L’été avait été effectivement chaud. Nous n’en étions cependant qu’à sa première partie. Manifestement nous tirerions encore la langue. Il s’agissait de ne pas trop s’exp
oser à la brûlure du soleil et comme on dit de ne bronzer idiot. J’adore jongler en telle circonstance. J’étais en cette mi-juillet revenue d’un premier séjour en famille. J’y avais été fort sage. Je ne m’en étais pas moins brouillée avec mon mari. Nous fîmes en sorte de nous éviter régulièrement. Parallèlement les enfants s’adonnaient furieusement à leurs loisirs. Bref j’eus en sorte pour moi comme quartier libre.
J’avais à l’autre bout de la ville la responsabilité de garder le pavillon d’une amie où il fallait nourrir et soigner un chien et un chat. En échange j’avais droit de bronzer dans son jardin au bord d’une piscine. Avec tact elle ne m’avait pas refusé le droit d’inviter qui je voulais dans cet endroit. Coquine autant que moi elle savait que je saurais mettre à contribution un pareil moment. J’étais résolue à en bien profiter d’autant que je concevais un peu à me venger de mon mari. D’une certaine façon je voulais donner quelque raison à la jalousie qu’il m’avait témoigné ces derniers jours.
La canicule étrangement nous assommait en même temps qu’elle exacerbait une libido toujours prête. Au sortir du bureau je me changeais dans la voiture troquant des atours sobres et classiques contre ma minijupe, mon chemisier fort échancré et des sandales à talons hauts. L’effet était immédiat. Les hommes se retournaient sur moi. J’exultais. Je renaissais. Ceux qui ont su un peu de ma vie savent que je n’ai pas dédaigné des fois et en certains lieux et soirs de tapiner au vrai. Me prostituer au premier chef n’était-ce pas que de m’exhiber et m’offrir au regard du tout venant ?
Ces jours j’étais open. Tout mâle put m’avoir à bon compte. Je n’attendis pas longtemps. Sur le parking du supermarché un peu embarrassé avec mes courses et un pack d’eau je vins à accepter l’aide providentielle d’un vieux beau. Il m’avait reluqué là-bas depuis les caisses. Il se trouvât que nos véhicules étaient contigus. J’acceptais de bonne grâce qu’il m’aida à soulever mon pack d’eau. D’un regard dur et assuré il me félicitât sans ambages sur mon beau corps et bronzage. Ma réaction ne lui laissa pas de doute sur mon genre. Il m’enserrât la taille puis m’attirât et m’embrassât.
Il me proposa de le suivre dans un endroit peu loin et discret. Je connaissais ce lieu nanti d’une rivière et d’un bois. Sportifs et amoureux y écumaient. Les voyeurs aussi n’étaient pas en reste . Cette circonstance ajoutait plutôt à mon excitation. Je rejoins mon cochon dans sa bagnole. Je le suçais. La clim me soufflant dans le cheveu. Il était bien monté ce dont il ne semblait pas peu fier. Il m’évoquât le directeur du village vacance où nous avions été et qui était parvenu sur la fin à me prendre sur son bureau. J’aimais le vice des mâles vicieux sans scrupule. Je fondais dans leurs bras.
Celui-ci assez généreux me prodigua un beau léchage de seins et cuni. J’étais à point. Je pouvais ne rien lui refuser notamment qu’il m’entrât profond dans le petit trou. Je lui confirmais par la suite que j’aimais qu’on m’enculât. C’était à cet égard me soumettre et m’offrir tout entier au vainqueur de ce jour. Il était endurant, vigoureux. Je bénissais la clim qui permit que nos ébats furent longs, soutenus. Je sortis revigorée de la voiture. Je perçus comme un frémissement dans la broussaille au loin. Quelqu’autre avait du reluquer et se repaître de tout et de mon cul. J’avais fait un heureux.
Je vis mon mari ce soir-là non moins de bonne humeur que moi. J’étais d’avis que ce salaud avait retrouvé l’une de ses maîtresses et s’amusait grandement. Bref il m’interdisait désormais tout scrupule à son égard. J’avais envie tout cet été de me comporter comme une pute. Ainsi j’en vins chez la copine à tout enlever pour me bronzer dans son jardin. Je savais celui-ci relativement à l’abri des regards. Cependant au bruit d’une tondeuse je devinais qu’on put voir un peu de mon côté à travers le troène mais j’ignorais qui pouvait être mon voisin. Je fus bientôt au fait de celui-ci.
