« Comme chacun sait, les hommes jaloux peuplent villes et campagnes. Ils oublient que les femmes
parviennent toujours à leurs fins. Par-delà les murs, les mers et les montagnes»…
« Mon cher époux ! Tu crois que c’est en m’enfermant que tu m’empêcheras de te tromper ? […] Sache,
mon mari, que ta surveillance n’assure en rien ma fidélité. Si je le veux, je peux te tromper, à ta
barbe»
Nora ACEVAL, Contes libertins du Maghreb
C’est en lisant le recueil de contes quelque peu grivois, qu’avait publié en novembre 2008 Nora
Aceval El Khaldia, auteure française née en 1953 dans la région de Tiaret en Algérie, que m’est
revenu en mémoire tout un pan de ma jeunesse. C’était surtout les histoires du livre qui se
déroulaient dans des hammams pour femmes ou qui y faisaient allusion, qui m’avaient rappelé
l’exquis parfum d’érotisme intimement lié à ce lieu, d’où je voyais sortir, surtout les samedis
après-midi (veille de la journée hebdomadaire de repos qui était encore le dimanche, à cette époque
là) un chapelet de femmes – voilées ou pas – qui venaient de quitter le hammam d’à côté de la grande
librairie tenue par mon frère aîné.
Le hammam pour femmes a toujours été pour moi un lieu mystérieux et merveilleux qui titillait mon
imagination de jeune adolescent, en pensant à tous ces corps de femmes nus entrain de se baigner,
s’épiler, se parfumer et se faire belles pour leurs maris. Je fantasmais beaucoup en regardant ces
femmes qui passaient devant la librairie, laissant derrière elle cette odeur si caractéristique de
vapeur d’eau et de savon, de propre, et pour certaines, de parfums traditionnels orientaux – à base
de musc ou d’ambre.
Mon imagination – déjà très débridée – m’emmenait vers des mondes de beauté et de plaisirs
érotiques, remplis de corps nus de femmes lascives, offerts à ma luxure et à mon bon plaisir. Chaque
fois que je voyais une de ces femmes sortir du hammam, je ne pouvais m’empêcher d’imaginer son corps
– blanc, propre, sans aucune trace de poil, préparé pour être offert la nuit venue, à un homme –
certainement son mari – qui allait en prendre possession. J’étais fortement émoustillé – une manière
polie de dire que je bandais comme un cochon – rien qu’à l’idée que cette femme qui passait devant
moi, sans même me lancer un regard, ne pensait en fait qu’aux moments de plaisir qu’elle allait
offrir à son mari. Et que, peut-être elle allait elle aussi prendre son pied, si elle avait la
chance d’avoir un époux compréhensif, qui ne soit pas qu’un mâle prétentieux, imbécile et égoïste.
Il y avait de tout dans ces femmes qui quittaient le hammam : des jeunes et des moins jeunes ; des
femmes seules et des femmes venues en groupes ; celles qui portaient le haïk traditionnel
(magnifique voile blanc, que certaines femmes portaient avec un art consommé de la séduction) et
d’autres habillées à l’occidentale; des femmes pressées de rentrer à la maison et d’autres qui
traînaient sur le chemin du retour à la maison, en faisant du lèche-vitrines.
Parmi toutes les femmes qui fréquentaient le hammam du quartier, il y en avait deux qui se
singularisaient très nettement et qui avaient attiré mon attention et ma curiosité. Elles faisaient
partie de celles qui portaient le voile traditionnel (le merveilleux haïk M’rama typiquement
algérois, blanc, en satin ou en soie, qui laissait subrepticement apparaître le mollet de celle qui
le portait, ce qui titillait la libido de tous les hommes qui la mataient sur son chemin) et qui
trainaient longuement avant de rentrer chez elle. C’était la deuxième fois qu’elles entraient dans
la librairie et passaient beaucoup de temps à entre les rayons à chercher des livres tout en
discutant très longuement avec mon frère Moussa. Déjà la première fois, il les avait traitées avec
beaucoup d’amabilité, bien qu’elles n’aient acheté qu’un tout petit cartable d’écolier.
Moussa était de deux ans mon aîné; à cette époque, il venait de boucler ses vingt six ans. Il avait
commencé par être enseignant, après avoir suivi une formation à l’école normale supérieure. Mais
très vite, il avait abandonné l’enseignement, qu’il trouvait trop barbant, pour ouvrir et gérer une
grande librairie dans le quartier. Moi, j’étais sur le point de terminer une licence en économie, et
j’espérais décrocher une bourse pour une post-graduation en France. En attendant, tous les soirs et
les week-ends j’aidais Moussa à la librairie.
Lui et moi formions un binôme très complémentaire. Nous nous entendions très bien, y compris pour ce
qui concernait les filles. La faible différence d’âge entre nous, faisait que nous étions plus des
amis que des frères. Il y avait entre nous une complicité évidente. Nous draguions même ensemble –
c’était surtout lui qui draguait et me faisait parfois profiter des ses conquêtes – sans tenir
compte de cette pudeur hypocrite qui interdisait à un garçon d’une famille de faire quoi que ce soit
« d’impudique » devant un proche. Nous n’en étions pas encore arrivés au point de partager la même
femme, mais nous ne nous gênions pas pour tirer nos conquêtes dans le même endroit, et au même
moment. Nous avions d’ailleurs aménagés un lieu de « débauche » dans un local libre au fond de la
librairie, où – quand la chasse était bonne pour l’un ou l’autre, ou pour les deux à la fois – nous
prenions quelques moments de plaisir. Nous y avions installé un grand canapé et un lit de camp qui
devenaient nos champs de bataille.
…/…
Deux Samedis de suite, je surpris Moussa entrain de discuter un long moment avec les deux femmes
voilées qui étaient entrées dans la librairie, en sortant du hammam. La première fois, je n’y avais
pas prêté beaucoup d’attention. D’autant qu’en sortant, j’avais vu que l’une d’elle avait acheté un
petit cartable d’écolier, destiné certainement à son fils. Mais la deuxième fois, j’avais remarqué
que la discussion des deux femmes avec mon frère durait plus que nécessaire, s’agissant de clientes.
