Le lendemain, c’est une douce chaleur dans le bas-ventre qui me tira de mon sommeil.
Il me fallut un certain temps pour réaliser où j’étais et ce qui m’arrivait. En fait, je découvris mon épouse enfouie sous les draps et occupée à m’administrer une fabuleuse fellation. Comme réveil en douceur, je ne pouvais espérer mieux.
D’un seul coup, tout me revint en mémoire: la trahison de mon épouse, la journée d’hier si riche en divers rebondissements, Aline et nos galipettes, la surprise affichée chez les cinq acteurs déchainés sur mon épouse lors de notre irruption dans la chambre, la soirée et le retour de l’infidèle, puis sa confession. Mais aussi et surtout, la décision que j’avais prise mais dont je devais lui faire part.
Machinalement je regardai l’heure: 8h15. J’avais dormi tout d’un bloc, sans interruptions et sans rêves. J’étais vraiment crevé hier soir. Joss sentit que j’étais réveillé et sa tête émergea de sous les draps.
– « Et bien dis donc, on peut dire que quand tu dors, tu dors toi! Cette nuit, impossible de te réveiller et tu as ronflé la moitié du temps!
– « J’étais crevé! Ça fait quatre nuits que j’ai peu et mal dormi. Tu dois savoir pourquoi non?
Elle préféra ne pas répondre.
– « C’est pas grave. L’important c’est de voir que tu es en forme ce matin, regarde! dit-elle en soulevant le drap et en me montrant mon érection triomphante.
Elle sauta alors du lit, me faisant admirer sa splendide nudité, en me disant:
– « Ne bouge pas, je reviens.
Un quart d’heure plus tard elle était de retour, elle reprit sa place sous les draps et s’activa pour rendre toute la raideur à mon sexe qui, du fait de sa courte absence, avait quelque peu fléchi.
Lorsqu’elle fut satisfaite du résultat, elle s’allongea alors sur le ventre près de moi et, de ses deux mains, elle ouvrit son somptueux fessier m’exhibant par la même occasion sa rosette luisante d’un onguent qu’elle venait d’aller s’administrer, me faisant comprendre qu’elle tenait à réaliser la promesse qu’elle m’avait faite hier soir en des termes qui m’avaient quelque peu choqués par la formulation employée.
Ainsi, j’allais réaliser le fantasme dont j’avais toujours rêvé mais qu’elle m’avait toujours refusé alors qu’elle usait et abusait de cette forme de pénétration avec tous ses partenaires sexuels! D’un côté cette décision me satisfaisait, mais d’un autre je ressentais tout de même une certaine amertume d’avoir été obligé de connaître toutes ces désillusions pour obtenir satisfaction.
Je ravalais donc ma fierté et j’allais enfin connaître ce plaisir jusqu’à maintenant interdit et que je n’avais, d’ailleurs, je dois le reconnaître, jamais connu avec aucune femme.
Je pris position au-dessus de son postérieur, ma queue bien bandée dans la main, je la présentai à l’entrée de son orifice. Je pressai mon gland sur son petit œillet et fus surpris de la facilité avec laquelle la pénétration se fit. Il faut dire qu’en plus de s’être bien préparée, elle avait acquis une longue expérience dans ce genre d’exercice, je m’en étais rendu compte à mes dépens. C’est sans aucun problème que je me retrouvai avec le sexe entièrement enfilé dans son fondement, mon bassin venant presser ses somptueuses rotondités. Son sphincter formait un anneau qui m’enserrait fabuleusement le pénis et une douce chaleur m’irradiait la tige. Je commençai aussitôt de lents mouvements de va-et-vient, puis, au fur et à mesure, j’en accentuai l’amplitude et la puissance. Après quelques minutes, mon pubis vint claquer sur ses fesses, mon sexe s’enfonçait loin dans ses entrailles. Me voir en train d’enculer ma femme me procurait une jouissance phénoménale. En plus du bien-être ressenti dans mon sexe, c’était aussi un plaisir cérébral inouï. Il est certain que je n’allais pas pouvoir la « travailler » bien longtemps dans ces conditions, j’allais jouir dans peu de temps.
