Depuis 18 mois, la vie d’Aurélia a changé. Elle a changé car, elle est maman d’une petite Ninon, qu’elle élève seule la plupart du temps. Son compagnon, Stéphane, militaire dans la marine nationale, ne rentre qu’une fois tous les 15 jours. Cela fait déjà 8 mois que ça dure et Aurélia commence a trouvé le temps long.
A l’approche des fêtes de fin d’années, elle a un petit coup de blues, elle vient d’apprendre que Stéphane sera d’astreinte à Noël et ne sera donc pas présent pour fêter cet événement si spécial avec elle et leur bout de chou.
Au crépuscule de ses 30 ans, elle déprime car elle sent que sa vie lui échappe. Son couple vacille un tantinet, son métier n’est pas très passionnant (guichetière à la poste), les sorties entre copines sont de plus en plus rares. La majorité d’entre elles doit également gérer leur vie de famille. Elle se sent seule, abandonnée et ses seuls réconforts sont sa fille et sa passion pour la lecture. Tous les soirs, elle s’évade de son quotidien morose, l’espace de quelques heures, en feuilletant les bouquins de ses écrivains favoris, Stephen King, Bernard Werber, Harlan Coben et en fumant son petit joint.
Ce lundi matin, c’est avec une immense flemme, qu’elle se réveille car elle sait pertinemment que cette semaine va être fatiguante. C’est toujours comme ça la semaine précédant Noël. En plus ce sont les vacances scolaires, sa nounou est en congés, elle va devoir partir plus tôt pour amener Ninon chez sa belle-mère et bouquet final, ce bon vieux André, son collègue, est aussi en vacances et il est remplacé par un jeune intérimaire. Elle espère que ce ne sera pas le même que l’été dernier car c’était vraiment un bon à rien.
Aurélia est un peu babacool. C’est une blonde aux cheveux courts avec une fine dread à l’arrière de son crâne. Des yeux bleus surmontés de petites lunettes rectangulaires et elle possède un piercing sur la langue avec lequel, elle s’amuse souvent en coincant la boule entre ses deux incisives.
Ce matin elle opte pour son sarouel rouge et son gros pull moumouteux blanc. Sous cet accoutrement, ce sera du classique soutien-gorge noir et culotte blanche. Elle enfile ses inconditionnelles kickers et en voiture Simone.
Comme à son habitude, elle est en avance et c’est en fumant sa roulée qu’elle attend devant l’agence postale, l’arrivée de la directrice.
Un jeune homme approche. Ce doit être l’intérimaire. Le crâne rasé, un look streetwear, « et merde un cassos qui se prend pour une racaille de banlieue » pense-t-elle.
Il lui tend la main pour la saluer et se présente. Au moins il est poli se dit-elle.
Toute la matinée, Aurélia a un œil sur le jeune homme, sa chef lui a demandé d’aider celui-ci en cas de problème.
Le garçon s’en sort bien. Il est sérieux, apprend vite, il prend des initiatives et est très agréable avec la clientèle.
Aurélia se dit qu’il n’a pas l’air si bête et qu’il fera très bien l’affaire pour les 15 jours à venir.
Tous les midis, ils mangent ensemble tous les 3 dans la brasserie du coin, mais c’est lors des pauses café/clope qu’elle découvre et fait connaissance avec son jeune collègue. Sandra, la directrice ne fumant pas, ils se retrouvent tous les deux à l’arrière du bâtiment.
Aurélia apprécie ces petits échanges cordiaux. Elle lui parle de sa vie, de sa fille, de son mari. Il est à l’écoute, s’intéresse à elle en lui posant parfois des questions. Cela lui fait du bien de se confier un peu.
Cette semaine précédant Noël se termine et finalement, Aurélia trouve qu’elle n’a pas été si cauchemardesque qu’elle le prévoyait. Elle rage tout de même un peu sur le calendrier car cette année le 25 tombe un dimanche. Elle aurait préférer, comme beaucoup de monde, que le lundi soit férié.
La jeune maman passe le réveillon de Noël chez ses parents avec sa petite fille et quelques oncles et tantes.
La soirée se passe bien, mais elle pense à son mari qui lui manque. Aux alentours de minuit, elle lui envoie un petit message:
» Joyeux Noël mon amour, je pense fort à toi ». Elle sait qu’elle ne recevra pas de réponse, car Stéphane est de garde toute la nuit, mais elle espère quand-même.
