Auteur : Patrik
Double Achat
Ce samedi, un peu après dix-neuf heures, au calme, mon mari et moi, nous nous baladons dans une grande surface afin de profiter des éventuelles soldes. Arrivés dans le coin électro-ménager, comme notre machine à laver de linge est bien vieille, nous tombons sur un modèle de marque très largement soldé. Nous ne mettons pas un temps infini à nous décider, nous décidons d’acheter cet article. Dans la foulée, nous achetons aussi un autre congélateur à tiroirs, ce qui sera bien pratique, car notre actuelle armoire frigorifique est souvent pleine. En effet, j’aime faire la cuisine pour un régiment et stocker le surplus dans des boîtes isothermes. Ainsi, quand je rentre le soir du boulot, souvent je ne me casse pas la tête à faire la cuisine : je sors une petite boîte, et hop, direction le four à micro-ondes.
Comme nous dépassons les trois cents euros d’achat, la livraison est gratuite et celle-ci est prévue pour vendredi prochain, car, contrairement à mon mari, je ne travaille pas ce jour-là. Ça me permettra au passage de faire quelques battées de linge pour tester notre nouvel achat…
Jeudi soir, mon homme débranche notre ancienne machine à laver, puis il la déplace dans le couloir afin de faciliter la tâche aux livreurs. De plus, nous dégageons de la place dans la buanderie pour pouvoir y caser notre nouveau congélateur. Épongeant son front, mon mari annonce :
— Voilà, c’est bon ! Ils peuvent venir ! Tu auras tes nouveaux accessoires demain, Stéphanie.
— Tu en profiteras aussi de mes accessoires comme tu dis. Je crois que c’est bon, la place est dégagée.
Puis nous revenons dans la cuisine pour y prendre un verre bien mérité. Peu après, nous nous endormons paisiblement. Contrairement au début de notre mariage où c’était la fête presque tous les jours, nous en sommes arrivés à un rythme moins fréquent, en général le samedi soir. Quelque part, c’est plus reposant, car faire des folies de son corps, c’est épuisant. Mais j’ai parfois la nostalgie de cette époque très turbulente mais très jouissive.
Double livraison
Vendredi matin, mon mari est parti travailler, tandis que je reste à la maison, habillée d’une simple robe d’été car il fait bon en ce mois de septembre. Fidèle à mon habitude quand je suis à la maison, je n’ai pas mis de soutien-gorge, ma poitrine possède des seins un peu petits mais fermes, comme si j’étais restée une jeune fille. Néanmoins, j’ai mis une petite culotte blanche afin que ça ne détonne pas avec ma robe claire. S’il y a un truc que je n’aime pas, ce sont des sous-vêtements trop visibles sous une robe, une jupe ou une chemise ! Revenons à nos moutons : la livraison est prévue entre dix heures et midi. Dix heures, personne. Onze heure, personne non plus, et quand c’est comme ça, le temps paraît très long, trop long !
Alors que je suis en train de me poser la question si je n’ai pas été oubliée, un camion se gare devant chez moi ; oui, c’est bien pour moi. Enfin, ils sont arrivés, il est pourtant presque midi ! Un premier homme vient sonner à la porte, tandis que l’autre ouvre la porte arrière du camion.
Je me retrouve nez à nez avec un homme costaud de type latin, pas mal de sa personne, je dois l’avouer, les cheveux légèrement grisonnants.
— Madame Carlier ?
— Oui, c’est bien ici…
— Désolé, mais nous avons eu quelques soucis avec la précédente livraison ! On a dû faire une livraison au quatrième étage sans ascenseur et ça nous a pris pas mal de temps. De plus, le fait qu’il n’y avait pas d’ascenseur n’était pas inscrit sur notre feuille de route.
Je compatis :
— Ah oui, je comprends… Vous n’aurez pas ce problème ici, car c’est un plain-pied.
— Tant mieux ! On va commencer par le congélateur.
Puis il retourne vers le camion pour aider son collègue. L’autre homme, nettement plus jeune, n’est pas mal non plus, mais dans un autre genre, plutôt scandinave. Bref, mes deux livreurs illustrent le Nord et le Sud.
— Suivez-moi, je vais vous indiquer où mettre le congélateur.
— J’ai vu sur ma fiche qu’il y avait une machine à laver à récupérer, mais est-ce qu’il y aurait aussi un congélateur à reprendre ?
— Non, non, que la machine à laver.
Les deux hommes me suivent et nous arrivons dans la buanderie. Je désigne la place prévue pour notre nouvel achat :
— Voilà, c’est ici, juste à côté de l’autre.
— Très bien.
Environ trois-quatre minutes plus tard, le nouvel appareil est à sa place. Me le désignant, l’homme plus âgé m’indique :
— Bien sûr, attendez au moins trois heures pour brancher votre congélateur.
— Trois heures ? Seulement ? Pas vingt-quatre ?
— Avant, oui, et il y a longtemps, mais avec les nouvelles générations, c’est nettement plus court. Il existe même des modèles qu’on peut brancher une heure après.
Hochant de la tête, j’avoue :
— Ah bon ? Eh bien, j’ai appris quelque chose.