Mais mon atavisme naturel m’interdisait toute jouissance égoïste. Pourtant, après ce qu’elle m’avait fait, j’aurais pu me dispenser de ces principes, mais c’était plus fort que moi. Je ralentis donc la cadence et me préoccupai de ses réactions. Je fus alors surpris car, elle, si prompte à réagir habituellement lors d’un rapport sexuel, n’exprimait rien. Sa respiration ne s’était même pas accélérée, elle avait les yeux grands ouverts et restait complètement passive, inerte, amorphe. Une grande incompréhension m’envahit alors.
Je décidai de changer de tactique. Je sortis mon sexe du soyeux fourreau et la fis se retourner sur le dos. Je lui fis écarter les jambes et me présentai dans une position des plus classiques. Mon vit pénétra alors son vagin, tout juste humide, signe que son excitation était très moyenne. Et c’est ainsi que je fis l’amour à ma femme, calmement, tendrement, comme nous l’avions toujours fait. Elle me souffla alors un « merci » timide dans l’oreille. Très vite sa respiration s’accéléra, sa vulve s’humidifia faisant entendre rapidement un clapotis caractéristique au fur et à mesure de mes intromissions. Je sentis ses jambes se nouer dans mon dos et une plainte continue sortir de sa bouche entrouverte. J’accélérai alors mes mouvements, mon membre cognait maintenant le fond de son vagin, nos deux pubis se heurtaient violemment. Mon épouse avait toutes les peines du monde à maîtriser les mouvements de son bassin. Elle avait maintenant la bouche grande ouverte de laquelle s’exhalaient des sons inarticulés. Puis, après quelques minutes elle ne put se retenir:
– « OUIIIIII! OUIIIIIIIIIII! Mon amouuuuuuur! C’est bonnnnnnnnnn! AAAAAAAAHHHH!
Sa jouissance fut spectaculaire, son bassin était désormais décollé du lit, me soulevant comme si je n’avais pas existé. Je profitai de son état d’extase pour jouir à mon tour et lui projeter de longues giclées de sperme au fond de sa vulve en plein bouleversement. Puis elle reprit position sur le lit, ma sueur coulait de mon visage, se mélangeait à sa propre sueur. Elle me prit les lèvres et nous conclûmes ce merveilleux accouplement par un baiser torride.
Quelques minutes plus tard et après avoir repris mon souffle, je m’étalai sur le dos près d’elle:
– « Dis moi si je me trompe, tu n’as pas l’air d’apprécier énormément la sodomie?
– « Je l’ai en horreur!
– « Mais alors, pourquoi avec les autres?
– « C’est simple, comme je te l’ai expliqué hier, lorsque je suis dans mes délires sexuels au milieu de tous ces hommes qui profitent de mon corps, il me faut des queues, le plus de queues possible qui investissent mes orifices, tous mes orifices. Je jouis encore plus lorsque je me sens avilie, salie. Mais jamais dans ces cas là tu ne me verras jouir uniquement par le cul, il me faut la totale. Ou alors, si je ne suis qu’avec un seul homme, pour lui faire plaisir je peux accepter la sodomie un certain temps, mais qui doit-être le plus court possible et jamais il ne me fera jouir de cette façon. Je te l’ai proposée tout à l’heure car je savais que tu étais frustré par le fait que je te l’ai toujours refusée alors que tu m’as vue la pratiquer avec mes collègues, mais tu ne peux savoir le bonheur que tu m’as fait lorsque tu es revenu dans une position plus conventionnelle. C’est comme avaler le sperme, je ne peux pas dire que ce soit ma tasse de thé mais, là encore, cela fait partie de mes délires et dans un gang-bang je peux en avaler des litres, c’est pratiquement un besoin pour assouvir mes envies les plus abjectes, cela devient comme une drogue. Je sais bien que pour quelqu’un comme toi tout cela est difficilement compréhensible, mais c’est ma nature, je n’y peux rien.
– « Bon! On en reparlera! Mais c’est pas tout, passons maintenant à des choses plus terre à terre, il faut que tu téléphones à ton boulot pour leur faire part de ton absence.
– « Et ta décision? Tu me diras quand?
– « Écoute, demain je vais chez Aline chercher les documents de l’huissier. On verra à ce moment là. Maintenant va téléphoner!
