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Nini

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Mes potes m’ont surnommé Nini. Je vis à la rue depuis deux ans, depuis mes 16 ans. L’école ne m’a jamais intéressée et je me prenais la gueule sans arrêt avec ma mère et son nouveau mâle. Je traîne avec des jeunes qui font la route avec leurs chiens en allant de ville en ville. Ils boivent, sont violents et crasseux mais ça me va bien, moi aussi je suis une teigne. J’aime les rapports violents même si parfois j’en sors un peu cassée. Quand j’en ai marre je change de mec, souvent pour pire. On vit de mendicité, de rapide et moi parfois quand j’ai besoin de tunes je fais la pute. C’est dingue le nombre de mecs normaux qui aiment baiser une marginale comme moi dans leur bagnole avant de rentrer dîner avec maman et les gosses. Pour aller plus vite je ne porte jamais de culotte sous ma longue jupe et me fait prendre par le cul pour limiter les risques. Je ne me lave pas tous les jours.
Ce matin, j’ai fait une connerie. J’ai volé une belle montre dans un grand magasin. Un grand vigile black m’a coincé à la sortie et m’a évacuée en me tordant un bras dans le dos vers le bureau de la sécurité. Un de ses collèges m’a boqué les bras dans le dos pendant qu’il me fouillait. Il a trouvé la montre dans ma poche, l’a posée sur une table puis m’a dit on va voir si t’as rien d’autre. Il m’a alors tâtée partout avec ses gants en latex. Il m’a même mis deux doigts dans le sexe et un dans le cul en se marrant. Comme j’ai voulu lui cracher à la gueule son collègue m’a tiré ta tête en arrière par les cheveux. Le premier m’a alors pris les deux seins à pleine main puis en me disant « on veut pas te revoir ici » il les a tordus très forts. Ça m’a fait un mal de chien et je suis mise à pleurer. Il rajouta « faut que tu comprennes bien » en me pinçant les tétons et en les vrillant encore plus fort. J’ai failli tomber dans les pommes, mais ça m’a excitée très fort.
Comme la montre était chère ils m’ont remis à la police qui m’a fait sortir dans la rue complètement débraillée et menottée dans le dos. Au central de police j’ai été de nouveau fouillée mais par une femme en uniforme, une grande sèche avec une gueule de sorcière, qui m’a fait mettre à poil les jambes écartées, mes mains écartant mes fesses en me disant pousse pendant qu’elle touchait mon anus et mes petites lèvres. Satisfaite elle me dit « ça va être ta fête » et elle me jeta dans une cellule grillagée avec mon tee-shirt et ma jupe en vrac au sol. Je me suis rhabillée sous le regard pointu des trois clochards qui partageaient le lieu. Le plus grand des trois s’approcha et me dis « salut chérie, on t’attendait pour jouer ».
Je me blottis dans un coin et les heures passèrent. J’eu envie de pisser et je tentais d’appeler mais personne ne vint. J’ai crié plus fort « veux pisser » mais seul un des clochards répondit « vas-y la belle, on va kifer ». J’ai attendu longtemps. Ma vessie me brûlait, je ne tenais plus. J’ai fini par pisser debout, en soulevant ma jupe, en me rapprochant des trois hommes et en les regardant dans les yeux. Mon jet de pisse leur a éclaboussé les chaussures. L’un m’a dit « t’es salope, on n’aime bien, tu verras ce soir ». Je lui ai tiré la langue en lui faisant un doigt.
Un policier est venu me chercher pour me présenter au juge en comparution immédiate. C’était une femme élégante, parfumée, dans la quarantaine. Elle me fit asseoir demanda au policier de m’enlever les menottes et d’attendre dans le couloir juste derrière la porte. Après toutes ses heures j’étais minable et me sentis dominée par l’assurance de cette mature raffinée. Elle se rapprocha, s’assit sur le bord de son bureau face à moi puis en me fixant avec bienveillance me dit « veux-tu t’en sortir de toute cette misère ?». Moi j’ai baissé la tête. Je ne savais pas quoi dire. J’ai eu peur d’elle. Elle me condamna à un court séjour en prison pour que je puisse être coupée du milieu et avoir accès au suivi de réinsertion.
En prison j’ai de nouveau été fouillée par tous les trous, douchée et équipée d’un pantalon et d’une veste orange fluo puis introduite dans une cellule où il y avait déjà 3 femmes plus âgées. Elles m’ont considérée avec intérêt sans rien dire, en me montrant le seul matelas qui était au sol. La première nuit elles m’ont violé longuement. L’une me tenait les bras, l’autre les jambes et la troisième jouait de mon corps à sa guise. Puis elles ont tourné en échangeant les rôles. Chacune avait ses vices et ses fantasmes. Cette nuit-là j’ai tout connu et su que ces femmes étaient pires que les hommes violents que j’avais rencontrés avant. Mais leur sévices m’ont fait jouir plusieurs fois me révélant un peu plus ma nature profonde et me laissant épuisée sur ma paillasse.
J’ai suivi le programme de réinsertion. Dix ans après je suis ouvrière dans une usine d’emballage. Je me suis mariée avec un collègue très rustique qui ne sait rien de mon passé et qui me baise bien. Je suis une épouse fidèle, et soumise. Nous envisageons d’avoir un enfant. La vie est un torrent intrépide qui se mue en rivière plus tranquille.

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