— Et pour la machine à laver ?
— La salle de bain est juste à côté, je vais vous faire voir…
Les deux hommes s’absentent, puis reviennent avec la machine à laver. Celle-ci est déballée puis posée en quelques minutes. Je suis toute contente, le nouveau congélateur me permettra de ne plus avoir de soucis quant à mes petites boîtes, et la nouvelle machine à laver est une bonne marque, le tout pour pas cher, les soldes ayant cet intérêt : pouvoir acheter du bon matériel sans que ça fasse trop mal au porte-monnaie.
Pas de quoi fouetter un chat
Le plus jeune s’adresse à moi :
— On va vous faire les branchements et vérifier si tout est OK avec l’arrivée d’eau.
— Pas de problème, ça m’arrange même !
Il branche le flexible sur le robinet, emboîte le tuyau d’évacuation dans le tube plastique. Puis il branche la machine sur la prise électrique. Il se penche pour vérifier deux-trois trucs, puis il se redresse :
— Bon, on va vérifier si tout va bien en remplissant un peu la machine.
Puis il tourne la valve du robinet… et un puissant jet d’eau m’asperge de la tête aux pieds !
— Ah meeerde ! s’exclame le plus jeune qui s’empresse de refermer le robinet. Mais c’est trop tard, je suis copieusement trempée. Encore heureux que nous soyons encore en été et qu’il fasse chaud ! Je dédramatise la situation :
— Ce n’est que de l’eau, ce n’est pas grave !
Je sens alors comme une atmosphère un peu curieuse : les deux livreurs me regardent étrangement, comme figés. Je m’en étonne ! Pourquoi ils me regardent comme ça ? J’ai un truc sur le visage ou quoi ?
Soudain, je réalise qu’ils bandent tous les deux, ce qui n’est pas trop compliqué à deviner, leurs pantalons étant assez fins. Je ne déteste pas faire envie, je ne suis pas une femme pour rien, et quand j’étais étudiante, j’ai eu une vie assez agitée. Je crois même que j’ai dû explorer et expérimenter plein de choses pas très racontables !
Ceci dit, deux livreurs qui bandent comme des ânes parce que j’ai reçu un peu d’eau, là, je ne comprends plus rien ; franchement, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, même si ceux-ci n’aiment pas être mouillés. Néanmoins, je suis flattée que je puisse entraîner une telle réaction chez un homme, ou plutôt deux.
C’est alors que je jette un coup d’œil sur le miroir collé contre la porte de ma petite armoire.
Pas de quoi fouetter une chatte
Je suis trempée de la tête aux pieds, et ma robe blanche est devenue à la fois transparente et moulante, ce qui ne cache rien de mon anatomie, sachant que je n’ai pas mis de soutien-gorge pour cause de menus seins, et que ma petite culotte blanche, elle aussi trempée, ne cache pas grand-chose non plus.
Je comprends mieux l’émoi de mes deux livreurs, car c’est particulièrement érotique. Vêtue de la sorte, je suis plus indécente ainsi que toute nue, c’est dire ! Il faut que je réagisse :
— Ah merde, je ne peux pas rester comme ça ! De plus, l’eau était plutôt froide…
Le jeunot sort de sa torpeur hébétée :
— Désolé, désolé…
Passant devant lui pour me diriger vers les peignoirs et les serviettes, je le rassure :
— Pas grave, c’était un accident involontaire !
Puis sans trop réfléchir, j’ôte précipitamment ma robe mouillée pour me retrouver seins nus devant deux hommes qui n’en perdent pas une miette. Puis, sans trop me préoccuper de leurs présences masculines, j’att**** une serviette pour me sécher, Tandis que je me frotte, amusée par leurs grands yeux ouverts et fixés sur ma personne, je demande faussement innocemment :
— Vous n’avez jamais vu de femme ?
— Si… si… mais ça surprend… répond le plus âgé.
— Je suis faite comme les autres femmes, pourtant…
— Vous êtes mieux que la plupart des autres femmes, nettement…
— C’est flatteur, merci…
L’aîné me semble très fébrile. Quant à son acolyte, il est largué, totalement à l’ouest. Même si la situation est un peu incongrue, je continue à m’essuyer sous leurs yeux, frottant un peu plus que de raison mes seins qui ballottent sous mes mains et le tissu. Ce sont sans doute mes années un peu folles qui remontent à la surface, et à cette époque-là, croyez-moi, je n’avais pas froid, ni aux yeux, ni à la chatte !
Une fois de plus, c’est le plus mature qui prend la parole :
— On… on peut vous aider ?
— M’aider en quoi ? À m’essuyer ?
Illico, il agrippe la perche que je lui tends :
— Oui, à vous essayer… euh, pardon… à vous essuyer ! C’est à cause de nous, si vous êtes toute trempée…
Avec un naturel désarmant, je lui tends ma serviette :
— Pourquoi pas…
Le jeune est totalement abasourdi. Par contre, son collègue a un large sourire aux lèvres. Je me demande pourquoi je me comporte de la sorte. Une envie de casser la routine ? Qui sait…
Toujours est-il que le plus âgé se fait un plaisir de commencer à m’essuyer. Il commence par le dos, une zone pas trop dangereuse, puis il remonte sur mes épaules, descend le long d’un premier bras, pour remonter ensuite vers mon cou, puis s’occuper de mon second bras.