C’est tard dans la nuit, que la sonnerie de son portable la réveille. Elle se précipite dessus pour voir la réponse de son homme. C’est avec une légère déception, qu’elle voit le nom de son collègue s’afficher. Ce dernier avait proposé d’échanger leur numéro car il avait compris sa solitude et il l’avait informé qu’elle pouvait l’appeler si elle avait besoin de parler ou si elle avait envie de sortir un peu.
Il est plus de 4h du matin lorsqu’elle lit le texto:
« Je te souhaite un joyeux Noël, gros bisous, bonne nuit. »
Elle trouve cela gentil de sa part de penser à elle et cela lui remonte un peu le moral. Elle se dit que son réveillon a dû être bien festif pour qu’il lui envoie un message si tardif.
Elle se demande si elle doit lui répondre.
Elle n’en a pas envie maintenant, elle souhaite simplement se rendormir. Elle lui répondra demain.
Mais elle ne trouve pas le sommeil, elle tourne en rond. Elle pense à son mari, que fait-il à cet instant précis?
Mais quelque chose d’autre la travaille. Le message qu’elle a reçu de la part de ce mec. Etait-il anodin? Etait-ce un simple petit mot amical ou alors cet homme, qui la connaît depuis une semaine a des vues sur elle? L’attire-t-il?
Cette pensée l’émoustille, son pouls augmente, une douce chaleur l’envahit et elle se met à fantasmer sur une liaison extra-conjugale. Après tout, il est plutôt pas mal.
Elle sent ses seins se durcir à l’idée d’une relation charnelle.
Sa main droite s’est frayée un chemin sous l’épaisse couette, puis sous son tee-shirt. Elle se caresse le ventre, du bout de son index effleure le contour de son nombril. Sa mimine continue sa progression, elle remonte pour s’emparer de l’un de ses seins. Elle le palpe, le presse de plus en plus fort.
Son rythme cardiaque s’accélère, elle soupire lorsque ses doigts se saisissent de ses tétons érigés. Elle les pince, les tire et les fait rouler.
Elle a de plus en plus chaud. Elle sait qu’en enlevant la couette, elle sera inarrêtable.
De sa main gauche, elle fait voler son couvre-lit sur le côté, puis retire son haut.
Les seins libres, elle peut maintenant profiter pleinement de son massage mammaire.
Puis, elle les porte à sa bouche l’un après l’autre. Sa langue survole ses larges auréoles et titille ses tétons sensibles, qu’elle sucent par la suite.
Son excitation monte crescendo, elle en ressent les effets dans sa culotte. Il est temps pour elle de s’aventurer dans les bas-fonds du plaisir.
Tout en écartant les cuisses, sa main se faufile lentement dans sa culotte souillée. Ses doigts traversent son buisson doré et touffu, vestige de sa négligence, dûe aux absences répétées de son mari.
Elle poursuit sa route et sa main atteint son bonbon rose sorti de son capuchon. Ses mouvements circulaires la rendent folle. Elle halète de plus en plus en s’imaginant le jeune mâle la posséder.
Elle se débarrasse de sa culotte en coton avec la ferme intention de se faire jouir.
Deux doigts viennent se nicher dans son vagin humide. C’est pour elle, un réel enchantement et c’est la bouche grande ouverte qu’elle agonise silencieusement lors de cette première pénétration. Elle se doigte rapidement et bosse son clitoris avec son pouce. Elle gémit de plus en plus, une main sur son sein, l’autre qui la fouille et son imagination fait le reste.
Son orgasme est singulier et intense. Elle se lèche les phalanges une par une, en se disant que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas jouit comme ça toute seule.
Elle décide de rester nue, tire la couette sur elle et s’endort apaisée.
Le lundi suivant, elle est un peu honteuse en faisant la bise à son nouveau collègue. Elle se remémore les pensées érotiques qu’elle a eu à son égard.
Mais pas le temps de tergiverser, les premiers clients sont sur place avec leurs lots de réclamations. La semaine suivant Noël est toujours propice aux casse-pieds mécontents.
Lors de cette pénible journée, c’est à la pause de 16h, qu’elle va souffler un peu. Sa roulée à peine allumée, elle sursaute au moment où son jeune acolyte lui enfonce deux doigts dans les flancs par derrière. Le petit plaisantin lui a fait peur, mais ils en rigolent.