De temps en temps, je voyais Moussa qui jetait un regard vers moi, comme s’il réfléchissait à
quelque chose qui avait une relation directe avec moi. En plus, il avait ce regard du chasseur sur
le point d’att****r une proie.
Le salaud, me dis-je, il vient de faire une touche ! Ma curiosité fit que je me rapprochais pour
mieux voir et entendre ce qui se tramait. J’entendis clairement prononcer – en arabe :
– Le mien est beaucoup plus grand que celui-ci ! Il est aussi grand que celui d’un âne !
(En’t‘aa‘i kbir bezzaf a‘ala ‘hadha ! ki t‘aa lahmar !)
J’entendis les deux femmes – des fantômes blancs, dont je ne voyais rien de précis, si ce n’étaient
deux silhouettes informes emprisonnées dans de la soie blanche – glousser comme des dindes, n’osant
pas rire franchement à la remarque obscène de mon frère. En m’approchant, j’avais vu que Moussa
avait ouvert un livre que je reconnus tout de suite, parce que c’était un livre licencieux, que la
censure avait miraculeusement laissé passer entre les mailles, d’habitude imperméables, de ses
filets. Il s’agissait d’un récit érotique – « Le jardin parfumé » de Cheikh Nefzaoui – écrit en
Tunisie au début du seizième siècle et qui, en plus du texte, comportait des illustrations sans
équivoque.
Moussa était entrain de montrer aux deux femmes les images de positions sexuelles que décrivait
l’auteur et avait ainsi très fortement attisé leur curiosité. Elles riaient maintenant aux éclats,
sous leurs voilettes qui ne laissaient voir que leurs immenses yeux noirs. Je m’approchais pour
mieux voir, et, ave le secret espoir de participer à la discussion et …à plus, si affinité. Je
connaissais trop bien mon frère pour ne pas avoir deviné qu’il était entrain de dérouler un plan
qu’il avait concocté depuis sa première rencontre avec le due, le samedi dernier. A ses yeux qui
brillaient et au rictus qu’il avait sur les lèvres, je savais qu’il venait de ferrer le poisson. Il
ne s’adressait en fait qu’à une seule des deux femmes – la plus grande et celle qui, sous son haïk,
semblait la plus plantureuse des deux. Et je connaissais la préférence de Moussa pour les femmes
bien en chair. Il avait donc fait son choix, et me laissait la deuxième femme. Cela faisait partie
de nos accords tacites : quand l’un d’entre nous choisissait le premier une proie, l’autre acceptait
le choix et devait se contenter du lot de consolation ; si lot de consolation, il y avait.
Je me mis donc à accorder un intérêt particulier à la deuxième femme – elle s’appelait Baya (alors
que sa compagne avait pour doux nom Djamila). Elle avait de magnifiques yeux. C’était la seule
chose- avec le mollet droit – que je pouvais distinguer nettement. Tout le reste était caché par la
soie blanche du Haïk. Je ne savais absolument pas ce qui se cachait sous le voile. Moussa non plus
d’ailleurs, mais pour lui, c’était moins grave, puisque ce qu’il aimait par-dessus tout chez une
femme, c’était son côté callipyge (c’est-à-dire avec de magnifiques fesses et par extension, une
femme avec des formes très prononcées). Et même sous le haïk, on voyait que Djamila était
plantureuse et avait un superbe fessier.
A l’époque, on disait entre garçons, quand on avait affaire à des femmes voilées que l’on draguait,
qu’on avait affaire à de véritables pochettes surprises : on ne savait jamais, qui se cachait sous
la blancheur immaculée du voile et sur quoi on allait tomber. Avec Baya, c’était bien de surprise
qu’il s’agissait : tout ce que pouvais voir c’étaient ses magnifiques yeux noirs – non maquillés –
et un sublime mollet tout blanc et superbement galbé qu’elle exhibait avec un art consommé de la
provocation, à chacun des pas qu’elle faisait. Quelque chose pourtant me disait que cette femme
devait être exceptionnellement bandante. Peut-être à sa démarche ondulante ; peut-être à la manière
dont elle tenait son voile sous le menton, pour qu’il ne s’échappe pas : tout en élégance ; peut-
être aussi à sa manière directe et effrontée de nous regarder Moussa et moi. Si j’avais eu à
choisir, mon choix se serait porté sans aucune hésitation sur Baya. Le hasard ayant bien fait les
choses, je me décidais à entrer en scène pour participer à la faire évoluer.
Ayant compris le plan d’attaque de mon frère – il s’agissait pour lui de séparer les deux femmes
pour pouvoir s’occuper pleinement de Djamila, – je fis la proposition de montrer à Baya la deuxième
copie du livre qui se trouvait dans la chambre du fond.
– C’est une très bonne idée ! répondit Moussa. Comme cela toutes les deux pourront profiter du
livre, sans avoir à le faire passer de l’une à l’autre. Vas-y frérot, montre lui tout ce que savait
faire notre bon Cheikh Nefzaoui.
Il y eut un petit moment de silence chez Baya, que je croyais être de la gêne. Cela m’avait rendu
hésitant sur la manière de m’y prendre avec la femme. Ce fut Moussa, avec son sans gêne légendaire,
qui me montra la voie à suivre Il prit Djamila par la main et, sans autre forme de procès –et
surtout, sans qu’elle ne protestât, l’entraina derrière le comptoir, en lui disant :
– Installe-toi, pendant que je ferme la porte du magasin.