— Vous savez vous y prendre… Vous faites souvent le coup du jet d’eau à vos clientes ?
Mon sécheur rigole franchement, et répond, l’air vicelard :
— Vous faites souvent le coup du séchage aux livreurs de passage ?
Il a de la répartie : un point partout. Il s’attaque à présent à mon ventre. Je constate que son jeune collègue n’en perd pas une miette. La situation m’amuse, je me laisse faire. Et puis, ça met un peu de piment dans ma vie. Mon sécheur descend le long de mes jambes, sans trop oser s’attarder sur mes cuisses. Mais je reconnais qu’il s’y prend bien, sans brutalité mais avec efficacité. Il revient sur mon ventre, et je sens qu’il hésite. Un peu narquoise, je lui demande :
— Vous avez fini ?
— Euh… pas tout à fait…
— Dans ce cas, pourquoi vous arrêtez-vous ?
— C’est que… vos seins…
— Oui, quoi mes seins ?
— C’est que… ils sont mouillés…
— Ne faut-il pas les sécher, eux-aussi…
— Si c’est vous qui le dites ! dit-il d’un air faussement détaché. Ce qui ne l’empêche pas d’aller s’emparer de mes seins à travers le tissu de la serviette, sous prétexte de les sécher. Et il y va de bon cœur, se faisant un plaisir de palper, de masser, de soupeser mes deux petites masses bien fermes. Et aucune parcelle de peau de ma poitrine n’échappe à sa vigilance. Alors qu’il est visiblement en train de jouer avec les pointes de mes tétons, mon méridional me complimente :
— Vous avez une poitrine de jeune-fille…
— Merci du compliment…
— Tout le plaisir est pour moi !
— Je veux bien le croire…
Et il continue son petit jeu coquin sous l’œil assez ahuri de son comparse qui doit se demander s’il rêve ou pas. Maintenant sèche, mes mains sur les hanches, mes petits seins arrogants bien pointés, je demande aux deux hommes qui me font face :
— Au fait, vous vous appelez comment ? Vos prénoms ?
— Le jeunot, c’est Stephen, et moi, c’est Lino.
— Amusant, vous avez les prénoms de vos physiques… Moi, c’est Stéphanie.
— Ah, ça sonne proche de Stephen…
— En effet…
Lino change complètement de sujet :
— Vous savez que vous êtes encore un peu mouillée au bas du dos ?
— Ah bon ? Et je suppose que vous allez vous faire un plaisir d’y remédier ?
— On ne peut rien vous cacher ! D’autant que le plaisir sera en effet pour moi… et j’espère aussi pour vous…
Je tourne sur moi-même, présentant mon dos :
— Faites-vous donc plaisir…
— Avec joie !
Aussitôt, il essuie délicatement ma chute de reins, avec une douceur qui dépasse le simple fait d’ôter de l’eau sur ma peau. Mais comme je ne suis pas contre, je me laisse faire. Comme avec la plupart des hommes, quand vous leur donnez la main, ils vous prennent le bras, Lino contourne l’orée de ma petite culotte pour venir essuyer mes hanches puis le bas de mon ventre, légèrement au-dessus de mon pubis.
Puis il retourne de l’autre côté et je comprends alors son petit manège : ma culotte s’abaisse progressivement, mais sûrement. Je souris, ah ces hommes ! Ce grand vicieux continue sa manœuvre, tournant deux fois autour de moi. Je ne sais pas s’il a l’habitude de faire ce genre de truc, mais si ce n’est pas le cas, il s’adapte vite. Je constate que ma petite culotte s’est abaissée de presque deux centimètres !
Après quelques secondes de ce petit manège, je repousse délicatement Lino qui se demande sans doute s’il n’est pas aller un peu loin. Le rassurant, je lui adresse un petit sourire :
— Vous permettez ?
Puis avec naturel, j’ôte ma culotte. Stephen rougit, c’est amusant de voir un grand dadais comme lui devenir écarlate. Quant à son comparse, il zieute comme il peut. Assez culotté dans son genre, il me demande même :
— Si vous êtes aussi mouillée à cet endroit, je peux me faire un plaisir de vous essuyer…
— Refaites-vous plaisir…
Il ne faut pas le lui dire deux fois ! Il s’empare prestement de la serviette et m’essuie aussitôt avec délicatesse mais sans complexe. Et il n’hésite pas à s’attarder ci et là sur diverses courbes de mon anatomie ! Une envie monte en moi, lentement mais sûrement. Je me demande si je dois franchir le pont ou en rester là. Dans tous les cas, je sens qu’avec Lino, je ne serai pas obligée de répéter deux fois la même chose. Je sens même qu’il devancera ma demande. Par contre, Stephen sera sans doute plus timoré.