Mon épouse téléphona. Ensuite nous allâmes à tour de rôle dans la salle de bains. Nous ne sortîmes pas de la journée, nous sommes restés dans le canapé à nous câliner et discuter. De tout ce qu’elle a pu me dire au cours de cette journée, j’en déduisis quelle était sincèrement désolée de tout ce qui était arrivé depuis quelques jours, surtout de m’avoir fait autant souffrir. Mais je compris aussi son problème sexuel, que c’était quelque chose qu’elle ne pouvait maîtriser. Cette femme était malade. Mais pouvait-on guérir de ce mal? Avec le recul, je regrettais amèrement le fait de l’avoir pratiquement obligée à organiser cette réception avec ses collègues. Dès le départ, elle savait ce qui allait se passer, elle savait qu’à un moment donné elle n’allait plus rien maîtriser et que ses sens allaient prendre le dessus sur sa volonté, donc, que tout allait dé****r. Avant, je ne savais pas. Maintenant, je sais tout et ça n’allait pas me faciliter la vie!
Le lendemain matin nous fîmes la grâce matinée, lever à 10 heures.
Vers 15 heures je téléphonai à Aline. Oui, elle avait les documents, je pouvais passer de suite.
Je prévins mon épouse. Ça n’eut pas l’air de l’enchanter. Elle devait appréhender l’étalage de ses extravagances sexuelles ce qui ne manquerait pas de polluer l’intimité de notre couple.
Quinze minutes plus tard, je sonnai à la porte d’Aline. C’est elle qui vint m’ouvrir. Toujours aussi rayonnante, elle me fit entrer et me sauta au cou. Aussitôt sa bouche s’empara de mes lèvres et nos langues se nouèrent. Tout à coup je vis Gérard sortir de la cuisine. Précipitamment, je repoussai Aline. Celle-ci se retourna vers son mari et me dit tout en le regardant:
– « Ne fais pas attention! Cela fait partie de nos arrangements. Puisqu’il s’est payé ta femme je ne sais combien de fois, je l’ai prévenu que c’était mon tour de faire l’amour avec toi. Et puisque je sais depuis hier – par contre, ça, entre nous, tu aurais pu m’en parler – qu’il s’est en plus permis de la sauter chez toi, devant toi et aussi en ton absence lundi midi (tiens, effectivement j’ai oublié de demander cette précision à Joss), et bien nous aussi nous allons faire l’amour devant lui.
Ah là! Cette perspective me réjouit beaucoup moins! Cela allait être difficile pour moi de faire abstraction de sa présence! Si encore il partait dans une autre pièce!
– « Non! Non! Reste là! Je veux que tu voies tout! Je veux que tu voies ta femme, la mère de tes enfants, se faire baiser par un autre homme!
Sur ce, elle vint se reblottir dans mes bras et reprendre ma bouche. Sa main commença à caresser mon entrejambe ce qui, aussitôt, me fit réagir. Contrairement à ce que j’avais craint, la présence de son mari ne me gênait pas. Au contraire, cette situation avait un côté excitant et jouissif d’une certaine manière. Après tout, il avait profité du corps de mon épouse je ne sais combien de fois et devant moi vendredi soir, et lundi midi il n’avait pas hésité à la sauter, dans le lit conjugal qui plus est. Alors, juste retour des choses, c’est mon tour.
Aline lui ordonna de s’asseoir sur une chaise et de regarder, puis elle m’entraîna sur le canapé.
Toujours en m’embrassant elle défit ma ceinture et dégrafa mon pantalon. De mon côté j’avais insinué ma main sous sa courte jupe, lui caressai les cuisses à la peau toujours aussi douce. Très vite ma main s’empara de sa vulve au-dessus du tissu de sa culotte qui, très rapidement s’humidifia. Aline était maintenant allongée sur le canapé, j’étais à genoux près d’elle, le torse penché et nos langues mêlées. Elle fit glisser slip et pantalon à mes genoux et se saisit de mon sexe désormais parfaitement bandé. Après avoir troussé sa jupe, j’entrepris de mon côté de faire glisser sa culotte. Elle m’aida en soulevant ses reins et je pus lui ôter le vêtement. C’est avec plaisir et envie que je redécouvris ce merveilleux sexe imberbe. Je quittai ses lèvres pour poser ma bouche sur l’intimité de sa vulve. Aline me fit comprendre avec ses mains qu’elle aussi voulait me prendre en bouche. Je me mis donc en position de 69 et nous entreprîmes, de concert, à mutuellement nous faire plaisir. Je léchai son abricot si juteux avec application, insérant ma langue le plus loin possible dans cette caverne désormais brûlante, puis remontai titiller le clitoris érigé. De son côté, Aline avait engouffré mon sexe dans sa bouche si accueillante et le suçait par d’ensorcelants va-et-vient. Très vite ces manœuvres échauffèrent nos corps et l’un et l’autre nous étions proches de la jouissance.