Djamila obéit sans rien dire, pendant que mon frère alla fermer la porte du magasin et installa sa
fameuse petite pancarte qui indiquait : « Je reviens dans une heure ». Il la plaçait, sur la vitre
de la porte d’entrée, chaque fois qu’il était occupé, à l’intérieur du magasin avec une dame. Je
pris Baya par la main et l’entraînai vers le fond. Elle opposa une toute petite résistance – qui
m’obligea à tirer un peu plus fort sur son bras – et puis elle se laissa faire et se dirigea presque
toute seule, vers le canapé installé tout au fond de la petite pièce. Je la regardais avec
curiosité. Elle était restée debout, tenant de sa main droite son voile sous son menton pour qu’il
ne glisse pas et libère sa tête; la main gauche, quant à elle, était restée ballante à ne rien
faire.
Je m’approchais d’elle et tendit la main pour qu’elle lâche les bouts du haïk qui le retenais sur sa
tête. Elle fit non de la tête, mais avant même que ma main ne touche la sienne, elle desserra ses
doigts et laissa le tissu glisser le long de son dos, libérant ainsi une longue chevelure noire
corbeau tressée grossièrement et encore toute humide du bain qu’elle avait pris tantôt. Les femmes
qui allaient au hammam, attendaient de rentrer chez elle pour se sécher les cheveux, se coiffer et
se maquiller, en attendant l’arrivée du mari, à qui toute la cérémonie était destinée.
Ma pochette surprise me réservait une vision des plus agréables. Je me disais que si le reste de la
tête et du corps étaient à l’image de sa chevelure, je venais de décrocher le gros lot. Mais pour le
confirmer, il me fallait maintenant me débarrasser de la voilette qui soustrayait son visage à mes
yeux. Je tendis mes deux mains pour la lui enlever. Elle ne voulut pas que je m’en occupe; elle le
fit elle-même et en une fraction de seconde, elle défit le nœud qui la tenait derrière sa nuque et
offrit à mes yeux émerveillés, un superbe visage de madone. Elle devait avoir environ trente ans.
Elle était brune – une vraie brune au teint mat – avec un visage rond, des joues de poupée et une
petite bouche entourées de la plus merveilleuse paire de lèvres que je n’avais eu à admirer dans ma
jeune vie de mâle. Des lèvres pleines, comme des fruits bien mûrs – des cerises dont elles avaient
la couleur – superbement ourlées et légèrement avancées comme pour quémander un baiser. Des lèvres
que je voulais déjà embrasser et croquer pour en connaitre le goût et tester leur fermeté.
Baya était restée debout face à moi. Elle ne disait absolument rien – je venais de me rendre compte
que je n’avais pas encore entendu le son de sa voix – et se contentait de me regarder de manière
presque ironique et provocante. Comme si elle me disait : « mon salaud, tu ne t’attendais pas à ce
que je sois aussi belle ! »
– Tu es vraiment superbe ! Est-ce que le reste de ton corps est du même acabit ? Tu ne veux
pas enlever ton voile ?
Elle me regarda encore un moment, comme si elle pesait le pour et le contre de la proposition que je
venais de lui faire, puis d’un geste gracieux, elle fit passer toute la pièce de tissu par-dessus sa
tête – elle tenait par un élastique autour de sa taille – et resta avec une robe en coton de couleur
orange, qui s’arrêtait juste au dessous de ses genoux. C’était vraiment une belle plante : de taille
moyenne et merveilleusement proportionnée ; avec une poitrine ferme et arrogante, bien que de taille
modeste. J’étais sûr qu’elle ne portait pas de soutien gorge, tant ses tétons étaient visibles sous
le tissu de la robe. Sa taille était fine, mais elle avait un tout petit ventre rond qui
transparaissait, lui aussi, sous le tissu de sa djebba. Un ventre tellement mignon et érotique !
Ses hanches étaient larges – je me fis la remarque qu’elle avait dû avoir au moins deux enfants – et
son fessier rond et haut perché, comme celui d’une belle pouliche. Ses jambes étaient bien dessinées
– longues et galbées – et, à ce que j’en devinais, étaient surmontées par des genoux ronds et
brillants et des cuisses longues, fermes et bien pleines. Je sentais mon cœur battre la chamade. Je
commençais même à être un peu intimidé. « Elle est trop belle pour toi » me disait une partie de
moi-même. Tu ne peux pas être à sa hauteur. Elle a certainement plus d’expérience que toi. J’étais
resté là debout devant elle, à hésiter, ne sachant pas comment m’y prendre pour paraître à mon
avantage et non pas comme un garçon gauche et inexpérimenté.
Elle avait certainement deviné tout ce qui se passait dans ma tête. Elle devait se dire que j’étais
encore très jeune et que je n’avais pas l’expérience des femmes. Elle se décida donc à prendre les
choses en main.
– Et le tien, il est comment ?
…/…
Elle m’avait lancé cette phrase – avec sa voix rauque – en me regardant d’un air moqueur. J’avais
mis du temps à comprendre de quoi elle parlait. Surtout qu’elle s’exprimait en arabe. Quand je
compris qu’elle parlait de la taille de mon sexe, je sentis tout mon sang remonter à mon visage.
– K’bir kima en-t‘aa khouk ? (Aussi grand que celui de ton frère ?) Warri ‘hou li ! (Montre-le
moi !) Garab liya, en-khardjouh men essaroual ! (Approche-toi de moi, que je le sorte du pantalon !)
Je m’approchais d’elle, presque timidement. Elle tendit la main droite vers le devant de mon
pantalon. J’avais presque honte de moi et de mon comportement : ce n’était pas celui d’un homme !
C’était, dans mes principes de jeune macho, l’homme qui devait prendre des initiatives ; pas la
femme. J’avais le sentiment qu’elle m’avait mis la honte ! Il me fallait absolument que je lui
montre que j’étais un amant à la hauteur. Il me fallait faire quelque chose pour lui montrer que
j’étais un homme, un vrai ! Et que je savais prendre des initiatives ! Et je ne trouvai rien de
mieux, que de lui prendre la main avant qu’elle n’atteigne mon bas ventre, pour la guider vers
l’impudique renflement que faisait mon sexe sur le devant de mon pantalon. Elle se laissa faire et
obéit à la pression que j’exerçais sur sa main pour l’amener à caresser l’engin à travers le tissu.