Livrée aux livreurs
Une fois que j’estime être sèche et avant que ça ne devienne trop coquin, délicatement, je repousse à nouveau Lino :
— Je crois que c’est bon, maintenant…
— Si vous le dites…
J’apprécie le fait qu’il n’insiste pas, il respecte mes décisions. Me redressant un peu plus, c’est alors que je dis :
— Allez, venez, suivez-moi !
Puis je sors de la pièce. J’entends un premier homme qui emboîte le pas, je suppose que c’est Lino. Son collègue le suit peu après. Je m’offre le luxe de leur dire :
— N’ayez pas peur, je ne vais pas vous manger !
Péremptoirement, je les entraîne tous les deux dans ma chambre, autant être dans le confort ! Je m’assieds posément au milieu du lit, difficile de ne pas faire plus explicite ! Un peu inquiet de la tournure des événements, Stephen demande :
— Euh… vous êtes sûre ?
— Oui, je suis certaine, je suis une grande fille majeure et vaccinée, et j’ai envie d’un double extra aujourd’hui !
L’esprit pratique et conciliant, Lino intervient :
— Ah, si vous avez envie d’un double extra, je ne vois pas pourquoi nous vous le refuserions !
— Bien sûr, la cliente a toujours raison, n’est-ce pas ?
— Exactement !
Peu après, je me retrouve allongée nue sur le lit, avec deux hommes qui me caressent et qui embrassent les moindres coins et recoins de mon corps offert. J’avais oublié combien ça pouvait être bon d’être désirée de la sorte, et par deux hommes. Pourtant, j’ai vécu ce genre de situation quand j’étais étudiante, mais le mariage m’a assagie, à ce que je constate. J’aime mon mari, mais je trouve que ma vie sexuelle est un peu trop pépère. Et avec ces deux livreurs, je vais me livrer à un petit rattrapage, pour maintenir ma jauge de désir à bon niveau. Tant pis si je passe aux yeux de ces deux hommes pour une sacrée garce.
Mes deux amants n’osent pas encore entrer dans le vif du sujet, ils restent sages, et comme j’adore les préliminaires, ça me convient parfaitement. J’ai droit à plein de baisers brûlants, de mains masseuses et palpantes de mes formes, ainsi que de doigts tout doux qui s’aventurent parfois furtivement dans ma fente.
Après quelques minutes de délicieux préliminaires, je sens qu’il va falloir que je prenne l’initiative. Je pensais que le plus âgé allait se jeter à l’eau, mais il semble se contenter de la situation actuelle. Je me redresse sur les coudes pour contempler mes deux hommes en action. Stephen est en train de tourner autour du pot, plus précisément autour de mon pubis. Son collègue est plutôt dans le genre inventaire de ma petite personne pour repérer les bons coins. C’est alors que ce dernier me demande :
— Au fait… vous avez des préservatifs, ici, chez vous ?
Enfin, il y en a un qui se décide. Je réponds franchement :
— Ah non, mon mari n’en met pas…
— Eh merde, j’en ai aucun sur moi ! Et toi, Stephen, tu en as ?
— Ben non… ou plutôt si, mais dans ma voiture… et elle est restée à la boîte…
— Comment ça, dans ta voiture ?
— Ben, tu vois, quand je sors, c’est souvent dans la voiture que ça se passe…
— Ah oui, c’est vrai que t’es un jeunot…
J’interviens, il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. Je m’adresse aux deux hommes :
— Vous êtes clean ou pas ?
Illico, Lino répond :
— Moi, oui. Ça va faire des années que je n’ai pas folâtré ailleurs qu’avec ma femme. Et je la vois mal avoir un amant, vu son « amour » des choses du sexe… C’est dire que ce qui m’arrive là, aujourd’hui, est une bénédiction !
— Amusant… pourtant, vous êtes assez dragueur, dans votre genre, Lino…
— Oui, je drague, mais c’est pas pour autant que je conclus…
Donc pas de passage à l’acte, ce qui me rassure un peu. Je me tourne vers le plus jeune :
— Et vous, Stephen ?
— Moi, j’ai fait un test, il y a un peu plus d’un mois de ça, il était négatif, et je mets toujours des capotes…
— Donc vous êtes clean.
— Oui.
Je regarde les deux livreurs :
— Eh bien, je vais vous faire confiance… vous pouvez y aller sans capote…
— Vous voulez qu’on vous… euh…
— Oui, je veux qu’on me baise, si c’est ce verbe que vous vouliez utiliser.
— La totale ?
— Vous voulez dire quoi par « la totale ?
— Ben oui… pénétration et éjaculation…
— Oui, la totale…
Les deux hommes se regardent, puis Lino me demande :
— Juste un dernier petit point de détail…
— Oui, je vous écoute…
— Y a pas de caméra cachée ?
Je m’esclaffe joyeusement :
— Non, non, il n’y a pas de caméra cachée. Promis !
— Et… pourquoi nous ?
Égayée, je fais remarquer à mon interlocuteur :
— Ça fait deux petits points de détail, Lino…
— Vous chipotez… J’aimerais savoir pourquoi nous, aujourd’hui… Vous avez l’habitude de faire ça avec des inconnus ?
— Non, pas du tout. Je dirai même que c’est ma première fois.
Haussant des sourcils, Lino s’en étonne :
— Votre première fois ? Ah bon ?