En effet en tout début de soirée je fus abordée par un petit papy devant la maison de la copine. L’œil égrillard, celui-ci me dit sans détour : « Pardonnez je suis celui qui vous fait du bruit avec sa tondeuse. » Je fus tentée un instant de m’offusquer et de lui demander s’il s’était bien rincé l’œil mais rien ne prouvait qu’il m’eût maté au travers du troène et de toute façon je m’en foutais. Je lui répondis que je n’étais que de passage et qu’il avait bien droit de rafraîchir sa pelouse. Il eût suite à ce propos une réaction singulière car il jeta comme un coup d’œil indécent vers mon bas-ventre.
J’en vins à deviner toute sa pensée. Le mot pelouse lui évoquait sûrement ma chatte que j’avais cependant lisse car forcément épilée. J’étais convaincu que ce porc n’avait rien raté de ma nudité. J’en voulus avoir le cœur net. Je balançais : « En tout cas j’essaye de ne point trop vous importuner. Je fais farniente au bord de la piscine. C’est une activité somme toute silencieuse. » Je lui tendais en sorte une pêche qu’il saisit avec une désinvolture qui aujourd’hui encore m’épate. Le coquin répondit : « Loin de moi de m’en plaindre. Vous ne faites de mal à personne. Tout au contraire. »
Je n’en avais pas moins envie de remettre à sa place le malotru. Affectant de croire qu’il avait une épouse, je lui disais que je pourrais l’un l’autre un soir les inviter à l’apéro au bord de la piscine. Il eût un sourire carnassier : « Volontiers dit-il mais madame est partie pour toute la semaine chez mon fils à l’autre bout de la France. Je suis seul abandonné mais je veux bien accepter en solo votre invitation ». J’étais en sorte pris à mon propre piège. D’un air maussade, je répondis: « Ben essayons demain soir, même heure. Le goret acceptât. J’étais ferrée et colère d’avoir tant bien rusée.
Je ne hais rien tant que des choses imposées. La perspective de cet apéro me pourrit tout mon lendemain. Par jeu je vins à allumer tôt le matin, un type sur un site puis à lui concéder un rendez-vous dans l’endroit du bois et de la rivière que l’autre fois. C’était un pompier trentenaire et assez beau gosse. Je ne fus guère déçue par mon Apollon musclé. Cette fois le véhicule n’était guère climatisé et nous suâmes sans et eau si je puis dire en nos ébats. Il avait la queue grosse et forcenée. J’en eus le cul presque tout démonté. Hilare, mon rustre n’était pas peu fier de son exploit.
Je revins en catimini à mon boulot pour me rafraîchir d’une douche et remettre mon uniforme d’usage. Les collègues étaient loin d’imaginer que je m’étais peu avant prostituée. En effet j’avais exigé du pompier que le coït fut tarifé. La somme avait été assez modique ce qui l’avait décidé. Il m’importait qu’il payât et que cela conféra un caractère assez scandaleux à mon comportement. J’escomptais bien qu’il racontât après à ses collègues qu’il avait eu pour rien, une jolie bourgeoise mariée et qui faisait le tapin à ses heures de bureau. Il refilerait le pseudo où je racolais sur le site.
Mon exploit me consolait de mon échéance du soir. J’en vins presqu’à oublier ce voisin pitoyable. Il m’attendait cet imbécile affectant d’examiner le moteur de son véhicule. Il me dit qu’il finirait avec sa bricole et devrait se laver les mains et qu’ensuite il serait à tout à moi. Je goûtais moyennement cet humour qui se voulait insolent. Je n’escomptais pas lui accorder mes faveurs. Le pompier pour ce jour m’avait suffi amplement. Par ailleurs j’avais reçu le texto d’un ami de mon fils. Celui-ci était devenu un de mes amants récents. Il avait seize ans. On lui en eût donné deux de plus. Il était beau.
Olivier ainsi s’appelait mon charmant papy vint à frapper vers vingt heures. Il avait deux bouteilles en mains dont une de champagne rosé sorti toute fraîche du frigo. A l’étiquette du champagne je vis que le gars ne s’était pas moqué. J’étais sensible à ce genre d’attention. Mon côté pute sans doute. Du reste il adoptât un ton délicat et subtil avec moi. Il évoquât avec tact sa carrière d’industriel. Depuis à la retraite il avait abandonné cela à l’un de ses fils suivant cela de loin. Il parcourait le monde à présent avec sa femme. Encore alerte physiquement il essayait d’en profiter au maximum.
