaune abricot, en tissu synthétique assez fin pour que je distingue l’emplacement du sillon laissé par la fente du minou.

C’est au repas de midi que mon optimisme matinal en prit un rude coup.

Je m’étais installé en terrasse du Courtepaille, de trois-quarts par rapport au soleil, pour donner quelques couleurs à mon visage. Une dame d’un certain âge, dans un ensemble veste-pantalon blanc, s’installa à la table voisine avec un gamin. Elle avait les cheveux coupés très court, curieusement décolorés en blanc platine. La sexagénaire me tourna le dos, inclina le buste pour saisir son petit-fils et l’installer confortablement sur une chaise spéciale réservée aux jeunes convives. Ma future voisine m’offrit, involontairement, une bonne minute durant, une vue imprenable sur ses fesses rondes et fermes, moulées dans le pantalon immaculé. Je distinguais parfaitement les contours de sa petite culotte blanche ainsi que les broderies, en relief, qui décoraient la lingerie.
Tout en se goinfrant de frites, le gamin me dévisageait. À un moment, il s’adressa à sa grand-mère, assez fort pour que je perçoive parfaitement les ignominies de ce petit con :

— Je crois que le monsieur d’à côté est aussi vieux que pépé : il a de grosses poches sous les yeux aussi ; peut-être qu’il a aussi un dentier ?

La mamie était rouge de confusion et elle s’excusa immédiatement des propos déplacés de son ignoble petit-fils.

La première chose que je fis en montant dans ma voiture, c’est de scruter mon visage dans le rétroviseur. Horreur : il avait raison, le sale môme ! Je n’avais certes pas de dentier, mais j’avais bien d’horribles poches sous les yeux et je ne m’en étais pas rendu compte. Je n’avais que 53 ans et on m’avait pris pour un vieux ! Sonné, K.O. sur place. Mon réflexe fut d’aller acheter des lunettes de soleil à grands verres pour cacher ce signe irréversible de ma décadence physique. Rentré chez moi, je visitai tous les sites Internet des cliniques qui proposaient de la chirurgie plastique appropriée. Pas dans mes moyens !

Certes, j’étais divorcé depuis trois ans, je n’avais pas de nouvelle copine (et je m’en trouvais très bien ainsi), mais ce n’était pas une raison suffisante pour étaler au grand jour mes signes extérieurs de décrépitude annoncée ! Dans l’immédiat, le port de mes lunettes de soleil à grands verres m’apparut comme indispensable. Il fallait quand même me faire une raison et réviser mes ambitions à la baisse au cas où ma libido se rappellerait à mon bon souvenir. Cela faisait quand même un bout de temps que je n’avais pas eu de relations sexuelles.

Je rentrai du boulot en milieu d’après-midi pour préparer ma valise car je partais quelques jours, en déplacement professionnel, en Alsace. J’attendis, à côté de ma voiture, que Brigitte que j’avais aperçue promener son caniche, soit à ma hauteur pour la saluer. Brigitte avait dix ans de moins que moi mais elle s’habillait et se coiffait comme une mémé. Je qualifierais sa coiffure de « tête de chrysanthème » à cause des nombreuses mèches de cheveux amoncelées sur son crâne, avec des variantes dans la coloration qui passaient du châtain au roux. Une large ceinture en plastique rouge pompier séparait son chemisier blanc de sa jupe plissée. Cerise sur le gâteau, elle s’était chaussée d’horribles ballerines rouges. Mais bon, c’était une dame charmante et l’épouse d’un copain avec qui j’allais régulièrement taquiner le goujon.