— Eh oui… il faut bien une première fois, non ? Et pourquoi vous-deux ? Peut-être le double choix avec un mature et un jeune, le contraste des générations et des physiques… À vrai dire, je ne sais pas trop… et puis, il y a eu les circonstances…
— Bref, avec le robinet, Stephen a bien fait de rater son coup !
— J’espère qu’il ne le ratera plus à présent !
Lino rigole un bon coup, son collègue le suit. Quant à moi, je souris. C’est à nouveau le plus âgé qui prend la parole, prenant carrément en main son service trois-pièces :
— Eh bien, nous allons nous faire un plaisir de vous démontrer que nous sommes des bons coups !
— Je ne demande que ça…
— On peut aller jusqu’où ?
J’incline un peu la tête sur le côté :
— Oh c’est simple : tant que je ne dis pas non, c’est que c’est oui. Mais si je dis non, c’est non.
— Ça me convient parfaitement. Nous allons nous employer à faire en sorte que vous n’allez pas regretter votre première fois.
— Je ne demande que ça…
L’instant d’après, les deux hommes s’occupent à nouveau de moi, et je sens nettement que nous avons monté d’un crantage dans le stupre et la débauche. Peu après, je me retrouve avec une belle bite en bouche, celle du jeunot, tandis qu’une langue agile plus âgée s’occupe de moi plus bas.
Ce double jeu de langue me convient parfaitement : j’adore les cunis, et je ne déteste pas goûter le bon bâton des hommes. Je redécouvre la saveur des jeunes carottes, de ces verges insolentes qui pensent que le monde et les femmes sont à elles. Et il faut reconnaître que Stephen n’est pas mal monté de sa personne : une bonne longueur mais pas trop, et un bon diamètre mais pas trop non plus. Je parie que ça doit être un plaisir de la sentir coulisser dans une chatte, la mienne surtout !
C’est d’ailleurs ce que j’ai envie de connaître et de tester tout de suite. Je ne vais pas attendre qu’il me propose la botte, je vais directement lui indiquer le chemin à suivre. Pour commencer, j’ôte sa verge de ma bouche pour pouvoir lui proposer :
— Et si on changeait d’orifice ?
— D’orifice ?
— Oui, d’orifice, de trou ! En clair, je veux que vous me la mettiez dans la chatte !
Stephen semble figé, étonné. C’est Lino qui l’interpelle :
— Madame souhaite que tu la baises ! Tu vas la laisser en plan ?
— Non, non, mais c’est…
— Si tu ne veux pas ou si tu ne peux pas, je prends ta place… si Madame le souhaite…
Je n’ai pas le temps de répondre que Stephen s’exclame :
— Ah non ! Certainement pas !
Je m’allonge sur le dos, jambes écartées. Stephen réprime difficilement une envie de se jeter sur moi. Il se maîtrise, il s’agenouille entre mes genoux, le sexe bien raide, puis posant ses bras de part et d’autre de mon cou, il s’allonge à moitié sur moi pour venir me pénétrer.
Quand son pieu de chair entre en moi, je réprime un petit frisson, celui de l’interdit. Un autre homme que mon mari est en train de me baiser. C’est excitant, mais c’est un jeu qui peut devenir dangereux. L’instant d’après, c’est avec une grande satisfaction que je sens une bonne bite s’enfouir en moi, la nouveauté, ça a du bon !
Tandis que Stephen commence à aller et venir en moi, je tends le bras vers Lino, ou plutôt vers sa queue. Il comprend très vite le message, et deux secondes plus tard, je branle une bite plus courte mais plus épaisse. Je m’étonne moi-même de la facilité avec laquelle je me laisse aller avec deux inconnus que je ne connaissais même pas, il y a cinq minutes, disons dix…
Soudain, tandis qu’il me ramone voluptueusement, Stephen s’exclame :
— Eh merde !
— Quoi donc ?
— J’ai une folle envie de tout lâcher mais j’ose pas !
— Pourquoi ?
— C’est tellement intense que j’ai peur de ne plus savoir bander après et de continuer à en profiter !
Je pars dans un grand éclat de rire. Lino fait pareil. Stephen s’immobilise en moi, il semble contrit ; je comprends néanmoins son dilemme, même si je ne connaisse pas grand-chose à comment un homme gère sa queue. Après m’être reprise, je m’adresse à Stephen :
— Ah ça, je ne peux pas choisir à votre place… Mais j’aime beaucoup qu’un homme m’honore plusieurs fois. Sinon, si vous n’y arrivez pas, je suppose que Lino se fera un plaisir de vous relayer !
Celui-ci confirme :
— Plutôt deux fois qu’une !
— Ah non ! Je ne compte pas te laisser ma place !
— Eh bien, prouve-le !
Curieusement, Stephen se retire, je sens comme un vide, un manque ne moi. Après un bref silence, je l’entends me dire :
— Euh… vous pourriez vous mettre à quatre pattes ?
— Comme pour une levrette ?
— Oui, comme pour une levrette, c’est un de mes fantasmes, et si je n’ai droit qu’à un seul coup, autant en profiter.
