Première nuit avec Elle, sans s’en rendre compte il est déjà bien tard, nos esprits ne veulent pas se mettre sur pause, mais nos muscles en décident autrement. Au lit, en cuillère, mes paupières se ferment après l’avoir humer et caresser longuement.
Milieu de la nuit, je suis entre deux rêves, je gigote, et soudainement, mais doucement, voilà que nos nos bouches se collent l’une à l’autre, que son corps se plaque au mien. Suis je en train de rêver? Tout ce que je sais c’est que j’ai le sentiment de flotter, et que mon âme brûle comme jamais, j’ai envie d’Elle, et Elle de moi.
Ses baisers se font plus fougueux, plus bestiaux, avec pour seule musique notre respiration haletante et rapide. J’ai envie de son sexe sous mes lèvres, son intimité exquise, que j’ai trop peu goûté jusqu’à maintenant. Je la lèche, ma barbe frottant ses cuisses, mon nez frottant contre son clito. La pièce se fait de plus en plus chaude, et dans la pénombre je ne peux qu’apercevoir ses formes, mais je ne peux manquer son regard, se faisant de plus en plus trouble, toisant mon entité, la réclamant, sans un mot pourtant. Je me relève, à genoux sur le lit, mes doigts s’enfonçant profondément dans sa chevelure divine, lui présentant mon sexe, tendu et fier. Elle tire sur le violet, dans une position a****le, elle me chuchote des choses obscènes, au rythme de ma respiration, ses doigts enserre mon sexe, il palpite, se transformant en proie, je la fixe, tandis que sur son visage se dessine un sourire carnassier.. le voila qui gonfle encore, contre sa langue, je ferme les yeux, avant de les ouvrir d’un coup, comme dans une mauvaise scène de résurrection, Je ne veux pas être la proie, oh non, pas maintenant, il est temps de serrer les poings, et de la faire danser au gré du vent, au son des draps qui fouettent. Je la repousse, la maintient sur le dos, ses cuisses enveloppent mes hanches, elle me chuchote qu’elle me veut, et tout en l’embrassant de nouveau, nos sexes se trouvent, nos chairs fusionnent, et elle exhale de plaisir dans mon cou, ses doigts jouant sur ma nuque comme sur les touches d’un piano.
Je me sens léger avec elle, tellement moi-même, cette sensation, qu’on appelle liberté, et qu’on utilise a tort et a travers. Ma vue se trouble à mon tour, être en elle est tellement bon, s’en est salvateur, il est dur de ne pas penser qu’à soi, son propre plaisir. Mais je ne cèderais pas, je veux sentir ses muscles se tendre, je veux la faire jouir. Elle me fixe, ne détourne pas le regard, pas une seule fois, au contraire, elle s’y enfonce toujours plus loin.
Un mouvement sur le coté, la voilà sur moi, elle se frotte, s’agite, mon gland parfaitement placé contre son clito. Ses joues se font de plus en plus rouge, ses ongles s’enfoncent dans ma chair tandis que agrippe son cul, titille ses seins. Je vais bientôt jouir, et elle le sait, se faisant plus furieuse, ma queue alternant entre pénétration et frottements bien placés, elle mène la danse, soliste de notre luxure.
Elle se penche sur moi, colle ses seins lourds contre mon torse, et soudainement frissonne de tout son être, parcouru d’un orgasme violent. Elle retient ses cris, mais pas pour longtemps, à ma grande satisfaction, et sans prévenir elle donne un dernier mouvement de rein, libérant mon sperme contre son nombril..
Elle restera allongée sur moi sans forces, mon museau enfouit dans ses boucles, jusqu’à trouver le sommeil. Le lendemain, je me réveille seul dans les draps, et l’espace d’une seconde je me suis questionné sur la réalité des événements, jusqu’à ce qu’elle me rejoigne avec un sourire qui ne laissait plus aucun doute possible.. cela restera ma plus belle nuit pendant très longtemps je crois.
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