Pendant que Brigitte m’informait des derniers potins du village et malgré mes lunettes de soleil, je pouvais distinguer l’armature renforcé du soutien-gorge qui tendait le chemisier légèrement translucide. C’était pour moi le seul atout de cette dame, ni grande ni petite, au visage tout à fait ordinaire par ailleurs. Sa poitrine était vraiment somptueuse : des seins énormes, comme une anomalie de la nature égayant son physique banal. On en arriva à parler de nos boulots respectifs et de leurs contraintes. Je lui parlai de mes déplacements professionnels aux quatre coins de l’hexagone : je venais de passer quatre jours en Normandie et je repartais vers Mulhouse. Galère, fatigue, stress…

— Mais, Pierre, tu ne te trompes pas de semaine ? Tu n’as pas fait une partie de pêche avec mon mari, toute la journée, mardi dernier ?
— Impossible, Brigitte : mardi dernier, je dînais à Honfleur, sur le port.
— L’ignoble salopard… il a revu cette blondasse ! Il m’avait pourtant juré que cela ne se reproduirait plus jamais. Je ne peux pas supporter la trahison et qu’on me prenne pour une conne, qui plus est ! Je vais lui rendre la monnaie de sa pièce, au centuple, à ce guignol : comme tu vis en célibataire maintenant, tu es désigné volontaire pour je cocufie mon mari ; je ne suis pas une fanatique des parties de jambes en l’air, mais je ferai mon possible pour que tu en aies pour ton argent !

C’était le premier test grandeur nature ; j’ai osé enlever mes lunettes de soleil pour voir si Brigitte n’allait pas prendre ses jambes à son cou en apercevant mes valises sous les yeux.
Apparemment, cela ne sembla pas la rebuter car elle commença à se déshabiller dès notre arrivée à l’arrière de la maison, pour profiter de la terrasse baignée de soleil qui donnait sur ma pelouse.
Je fus nu le premier. La jupe plissée et le chemisier posés sur la table du salon de jardin, Brigitte enleva sa petite culotte en coton fleuri sans aucune pudeur, mais elle se débattit avec la fermeture récalcitrante de son soutif que je dus libérer. Après m’avoir laissé me goinfrer de ses grosses mamelles, ses ballerines rouges aux pieds, elle m’entraîna sur la pelouse vers mon bain de soleil, qu’elle élut comme lieu de luxure. Brigitte prit la direction des opérations en me demandant de m’allonger sur le coussin et de la laisser débuter les préliminaires.

Elle se pencha sur mon cas au sens propre comme au sens figuré, histoire de me prouver que la fellation ne la rebutait en aucune façon. Le pénis bien tendu vers le ciel d’un bleu de rêve, je vis Brigitte se redresser puis passer la jambe gauche au-dessus du bain de soleil. Elle m’invita à me glisser sous elle en ouvrant ses jambes anormalement musclées. La foufounette collée sur mes lèvres, les bras tendus pour que mes mains englobent les gros nichons, je fis de mon mieux. Elle devait utiliser de la Soupline au parfum muguet pour ses petites culottes. Je commis involontairement un impair car, quand elle sentit mon index pénétrer et visiter son petit trou du cul, madame n’apprécia pas vraiment ; mais bon… Finalement, elle me tira les bras pour me faire asseoir au bout du bain de soleil avant de s’empaler sur mon membre et de jouer à l’ascenseur, s’appuyant sur mon torse. Je n’avais qu’à la laisser se satisfaire toute seule mais je n’étais pas à l’aise, les testicules coincés entre mes cuisses. Je l’ai donc invitée à faire une pause avant de me relever et de la plaquer sur la table en plastique du salon de jardin. Je lui ai conseillé de s’accrocher aux bords de la table car ça allait chahuter, vu que j’avais déposé ses jambes sur mes épaules et que je m’agrippais à ses nichons pour conclure en beauté ma prestation.

Brigitte reprenait son souffle, assise sur la table ; je me débarrassais du préservatif qu’elle m’avait imposé quand elle sauta précipitamment à terre pour foncer sur les autobloquants de mon allée de jardin. Elle me tourna le dos et, en fléchissant les jambes, très honteuse, elle avoua qu’elle était vraiment désolée mais que c’était urgent ! Madame faisait un gros pipi. On ne peut pas dire qu’elle apprécia vraiment mon apparition inopinée en face d’elle alors qu’elle était en pleine action, sa petite fente libérant un jet puissant qui rebondissait sur le sol et éclaboussait ses horribles ballerines rouges.