Assez étonné, Lino, que je branle toujours, intervient :
— Tu veux dire qu’avec tes copines, tu ne fais pas de levrette ?
— Ben, pas beaucoup en tout cas. À chaque fois, elles estiment que c’est trop… comment dire… bestial… Je passe même pour un sale pervers quand je leur demande ça…
— Elles ne savent pas ce qu’elles loupent ! N’est-ce pas, Madame ? Pardon, Stéphanie…
J’approuve :
— En effet, elles ne savent pas ce qu’elles loupent !
Puis lâchant Lino, je me mets en position, à quatre pattes comme une chienne en chaleur. Les deux livreurs en profitent pour mater, je ne peux leur donner tort… Alors que je viens juste de capturer à nouveau la queue de Lino, deux mains agrippent fermement mes hanches et l’instant d’après, sans préambule, un gros gourdin s’enfonce en moi sans ménagement ! Encore heureux que je suis très mouillée, car très excitée par la situation, mais je le sens quand même passer, vu le tuyau plutôt gros qui est déjà en train de me ramoner !
— Stephen, je ne suis pas en verre, soit, mais allez-y quand même progressivement !
— Ah… euh… excusez-moi…
Il rectifie le tir, c’est nettement mieux. Tandis qu’une bonne bite me pistonne plus lentement mais fermement, je branle un bon vit, m’amusant à le calotter puis à le décalotter alternativement. De temps à autre, vicieusement, je donne quelques coups de langue sur le gland qui devient petit à petit luisant de ma salive. Lino apprécie cette petite gâterie.
Puis je décide de passer à la vitesse supérieure :
— Lino, faites-moi sucer votre bite !
— Pas de problème, je suis toujours partant pour un tournebroche !
— Un tournebroche ?
— Vous ne connaissez pas l’expression ? Une queue dans la chatte et bientôt une autre dans la bouche, c’est comme si vous étiez embrochée…
— Ah oui…
Quelques secondes plus tard, je me retrouve doublement embrochée, ma chatte puissamment pistonnée, et ma bouche occupée. Ça fait un peu pute, mais c’est très excitant ! Je sens que je vais très bientôt me faire remplir de sperme par mes deux extrémités !
Tournebroche, c’est un mot que je sens que je vais retenir, car c’est fichtrement excitant ! Un homme pilonnant ma chatte et un autre en dégustation dans la bouche. Que ça me rappelle mes années de débauche à l’université ! Quand j’y songe, j’étais une sacrée salope qui profitait bien de la vie. Puis je me suis assagie. Ai-je la nostalgie de cette époque ? Peu importe, actuellement, je profite et je profite bien !
Soudain, j’entends un grand râle derrière moi, c’est Stephen qui est en train de jouir, d’éjaculer en moi, se vidant de tout son saoul !
— Waaa que c’est bon de se vider comme ça ! Aaah !!
Ce qui de l’empêche de continuer à me pistonner comme un fou, comme s’il voulait propulser son sperme au plus profond de mes entrailles ! Stephen me rappelle cet étudiant à moustache qui était moyennement doté par la nature, mais qui compensait en me limant comme s’il était une machine-outil !
Mais comme je ne déteste pas être brusquée sous l’effet du désir qu’un homme puisse avoir de moi, je ne me plains pas de ce genre de démonstration de convoitise… Fébrile, je commence à me masturber, il se s’agirait pas que je sois la seule à ne pas jouir !
Plus haut, j’entends Lino qui gémit, signe qu’il ne va pas tarder à tout lâcher lui-aussi. Mes doigts s’activent comme des fous sur mon clitoris, dans l’attente de l’explosion. J’en ai la confirmation quand les cinq secondes qui suivent quand ma bouche se retrouve inondée par un gros flot de sperme ! Plutôt que de commencer à baver, j’avale du mieux que je peux, mais ce sperme a une consistance assez épaisse, c’en est même étonnant, on dirait presque une sorte de gelée, mais plutôt chaude…
Mon clitoris en feu, ma chatte envahie de foutre, ma bouche saturée de cette gelée curieuse, sous toutes ces sensations à la fois plaisantes et un zeste avilissantes, je suis alors emportée dans un tourbillon d’étincelles et de jouissances !
Flottante, je suis emportée dans un autre monde, ailleurs, lointain…
Oui, je me sens si bien, bercée dans un cotonneux nid…
Quand j’émerge, je suis allongée sur le lit, Stephen affalé à mes côtés, Lino assis sur le bord du lit. Je récupère petit à petit, me sentant remplie, maculée de sperme. Sortant de mon demi-sommeil, je désigne du doigt le rouleau posé sur un chevet :
— Donnez-moi du sopalin, vous m’en avez foutu partout !
— Le voici…
Je m’essuie tant bien que mal. Les deux hommes ont vidé, sur moi et en moi, de sacrées réserves de foutre ! Il faudra que je fasse disparaître ces essuie-tout, car si mon mari tombe dessus, je vais avoir de gros problèmes ! Ayant terminé ma toilette, je questionne :
— Au fait, je peux vous demander un petit service ?
— Tout ce que vous voulez…
— Quand vous partirez, vous pouvez embarquer tout ça ?