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Le champagne fit son effet. Je fus à cet égard un peu imprudente. Nous étions au bord de la piscine. Mon acrimonie s’était évanouie. J’avais consenti à une robe légère et courte. J’y avais dessous une culotte et les seins nus. Ce cochon devait savoir que Je les avais beaux et lourds. J’avais bien envie de lui demander s’il me trouvait à son goût lorsque j’étais à poil. Sur cette entrefaite il me parla de la copine. Celle-ci était une grande amie de sa femme. Par maintes allusions il me laissa deviner cependant qu’il la goûtait lui aussi. Voire même qu’il l’avait sauté ce qui ne m’étonnât pas.
Le contraire m’eût étonné. Je pariais que c’était la copine qui avait pris les devants. Ne se contentant d’allumer il lui fallait coucher aussi avec le mec. Olivier devait avoir idée que j’étais du même acabit. C’est à ce moment qu’il fit une pas audacieux. Il me dit : « Autant que vous elle adore bronzée nue auprès de la piscine. » Sans me départir de mon sans froid, je répliquais : « Et votre femme n’y voit rien à redire ? « Il sourit achevant de dire : « Elle est rarement présente à ces moments-là. » Bref je crus devoir conclure en un bref éclat de rire : «Personne ici ne fait de mal ».
Nous en étions au point où nous pouvions tout nous dire et tout faire. Le coquin crut devoir affermir sa position en portant l’estocade. « J’aimerais avant le retour et de ma femme et de votre amie vous inviter à dîner un soir. » Je lui avais laissé entendre que mon mari n’était pas regardant sur mes sorties. Pouvais-je décemment refuser ? Ce type avait sauté ma copine. J’avais le midi fait la putain avec un pompier. Peut-être demain sucerais-je dans mon auto la queue du pote de mon fils. Avais-je droit de faire ici la mijaurée ? Aussi crus-je devoir répondre en écartant ostensiblement mes cuisses.
Je le fixais droit dans les yeux. Sans vergogne il regardait. Il pouvait s’aviser que ma culotte ici était des plus transparentes. Ma chatte ainsi offerte était d’autant plus désirable et obscène. J’avais une envie irrépressible qu’on me baisât comme pour me débarrasser des torpeurs du champagne. Je lui dis sans ambages : « Vous devez bien connaître cette maison ? Je vous propose de m’y conduire » Nous allâmes à la chambre d’amis. J’escomptais prochainement y amener le pote de mon fils. Olivier faisait les choses avec goût. Il sut me faire jouir avec ses doigts et sa langue. Il me savourât.
Journée bien emplie après le pompier du midi. Nous convînmes de réitérer la chose. N’étions-nous pas voisins de circonstance devant nous rendre des politesses ? Il s’avéra que sa femme et ma copine rentraient en même temps. Soit dans dix jours. Je n’en ramenais pas moins comme prévu le copain du fils dans mon lit. De même exerçais-je le tapin sur le Net. A cet égard fus-je un jour approché par un type qui se trouvât être un flic. Il me fit peur en affectant d’être de la mondaine. Il se contentât goguenard à me baiser sans payer m’abjurant pourtant d’être à l’avenir plus prudente.
C’était heureusement sur la fin. J’avais amassé un petit pactole avec lequel je m’offris quelques fringues et de même pour mes gosses et la copine à son retour. Olivier tous ces jours-là venait me rejoindre au bord de la piscine où j’étais nue sans vergogne et que pour lui. Il acceptât lui-même de surmonter sa dernière pudeur pour se dévêtir lui aussi totalement. Je le suçais comme une chienne. Il aimait à me prendre en levrette et à m’enculer m’arrachant quelques gémissements qui pouvaient nous trahir. Il n’avait cure qu’on nous entendit ou nous vit. Je l’avais passablement dévergondé.
L’été avait été si riche en sensations. Je m’étais raccommodée avec mon mari lequel avait de son côté autant péché que moi. Nous passâmes à la mi-août dix jours délicieux à la mer avec les bambins. La copine voulut savoir si j’avais ramené sous son toit quelques amants. Je fus évasive ne voulant trahir l’identité de personne. Elle eût un doute quant à son voisin. Sans avouer sa propre turpitude elle me laissât entendre qu’il était homme charmant et sibylline elle dit : « En sa cave il a un champagne rosé sublime. » Je fis celle qui ne comprit rien à l’allusion et nous en demeurâmes là
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