Très vite, je sentis que je n’avais pas besoin de la guider. Elle reprit très rapidement les choses
en main – et plutôt mieux que moi !- et se mit à palper mon membre d’une main experte, qui me fit
rugir de plaisir. Tout mon égo de mâle venait de disparaître sous la douceur de la caresse et du
plaisir qu’elle me procurait.
– ‘Hadha zeb ! Kbir ou smin ! Kima en-hab‘houm ! (Ça c’est un zob ! Grand et gros ! Comme je
les aime !) dit-elle en ouvrant la fermeture de ma braguette et en introduisant la main sous le slip
pour le palper. Lazzem en-chouffouh ! (Il faut que le voie !)
Même à travers le tissu du slip, le contact de sa main, si douce et si experte, sur mon sexe
m’envoya une légère décharge électrique qui me fit frissonner et me fit pousser un long gémissement
de contentement. Elle manipula quelques secondes mon gourdin sous le pantalon, puis se décida à le
sortir pour le mettre à l’air libre. En un tour de main, elle défit le ceinturon, ouvrit le bouton
et descendit le zip de la braguette.
– Lazzem en-chouffouh ! (Il faut que le voie !), répéta-t-elle, tout en s’activant
fiévreusement sur le pantalon.
Elle fit descendre en même temps le pantalon et le slip le long de mes cuisses jusqu’au dessus des
genoux. Je restais ainsi debout, le sexe dénudé, frémissant d’excitation, brandi vers le plafond,
tel un sabre menaçant. Elle regarda, les yeux brillants de gourmandise, l’engin que le désir avait
rendu encore plus grand et plus gros.
– Machi zeb ! Yed el ma‘hraz ! (Ce n’est pas un zob ! C’est un manche de pilon ! ) H’lou ou
khchin ! (Doux et dur !) Bghit en-hakkou ! Bghit en-boussou ! Bghit en-lahsou ! Bghit en-ra‘aadhou
! (J’ai envie de le caresser ! J’ai envie de l’embraser ! J’ai envie de le lécher ! J’ai envie de le
téter !)
Et, sans plus attendre, elle se mit à le branler. C’était si bon ! Sa main était une vraie machine à
donner du plaisir. Elle tâtait et palpait vigoureusement mon membre en me faisant tirer des
gémissements de plaisir. J’avais même failli éjaculer de manière très précoce, tant la branlette
qu’elle m’appliquait était délicieuse ! Je lui retins la main pour l’immobiliser, le temps de
reprendre mes esprits. Elle me regarda avec des yeux qui brillaient de mille feux, me questionnant
silencieusement sur ce que je voulais qu’elle fasse.
– Diri-li pipa ! (Fais-moi une pipe !) Bghit i dkhal fi foumek ! (Je veux qu’il pénètre dans
ta bouche !) Bghit en-feragh fi foumek ! (Je veux me vider dans ta bouche !)
Elle me regarda en souriant et se mit immédiatement à genoux devant moi. Elle n’avait pas lâché le
membre qu’elle serrait fermement dans sa main droite. Brusquement elle plongea sa tête sur mon bas
ventre engloutissant au passage le gland de mon sexe. Il pénétra difficilement jusqu’au fond de la
bouche – ses dents, pourtant très écartées, raclaient légèrement la hampe de mon mât, provoquant une
petite douleur, que le délice de sa langue titillant le gland, rendait supportable.
Une fois que l’engin eût atteint l’entrée de sa gorge, Baya arrêté un moment le mouvement avançant
de sa tête et lui fit faire le chemin inverse, jusqu’à l’entrée de sa bouche. Elle refit plusieurs
fois le mouvement d’allers-retours, en faisant bien attention à ne pas laisser aller trop loin la
queue qu’elle pompait. Je m’étais déjà fait sucer pas des filles et des femmes. Et j’avais toujours
apprécié le plaisir que la pénétration buccale me donnait. Mais avec Baya, le plaisir était beaucoup
plus intense. Elle semblait connaître parfaitement la technique de la fellation – avec la
participation de sa main qui masturbait la hampe au même rythme qu’elle allait et venait dans sa
bouche, et celle de sa langue qui titillait au passage le gland. Il y avait bien ses dents qui
raclaient un peu la queue – à cause des fortes proportions de l’engin dans sa bouche aux dimensions
étroites – mais la légère douleur que cela me procurait n’avait aucune commune mesure avec
l’intensité du plaisir qu’elle me donnait.
La cavité buccale de ma belle était super accueillante : chaude, humide et aussi moulante que sa
main qui, à l’extérieur, masturbait la hampe. C’était divin ! Mais au bout d’un moment, j’eus
l’envie folle de pousser l’engin encore plus loin dans la gorge. J’appliquais une forte pression
avec mes hanches pour lui faire comprendre mon envie de l’enfoncer très loin. Elle me laissa faire
sans rien tenter pour résister. Il dépassa la glotte et alla s’enfoncer dans sa gorge.
Je sentais qu’elle faisait un effort pour ne pas étouffer, mais égoïstement, je faisais celui qui
n’avait rien remarqué. C’était tellement bon ! Je ne voulais pas que mon sexe quitte cette bouche
humide, chaude et tellement douce. Je serrais sa tête entre mes mains pour l’empêcher de la retirer
et pour qu’elle garde l’engin enfoui dans sa gorge le plus longtemps possible. A mon grand
étonnement, elle ne résista pas et fit même tout ce qu’elle pouvait pour me donner le maximum de
plaisir. Elle fit imprimer à sa tête un mouvement de va-et-vient, lent au départ, puis de plus en
plus rapide. Mon membre suivait un itinéraire de plus en plus long ; il allait au-delà de la glotte,
y stationnait une fraction de seconde et revenait en sens inverse, jusqu’à quelques centimètres en
dehors de sa bouche. Puis il repartait de plus belle vers l’intérieur.