Je leur montre les feuilles souillées de sperme. À présent au garde-à-vous, Lino répond :
— Pas de souci, Stéphanie. Il ne faudrait pas que vous ayez des ennuis à cause de nous. On se fera un plaisir d’embarquer la preuve de nos… euh… débordements.
— Merci d’avance.
— En échange, j’aimerais vous demander un petit truc, moi aussi…
— Si c’est dans mes cordes…
— Je pense que oui… Allongez-vous sur moi, allez-y !
— Ah bon ? Euh… comment ?
— Comme si j’étais votre lit, votre matelas, sur le dos… j’aime sentir le poids de mes partenaires…
— D’accord, je vais faire comme vous dites…
À peine suis-je allongée sur Lino que celui-ci capture les seins pour les peloter. De plus, il mordille le lobe de mon oreille, ce qui me procure plein de frissons très agréables. Plus bas, je sens distinctement son gros bâton de chair sur mes fesses. La position n’est pas désagréable, même si un matelas est plus confortable, mais c’est en effet quelque chose à expérimenter…
Face à moi, Stephen s’agenouille entre mes jambes et commence un bon cunnilingus qui me fait vibrer bien vite, et il ne faut pas longtemps pour que je pousse des petits cris de jouissance sous la langue agile de mon jeune et blond livreur ! Décidément, rien ne vaut deux hommes pour s’occuper d’une femme ! Sauf peut-être trois hommes ou plus…
Totalement livrée aux livreurs
Toujours allongée sur mon amant du dessous, je remonte mes genoux pour mieux me présenter face à Stephen ; je suis à présent totalement ouverte et offerte. Celui-ci caresse délicatement mes lèvres bien humides, puis introduit son index dans ma fente. Je ressens comme une fine décharge électrique. C’est très bon de sentir cette main me câliner, s’introduire petit à petit en moi.
— Hmm… oui… encore… vas-y…
— Vous aimez, n’est-ce pas ?
— Oui, oui, j’aime qu’on s’occupe de moi… j’adore quand on me câline comme ça…
Durant ce temps, Lino, sur lequel je suis toujours vautrée, masse voluptueusement et fermement mes seins, jouant avec mes tétons, les tordant légèrement, les étirant, les pinçant, ce qui m’excite encore plus ! Parfois, il murmure des choses à mon oreille, je crois que j’ai tiré le gros lot à me faire tirer par ces deux hommes !
— Y a pas à dire, deux hommes, c’est mieux qu’un seul !
— Une bonne cochonne, c’est mieux qu’une femme normale ! Euh… je ne vous choque pas, Stéphanie ?
— Il en faut beaucoup pour me choquer, et… et je ne déteste pas les mots un peu… lestes…
— Message bien reçu…
Puis mes deux livreurs continuent de se livrer à des privautés particulièrement agréables sur ma petite personne. Et bien sûr, je me laisse faire…
Je trésaille légèrement quand un pouce inquisiteur s’enfonce dans ma chatte détrempée pour y cueillir ma cyprine puis en faire bon usage à l’entrée sombre et interdite qui se lubrifie ainsi petit à petit. Je crois deviner ce qu’ont mes deux livreurs en tête…
Je réprime un bref sursaut quand ce même pouce s’engouffre dans mon rectum. Je me laisse faire, je ne peux réprimer un léger soupir de contentement. Alors, comprenant le message, le pouce s’invite de plus en plus en moi, m’élargissant au fur et à mesure de ses visites incongrues.
Je me sens prête, je les veux ensemble, simultanément :
— Allez-y maintenant ! Tous les deux ! dis-je d’une voix suave…
— Tous les deux ? En même temps ?
— Bien sûr, tous les deux en même temps ! Ça ne vous tente pas ?
— Oh si ! Oh que si !
Ensemble, ils se positionnent tous les deux à mes entrées. Sous moi, Lino guide sa bite, son gland épousant ma cuvette lubrifiée par ma cyprine. Par-dessus, Stephen se positionne, sa queue bien raide, prête à me forer !
Je sens alors leurs tiges de chair s’enfoncer en moi de façon synchronisée. Chaque millimètre de chair transpercée est une victoire, chaque centimètre, un triomphe. Ce n’est pourtant pas la première fois que je suis investie de la sorte mais jamais de cette si parfaite entente, de ces mêmes chairs dures et gonflées qui s’enfouissent dans mon ventre et mes entrailles. J’halète, je me tortille, je mordille, je veux tout et j’ai peur. Peur de l’intensité qui me gagne, peur d’exploser sous leurs efforts conjugués, peur de jouir à en mourir.
— Oh oui !! Oooh… ouiii !
J’agite plus encore entre les fesses et, en doublet, le salaud qui m’encule entre encore plus profondément en moi, je sens alors une nouvelle vague venir, un orgasme fuse impérieux dans mon rectum.