Puis Aline libéra ma verge:
– « Vite! Viens me faire l’amour! J’ai tellement envie!
J’exécutai donc un demi-tour et m’allongeai dans la fourche de ses cuisses. C’est elle-même qui s’empara de mon sexe et le présenta à l’entrée de sa grotte. Lentement je la pénétrai, savourant l’intromission. Ma queue était dorénavant baignée dans un ensorcelant fourreau humide et chaud. La sensation était magique, fascinante. J’entrepris des mouvements lents et profonds. Aline accentuait la force de la pénétration en venant à la rencontre de mon bassin. Puis j’imprimai des mouvements plus rapides, plus violents. Ma partenaire se mit à geindre, ses ongles entraient dans la peau de mon dos, sa respiration devint saccadée, irrégulière. Son souffle chaud me caressait le cou. Puis je ressentis une vive douleur, Aline, dans sa jouissance irrépressible venait de me mordre au creux de l’épaule. Ses jambes croisées sur mes reins me gardaient bloqué contre son corps, puis sa gorge exhala un énorme cri de jouissance. Confronté à une telle expression de plaisir à l’état pur, face à la force d’un tel orgasme, je laissai mes bourses se vider au fond de ce vagin si réceptif en poussant à mon tour un cri rauque de jouissance.
Puis ce fut le silence, seuls nos souffles rapides se faisaient entendre. Nous restâmes de longues minutes enlacés. Puis Aline me souffla dans l’oreille: « C’est toujours aussi bon! ».
Enfin nos corps se séparèrent et nous refîmes lentement surface. C’est alors que nous redécouvrîmes Gérard qu’on avait complètement oublié. Il avait une sale tête. Il n’avait pas dû apprécier notre performance.
Nous reprîmes une tenue un peu plus décente puis Aline me fit asseoir et me dit qu’elle allait chercher les documents à l’étage.
Je me retrouvai un peu gêné, seul avec Gérard. Celui-ci m’interpela:
– « Tu sais, je ne t’en veux pas! C’est de bonne guerre! Toi-même, vendredi tu ne m’as pas fait de reproches.
– « Ben oui! Tu as raison.
– « Et Joss? Comment ça c’est passé au boulot?
– « Elle s’est faite portée malade deux jours.
– « Ah? Comme moi! En fait, moi, c’est surtout parce que je craignais de la rencontrer à l’atelier, car je ne sais pas encore comment je vais réagir quand je vais la voir. Tu sais, je concède qu’on a tous bien profité de ta femme, mais je lui en veux tout de même de s’être installée ici et de t’avoir fait ce qu’elle t’a fait. Parce que ça, c’est son idée et pas la nôtre.
– « Oui, je sais! Je t’ai entendu l’autre soir et Joss m’a expliqué. Maintenant, moi aussi je suis inquiet sur la suite des évènements car pour en avoir discuté longuement avec elle, je me rends compte en fait que ma femme est une nymphomane et qu’elle est complètement désarmée face à ses envies de sexe. On va peut-être consulter des spécialistes médicaux, mais en attendant? Mystère!
Sur ce Aline réapparait, une enveloppe à la main.
– « Voilà, regarde comme c’est beau!
Elle me présente alors le contenu de l’enveloppe: un rapport de trois pages et quatre photos agrandies au format A4. Les photos sont d’une netteté surprenante et pourraient figurer en bonne place dans une revue spécialisée. Les corps nus parfaitement emboîtés sur la première, puis les sexes encore fièrement dressés, luisants des secrétions féminines sous la lumière du flash sur la seconde, l’anus de mon épouse largement ouvert à la sortie du sexe de Guy sur la troisième, puis sur la quatrième photo, lorsqu’elle se trouve allongée sur le côté, sa vulve ruisselante de cyprine. L’ensemble représente des scènes d’une crudité abjecte et répugnante. Il est certain que de tels clichés remis entre les mains d’un Juge aux affaires familiales dans le cadre d’une procédure de divorce, ne laisseraient aucun doute quant à la décision des responsabilités et de la garde des enfants.