Je voyais que la belle souffrait beaucoup ; ses yeux coulaient de larmes et ses narines ruisselaient
comme une fontaine ; son visage était devenu tout rouge et je sentais qu’elle luttait
désespérément pour ne pas vomir. De temps en temps, elle crachait sur le membre qui sortait de sa
bouche tout le surplus de salive qu’elle produisait en quantité. J’étais aux anges ! Je n’avais
encore jamais fait l’objet d’une fellation aussi intense. C’était comme si j’étais entrain de la
baiser par sa chatte – ou par son cul – C’était divin ! Je savais qu’elle ne prenait pas autant de
plaisir que moi (et en fait, elle n’en prenait pas du tout) mais je n’en avais cure ! J’étais
heureux comme ça, et, jeune blanc bec prétentieux que j’étais, cela me paraissait tout à fait
normal. Elle était à mon service ! C’était ma chose !
Baya, faisait des efforts surhumains pour continuer ainsi. Elle voulait me donner du plaisir, et me
montrer qu’elle était experte en amour. A aucun moment, je ne me posais de question sur cette femme
et ses, motivations. Il me paraissait tout à fait normal qu’elle soit à ma disposition – et non le
contraire – et que mon plaisir passe avant le sien. Je croyais même que j’étais irrésistible : que
j’étais jeune, beau, viril, et qu’aucune femme ne pouvait résister à mon charme! Ce ne fut qu’un peu
plus tard, une fois mon désir assouvi, que je me mis à réfléchir sur tout ce qui venait de se passer
et me mis à me questionner sur Baya et ses motivations. Mais pour l’instant, rien d’autre que
l’orgasme que je sentais arriver, n’avait d’importance
Baya, sentit instinctivement que j’étais tout près de la jouissance. Elle chercha mes couilles avec
sa main gauche – la droite étant toujours occupée à masturber le manche qui entrait dans sa bouche
et en ressortait – et se mit à les pétrir doucement. Malgré tous mes efforts pour faire durer un peu
plus longtemps le merveilleux moment que j’étais entrain de vivre et où la belle avait mis en action
tous les moyens qu’elle possédait pour porter mon plaisir vers les plus hauts sommets, je ne pus pas
tenir plus de vingt secondes, avant que je n’éclatasse comme une bombe au fond de sa gorge. Je
poussai un énorme râle de plaisir au moment où je lâchais la première grosse giclée de foutre, épais
et brûlant.
Elle arriva avec une telle force au fond de sa gorge qu’elle faillit l’étouffer. Elle réussit
rapidement à maîtriser la situation et avala tout le foutre de la première giclée, avant que je n’en
lâchasse trois ou quatre autres, qu’elle garda dans sa cavité buccale et sur sa langue. Repu, je
sortis de sa bouche et me mis à observer le spectacle ahurissant – et tellement érotique ! – qu’elle
m’offrit entrain d’avaler avec délectation – par petites doses et en me regardant avec ses grands
yeux noirs, brillant de lubricité – tout le foutre qu’elle avait en bouche. Elle finit par faire
claquer sa langue de contentement, comme pour m’indiquer que ce qu’elle venait d’avaler était aussi
délicieux qu’un nectar ! Ce fut qu’à ce moment là que je compris que Baya avait une véritable
histoire d’amour avec le sperme, qu’elle adorait boire. Je me promis de lui faire expliquer cela, un
peu plus tard.
…/…
Mais pour le moment, je voulais aller plus loin dans ma relation avec cette magnifique femme, que le
hasard avait mise sur mon chemin. En mâle prétentieux que j’étais encore à cette époque, je voulais
satisfaire sa libido, autant qu’elle venait de le faire pour moi. Je voulais la faire jouir très
fort ; l’emmener au septième ciel ; la faire hurler de plaisir ; et en redemander ! Je ne doutais de
rien ! En fait malgré, la forte jouissance que j’avais eue quelques minutes auparavant, je bandais
toujours très fortement. D’abord parce que le spectacle de Baya avalant avec délectation mon sperme,
m’avait très fortement émoustillé ; et puis, soit par expérience, soit d’instinct, elle n’avait pas
lâché mon membre qu’elle tenait encore dans sa main droite et qu’elle caressait légèrement pour le
maintenir en érection.
Je sentais que maintenant elle le voulait en elle. Elle voulait sentir toute sa force dans sa
chatte. Elle se remit debout et me tira par la queue pour rejoindre le canapé à un mètre de là. Elle
lâcha prise deux ou trois secondes, pour faire passer sa djebba (sa robe) par-dessus sa tête. Elle
resta avec seulement sa culotte en coton d’un blanc immaculé. Elle me laissa le temps d’admirer sa
beauté – elle était exactement comme je l’avais imaginée à travers le tissu de sa robe, avec un
coquin petit ventre rond, qui accrut encore d’un cran l’intensité de mon désir pour elle. Elle
enleva aussi sa culotte et resta ainsi toute nue devant moi en me regardant avec ses immenses yeux
noirs et brillants. Elle savait que je la trouvais belle et elle jubilait. Et belle, elle l’était au
delà de tout ce que je pouvais m’imaginer !
Ses seins de marbre brun étaient de taille modeste ; mais ils avaient la fermeté et l’arrogance
d’une vamp de cinéma. Ses épaules étaient rondes et brillantes et donnaient une très forte
impression de douceur. Elle avait une silhouette très nettement dessinée et aux proportions
harmonieuses: taille de guêpe, hanches larges, jambes longues qui finissaient sur des chevilles
étonnamment fines. Et un fessier d’enfer ! Rond, ferme et haut perché, à l’image d’une jeune
pouliche ! Mais la merveille des merveilles, se situaient entre ses cuisses : sa chatte! Le paradis
tout entier était là ! Pas une trace de poil ni sur le pubis, ni sur et autour des lèvres. Elle
s’était épilée très soigneusement – au hammam, pendant qu’elle prenait son bain – et l’image que
j’avais sous les yeux était d’une beauté à couper le souffle. Les grandes lèvres étaient longues,
dodues et brunes. Elles brillaient de mouille, preuve qu’elle était très excitée.