Le lendemain matin, juste avant de partir bosser, Brigitte me téléphona, bien contente de m’avoir au bout du fil. Elle m’expliqua, bien embêtée, qu’elle avait fait une grosse bévue : son homme lui avait bien menti sur sa fausse partie de pêche, mais c’était pour la ménager car il devait passer un IRM ; et comme il ne voulait pas la paniquer sans avoir le résultat, le brave homme avait menti sur l’objet de son absence. Elle me fit jurer de ne jamais dévoiler à qui que ce soit notre fornication de la veille.

J’étais quand même plus serein quant à la perception, par une femme, de mon visage.
Dans la foulée de cette bonne nouvelle, je passai chez ma coiffeuse. Mes cheveux descendaient sous le col de mes chemises et frisaient par-dessus mes oreilles. C’était inesthétique et cela faisait négligé. C’est en demandant à la reine des ragots du village et de la coupe au rasoir si je n’avais pas trop de cheveux blancs que je reçus le coup de Jarnac :

— Tu n’as pas trop de cheveux blancs ; par contre, tu as un commencement de tonsure qui s’est nettement agrandi depuis la dernière fois.

Quand j’aperçus le trou de ma chevelure dans le miroir qu’elle tenait à bout de bras derrière le sommet de mon crâne, je fus anéanti : la rondelle de peau nue était de la taille d’une tasse à café. Peut-être que je m’étais déjà fait à l’idée de vieillir, avec l’histoire des poches sous les yeux ? Enfin, toujours est-il que je repris le dessus assez vite. Il y avait tant de gens, bien plus jeunes que moi, qui souffraient dans leur chair : je n’allais pas m’apitoyer sur mon sort pour des cernes sous les yeux et une tonsure naissante !

Je désherbais mon parterre de géraniums devant chez moi. L’ancienne – mais rutilante – Mercedes des Laforge passa devant la maison alors que je finissais mon nettoyage. Elle s’arrêta en douceur avant de faire marche arrière et de se garer devant chez moi. La tête dégarnie de Fernand émergea de la vitre avant.

— Salut, Pierre ; j’aurais bien voulu m’occuper aussi de mon jardin, mais on était invité au vin d’honneur d’un mariage et Jocelyne a tenu absolument à assister à la cérémonie religieuse. Je profite de l’occasion pour te demander quand est-ce qu’on pourrait se voir, car on a un service à te demander.
— Pourquoi pas tout de suite ? J’ai fini mon boulot.

Après un bref échange avec son épouse, Fernand m’informa qu’il m’envoyait « Le Chef » car il voulait finir de repiquer ses poireaux pour qu’ils profitent de la pluie prévue en fin de journée. Jocelyne sortit de la voiture, toute endimanchée. Elle s’était mise sur son 31 : son ensemble veste tailleur, vert clair, était cependant mal assorti à la couleur de ses cheveux raides, tirés en arrière et teintés d’un étrange jaune, tirant sur la couleur des frites un peu trop dorées. Ses lunettes en écaille satinée, son rouge à lèvres magenta et le fond de teint généreusement étalé pouvaient – de loin – la faire paraître plus jeune ; mais Jocelyne était à peu près de mon âge. Son mari, par contre, approchait allègrement de la soixantaine. Comme elle était grande, son fessier impressionnant n’enlaidissait pas sa silhouette. Avec son cou puissant et sa largeur d’épaules, on pouvait l’imaginer en première ligne… au rugby ! Quand elle gravit les marches de la maison, sa veste ouverte me permit d’apprécier une animation fort sympathique de ses seins, pas trop prisonniers du soutien-gorge, ma foi.

La famille Laforge habitait la dernière maison de ma rue, juste avant le cimetière. Le petit Fernand (une tête de moins que son épouse) était un passionné de jardinage. Il se faisait un peu d’argent en vendant des plants de tomates ou toutes sortes de variétés de salades à repiquer. C’est comme ça qu’on avait sympathisé car il me prodiguait aussi de très bons conseils pour mes plantations. Le service que la famille Laforge me demandait me fut révélé dans le salon où l’on s’était installé. Il me posait problème : le service à rendre me bousillait une journée complète et m’obligeait à me lever à des heures impossibles. Il fallait les conduire à l’aéroport de Roissy pour qu’ils embarquent à destination du Canada. Leur fils unique les y invitait quinze jours pour qu’ils découvrent sa copine et le Québec où il vivait depuis deux ans. Fernand ne se sentait plus capable de prendre l’A1 puis le périphérique (trop de cinglés inconscients), et Jocelyne tenait absolument à ce que je les chaperonne dans l’aéroport car c’était la première fois que le couple prenait l’avion.

