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L’alarme à incendie

L’alarme à incendie



« J’ai commencé la gymnastique très jeune, sa pratique régulière m’a permis d’acquérir et de conserver une souplesse
qui parvient à m’étonner moi-même.

Une maîtrise parfaite du grand écart m’autorise ainsi un écartement des jambes à 180 degrés,
ce qui semble impressionner Jacques qui me regarde faire en silence.

Comme ce nouveau voisin s’est tout de suite présenté à nous en proposant de nous aider dans n’importe quoi en cas de besoin,
je l’ai fait venir pour qu’il pose l’alarme anti-incendie que mon mari promet d’installer depuis des semaines.
Nous avons discuté de tout et de rien, le sujet a dévié sur la gymnastique et c’est ainsi que je lui montre mes aptitudes exceptionnelles.

Je ne suis pas dupe. Il est plus impressionné par ma culotte en dentelle qui cache très peu de chose sous ma jupe
qui ne cache rien que par ma souplesse de bassin.

Il hésite, il passe la main sur son front, il cligne des yeux, mais son regard ne quitte pas mon entrejambe.
Je suis toujours au sol, je laisse le spectacle se poursuivre et l’autorise par la même à observer.
Il tombe à genoux, s’approche doucement, et comme je ne recule pas, il effleure ma culotte de son index.
Je me mords la lèvre. Il déplace son doigt le long de ma cuisse, puis revient lentement
vers ma culotte de dentelle dont il déplace le tissu sur le côté.

Il contemple mon sexe ouvert et humide. Il glisse un doigt, puis un deuxième.

Je ferme les yeux, je résiste à l’envie de serrer mes cuisses.
Je veux qu’il joue avec mon sexe offert tout entier.

Sa respiration s’accélère, il entre et sort deux doigts de mon sexe, je gémis.

Il s’allonge sur le ventre et colle son visage entre mes jambes.
Il fouille mon sexe avec sa langue, il écrase mon clitoris, il rebondit entre mes lèvres,
il les aspire, les recrache, les dévore, sa langue descend encore,
elle déplace le tissu qui couvre encore mes fesses puis s’enfonce dans la fente.

Je résiste toujours, je ne fermerai pas ces cuisses, je veux être offerte, qu’il me prenne, qu’il me dispose…

Il glisse le pouce dans mon anus et l’index dans mon pubis, il les plie et déplie, je gémis encore,
je soulève mon bassin mais garde les jambes parfaitement écartées.
J’ai les yeux fermés, je profite des sensations, des caresses, il a retiré ses doigts,
j’entends des bruits de vêtements, il se déshabille, je l’attends.

Il n’a dû retirer que son pantalon car déjà je sens son pénis me pénétrer.
Il entre en moi d’un coup, sans effort mais avec une énergie bestiale.

Il entre et sort en poussant un cri rauque, il est allongé sur mon corps, je sens son souffle dans ma nuque,
il me baise en agrippant ses mains à mes cuisses toujours aussi parfaitement droites,
je sens que ça l’excite, qu’il aime me pénétrer et faire des va-et-vient dans mon corps musclé en forme de T à l’envers.

Mon sexe se contracte, je sens le plaisir monter, l’orgasme me saisit, je mords son épaule pour ne pas hurler.
Il accélère encore, il me prend comme une bête, je ne sens plus mes jambes, mon esprit s’égare, le plaisir est dans tout mon corps.

Je sais qu’il va venir, je l’entends, je le sens, ça y est, son sexe se contracte à son tour, il explose en moi,
il crie son plaisir, il me pénètre en profondeur par à-coup, au rythme de son éjaculation,
comme pour s’assurer que sa semence atteigne le fond de mon intimité.
Il reste sur moi encore quelques instants, nous reprenons notre souffle,
puis il se relève, reboutonne son pantalon, il sourit. Je ferme enfin mes cuisses, j’entends mes articulations craquer.
Elles sont restées dans la même position trop longtemps. En les refermant, je sens mes cuisses encore fragilisées par le plaisir.

Je remets en place ma culotte, ajuste ma jupe courte. Il me remercie, me souhaite une bonne journée,
dans un ton à la fois gêné et heureux. Je ferme la porte, puis m’installe à mon bureau pour écrire ces quelques lignes.
Et pendant que je griffonne le papier, mon sexe est encore enflé du plaisir qu’il a vécu. »

C’est ainsi qu’elle termina sa lettre, la laissant bien en évidence dans l’entrée
pour que son mari la trouve et la lise en rentrant le soir venu.

Elle espérait qu’il irait la voir immédiatement dans leur chambre et qu’il la punirait à la hauteur de sa trahison…
Et s’il émettait un doute, s’il jugeait que son récit était pure invention, elle lui montrerait,
et alors il serait bien obligé de la corriger comme elle le mérite, elle lui montrerait dans le salon, l’alarme antifumée
soigneusement installée.

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