Uncaged man 21
Quand je revins à moi, j’étais dans une chambre d’hôpital. Mon corps entier n’était que souffrance. Clélia se tenait à mes côtés et j’eu du mal à la reconnaitre. Son visage semblait ravagé, pâle comme la mort. De ses yeux, ornés d’immenses cernes bistres, s’écoulait un torrent de larmes.
— Enfin tu es là ! Pardonne moi mon amour ! Je suis indigne de toi !
En plus de mes douleurs, mon coeur se serra en l’entendant. Je trouvai la force de plaisanter.
— Mon amour ? Nous en sommes là ? Alors je suis heureux d’avoir eu si mal pour que tu me dises que tu partages mes sentiments.
— Idiot, tu le savais… Mais j’ai honte, je ferai tout ce que tu voudras pour me faire pardonner… Quelle dominatrice je fais pour n’avoir pas su protéger mon soumis !
— Tu pourrais commencer par m’embrasser.
Ses lèvres salées me firent du bien.
— Je ne me souviens plus de rien. Il y a combien de temps que je suis ici ? Raconte moi..
— Ca fait 4 jours que tu as été transporté dans ma clinique .
-Ta clinique ?
Oui. Bon ….. Tu étais inconscient quand Sylvain t’a délivré des griffes de cette pute…On t’a transporté ici, les médecins ne savaient pas quand tu te réveillerais.
Mais…
Plus tard, il faut que tu te reposes…
Le lendemain , me sembla t il, quand je rouvris les yeux , elle était encore auprès de moi.
Mon état s’était un peu amélioré et je tins absolument à ce qu’elle aille se reposer..
Elle ne voulait pas mais Sylvain fit son entrée dans la chambre et déclara qu’elle avait besoin de repos et qu’il veillerait sur moi.
Nous nous retrouvâmes seuls.
— Maintenant Sylvain , raconte moi tout.
Le récit qu’il me fit me donna la chair de poule.
— Clélia a vite compris que ça ne se passerait pas bien avec Florence. Elle m’a appelé après qu’elle se soit aperçue qu’elle ne pourrait rentrer dans la pièce. L’organisateur n’a pas voulu l’aider, et crois moi, ils le regrette déjà… Bref. Heureusement , je n’étais pas trop loin mais quand je suis arrivé , le portier m’a interdit l’accès, j’ai du un peu le bousculer. D’ailleurs tu es son voisin de chambre.
J’ai réussi à défoncer la porte et je suis rentré juste pour te voir t’évanouir. Je t’ai détaché et j’ai essayé de te faire reprendre tes esprits.
Clélia était derrière moi. Quand elle a vu dans quel état tu étais, elle a pété un cable. Elle a pris un fouet et a puni ta femme. Je crois que si Véro et Bruno ne l’avaient pas maitrisée, elle la tuait.
Je t’ai porté jusqu’à la voiture et je t’ai amené ici.
Apres, Clélia a rameuté ses meilleurs toubibs et m’a demandé d’aller m’occuper de Florence.
— T’occuper de Florence ? Explique..
— Ecoute ça m’embête de te raconter ça, je ne sais pas si Clélia serait très contente que tu le saches.
— Accouche, ça restera entre nous…
— Promis ?
— Juré.
— Bon , si tu veux. J’ai été la récupérer au donjon ou elle avait du mal a récupérer. Je l’ai embarquée pour les caves de la cité des Rosiers.
— Pourquoi là bas ?
— Parce que c’est chez moi et que Clélia y a beaucoup d’amis..
Décidément , il y avait un tas de chose que j’ignorai.
Il sortit une tablette de son sac et me fis visionner un film.
De prime abord , je vis seulement une femme enchaînée , bras écartés, le corps strié de marques sanguinolentes. Elle se tenait debout dans une cave , la tête penchée, le crâne totalement rasé.
La caméra était surement positionnée dans un coin de la pièce de manière à ce qu’elle puisse enregistrer tout ce qu’il s’y passerait.
Ce n’est que quand elle leva la tête en entendant un bruit de porte s’ouvrir que je reconnus Florence.
— C’est toi qui lui a rasé la tête ?
— Oui.
— Pourquoi ?
— J’avais des ordres… répondit il laconiquement
Le visionnage continua.
Un homme noir, grand , barraqué fit son apparition tenant un fouet à la main.
Je pus entendre très distinctement Florence le supplier de la détacher. L’homme eut l’air d’hésiter.
— Ce que tu me demandes à un prix..
— Je ferai ce que vous voudrez, mais pitié, laissez moi partir.
— Tu me suces et je te baise..
Sans hésiter, ma femme opina.
Le grand black la détacha.
