Il n’était pas prévu que notre avion eût un incident et fut détourné sur la Martinique. Bien vite il fut improvisé et proposé un autre vol tard dans la nuit et qui devait transiter sur Nantes. Il ne comportait pas de place pour tous. Certains se ruèrent dessus cependant. Je fus de ceux qui acceptèrent l’autre proposition de demeurer trois nuits à l’hôtel tous frais payés par la compagnie. Je tins à expliquer à mon mari que la situation m’avait été imposée et que mon patron en même temps m’avait opportunément missionné auprès d’un de nos clients sur l’île. Tout ceci n’était que fable.
J’étais familière de ce genre de cachotteries. Il ne me déplaisait pas en plein automne de me brûler la peau et d’aller piquer une tête dans la mer des Caraïbes. De précédentes vacances nous avaient fait découvrir l’autre île sœur : la Guadeloupe. Je pris comme un signe du destin de pouvoir goûter à cet île des fleurs, surnom de la Martinique. En regard des autochtones et de quelques touristes, j’eus honte de ma blancheur. Aussi tins-je à me jeter sous le soleil. Je ne m’en procurais pas moins d’huile solaire. Je dus subir la drague du vendeur. Quelques autres blacks tournaient autour de moi.
J’étais partie il y a dix jours sur une dispute avec mon mari. Je l’avais encore en travers. Des idées de vengeance me trottaient dans la tête. Le non-dit de la querelle fut que nous nous soupçonnions l’un l’autre d’avoir des liaisons. Vraisemblablement notre couple s’usait et battait de l’aile comme nombre. J’escomptais mettre ces quelques jours à contribution pour réfléchir. Devais-je pour autant ne pas m’amuser ? J’ai toujours réprouvé les rigueurs du cloître. La part diabolique de mon être prenait la tête des opérations. Mes sens me gouvernent souvent et sont irrésistibles.
Des plus matinales, je tins à affronter les vagues. La plage était à peu de pas de l’hôtel. Cela acheva de m’ouvrir l’appétit. Je dévorais mon petit déjeuner tropical. Je fis en sorte d’allumer sans vergogne autour de moi. Le personnel masculin sut que j’étais open. Celui-ci devait être familier de mon genre de salope. Je n’avais cure du conjoint perdu dans la petite Europe. De toute façon il devait se consoler là-bas avec quelque maîtresse. Je vins à sympathiser avec Moïse, un,garçon d’étage qui à l’instant passait l’aspirateur dans les couloirs.
Il était beau gosse tout noir d’ébène. Il avait un physique de géant. Il en imposait et cependant avait une voix douce, il vous donnait envie de câliner. Perfide, j’inventai un conte comme quoi mon vasistas demeurait bloquée. Je sollicitais qu’il me le réparât. Il m’assura passer peu après son service. Par la suite, j’étais complètement nue sur un matelas jeté à même le sol du balcon. Je n’avais cure que dans un immeuble n face on put me voir avec de bonnes jumelles. De toute façon je goûte qu’on rende hommage ainsi à la qualité d’un cul, une création de Dieu.
A dessein n’avais-je pas fermé la porte. Je ne voulais en rien déranger ma pose bronzage. Aussi fut-ce un Moïse au visage ahuri que je vis émerger dans un angle du balcon. Il balbutiait et roulait des yeux sur mon corps nu et offert. Tout sourire je l’avisais qu’en fait j’avais entre temps réparé le vasistas. Prévenant sa fuite, je me levais et jetant hâtivement un paréo sur moi, je l’invitais à siroter avec moi un délicieux petit punch. Pouvait-il refuser raisonnablement à une cliente ? Je demandais s’il y avait des choses peu loin à visiter et si on pouvait danser ici la biguine.
Il mit du temps à se décontracter. Le rhum ne fut pas pour rien dans cet effet. Il était du genre timide devant recourir à l’alcool. Mon paréo masquait peu de ma personne et mon regard signifiait assez qu’il me plaisait. Je mis d’autorité ma main sur sa cuisse. J’eus droit à un sourire éclatant : grand soleil dans son visage d’ébène. En peu de temps je fus sur ses genoux, collant mes lèvres aux siennes. Je perçus sous ma fesse durcir son sexe . Je réveillais un volcan. Le colosse m’enleva dans ses bras m’emportant jusqu’à ma couche où s’inaugurèrent nos ébats.