Elle éclate de rire en recrachant sa gorgée de café, lorsqu’il lui raconte une blague un peu graveleuse. Ce fourire lui fait un bien fou.
Elle apprécie de plus en plus la compagnie de Christophe. Elle aime sa désinvolture, sa naïveté, son humour. Il est différent des gens qu’elle côtoie habituellement et un peu de changement lui fait du bien.
Au fil de la semaine, ils deviennent un peu plus proches, mais amicalement uniquement. Mais les réminiscences de son fantasme la tracasse. Son collègue la trouble, même si elle se rend compte qu’elle ne l’intéresse pas plus que ça.
Sa libido a pris de l’ampleur, elle a des envies de sexe et c’est avec impatience qu’elle attend le vendredi et le retour de son époux.
– Vu que c’est mon dernier jour, ça te dit d’aller boire un verre tout à l’heure, pour fêter mon départ?
La question lui est posée par un Christophe tout sourire et c’est à contre-cœur, qu’elle refuse poliment:
– Je suis sincèrement désolé, mais je dois aller récupérer ma fille chez la nounou et ensuite je dois courir à la gare chercher Stéphane.
Elle est confuse et se dit qu’il doit l’apprécier pour l’inviter comme cela.
A la fermeture de l’agence, il lui dit au revoir chaleureusement et lui souhaite de passer un bon premier de l’an. Puis, il enchaîne en lui avouant qu’il passera lui faire « coucou » un de ces quatres lorsqu’il rentrera de ses études.
Avec un grand sourire et une pointe de tristesse:
– Avec plaisir. Gros bisous, à la prochaine.
Les retrouvailles avec Stéphane sont sobres, mais au moment du coucher, Aurélia se sent d’humeur coquine. Cela fait 15 jours qu’elle n’a pas vu son mari, 15 jours qu’elle n’a pas fait l’amour et sa libido à été exacerbée par la rencontre du jeune garçon.
Elle se colle à Stéphane et sa main se glisse rapidement dans son caleçon et tâte les bourses velues de son homme qui apprécie la caresse.
Ils s’embrassent et en deux temps trois mouvements, ils se retrouvent nus. Aurélia se positionne à quatre pattes entre les cuisses de son mari et le prend en bouche pour une tendre fellation. Les grognements de Stéphane l’excite, elle sent sa minette se vider de sa cyprine.
Une vague de bonheur la transporte lorsqu’elle se met à califourchon sur son amoureux et qu’elle s’empale sur la tige decalottée et tendue. Elle pousse un soupir de soulagement et accentue les va-et-vients. Elle pose ses mains sur celles de Stéphane qui lui pelote les seins. Elle l’accompagne dans ce massage en se baisant sur la verge toute droite.
Mais elle est déçue par la passivité de Stéphane, qui se laisse faire mécaniquement. Son manque d’implication dans leur étreinte l’énerve. Elle a envie de jouir. Tout en sautillant sur le manche de son homme, sa main glisse sur son pubis fraîchement épilé, en prévision de ce moment, et ses doigts tapotent son clitoris. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.
Hélas son orgasme ne vient pas et elle simule sa jouissance lorsque son amant lui délivre sa semence.
Elle remet sa tenue de dodo en reprochant à Stéph’ sa réserve, mais ce dernier se met déjà à ronfler et n’entend pas ses simagrées.
Elle s’endort frustrée, mais contente tout de même de la présence de celui qu’elle aime.
Le lendemain, c’est en compagnie de quelques amis que le couple fête le nouvel an.
La petite Ninon est gardée par les parents d’Aurélia pour l’occasion. La trentenaire en profite pour se lâcher et boit plus que de raison.
A minuit, elle enlace Stéphane et l’embrasse tendrement en lui souhaitant la bonne année.
Après cela, elle s’assoit sur le canapé à coté d’une copine et elle commence à envoyer des messages à quelques uns de ses contacts.
Soudain, elle reçoit un message, c’est Christophe. Elle se décale de son amie pour le lire discrètement.
» Bonsoir charmante Aurélia, je te souhaite une bonne année et une bonne santé. J’espère que tous tes vœux se réaliseront. Biz »
Ce message lui réchauffe le cœur. Cela lui fait plaisir que son ex-partenaire pense à elle. Elle le lit une seconde fois. « charmante ». Ce mot lui décroche un petit sourire.
– C’est ton amant? Demande sa copine Sandra en plaisantant.
– Pas du tout, pourquoi tu dis ça? répond-t-elle en rougissant.