Je lançais ma main droite sur le pubis rond et bombé et j’y appliquai une légère caresse ; rien que
pour en tester la douceur et la fermeté. De la soie et du marbre en même temps ! Je fis descendre ma
main et les doigts vers les grandes lèvres pour les caresser. Ma mie, qui était toujours debout
devant moi, au contact de sa chatte avec mes doigts, sursauta en poussant un petit cri de plaisir.
Ma main se remplit immédiatement d’une mouille abondante, chaude et visqueuse. Les petites lèvres
cramoisies, qui apparaissaient en dessous, palpitaient au rythme de son cœur et de l’arrivée de sang
qu’il y envoyait. La position debout de Baya ne me permettait pas d’en voir plus, mais le spectacle
que j’avais sous les yeux était tellement magnifique, qu’il avait encore augmenté l’intensité de mon
excitation et avaient donné à mon sexe des dimensions monstrueuses.
J’avais besoin de voir et d’admirer l’ensemble de la chatte de la femme. Je la fis assoir sur le
bord du canapé et lui fis écarter les cuisses de manière à avoir accès à son paradis. Elle écarta
ses jambes et me regarda – avec ses yeux qui brillaient de désir – pour deviner ce que j’avais
l’intention de lui faire. Je ne savais pas ce qu’elle voulait que je lui fasse en priorité. Et pour
dire la vérité, cela ne me préoccupait nullement. J’avais décidé d’y aller à l’instinct et de lui
faire exactement ce qu’il m’ordonnait. Et à la vue du spectacle de sa merveilleuse chatte ouverte et
offerte, ce que j’avais envie de faire à ce moment là c’était d’approcher ma tête pour m’enivrer du
parfum d’ambre qui se dégageait d’elle et d’y plonger ma bouche pour l’embrasser, la lécher, la
sucer et boire tout le jus que je voyais briller à l’intérieur.
J’avançai la tête vers la chatte de ma belle et plongeai ma bouche pour un énorme cunnilingus. Je
voulais la faire jouir avec ma bouche, comme elle l’avait fait tantôt avec moi. Je me mis à
embrasser et sucer les grandes et les petites lèvres. Je fis pénétrer la langue dans son tunnel et
la fis aller et venir le plus loin qu’elle pouvait aller. De temps en temps j’attrapais avec mes
lèvres, son clitoris – qu’elle avait tout petit – pour le titiller et accroître l’excitation de
Baya. Le fort parfum d’ambre qui se dégageait de la chatte de ma belle avait sur moi un véritable
effet aphrodisiaque ; il réussit même à intensifier on excitation, que je croyais pourtant être à
son paroxysme. Baya qui jusque là ne faisait que pousser de petits cris de plaisir, se mit soudain à
avoir de longs râles rauques, qui provenaient du plus profond de sa gorge. Elle accompagnait ses
râles par des mouvements saccadés de ses hanches, qui montaient et descendaient au rythme des
allers-retours de ma bouche sur et dans sa chatte. Elle serrait très fortement ma tête à laquelle
elle appliquait des pressions pour la guider dans ses mouvements et dans le rythme qu’elle lui
faisait prendre.
J’entendais, comme s’ils provenaient de très loin – parce qu’elle avait enserrée ma tête entre ses
cuisses – ses râles qui augmentaient d’intensité, ainsi que les phrases qu’elle prononçait pour
donner plus d’intensité au plaisir qu’elle prenait. Elle parlait en arabe, en lançant à voix haute
des mots crus ou des bouts de phrases impudiques, qui étaient destinées non pas à moi, son amant,
mais à son mari. Elle semblait, en même temps qu’elle jouissait, être entrain de régler ses comptes
avec Mourad, son mari.
– Ya ettahane, ya Mourad ! Chouf martek ! Radjel yakoul-l‘ha hatchoun‘ha ! (Mourad espèce de
cocu! Regarde ta femme ! Un autre homme est entrain de lui bouffer la chatte !) Hleft en-direlek
groun ! (J’ai juré de te faire pousser des cornes !) Ou dertlek groun ! (Et je t’ai fait pousser des
cornes !)
Baya finit – sous l’effet conjugué du cunnilingus d’enfer que je lui appliquais et des mots de
vengeance qu’elle prononçait – par perdre tout contrôle sur elle-même; elle leva ses jambes très
haut, en maintenant l’une d’elle avec sa main droite et en augmentant la pression qu’elle appliquait
– avec sa main gauche – sur ma tête, pour lui faire accélérer le mouvement de va-et-vient de ma
bouche et de ma langue sur et dans sa chatte. Ses râles devenaient de plus en plus puissants et
rapides et sa respiration de plus en plus difficile et saccadée. Je sentais qu’elle n’allait pas
tarder à avoir un immense orgasme.
J’étais content qu’elle jouisse comme cela, sans attendre que je la pénètre. Je voulais qu’elle
jouisse plusieurs fois avec moi et je savais que j’étais incapable de la tirer plusieurs fois de
suite. Cette jouissance à travers ma bouche, était pour moi une bénédiction. Elle allait me
permettre de lui en donner au moins une deuxième, avec mon membre qui piaillait d’impatience. Et si
j’étais incapable de la faire jouir une troisième fois, ce ne serait pas trop grave. Mais pour le
moment, ce qui comptait c’était cet orgasme que je sentais arriver et que je me préparais à
accueillir. Baya lança un long cri rauque vers le ciel et déchargea dans ma bouche une quantité
incroyable de jus salé et un peu acide. Je tentais de tout boire, sans totalement y arriver. Une
bonne partie m’échappa et coula à l’extérieur pour aller s’étaler sur le canapé. Quand je pus sortir
ma tête d’entre ses cuisses et que je pus la contempler de nouveau, je fus accueilli par un superbe
sourire de contentement.