— Je suis désolé, Jocelyne. Vous êtes tous les deux bien gentils – et moi aussi d’ailleurs – mais ça va pas être possible. Faudra trouver quelqu’un d’autre ; vous avez presque deux mois pour le trouver, non ?
— J’ai déjà épuisé toutes les solutions, Pierre, et vous êtes vraiment notre dernier recours… Je suis prête à tout pour que vous acceptiez !

Joignant le geste à la parole, Jocelyne commença à déboutonner son corsage, par le haut. Je l’arrêtai au moment où les broderies du soutien-gorge émergeaient.

— Je ne demande quand même pas un tel sacrifice ; je vais trouver un autre arrangement pour que vous ayez la conscience tranquille si vous tenez vraiment à me remercier.

Très pragmatique, je proposai donc à Jocelyne d’assurer mon repassage jusqu’en fin d’année, ce qui me libérait d’une corvée horrible pour quelques mois.
Affaire conclue.
Je me levai pour signifier la fin de notre entretien ; elle aussi en reboutonnant lentement son chemisier.

— Vous savez, Pierre, que vous m’avez profondément vexée ? Je ne suis quand même pas si moche que ça pour que vous refusiez mes avances ; c’était de bon cœur en plus, et pas vraiment un sacrifice pour moi. Après 35 ans de mariage et la routine conjugale mortelle, je m’étais dit qu’une petite parenthèse coquine dans ma vie me ferait le plus grand bien, et j’adore vos grosses moustaches à la José Bové. Depuis que vous êtes séparé de votre épouse, je vous voyais si désemparé que je voulais vous apporter, disons… du réconfort. Vous ne voulez pas essayer ? Seulement aujourd’hui… Après, je ne vous demanderai plus rien, je vous le promets ; ce sera notre petit secret à tous les deux.

Au pied de l’escalier qui menait aux chambres, Jocelyne enleva la veste de son tailleur pour la déposer soigneusement sur le dossier d’une chaise. Tant qu’à faire, je lui demandai d’enlever sa jupe afin de mater sa croupe hollywoodienne qui me précéderait dans l’escalier. Au bout de deux marches, j’arrêtai Jocelyne. Ses grosses cuisses, un peu molles, gainées de bas satinés ne gênaient pas du tout l’esthétique de la scène. Par contre, cette espèce de culotte-gaine en tissu élastique blanc gâchait tout. Alors j’ai tiré l’horrible slip vers le bas. Pour la première fois, Jocelyne me tutoya, soulevant une à une ses chevilles pour faciliter l’élimination de la lingerie.

— J’étais certaine qu’avec toi, il allait se passer des choses qui sortiraient de l’ordinaire.

Ses intuitions se confirmèrent car je soulevai sa cheville droite pour la monter d’une marche en lui demandant de bien écarter les cuisses pour une petite pause dans l’escalier, histoire de lui offrir une petite gâterie de bienvenue. Un parfum à base de jasmin titilla mes narines. Ses grosses fesses et sa foufoune dodue, dans son écrin velu qui émergeait d’entre ses cuisses, furent l’objet de toute mon attention. Dans la chambre d’amis, Jocelyne passa immédiatement à l’action : elle s’assit sur le fauteuil de la coiffeuse et m’invita à me placer en face d’elle, debout. Elle baissa en même temps le jean et le caleçon sur mes chevilles et se lança dans une fellation vigoureuse. Effet immédiat garanti. Nus tous les deux, debout, l’un à côté de l’autre, je lui léchais les tétons ; sa main droite avait emprisonné mon pénis et s’activait à conserver la raideur du membre. Mes grosses paluches poilues étaient également occupées : la gauche, par derrière, explorait les rondeurs de son arrière-train et la droite se baladait sur son petit ventre rond.

