
À longueur de journée j’éjacule de l’encre électronique pleine de mots qui ont pour mission de féconder les neurones des femmes qui lisent mes textes foutraques.
À peine le jour se lève-t-il, en ce matin gris de dimanche, que j’ouvre ma tablette afin d’écrire d’une main, tout en me masturbant lentement de l’autre, bercé de fantasmes sans fin :
Les deux belles triades allongées sur leur lit
Se catinent les seins puis le clito joli
Le visage plongé dans l’herbe génitale
Où la langue se perd dans l’humide dédale.
Quand l’épiderme rose est coloré d’orgasme
Que les muscles se tendent – ainsi est mon fantasme –
Qu’elle touchent la joie, la mienne vient aussi
Miroir mystérieux dans mon cœur obscurci.
Amies, câlinez-vous d’exquises jouissances
Jouvencelles saphiques aux vénustés immenses
Vos corps océans m’offrent une goutte d’embrun.
Vous refusez tout mâle alors que j’en suis un.
Amies, je vous supplie, laissez-moi une obole :
Une photo de vous et mon âme s’envole
Sans aucun vêtement pour mieux faire pleurer
Mon pénis tendu vers vos pixels effleurés.
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Pieds jolis d’une femme une exquise pâleur
Donne à ces dix orteils un air si enjôleur
Que ma bite se tend et bientôt éjacule
Sur ces petons de rêve où mon esprit fabule.
Sont-il faits pour marcher ou pour émerveiller
Les fous qui comme moi rêvent d’appareiller
Sur ces barques de joie aux courbes féminines
Afin de voyager sur ces plantes divines ?
Je fantasme à mourir de longtemps vous sucer
D’abord vous bécoter, et puis vous déchausser.
Le sacrement des pieds : ensuite je vous lèche
En me désaltérant de transpiration fraîche.
Si vous le permettez, je vous offre l’onction
De la semence qui transporte ma passion
Quand vous m’avez donné ce que mon coeur quémande :
Les parfums de vos pieds, une incroyable offrande !
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Je me mets à genoux : vous me sodomisez
Par un gode-ceinture : mon cul atomisé
N’est plus qu’un trou béant, rosette écartelée
Je suis votre jouet, poupée nue, empalée.
Oui, je trouve la joie en offrant ma douleur
À des dames sadiques : elle ont du bonheur
À me voir dénudé, livré à leur torture
Dans le bourrèlement, ma verge reste dure.
Mon pénis encagé – un supplice cruel
Je ne peux me vider du fluide sexuel
De ma prostate qui est comprimée à coups
De boutoir par le gode épais qui me rend fou.
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Ma route continue, le pénis toujours dur
Les femmes si jolies avec un corps si pur
Se refusent à moi : elles me crucifient
Mes désirs sont cruels et ils s’intensifient.
Clouez-moi sur la croix, Mesdames, s’il vous plait
De me faire souffrir parce que le cinglé
Que je suis vous adore et s’offre en nourriture
Succubes jouissez, sadiques, à ma torture.
Je veux crever ainsi : nu, sous les quolibets,
Exposé dénudé, ridicule, exhibé,
Le sédile planté dans la rosette anale
Pour bander jusqu’au temps de l’agonie finale.
Au moment d’expirer je vous bénis d’amour
Vous qui admirez toutes un pénis dur et lourd
Éjaculer pour vous en mourant d’épectase
Je vous pardonne tout au moment de l’extase.
Soyez heureuses vous qui sacrifiez l’agneau
Non pas l’innocent mais le pervers dont le dos
Est strié du fouet obscur qui le flagelle
Lanière du désir insane pour les belles.
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