– T‘aaref ett-nik belfoum! (Tu sais baiser avec la bouche !) Weqt ett-weri li kifach ett-nik
be zeb ! (C’est le moment de me montrer comment tu niques avec ton zob!) Wari li tahane ent‘aa
radjli kiffach ett-nik martouh ! (Monte à mon cocu de mari comment tu baises sa femme !) Werri lou !
(Montre-lui !)
Elle avait gardé ses jambes relevées et écartées. Elle était toute prête à accueillir ma queue. Elle
tendit le bras pour me signifier que je devais maintenant m’occuper de la tirer. Elle avait gardé
ses jambes relevées ; je vins me placer entre elles, pour pouvoir positionner le gland de mon engin
frémissant entre ses grandes lèvres entrouvertes. Elle avait fait l’effort, pour garder la position
et me permettre d’investir plus facilement les lieux, d’att****r l’intérieur de ses genoux pour
empêcher ses jambes de retomber. Baya regardait le monstre avec un merveilleux air de gourmandise.
Elle bavait rien qu’à l’idée de se faire empaler par ce manche qu’elle trouvait de bonne taille.
– Nik Baya be zeb touil ou smin ! Dakhlouh fi saouti ! Warri-li qawtouh ! Lazzem en-has qouwa
en-ta‘aou !(Nique Baya avec zob grand et gros ! Enfonce-le dans ma chatte ! Montre-moi sa force !
Fais-moi sentir sa force !)
Je ne me fis pas prier pour faire exactement ce qu’elle me demandait. Je posai le gland à l’entrée
du tunnel, après avoir forcé les grandes lèvres à s’écarter encore plus qu’elles ne l’étaient, et je
la pénétrai d’un violent coup de rein. Malgré sa taille, il entra assez facilement dans le vagin de
ma belle étroit, mais abondamment lubrifié. Le tunnel de Baya semblai ne pas avoir accueilli de zobs
de grandes dimensions. Il était très élastique et moulant. Je me disais, tant était fort le plaisir
que me procurait le frottement avec toute la surface de la paroi, que ce vagin là avait été moulé
sur mon engin. Il avait été créé pour lui ! Il allait et venait en force dans l’étroit tunnel inondé
de mouille, créant, à chaque aller-retour, de forts clapotis à la sonorité indécente.
Baya regardait, avec des yeux brillant de luxure, l’engin qui entrait et sortait de sa chatte. Elle
semblait autant aimer le spectacle de ce sexe qui allait et venait dans son vagin, que la chaleur
qu’il lui procurait en frottant vigoureusement sur la paroi de son tunnel. A chaque pénétration,
elle poussait un petit cri de plaisir et attendait impatiemment la sortie de l’engin pour le voir la
pénétrer de nouveau et la posséder avec autant de force. Elle en bavait littéralement, laissant
couler des litres de salive entre ses lèvres entrouvertes. Elle hurlait des mots et des phrases qui
avaient toutes une relation directe avec son cocu de mari. Des mots et des phrases qui la mettaient
en transes. Elle semblait totalement prise dans son plaisir et avait perdu toute notion de la
réalité. Elle s’offrait à mes coups de boutoir sans aucune retenue:
– Dir legroun li Mourad ! ‘Amar-lou dmaghou ! ‘Aaradh souat Baya ! Wari li radjli wach idir
zeb en-ta‘a radjel ! Zeb en-ta‘a çah ! (Fais des cornes à Mourad ! Remplit lui le front ! Elargis la
chatte de Baya ! Montre à mon mari ce que peut faire le zob d’un homme ! Un véritable zob !)
Je la sentais au bord de l’apoplexie. Je savais qu’elle n’allait pas tarder à décharger et à avoir
un orgasme beaucoup plus intense que celui que lui avait procuré le cunnilingus précédent. Elle
parlait en même temps qu’elle poussait des cris de contentement. Je la regardais avec curiosité et
en même temps avec une fierté non feinte. J’étais aussi fier qu’un coq d’être parvenu à mettre Baya
dans cet état où elle avait perdu toute maîtrise d’elle-même et où elle ne dépendait plus que de la
seule force de mes coups de reins. Je la sentais défaillir, au bord de l’évanouissement, tant sa
jouissance était forte. Elle avait perdu le contrôle de ses muscles : sa tête se balançait de tous
les côtés, à l’image d’un pantin désarticulé; les muscles de son visage étaient figés, comme
paralysés ; ses lèvres étaient devenues toutes blanches, figées par un rictus qui semblait avoir
évacué tout le sang qu’elles contenaient quelques minutes auparavant ; de la salive coulait de sa
bouche, sans même qu’elle en eût conscience. Elle respirait de plus en plus difficilement et avait
ouvert très grande sa bouche pour y laisser pénétrer le plus d’oxygène possible.
Elle était complètement prisonnière de son plaisir et totalement soumise aux coups de rein du mâle
qui la possédait avec force et v******e. Le spectacle de Baya entrain de jouir était un baume pour
mon amour propre de garçon. Je n’avais encore jamais fait jouir une femme avec autant d’intensité.
Et rien que pour cette raison, je sentais que j’étais entrain de tomber amoureux d’elle. Elle
m’avait fait découvrir mes capacités d’amant. Elle m’avait rendu fier de moi. Je voulais que la
scène durât encore très longtemps. Je me sentais capable de continuer à la piner ainsi pendant
encore de très longues minutes. Je voulais lui montrer toute ma virilité. Le fait d’avoir éjaculé
une première fois, avait fait que je pouvais maintenant résister à l’envie d’éjaculer. Et de fait,
ce fut elle qui s’abandonna la première à l’orgasme.