– Comme ça, tu souris comme une gamine.
– C’est juste mon ancien collègue de boulot qui me souhaite la bonne année.
– Ha bon, et depuis quand tu as des collègues qui te souhaite la bonne année?
Elle lui parle alors de Christophe, de sa sympathie qu’elle a pour lui.
– Tu n’aurais pas un peu le béguin?
– Non, c’est juste que je n’avais pas trop le moral ces temps-ci et ça m’a fait du bien de rencontrer une nouvelle tête, de rencontrer quelqu’un qui fait un peu attention à moi. En plus il me trouve charmante…
– A mon avis, il a envie de te sauter.
– Non, je ne pense pas, il n’a jamais tenté de me draguer.
– Crois-moi, quand un homme te complimente, c’est qu’il a des arrières pensées.
– Si tu le dis…
– Et il est comment?
– Il est pas mal.
– Il faudra que tu me le présentes…
– Tu ne perds pas le Nord toi, il est jeune, il n’a que 23ans.
– Et alors? Allongé ça ne se voit pas, dit Adèle en lui faisant un clin d’œil.
– Grosse nympho…de toute façon, je ne suis pas sûre de le revoir.
Elle finit par envoyer une réponse au jeune homme et retourne auprès de ses amis.
Cette conversation a fait naître chez Aurélia de nouvelles pensées érotiques, et elle va se faire chatte auprès de son époux pour le reste de la soirée.
De retour à leur domicile, la fougue les emporte dans un câlin des moins sages. Ils se déshabillent rapidement dans la pièce maritale et se blottissent nus l’un contre l’autre. Stéphane est plus entreprenant cette fois. Il plonge sa main dans l’entrejambe de sa compagne et découvre avec étonnement que la zone est inondée. Cela le surexcite et il pénètre Aurélia de son majeur et la doigte frénétiquement. Aurélia ronronne de plaisir et se saisit de la pine de son chéri. Elle le branle délicatement en admirant ce gland rose apparaître et disparaître. Elle a envie de sentir cette queue en elle et impudique, elle se cambre à quatre pattes pour recevoir sa récompense.
La levrette est bestiale, Stéphane est plus endurant, sûrement grâce à l’alcool ingurgité. Elle jouit généreusement sous les coups de reins de son partenaire, mais son orgasme ne se manifeste pas.
Stéphane continue de la secouer, elle y prend du plaisir, malheureusement le jackpot ne se déclenche pas.
Elle s’avoue vaincue et c’est désapointée qu’elle ressent son aimé se finir en elle.
Le dimanche est reposant et c’est le cœur serré, qu’Aurélia voit son homme s’éloigner, pour 15 nouveaux jours, sur le quai de la gare. Là encore, elle se dit qu’un jour férié ne devrait pas tomber un dimanche. Elle aurait facilement supporté un jour de plus avec Stéph’.
En se couchant, elle pense à la semaine qui l’attend. Le train-train habituel va reprendre ses droits. Bébé, nounou, boulot, repas, dodo, solitude.
Elle réfléchit aussi aux récentes relations sexuelles pas vraiment satisfaisantes.
Est-ce un problème de désir? Est-ce de sa faute ou celle de Stéphane? Est-ce la similitude des actes qui ne lui procure plus les mêmes sensations? Ou alors est-ce le fait d’avoir fantasmé sur un autre homme, qui a changé quelque chose en elle?
La semaine suivant les fêtes est généralement calme, elle s’ennuie profondément, d’autant plus que le jeune trublion n’est plus là pour la divertir. Il lui manque un peu, surtout qu’il n’a pas donné de nouvelle depuis le réveillon.
Elle s’engueule intérieurement:
« Mais merde Aurélia, réveilles-toi, tu croyais quoi? Qu’il allait t’envoyer des textos tous les jours? Tu crois qu’il pense à toi, une femme mariée avec un enfant. Pour lui, tu n’étais qu’une relation de travail, une rencontre éphémère dans sa vie d’étudiant. Penses à autre chose. »
Jeudi soir, la semaine est presque morte, demain sera aussi peu passionnant que les autres jours. Elle décide de décompresser un peu. Sa fille est couchée. Elle se fait couler un bain chaud plein de mousse, elle se roule un pétard, se sert un verre de vin et chope son bouquin sur sa table de nuit.
Elle profite de sa tranquillité quotidienne, nue, immergée dans l’eau, elle plane un peu.