Jocelyne pensa qu’il y avait mieux à faire car sa main inoccupée se posa sur la mienne et la descendit de son ventre pour la guider plus bas, entre ses jambes. Sans la moindre honte, elle me saisit deux doigts et les enfonça dans sa fente. Le message ne pouvait être plus clair. Dès qu’elle sentit l’agitation des visiteurs, elle synchronisa ses hanches dans un subtil mouvement accompagnateur. En fait, c’est elle qui commandait le rythme de la manœuvre. Au plus fort de l’action, je lui enfilai, bien profond, l’index de la main gauche dans le trou du cul. Une grande partie de « ça va-ça vient » s’engagea côté pile et côté face.

Elle s’assit alors brusquement sur le bord du lit, appuyée sur les coudes. Les jambes béantes, elle m’invita à conclure. Je lui saisis les chevilles pour les soulever en les écartant. Je ne pouvais pas manquer ma cible. Je l’ai pénétrée lentement puis, en plaçant mes bras sous les articulations de ses genoux, j’ai repoussé ses jambes sur son ventre. Jocelyne étant maintenant dans la position du poulet à la broche, je l’ai besognée énergiquement. Au plus fort de l’action, elle laissa échapper un râle qui monta en crescendo avant que je me libère d’un flot abondant de quelques millions de spermatozoïdes.
Je n’avais aucune honte de ce qui venait de se passer, Jocelyne non plus. Dans la foulée, elle repartit avec un lot de chemisettes et de tee-shirts fraîchement lavés pour les repasser.
Avant de nous séparer, on évoqua quand même nos relations non protégées, mais il n’y avait pas de problème, ni de son côté, ni du mien ; on était entre gens de bonne compagnie, ou presque : un billet de 50 euros que j’étais certain d’avoir glissé sous le téléphone s’était volatilisé après le passage de madame Laforge…

Finalement, en me cantonnant aux mamies qui désiraient s’encanailler, j’avais des chances, même avec mes poches sous les yeux.
Ma repasseuse me prévint quelques jours après que je pouvais venir rechercher mes chemisettes en rentrant du travail. Le billet de 50 euros me restait quand même en travers de la gorge et je lui en fis la remarque.

— J’en avais besoin, désolée : il y avait une cagnotte à l’Euromillion, et je ne suis pas en mesure de vous rembourser. Je ne veux pas passer pour une voleuse ; donc, en contrepartie, je peux vous accorder une faveur exceptionnelle…

Comme j’étais complètement ignorant de cette pratique, par curiosité j’ai accepté la transaction. On ne peut pas dire que l’on gardera, tous les deux, un grand souvenir de cette première, pour elle comme pour moi ; mais bon ! Ce qui était étrange, c’est que Jocelyne avait un cul énorme mais un orifice anal étroit, qui se dilata très peu malgré une lubrification préalable à l’huile d’olive vierge.

Assez parlé d’Amour !

Je commençai à consulter le Net pour me trouver un voyage à prix cassé pour ma semaine de vacances ; seul impératif : le soleil, et une mer à 25 degrés minimum pour récupérer d’une année sous pression. Je n’avais aucune illusion sur mes chances de séduction et je ne fus pas déçu ; les quelques dames seules repérées dans l’hôtel préféraient faire les yeux doux aux jeunes serveurs albanais du restaurant ou se faire draguer par des gigolos bronzés dans les discothèques.

Depuis deux jours, dans un hôtel de Paros, je rechargeais mes batteries. Dans l’immense piscine, les coudes appuyés sur le bord du bassin, je reprenais mon souffle après mes longueurs en brasse coulée. Une dame bronzée, en maillot rouge, m’adressa la parole, debout au bord de la piscine. Je n’entendais rien avec la musique du cours de salsa d’à côté. Elle était toute menue, et Dame Nature lui avait attribué un appendice nasal hors du commun. La pauvre avait un nez long, trop long, mis encore plus en évidence par le fait que ses cheveux avaient disparu sous un bonnet de bain.