— Tu vas voir , mon cousin est monté comme moi . Me dit Sylvain en rigolant..
Effectivement , il baissa son jogging et une immense biroute noire vint, comme un ressort, frapper contre son ventre.
Docilement , la prisonnière s’agenouilla et attrapa des deux mains le sexe géant.
Elle fit de son mieux pour le sucer mais elle ne put ouvrir la bouche assez grand pour y introduire le mandrin. En désespoir de cause et pour ne pas déplaire à son partenaire, elle le lécha de son mieux.
Il la regardait goguenard.
— Elle est grosse non ? Tu vas voir quand tu vas la prendre dans la chatte, tu ne pourras plus t’en passer.
Elle se releva. Il lui fit prendre appui les mains contre le mur, le cul bien cambré, cracha sur sa pine et, la pénétra sans ménagement.
Florence poussa un cri de douleur .
— Tu peux gueuler salope, personne ne t’entend.
Et , durant de longues minutes, sauvagement, il la laboura.
Elle finit , de fatigue, par plier les genoux. Il la suivit jusqu’au sol et continua sa besogne en levrette.
A la fin , il se retira , vint placer son chibre devant son visage et lui éjacula dessus,
De longues trainées blanches maculèrent sa face et ses larmes diluèrent le sperme l’empêchant de sécher.
— Je peux partir ? Demanda t elle pendant qu’il réajustait sa tenue ?
— Dans tes rêves !! Et il la rattacha et sortit sous ses injures .
Je n’en revenais pas .
— C’était quand ça ?
— Il y a 3 jours.
— Et maintenant ? Elle est ou ?
— Tiens regarde…
Et il me retendit l’ordinateur portable.
Je vis la même pièce avec un matelas posé par terre et , à côté, un tabouret sur lequel était posé, chose incongrue, une énorme tire lire en forme de cochon.
Florence était recroquevillée, nue, sur l’immonde paillasse.
— C’ est du live. Précisa Sylvain.
J’entendis un bruit de clé tourner dans une serrure.
Elle se redressa quand rentra un jeune, casquette sur la tête.
Sans dire un mot il enfila, dans le cochon, ce qui me sembla t être une pièce de un euro. Puis il baissa son pantalon et s’approcha d’elle tenant sa tige à demi érigée dans sa main.
Elle s’avança, tête basse, et entama une fellation qui ne dura guère.
L’homme lui tapota l’épaule et lui fit signe de s’allonger.
Elle obéit, se coucha sur le dos et ouvrit grand les jambes.
Il sortit de sa poche un étui, en extirpa une capote qu’il déroula sur son sexe.
Ainsi protégé, il s’affala sur Florence qui fermait les yeux.
Apres quelques va et vient désordonnés, il se releva, le condom plein pendant sur sa bite redevenue molle.
Elle le lui retira et nettoya sa queue avec sa bouche.
Le jeune homme remis son pantalon et sortit sans un mot , refermant la porte à clé derrière lui.
— C’est quoi ce bordel ?
— C’est le mot juste… dit Sylvain mort de rire. C’est sa punition… Elle sert de vide couilles à celui qui voudra..
— Jusqu’à quand ?
— jusqu’à ce que le cochon soit plein..
— Qui a ordonné ça ?
— Devine… !!!!
J’avais beau ressentir du ressentiment, de la colère , je trouvai , mon bon coeur reprenant le dessus, que la punition était sévère..
A son retour à mon chevet, j’en parlai à Clélia .
— Trop dure ? Tu plaisantes ! Elle a failli te tuer ! Elle peut s’estimer heureuse !
Et nous n’en reparlâmes plus.
A ma sortie de la clinique, 15 jours plus tard, tout de même, je m’installai chez mon amie.
Elle fut aux petits soins pour moi.
Mes douleurs avaient disparus mais un problème demeura, je n’avais plus d’érections.
Elle eut beau se faire câline, me prodiguer maintes douceurs, rien n’y fit.
Les médecins que je consultai conclurent que je n’avais pas de problème physique, que tout fonctionnait bien, que le soucis était d’ordre psychologique.
— Ca reviendra un jour !
Peut être, mais quand ?
La Clélia si sure d’elle, perdit peu à peu de sa prestance au fil des jours qui suivirent.
Je la trouvai songeuse, moins dans le moment présent.
Je m’en inquiétai mais elle me rassura , maladroitement maintenant que j’y pense.
Et puis , un soir que je rentrai du bureau, je vis une lettre posée sur la table du salon.
— J’ai besoin de prendre du recul… Ne cherche pas à me retrouver ..
Comme un fou je courus dans son dressing, les portes étaient grandes ouvertes, il était vide.
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