Le livre a du mal à capter son attention. Non pas à cause du joint, mais parce qu’elle songe encore au jeune garçon qui lui a permis d’oublier quelques jours son existence livide.
Elle hésite à lui envoyer un message, se disant qu’il sera sûrement occupé à faire la fête dans une soirée étudiante. Elle tergiverse de longues minutes puis franchi le pas:
– « Coucou toi, tu vas bien? Pas trop dure la reprise des cours? »
La réponse est instantanée:
– « Salut Aurélia, je vais très bien merci, la reprise se passe tranquillement. Et toi, la forme? »
– « Ca peut aller, c’est le calme plat, c’est moins marrant sans toi au taf…Tu n’es pas de sortie ce soir? »
– « Non, il n’y avait rien de prévu, du coup c’est soirée télé et toi, qu’est ce que tu fais de beau? »
Elle ose lui avouer pour voir sa réaction.
– « Rien de spécial, je me relaxe dans un bain moussant. »
– « Tu as bien de la chance, je n’ai qu’une douche ici, c’est chiant, je kifferais bien prendre un bain de temps en temps. »
Elle décide de le provoquer:
– « Oui, j’ai de la chance, mais toute seule c’est moins drôle, il n’y a personne pour me frotter le dos… »
– » Je veux bien te dépanner si ça peut te faire plaisir…lol »
C’est le genre de réponse qu’elle attendait et cela lui donne des bouffées de chaleur, mais est-il sérieux ou est-il en train de jouer de la même façon qu’elle? Elle veut en avoir le cœur net et décide de l’allumer un peu plus:
– « Tu me rejoins, il y a de la place pour deux…lol »
– « Ca aurait été avec plaisir si je n’étais pas si loin. »
– « Je plaisantais petit coquin… »
– » Tu te trompes, je suis un gros coquin… »
Ce dernier message la fait fondre, ses tétons se dressent, sa chatte est en feu. Elle s’assoit sur le rebord de la baignoire et commence à se titiller le clitoris.
Elle écarte ses lèvres à deux doigts et elle se frotte le bouton rapidement. Elle est aux anges, ses gémissements résonnent dans la salle d’eau. Une avalanche de pensées perverses la traverse. Elle empaume son sein gauche et le presse fermement à plusieurs reprises.
Deux doigts pourfendent son sexe trempé, elle les agite de plus en plus vite. Elle stimule son point G avec une irrépressible envie de jouir. Son orgasme est imminent, elle le sent. Un troisième doigt s’immisce dans ses chairs, son ventre se contracte, elle explose:
– Ouuiiiii, ouiiiii, ouuiiii.
Ses jambes flanchent, elle se laisse glisser dans l’eau, en léchant ses doigts, comme elle a l’habitude de le faire après chaque masturbation.
Conquise, elle ferme les yeux et somnole un peu pour récupérer.
Lorsqu’elle émerge, elle regarde l’heure sur son portable et aperçoit un message de Christophe. Elle n’a même pas entendu la sonnerie, tellement elle était prise par son plaisir.
Il lui annonce qu’il rentre ce weekend et lui propose d’aller boire un verre le samedi dans la soirée.
Elle hésite, par peur de succomber à la tentation car elle sait qu’il pourrait se passer quelque chose.
Pourtant, elle accepte, cela pourrait pimenter son existence
Elle lui répond favorablement, mais elle préfère l’inviter chez elle pour éviter de faire garder sa fille.
Le jour-J, plus l’heure avance, plus Aurélia est anxieuse. Elle appréhende ce qui ressemble à un « rencart ». Elle fait un effort vestimentaire. Elle opte pour une robe noire au décolleté pigeonnant sous laquelle se cache une parure soutif et shorty rose, on ne sait jamais. Elle se pouponne, un bandeau élastique blanc autour du front pour tenir ses cheveux, exit les lunettes, qu’elle remplace par des lentilles. Un peu de mascara, de rouge à lèvres et deux pschitts de parfum dans le cou.
Le jeune garçon est en retard. Ca la stresse. Elle fait les cent pas, pieds nus, dans son salon en jouant avec la boule de son piercing sur ses dents.
La lumière des phares d’une voiture transpercent la fenêtre de sa longère mitoyenne de campagne. Est-ce lui ou le voisin? Son cœur palpite à cent à l’heure. On frappe à la porte, c’est lui, c’est Christophe. Elle marque une pause et soupire un grand coup avant d’ouvrir.