C’est exactement ce que me dit Aline en regardant son mari qui baissa la tête. Puis:
– « Et toi? Que vas-tu faire avec ta femme?
– « Je ne sais pas. Je n’ai encore rien décidé. Et pour les autres? Tu vas réellement remettre ces dossiers à leurs épouses?
– « Non, j’ai réfléchi. Je l’ai dit sous le coup de la colère mais cela aura au moins eu l’avantage de leur fiche la frousse. Mais je ne me sens pas le droit de détruire des couples, de rendre des enfants malheureux. Après tout, ce sont leurs affaires, qu’ils se débrouillent. J’ai déjà assez des miennes à régler. N’est-ce pas Monsieur Gérard D.?
Ceci dit, je décidai de prendre congé.
Je serrai la main de Gérard et Aline m’accompagna à la porte. Elle déposa un baiser sur mes lèvres et me chuchota:
– « Reviens vite! Passe-moi un coup de fil!
– « OK!
A peine avoir fait demi-tour, je pensai au sac:
– « Aline, j’ai oublié le sac!
Elle alla me le chercher en riant et je rentrai à mon domicile.
Je considérai qu’il n’était pas utile de montrer ces documents à mon épouse. Je les enfermai dans mon attaché-case et en brouillai la combinaison pour les rendre inaccessibles à des tiers.
Je revins dans le salon où mon épouse était installée. Elle était silencieuse et me fixait d’un regard implorant. Après quelques minutes de silence, je pris la parole:
– « Écoute Joss! Tu viens de me faire énormément de mal. Maintenant, ce qui est fait, est fait, il est inutile de revenir sur le passé. Donc, nous allons parler de l’avenir. N’aie crainte, cela va être court. Si je ne t’avais pas contrainte d’inviter tes amis, on n’en serait pas là aujourd’hui? D’accord?
– « Ben oui!
– « Alors voilà, tes amis ne sont pas venus, ne sont jamais venus, il ne s’est rien passé! Par contre, il n’est pas envisageable que je revive des moments emprunts d’une telle douleur et d’un tel stresse! Aussi, dorénavant je veux connaître ton emploi du temps, qui tu vois et ce que vous faites ensemble. Je ne t’empêche pas de sortir et de voir qui tu veux. De toute façon, te connaissant comme je te connais aujourd’hui, en particulier tes appétences pour tout ce qui est sexuel, et de l’impossibilité physique et psychologique dans laquelle tu es de les réfréner, je sais très bien qu’il me serait vain de te demander de devenir une femme fidèle. Je sais par contre que tu es une femme aimante. C’est ce que je te demande de rester, donc de ne plus me faire ce que tu viens de me faire endurer. Voilà le contrat que je désire passer avec toi. S’il ne te convient pas ou si tu venais à y déroger, nous reviendrions alors à la case départ, c’est à dire que j’extrais les documents qu’Aline vient de me remettre et c’est le divorce! Maintenant, si tu désires changer ta façon de vivre, tu me le dis et on va voir un spécialiste afin qu’il t’aide à guérir de ta nymphomanie. Que penses-tu de tout cela?
– « Si je comprends bien, tu me permets de vivre ma vie d’avant sauf que je dois t’informer de tout ce que je fais?
– « Absolument, c’est bien cela!
– « C’est d’accord! Merci mon chéri! Dit-elle en venant se jeter dans mes bras.
Elle se retrouva effondrée sur mes genoux, la poitrine écrasée sur mon torse, la tête enfouie dans le creux de mon épaule. De grosses larmes se mirent à couler dans mon cou.
– « Pardonne-moi mon chéri! Pardonne-moi!
Ému, je la tins serrée contre moi, prêt moi aussi à fondre en larmes. Mon Dieu! Comme j’avais eu peur de la perdre ces derniers jours. Comment aurais-je fait pour vivre sans elle?
Demain, de bonne heure, nous partions dans les Ardennes récupérer nos enfants. Ces deux jours à passer loin de notre domicile, la rencontre avec nos amis ardennais, allaient nous faire un bien fou.
Après? C’est une autre histoire au cours de laquelle j’allais me rendre compte combien il est difficile, voire impossible, de maîtriser une femme qui ne se maîtrise pas elle même!
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