Ce soir, après sa journée de travail, elle avait décidé d’aller à la plage pour une fois qu’il faisait chaud et beau. Elle savait où elle irait. Elle aimait bien cette plage. Pas de cris. Pas d’enfants. Pas de jets de sable intempestifs. Et surtout pas de maillot de bain, garant d’un bronzage uniforme et d’un confort dont elle était addict.
Elle n’était pas si sûre d’elle. Quand elle allait se baigner à la débauche souvent le vent frais cassait son plaisir en la faisant frissonner. Malgré tout, elle ne put résister à l’appel du sable doux.
Cette semaine-là, elle avait pris la Mercedes et le plaisir qu’elle prenait à la conduire était le même à chaque fois.
En cette fin du mois d’août, la circulation était plus fluide et elle se gara peu avant 18h. Elle emprunta la piste cyclable pour rejoindre l’arrière de la plage naturiste sans passer par le côté textile et son activité bruyante.
Avant même de passer la dernière barrière avant la plage, elle aperçût un homme qui posait son maillot rouge sur cette même barrière. Elle admira son dos musclé et ses jolies fesses lorsqu’il s’allongea sur sa serviette. Il était si loin du bord de la plage qu’elle se dit qu’il y avait peu de chance qu’elle puisse accrocher son attention. Elle laissa aller son regard sur le reste de la plage et trouva une place assez proche de l’eau mais aussi sur le chemin qu’il pourrait emprunter pour y aller lui-même. Comme à son habitude, elle étala sa serviette et se déshabilla à la hâte avant de se diriger vers la plage. Certains hommes la regardaient et attendaient le moindre signe qu’ils pourraient approcher. Elle s’en fichait et attendait l’homme aux jolies fesses. Au fur et à mesure qu’elle avançait dans l’eau calme, son corps s’habituait à sa fraîcheur. Certaines vagues se faisaient plus rudes et elle dut se mettre de côté pour éviter de les prendre en pleine face. En se retournant, elle aperçût un maillot rouge qu’elle connaissait et fit volte-face immédiatement les joues rougies qu’elle ait pu se faire repérer.
Il avait regardé son corps en s’approchant du rivage. De dos, il pouvait observer sans vergogne les courbes de son corps. Sauf que quand elle s’était retourné, elle avait dû voir qu’il la regardait. Pour ne pas perdre sa contenance, il s’avança dans l’eau la dépassant.
– Elle est fraîche hein !? Lui lança t-il pour engager la conversation.
– Assez oui ! Lui répondît-elle
Il s’enfonça encore un peu dans l’eau en marche arrière pour admirer sa poitrine qu’il n’avait eu l’occasion de voir d’aussi près.
Ils se regardaient, s’observaient et se jaugeaient.
– Vous devriez aller plus loin, elle est meilleure ici!
– J’ai un peu peur de ne pas avoir pied plus loin.
Il s’avança vers elle en lui tendant les mains.
– Venez, je vous tiens.
Effectivement, il la tenait et reculait dans l’eau en la fixant dans les yeux.
– L’eau est encore plus froide par ici. Tu m’a menti! Dit-elle
L’agitation des vagues l’obligea à s’accrocher à lui. Il en profita pour mettre ses bras autour de sa taille. Elle n’avait plus pied à terre mais n’avait pas peur accrochée comme elle l’était à lui. Plus rien ne comptait autour d’eux.
– Comment t-appelles tu?
– Wendy. Et toi?
– Enchanté. Ernesto.
– Enchantée aussi. Dit-elle avec le sourire.
Ils n’avaient plus rien à se cacher et leurs lèvres se rapprochèrent dangereusement dans cette eau qui ne faisait que les balancer délicieusement. Il caressa son corps pour en apprécier chaque courbe et elle ferma les yeux pour ressentir chaque onde que lui procuraient ses mains sur sa peau. Il s’aventura sur des recoins plus intimes, elle soupira de plaisir et s’accrocha d’autant plus à son corps en caressant les muscles de ses épaules et de son dos. Il inséra un doigt dans son sexe avec une facilité aussi déconcertante que délicieuse. Il s’amusa à lui donner du plaisir à l’intérieur et elle ressenti le contraste entre la chaleur de leurs corps et la fraîcheur de l’océan la faisant frissonner. Maintenant, elle sentait contre son ventre son sexe qui avait pris de l’ampleur sous l’effet de l’excitation de la situation. Elle glissa alors sa main dans son maillot rouge ample et caressa ce membre tendu vers elle ce qui ne manqua pas de lui arracher un soupir d’aise. Ils frissonnaient tant leurs corps étaient brûlants dans cette eau si froide. Ils décidèrent de retourner sur le sable. Sauf qu’il ne pouvait pas sortir tant son érection était visible même avec son maillot pour le cacher. Cela l’amusa beaucoup. Elle sorti de l’eau et le regarda se débattre dans l’eau froide pour essayer de se calmer et retrouver son sang-froid. Quand ils furent tous deux sur le rivage, il l’a pris par la taille. Il avait avancé ses affaires pour aller se baigner et se retrouva donc à quelques mètre de sa serviette à elle. Ils se rapprochèrent en collant leurs deux serviettes.
Elle avait prévu de profiter du soleil de cette fin de journée mais cette rencontre en avait décidé autrement. Il ne put s’empêcher de passer ses mains sur son corps l’embrassant et la caressant même sur son sexe où il se rendit compte rapidement qu’une autre forme de fluide l’avait mouillée. Ils en rigolèrent, elle l’accusa de l’avoir fait exprès et il en profita pour passer ses doigts maintenant glissants sur son clitoris gonflé. Elle profitait de cette délicieuse caresse. Ils discutèrent de leurs vies tout en se caressant plus ou moins intimement ce que leurs voisins ne manquaient pas de remarquer.
Sûrement sur le coup de la jalousie, ils entendirent :
– Dites donc vous allez continuer longtemps à vous tripoter comme ça devant tout le monde?
La plage n’était pas si remplie et cette remarque les fit sourire, complices. Malgré tout, cela les refroidit un peu et il lui avoua qu’il se faisait tard et qu’il devait partir dans peu de temps. Alors comme un pied de nez aux rabat-joie, ils plièrent bagages et se dirigèrent vers les pins.
Cherchant un coin isolé mais se sachant suivis par les voyeurs pervers, ils marchèrent d’un pas assurés et mirent une serviette à terre pour se dissimuler rapidement. Il ouvrit sa braguette et sortit son membre toujours gonflé par l’excitation. Elle le prit en bouche et sa langue gourmande commença un délicieux ballet avec son gland gonflé et sa verge tendue. Tandis qu’il repoussait les assaillants, bites à la main en les insultant, elle continuait de le sucer avec envie. Il pût enfin se concentrer sur la fellation divine qu’il était en train de recevoir. Il sentait chaque coup de langue sur son gland sensible et lorsqu’elle le prenait bien au fond de sa gorge, il soupirait de plaisir en agrippant délicatement ses cheveux mouillés et salés.
Puis, vient le moment de la délivrance du plaisir. Il s’arracha à l’emprise de sa bouche et gicla plusieurs fois sur son joli visage qui n’en demandait pas tant.
Elle était satisfaite d’avoir pu assouvir son fantasme. En sortant des lingettes de son sac, il s’excusa de n’avoir pas pu lui donner du plaisir à son tour. Elle lui assura en avoir pris tout de même.
Même sans avoir jouis, elle se souviendrai longtemps de ce bel homme et de cette sortie à la plage dont elle n’aurait pas imaginé l’issue.
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