C’est avec un grand sourire qu’il la bise chaleureusement:
– Whaou, tu es sublime.
– Merci, c’est gentil
– C’est sincère, tu devrais t’habiller plus souvent comme ça.
Elle rougit, elle aime la façon dont-il la regarde. Elle sent qu’il la désire, qu’il ne la regarde plus de manière amicale et cela l’émoustille. D’autant plus que lui aussi est élégant avec sa chemise et sa petite veste de costard.
Aurélia lui fait visiter partiellement la maison. Lorsqu’elle lui ouvre la porte de la salle de bain, le jeune homme la taquine:
– C’est dans cette baignoire que tu voulais m’inviter?
– Oui mais c’était pour rire.
– Moi je ne disais pas ça pour plaisanter.
Leur sourire sont complices.
Ils s’installent au salon, Aurélia débouche une bouteille de vin blanc moelleux. Ils papotent de leur nouvel an, de la semaine qui s’est écoulée.
Elle a remarqué qu’il a maté plusieurs fois sa poitrine, elle-même s’est surprise à loucher furtivement sur la braguette de son invité. Elle est en train de craquer, ses pensées libidineuses refont surface, elle en mouille sa culotte, mais elle n’ose pas faire le premier pas.
Le petit malin a bien conscience de la situation. Il s’approche d’elle, lui prend son verre et le dépose sur la table. Il se colle à elle et il lui caresse le genou. Elle ne bouge pas comme tétanisée.
– Je ne sais pas si…
Elle n’a pas le temps de finir sa phrase, il l’a embrassé. Un long baiser suave, sensuel. Les lèvres de son partenaire ont un goût sucré, elle adore ça et se laisse aller en lui caressant la nuque.
Christophe est fougueux et impatient, il a les mains baladeuses, mais elle ne boude pas son plaisir de se faire peloter comme lorsqu’elle était adolescente. Il la caresse partout. Cuisses, fesses, seins, ventre, elle bouillonne, elle aime ce brin de folie, c’est ce qu’il lui manquait.
Elle lâche prise et lui offre sa langue. Leur salive se mélange et elle vibre lorsqu’elle sent les doigts de son bel amant se faufiler sous sa robe.
Tout en l’emballant, elle déboutonne sa chemise. Elle caresse son torse imberbe, aux pectoraux saillants. Puis c’est lui qui la débarrasse de sa robe et ils reprennent leurs embrassades et leurs caresses. Aurélia jubile en sentant la peau de Christophe contre la sienne.
Sa minette pleure à chaudes larmes, elle veut jouir, mais pas ici, pas juste à côté de la chambre de sa fille.
Elle invite le garçon à monter dans sa chambre en s’emparant du babyphone. Elle sait que c’est malsain, mais sa pulsion est trop forte.
En ouvrant la porte de sa chambre, Aurélia sait qu’elle ne pourra plus faire marche arrière. Elle se demande si elle ne fait pas la plus grosse connerie de sa vie, mais il l’enlace déjà par derrière en l’embrassant dans le cou et presse ses seins par dessus son soutien-gorge.
Cela fait des jours qu’elle fantasme, qu’elle est frustrée. Elle veut se soumettre entièrement, qu’il prenne possession de tout son corps, en espérant qu’il la fera grimper aux rideaux.
Elle ferme la porte et dégraffe son soutif rose libérant ainsi son 90C. Elle frissonne en retirant le bas, il y a des années qu’un autre homme ne la pas vu nue. Elle s’allonge sur le lit et elle l’observe abaisser son pantalon. Elle écarquille les yeux quand celui-ci enlève son caleçon et qu’elle découvre sa belle bite bien droite sans un seul poil.
Il s’allonge près d’elle et il l’embrasse à nouveau. Puis il lui dévore les seins, suce et lèche ses tétons. Sa main atteint son intimité, elle soupire longuement. Elle est trempée et surexcitée. Lui aussi. Il grogne lorsqu’Aurélia empoigne sa tige et le branle doucement. Elle gémit lorsque Christophe frictionne son clitoris bandé et qu’il insère ensuite une phalange, puis le doigt entier dans sa grotte à plaisir.
Aurélia se sent cochonne et décide de lui faire plaisir.