La dame s’accroupit pour se faire comprendre, et elle m’expliqua que la fermeture de son bracelet en or s’était ouverte et que le bijou gisait au fond de la piscine, près d’une l’échelle de remontée. Le tissu rouge de son maillot de bain humide moulait parfaitement le minou de la dame qui, accroupie, ses cuisses musclées légèrement écartées, me racontait sa mésaventure. C’était un minou très étrange : deux lobes dodus et très longs séparés par une fente profonde qui semblait avoir aspiré en partie le tissu mouillé.

Je remis donc mes lunettes de natation et récupérai le bracelet avant d’être chaleureusement remercié par la dame. Je n’avais pas franchi le seuil de la terrasse du restaurant, embaumée par l’odeur du jasmin, que je fus k**nappé par la dame au grand nez. Sans son bonnet de bain, je ne la reconnus pas de suite, avec ses innombrables petites bouclettes frisées teintées en roux. Au vu des taches de rousseur qui parsemaient ses bras malingres, elle devait être une rousse authentique. Madame me guida vers sa table ou elle me présenta sa sœur, beaucoup plus âgée. Elles venaient de Nancy pour les vacances, bien sûr, mais aussi pour remplir les dernières volontés de leur frère, un excentrique célibataire endurci. Il voulait faire disperser ses cendres au bon gré du vent d’une île des Cyclades. C’était un ancien prof de Grec, passionné d’histoire ancienne. C’est la sœur aînée qui me demanda, comme un grand service, d’être le chauffeur du petit 4×4 Suzuki qu’elles avaient loué pour cette mission ; elles seraient plus rassurées si un homme les accompagnait au cas où un ennui survenait au cours de la balade prévue.

Notre sortie mi-touristique, mi-utilitaire se passa sans problème. Elles avaient prévu de déjeuner dans un petit port délaissé par les touristes, au bout d’une route en cul de sac. Les sœurs planquèrent la broîte métallique de galettes bretonnes de Pont-Aven, dans laquelle reposaient les cendres du défunt. Curieuse, mais éphémère, urne funéraire entourée quand même d’un crêpe noir.

Après nous avoir laissé choisir le restaurant, elle partit faire quelques photos sur le charmant petit port, le temps qu’on se prenne un apéro. Je savourais un Ouzo quand une splendide nana descendit de son scooter pour livrer un cageot de tomates au restaurateur. Des jambes interminables, un mini-short taillé dans un vieux jean, des seins arrogants qui se baladaient librement sous un débardeur blanc.

— Mon brave Pierre, j’espère que vous ne le prendrez pas mal, mais permettez-moi de vous dire que vous n’avez aucune chance avec ce genre de minette ! Ce n’est plus du tout de votre âge… Par contre, bien que je ne sois plus un perdreau de l’année – vous non plus, d’ailleurs – je vais oser vous faire une proposition : je vous trouve charmant et, parlons franc, j’ai besoin d’avoir un rapport sexuel car depuis l’opération de la prostate de mon compagnon, il y trois ans, ma libido me joue des tours. Bien sûr, l’esprit domine le corps ; mais une petite aventure de vacances sans lendemain ne peut pas faire de mal, non ? Il faut vous décider vite car on rentre chez nous après-demain.

C’était dans un but humanitaire, ma foi, et je ne voulais pas passer pour un mufle ; et puis j’avais quelques lacunes dans le domaine des rousses !

Sa jupe portefeuille blanche, décorée de pivoines, était fermée par une rangée de gros boutons en bois qui descendaient de la taille au bas du vêtement. Comme sa sœur tardait à nous rejoindre, j’ai déverrouillé, en douceur, le second bouton à partir de la ceinture. Quand Thérèse a senti ma main s’introduire dans l’ouverture ainsi pratiquée, elle fut un peu paniquée et son regard balaya la terrasse du restaurant. Ma main glissa sur le tissu satiné de sa petite culotte avant de faire une pause sur son minou dont je pouvais enfin découvrir le relief. Comme ma voisine ne m’invectiva pas lors de ce premier contact, j’ai passé la main sous l’élastique latéral de son slip et j’ai découvert totalement la foufounette pour lui faire prendre l’air. Ma petite gâterie manuelle sembla lui convenir car Thérèse se mit sur le bord de sa chaise en ouvrant plus ses cuisses fluettes pour me faciliter la besogne.