Réel et fantasme se mêlèrent. Sa queue n’était point en dessous de la réputation des nègres. Je recueillis avec délectation ce fruit lourd dans ma bouche. Je le savourais. J’ai toujours affectionné la fellation. On ne réussit que ce que l’on aime. Je sentais mon Moïse fondre et défaillir en moi. Je dus rapidement le branler puis le revigorer. J’escomptais être foutue impeccablement par sa bite. Je ne fus pas déçu. Mon téléphone vibra. Il était vraisemblable que ce dut être mon mari. Il ne me déplaisait pas que cet imbécile appelât tandis que je passais à cet instant à la casserole.
Cela dura une heure. Cette débauche m’avait du coup délesté de ma tension et de mon chagrin. Je renaissais entre ces bras mâles. Moise m’assura qu’il repasserait dès que possible. Quoiqu’il en soit il fut convenu que le soir il m’emmènerait au dancing. Le déjeuner fut light. Je décidais de poursuivre sieste et bronzage à la plage. Je me dénouais. Mes sens célébraient la joie païenne. J’eus voulu davantage que ce séjour. Je me jurais de revenir ici un jour. Peu après un parisien ici en goguette s’enquit à me draguer. Monsieur voulait sûrement me sauter.
Je le trouvais plutôt con et quelconque. Cependant je n’avais renoncé aux bêtises. Bref et comme pour me débarrasser je lui soufflais à l’oreille mon numéro de chambre et qu’il vint me rejoindre dans une heure. Il me baisât sans autre forme de procès. Peu de mots. Beaucoup d’actes. Avec une rare sauvagerie il disposa de chacun de mes trous. Il est vrai que Moïse n’avait daigné m’enculer, chose que j’affectionnais pourtant. Henri mon parisien s’invitât de lui-même et me laissa pantelante toute au travers du lit. Il partait demain pour Paris. Après une tape sur mon cul, il disparut.
La biguine assortie d’autres danses m’emmena jusqu’au bout de la nuit. Je perdis de vue mon géant Moise. J’échouais en d’autres bras. Mon corps étant pétri de toutes parts. Les autres femmes non moins pute que moi n’étaient pas en reste. Bref j’atterris avec trois types dans ma chambre qui tour à tour et ensemble me prirent. Au petit matin j’en suçais encore un dernier. Un nommé José jardinier de l’hôtel. J’avais un mal de tête carabiné. J’avais trop bu. Il me concocta une mixture susceptible de me guérir. Comme pour le remercier je le suçais au balcon au su des voyeurs.
J’en vins plus tard encore à bronzer nue sur le balcon. Quelqu’un frappa. C’était le réceptionniste. Il m’avait dragué tout le premier. Il avait su mes turpitudes. Il voulait prendre sa part. Mon paréo glissa sur mes chevilles. Ses mains pétrirent bientôt mes fesses. J’escomptais me taper en peu de jours tout le personnel de l’hôtel. Il en défila un grand nombre. J’obtins quelque répit sur la plage dans l’après-midi. J’étais fourbue de tous ces coups de bites. Je déclinais l’offre d’un beau blond australien. En mauvais anglais je lui débitais que je préférais mes nègres.
Le lendemain à la veille de mon départ, j’eus enfin une conversation avec mon mari. Il avait réfléchi. Il avait envie de tout reprendre à zéro et s’engageait à me respecter et à témoigner de plus de patience. Son ton était doucereux. Y perçait une relative hypocrisie. Je devinais que ce cochon avait non moins que moi baisé ces derniers temps. Je ne pouvais que souscrire au statu quo proposé. Moi-même je n’avais envie de rouvrir les hostilités. Il me convenait qu’il baisât ailleurs. Se doutait-il que j’avais ici usé et abusé de la banane locale ?
Cette dernière nuit je fus plus endiablée dans le dancing. Je sus qu’on m’avait baptisé la »putain blanche ». L’orgie se passa non pas dans le pieu mais sur la plage au milieu des barques. Ce fut près de dix gars costauds qui durant des heures se succédèrent entre mes cuisses et mes fesses. Je fus baisée tout mon saoul. J’aspirais à ce feu final d’un feu d’artifice. L’un daigna me ramener à la chambre. Au petit matin dans un sourire je le congédiais. J’avais trop abusé du chocolat. A la réception, je vis de loin Moise que je saluais. Il draguait une blonde nouvellement arrivée.
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