Elle se met à quatre pattes sur le côté, elle se saisit de cette queue appétissante et la lèche sur toute la longueur. Puis elle le décalotte au maximum et titille le gland boursouflé avec son piercing. Son bref collègue grogne et raffole de cette gâterie. La main de ce dernier vient tâté son fessier en l’air. Ses doigts effleurent la raie, puis les lèvres baveuses d’Aurélia.
– Viens sur moi, dit-il.
La belle blonde apprécie l’idée d’un 69. Le partage de plaisir lui a longtemps été supprimé. Elle halète rapidement sous la langue de Chris. Il la pénètre, lui suce le clito, aspire ses lèvres, c’est un virtuose du cunilingus. Cela la rend folle et elle le pompe de plus en plus vite en jouissant. Elle n’en revient pas du plaisir qu’elle prend. Le majeur qui rentre dans son anus ne gâche même pas ce moment. Elle qui n’est pas du tout attirée pas le plaisir anal habituellement, trouve ici une merveilleuse sensation.
Il se cale derrière elle a quatres pattes et la pénètre lentement. Aurélia pousse immédiatement un petit cri de jouissance.
Il est assez virulent en la besognant, elle aime ça et extériorise son bonheur:
– Oui, encore, c’est trop bon, ouuiiii
Son orgasme, durant cette levrette, lui donne le vertige, elle voit trouble, elle lui demande de continuer.
Il est fort, profond, il s’extasie aussi en la culbutant de plus en plus vite. Sa queue est souillée des sécrétions de l’infidèle. Il lui chatouille la rondelle du pouce:
– J’ai envie de te prendre par derrière.
Aurélia se cambre un peu plus pour recevoir ce qu’elle a toujours refusé. Elle souhaite vivre cet acte primaire avec lui, elle est prête.
Il lui crache sur l’orifice, étale le tout avec son pouce et dirige son gland à l’entrée. Il pousse lentement, Aurélia serre un peu les dents. Il s’enfonce petit à petit dans son conduit anal. La douleur est latente, mais Aurélia est disposée à ce sacrifice.
Il est au fond et commence de longs et profonds va-et-vients. Il grogne de plus en plus. Cela excite la coquine qui commence à aimer la pénétration. Elle se tripote le bourgeon afin d’augmenter son plaisir.
Au bout de quelques instants, elle ne ressent que le plaisir et cette lente sodomie l’électrise.
Les coups de reins sont plus brusques et c’est lui qui passe sa main entre ses cuisses et la masturbe tout en la déchirant par derrière.
Aurélia hurle la tête enfoncée dans le matelas, son nouvel orgasme est beaucoup plus intense. Elle est épuisée, ses nerfs lâchent et un fourire l’emporte alors qu’il l’encule toujours. Elle est heureuse, satisfaite, elle oublie tout, sa fille, son mari, son boulot, sa vie.
Lorsqu’il rugit est éjaculant au fond d’elle, Aurélia jouit encore d’un orgasme dévastateur. Amorphe, elle se laisse tomber sur le lit avec un sourire béat.
Elle se demande ce qu’il lui arrive, comment se fait-il qu’elle réussisse à jouir avec cet inconnu et pas avec son mari.
Qui est-il au fond pour elle? Un ancien collègue, un nouvel amant, un fantasme réalisé? Qui est vraiment ce phénomène juvénil?
Vous l’aurez tous compris, cet homme, c’est moi.
Aurélia et moi sommes restés nus, allongés sur son lit.
Après nos ébats, nous avons longuement discuté. C’est là qu’elle m’a raconté tout ça, qu’elle était pas bien ces temps-ci, qu’elle n’était pas épanouie, qu’elle avait fantasmé sur moi et qu’elle s’était masturbée en pensant à moi.
Je lui ai répondu qu’avant de la voir ce soir, si sexy, je n’avais jamais eu spécialement envie d’elle, mais que j’avais cru comprendre que je lui plaisais.
– Que fait-on maintenant? Me demanda-t-elle?
– Rien, on profite du moment.
Nous avons refait l’amour, elle m’a chevauché sans interruption jusqu’à notre jouissance commune.
Je ne suis pas rester dormir avec elle. Elle a très bien compris qu’il ne fallait rien attendre de cette incartade.
Je ne sais pas ce qu’elle est devenue, j’ai demandé de ses nouvelles plusieurs fois, je n’ai jamais eu de réponse. Elle regrettait sans doute son adultère.
En tout cas, je ne regrette pas avoir trouvé ce job saisonnier.
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