Déjà une onde déferlante vrille mes entrailles, rayonne dans les fibres de mon corps. J’essaye tant bien que mal de la juguler mais les deux hommes ne sont pas encore arrivés au bout de moi-même. Leurs pieux de chair continuent leur lente progression dans mes tunnels intimes, percent mes défenses, investissent mes recoins. Il faut que je tienne jusqu’à la porte ultime…
Soudain, une voix rauque retentit dans la brume chaude dans laquelle je suis plongée :
— Ah c’qu’on est bien comme ça ! C’est l’pied intégral !!
Une autre voix mâle lui répond aussitôt :
— J’te l’fais pas dire ! Baiser d’la sorte, je r’commencerais ça sans problème tous les jours !
— Y a pas à dire, mais les salopes, y a rien de meilleur ! Enfin, si vous me permettez l’expression, chère Stéphanie…
Amusée par cette répartie, mais néanmoins au bord de l’explosion, je réponds quand même :
— Permettez-vous… permettez-vous…
C’est vrai qu’on traite rarement de « madone » une femme qui s’envoie en l’air avec deux hommes qu’elle ne connaissait même pas il y a moins d’une heure. Et comme ni la religion ni la société n’ont admis les trios comme étant une des normes légales… Stephen profite de la permission que je viens de donner, il chantonne presque :
— Stéphanie est une bonne salope ! Une sacrée salope ! Et j’adore les salopes comme elle !
Sous ces mots crus et spontanés, sous ces coups de boutoir, des flashes puis une onde de choc extraordinaire me percutent de plein fouet ; c’est bien l’une des premières fois que j’ai un tel orgasme !
Un raz-de-marée tempétueux me balaye, m’emporte, explose en ricochet dans mon corps en folie : l’ultime porte s’est ouverte, fracturée par deux intrus qui me pistonnent, me possèdent, me partagent et m’exploitent. Je sens distinctement dans la tourmente qui m’emmène leurs chairs en moi occuper tout mon espace, leurs jets chauds et gluants qui tapissent mes grottes cachées, leurs frictions qui échauffent mes sens, leurs va-et-vient qui me font osciller, ballotter mes seins et mes fesses comme une poupée dans les mains des horripilants mais adorables voyous que sont mes deux amants.
Alanguie, je reste affalée sur le corps de l’un, couverte du corps de l’autre. Une sensation délicieuse, pas très morale mais exquise. C’est surprenant et merveilleux de les sentir faiblir en moi, qu’ils soient, à la fois autour et au-dedans. Amusée, dans une semi-inconscience, je songe que comme je ne suis pas morte, il faudra réessayer et le plus vite possible. De nouvelles perspectives s’offrent à moi…
Je suis rompue, ils se retirent délicatement de moi, je roule sur le dos, béate, les bras en croix, les jambes écartées, impudique à souhait. Ils s’approchent, m’entourent. D’un simple signe, je demande d’approcher plus encore puis je les arrête. Ils sont à la bonne place, bien positionnés. Je m’offre le dernier luxe, la dernière fantaisie, la dernière petite dépravation avant de sombrer en cueillant leurs sexes flasques entre mes lèvres. Dans ma bouche, ils reprennent consistance tandis que je les nettoie amoureusement et lascivement, goûtant à toutes leurs saveurs et aux miennes mélangées. Puis, lassée, vidée, je les abandonne en retombant sur l’oreiller.
Livraison finie
Repue, satisfaite, je m’étire comme une chatte comblée et je sombre dans un doux demi-sommeil. Avec précaution, mes deux amants se retirent du lit, je sens leurs regards fervents et affectueux sur ma petite personne. Je parie qu’ils croient que je dors profondément comme j’ai parfois coutume de faire après l’amour.
— Vous vous en allez, messieurs ?
Les deux hommes se figent près de la porte de la chambre. Lino s’exprime alors d’une façon comiquement surannée :
— Ah, gente Dame, nous serions volontiers restés avec très grand plaisir, mais, hélas, nous avons d’autres livraisons à faire… moins agréables, celles-là…
Avec un large sourire, je m’assieds au milieu de lit :
— En parlant de livraison… vous venez me livrer la suite quand ?
C’est aussi avec un large sourire que Lino répond :
— Tous les jours, si vous voulez, Stéphanie ! Mais je crois savoir que vous travaillez…
— Oh, il y a toujours moyen de s’arranger…
— Dans ce cas, pour ma part, je me ferais un plaisir de vous livrer quand vous le souhaitez. Et toi, Stephen, ça te dit ?
Celui est nettement moins hésitant que tout à l’heure :
— Ah moi, je suis partant ! Et tous les jours, s’il le faut ! Matin, midi et soir ! Mais n’oublie pas un truc, Lino, toi et moi, nous ne sommes pas toujours ensemble pour faire les tournées… Et pas forcément ici dans le secteur…
— Bah, comme dit si bien Madame, on trouvera toujours le moyen de s’arranger…
— Oui, on trouvera bien le moyen ! Surtout pour ce genre de livraison très privée ! Et pour la plus grande satisfaction de Madame Stéphanie !
Et c’est ainsi que, depuis cette fameuse livraison, de temps à autre, j’ai droit à un festival sexuel, à un feu d’artifice de sperme, sur et dans ma petite personne, ce qui agrémente ma vie parfois plan-plan de femme mariée…
Ajouter un commentaire