Elle arrêta brusquement tous les mouvements de son corps, relâcha les muscles de son visage et de sa
bouche et fit retentir dans la petite chambre un très long râle de jouissance, qui semblait provenir
du plus profond de ses entrailles.
– Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! hurla-t-elle en essayant de maintenir ses hanches relevées pour me
permettre de continuer de la piner avec la même force.
Elle déchargea une forte quantité de cyprine, qui vint inonder encore plus son tunnel et accroître
l’intensité des clapotis créés par les furieux allers-retours de mon engin à l’intérieur du vagin.
Je continuai à la piner en force, jusqu’au moment où elle s’affaissa totalement, vaincue par la
fatigue. J’arrêtai de la tirer, tout en gardant mon gourdin, toujours en érection, à l’intérieur du
tunnel. Je ne cherchai même pas à jouir. Je n’en avais pas besoin. J’étais déjà très heureux comme
cela avec Baya, vaincue par la fatigue et – me dis-je, très fier de moi – par ma virilité d’homme.
Je me sentais en forme pour lui prouver que j’étais un « super coup », même pour une femme
expérimentée comme elle !
Je me disais que j’allais – si elle le voulait bien – l’enculer pour lui montrer que malgré mon
jeune âge, je connaissais toutes les manières de faire l’amour. Je la laissai reprendre son souffle
et se reposer un peu, tout en bougeant lentement mes hanches de manière à maintenir mon sexe en
érection à l’intérieur de sa chatte. Baya reprenait lentement ses esprits. Elle ouvrit les yeux
qu’elle avait tenu fermés pendant tout le temps qu’avait duré l’orgasme. Elle avait sur les lèvres
un sourire mystérieux dont je n’arrivais pas à saisir la signification. Elle était heureuse – de
cela j’étais très sûr – mais elle semblait aussi un peu triste. Je me dis qu’elle avait peut-être un
sentiment de culpabilité pour ce qu’elle venait de faire. Elle ne dit rien pendant un long moment,
puis – se rendant compte qu’elle avait gardé mon zob à l’intérieur de son vagin – elle se tortilla
pour m’obliger à le faire sortir, puis prononça une phrase qui sonna comme un jugement :
– En’ta radjel ou ta‘aref ett-nik ! Ach-hal hebit radjli i-chouf-na ki kount ett-nik-ni !
Bghit i-hass rouhou ettahane! (Tu es un homme et tu sais baiser! J’aurais tant aimé que mon mari
nous ait vus pendant que tu me tirais ! Je voudrais qu’il sente qu’il est cocu !)
Devant mon air ébahi, elle se mit à me raconter son histoire – et celle de Djamila par la même
occasion – avec son mari Mourad. J’appris ainsi qu’elle et Djamila étaient des belles-sœurs (elles
étaient mariées à deux frères) et qu’elles habitaient ensemble dans un appartement du centre ville,
avec leur belle-mère et leurs enfants (Baya avait deux enfants de six et huit ans, Djamila avait un
bébé d’une année).
Baya s’était mariée, contre son gré – elle n’avait que dix-neuf ans – parce que ses parents
l’avaient surprise entrain de flirter avec un jeune voisin, dont elle était amoureuse. Il était lui
aussi très amoureux d’elle – affirmait-elle. Elle avait été demandée en mariage juste auparavant par
la maman de Mourad qui la connaissait à travers une relation familiale commune. Elle ne put pas
faire autrement qu’accepter, parce que sa mère l’avait menacée d’informer son père sur sa relation
avec le voisin. Et connaissant les idées rétrogrades de son père, elle avait eu peur qu’il ne s’en
prenne physiquement à son amoureux et ne le tue.
Mourad s’avéra être un mari traditionnel et encore plus rétrograde que son père. Pour lui, comme
pour son frère Ali qui épousa plus tard Djamila, une femme est faite pour rester à la maison et
s’occuper de son foyer. Il n’est pas question pour elle de sortir, de se faire des amies et d’avoir
une quelconque liberté. Et quand les choses dérapaient (quand ils se disputaient) il réglait le
problème à coups de gifles et parfois même, à coups de poings. Il lui répétait souvent que les
femmes – toutes les femmes, à l’exception, par respect, de sa mère – étaient des putes. Si on leur
laissait la moindre espace de liberté, elles en profiteraient pour copuler à droite et à gauche. Il
avait quant à lui trouvé la solution pour s’assurer de la fidélité forcée de sa femme : la mettre
sous la coupe de sa mère, et lui interdire ainsi toute idée de liberté.
La seule liberté qu’il acceptait, parce qu’elle était traditionnelle dans la société et était donc
devenue naturelle, c’était le bain – le hammam pour femmes – le samedi en compagnie, bien entendu,
de sa belle-mère. Ce ne fut que quatre années plus tard, quand son beau frère Ali se maria, que Baya
eut un peu de compagnie et commença à aller au bain avec elle, en présence de leur belle-mère au
début, puis seules, après que la mère de leurs maris avait eu un accident cardiaque qui lui
interdisait, désormais, de fréquenter le hammam.
Elle s’entendit très vite avec Djamila, qui était une femme qui aimait la vie. Mais elles comprirent
toutes les deux que leur entente déclarée était pour elle un handicap qui les empêchait de
s’émanciper de leur belle-mère. Elles firent donc semblant de se disputer et de se détester :
chacune allant raconter à la belle-mère ce que l’autre faisait de mal. On leur permit donc de sortir
ensemble les jeudis pour aller au hammam (leurs maris respectifs, et bien entendu leur belle-mère,
pensant qu’elles se surveilleraient l’une l’autre). Et c’était comme cela qu’elles pouvaient se
permettre de flâner après le bain. C’était ainsi aussi qu’elles s’étaient jurées – dès que
l’occasion se présenterait – de faire pousser des cornes sur le front de leurs maris. Et c’est comme
cela qu’elles avaient fini par atterrir dans la librairie de Moussa.
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