Bref ; de retour à l’hôtel, quand sa sœur commença à ronfler, vers 23 heures Thérèse me rejoignit dans ma chambre. La fellation, ce n’était pas trop son truc mais elle fit un effort louable. Son minou était vraiment étrange : les deux lobes dodus et moelleux s’ouvrirent naturellement pour accueillir ma langue fouineuse. En plus, mon pénis se trouva très à l’aise à l’intérieur ; c’était spacieux et confortable. Je venais d’enfiler la Nancéenne sur le lit quand elle s’accrocha à mon cou et encercla mon bassin avec ses jambes. Elle voulait que je la soulève et que je la transporte sur le balcon pour admirer, une dernière fois, la mer ruisselante de la lumière d’un clair de lune exceptionnel. Elle était très à cheval sur l’hygiène, la Lorraine : non seulement elle avait exigé que je me lave la queue et que j’utilise un préservatif, mais elle refusa se s’asseoir sur la lunette des WC. Elle fit donc son gros pipi debout, les jambes fléchies au-dessus de la cuvette sans se préoccuper de ma présence.

Épilogue

Finalement, malgré mes doutes, je pouvais garder une pointe d’optimisme : mon apparence physique ne semblait pas rebuter toute la gent féminine.

C’est en consultation chez mon toubib, au retour de vacances, que je repris le sens des réalités. Sur l’ordonnance de ma prise de sang annuelle, il avait ajouté une analyse supplémentaire concernant la prostate. Mieux valait prévenir que guérir, d’après lui, puisque je rentrais dans la tranche d’âge concernée. Il me rassura en m’informant que nombre de ses patients plus âgés que moi avaient une prostate qui ne posait aucun problème, mais bon !

J’avais des courses à faire à Auchan et je décidai d’abandonner le Courtepaille pour tester le Crocodile qui venait de s’ouvrir dans l’immense zone commerciale. Au buffet des entrées, je tombai nez-à-nez avec la dame élégante aux cheveux blanc platine, qui portait encore son ensemble veste-pantalon blanc ; celle dont le petit-fils avait remarqué, au Courtepaille, mes poches sous les yeux. Son bronzage accentuait un peu les deux rides qui encerclaient son cou ; je lui donnai 65 ans au plus.

Elle me salua joyeusement et me présenta son mari. Lui était beaucoup moins élégant, avec son survêtement aux couleurs de l’Olympique de Marseille. Elle informa le petit gros des exploits passés de son petit-fils avant qu’il ne regagne sa table avec ses deux assiettes d’entrées. Quand elle se pencha pour se servir de saumon froid, l’arrière de la veste découvrit des fesses fort sympathiques, ma foi. Cette fois-ci, la petite culotte blanche ne portait pas de broderies, mais dévoilait parfaitement les deux sphères du fessier et la raie qui séparait les deux sphères symétriques. Une étroite bordure de dentelle délimitait le périmètre extérieur de la lingerie. Je crois qu’elle ne fut pas dupe de l’effet produit car elle piocha dans divers plats tout en m’observant du coin de l’œil, avec un sourire complice.

Si le toubib ne m’avait prescrit le test de la prostate, je n’aurais rien fait. Je pris donc une initiative, comme pour conjurer le sort, en quelque sorte. Je me suis levé dès que le couple s’est dirigé à la caisse ; je les ai suivis et j’ai glissé ma carte professionnelle dans la pochette de la veste de la dame en blanc, un peu surprise quand même. Advienne que pourra…

Au retour, j’ai aidé ma vieille voisine de 87 ans qui revenait de la boulangerie avec sa canne à monter les trois marches menant à sa maison.

— Vous savez, Pierre, la meilleure façon de ne pas mourir, c’est encore de vieillir !

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