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Gilets Jaunes sans colère

Gilets Jaunes sans colère



En novembre 2018, une nouvelle vague apparut, elle déferla sur notre France, comme un tsunami…

Au départ, l’idée était de faire prendre conscience à nos élus, à nos dirigeants, à nos énarques bien-pensants, que certains, dans ce pays, n’avaient pas la sensation d’être considérés.

Nombreux, ils relevèrent alors le bec, et enfilèrent un Gilet jaune qui devait servir à se signaler lors d’un accident ou une panne, en bord de route…

Signaler que l’on est dans la détresse et que ce fruit jaune, trop souvent pressé, n’a plus rien dans le ventre et a atteint le seuil de sa résistance…

Le peuple de base, les ouvriers, les petits salaires, plus ceux un peu plus haut, qui gagnent un peu plus, mais pas assez pour être aidés, souvent oubliés, comme les retraités, jamais augmentés en près de 8 ans… Qui plus est, avec des pensions ridicules, souvent inférieures au SMIG, ils doivent « faire des efforts et participer »…

La colère est ainsi partie du fond des campagnes, des villages, du bord des routes, jusqu’aux villes…
Les muets, les petits, les sans-grades, ceux qui la ferment, car ils ne sont pas représentés dans ce gouvernement créé à l’arrache, sur fond d’affaires, ont élevé la voix.
Suivis pas ceux qui ne font ni politique, ni vagues, ni manifestations, mais qui n’ont plus d’argent pour partir en vacances, changer leur voiture, alors que des primes les incitent à le faire comme des tentations à se suicider…

Tous ceux-là ont décidé de se faire entendre en se rassemblant sur les ronds-points, bloquant ou ralentissant les accès aux commerces et aux centres névralgiques du pays…
Partout en France, la colère s’est médiatisée, et évidemment a débordé sur des actions non désirées ar la majorité…

Les actions de bonne franchouillardise se sont percutées avec des casseurs, des violents, et ont anéanti en quelques semaines, la pacifique nonchalance des Gilets Jaunes de la première heure…

Des idées et des revendications multiples, nouvelles, loufoques parfois, ont jeté un voile dans beaucoup d’esprits.

Mais le vrai Gilet Jaune, avec ses idées d’origine, n’était pas mort pour autant…

De rond-point en rond-point, le mouvement était toujours vivant, surtout loin de Paris et des grandes villes ou les actions sauvages faisaient peur et dissuadaient de participer.

Parmi ceux-là qui dormirent sous des températures glaciales, enveloppés dans des duvets, réchauffés par des victuailles offertes généreusement, il y eu Evelyne et moi…
Je ne voulais pas rester bête, et voulait connaître leur motivation.

Dans le même temps, Evelyne me donna des nouvelles de son fils (voir mes dernières histoires du Réveillon).
Pierre avait repris ses cours, fonçant vers un avenir alléchant, passionnant, soigner, guérir, il adorait cela…

Elle voyait quelquefois Romain, juste pour vivre sa libido, comme convenu. Certains soirs je participais pour garder le moral…

Elle me parla d’un copain, qui faisait des gardes sur les ronds-points, pour défendre ses idées, montrer que les Gilets Jaunes pacifiques étaient là, et si on les avait chassés, ils étaient revenus en respectant la loi, affirmant leur volonté.

Deux jours plus tard, je passais chez elle et on s’arrêta sur un grand espace, bien organisé, toilettes, parking, baraque pour se rassembler et discuter, manger, barbecue, et dormir. Parfois un voisin donnait accès à l’électricité…

Harnachées avec nos gilets neufs, nous apprîmes à distribuer des flyers, filtrer la circulation, ralentir sans bloquer, et surtout affirmer notre présence, avec force pancartes, feux de joie, et sourires…

Quand on sourit, les autres aussi…

L’après-midi passait très vite et je découvrais des gens qui étaient souvent opposés…
A côté d’ouvriers, de salariés, il y avait de tout… Des infirmiers, des agriculteurs, des fonctionnaires, des cadres déçus, des commerçants en colère, et surtout des aides. Ceux qui ne pouvaient être là, envoyaient des victuailles, prêtaient du matériel, et certains s’arrêtaient quelques instants pour nous remercier de les représenter…

Entente, partage, je vivais quelque chose de passionnant, je me sentais utile, et compris, de l’intérieur, la pureté originelle de ce mouvement.

Les participants s’organisaient. Ne pas laisser le campement inhabité, faire tourner les effectifs, communiquer avec les automobilistes, les curieux, les force de l’ordre, le sourire aux lèvres, en exprimant clairement notre volonté.

Nous étions tous d’accord et les portables fonctionnaient à pleine régime, et de partout en France, les SMS fusaient, parfois codés… Les sites se multipliaient, se structuraient, nous pouvions faire remonter nos actions, rapporter nos doléances…

Evelyne et moi étions enjouées de découvrir cette communauté, un peu comme une famille.
Elle accepta de rester pour partager un repas, on mit de l’argent dans une cagnotte…
Tout le monde nous applaudit…

La viande et le vin étaient délicieux, les fruits, et même des gâteaux… Du café en abondance.
Ensuite, musique, bal, rires, et le temps passa…

Nous laissions nos nouveaux amis prendre leurs quartiers de nuit, hommes, femmes, des couples, dans un confort sommaire, comme en camping, lits, matelas, duvets et abris en toile…
Tout le monde était animé d’une volonté extraordinaire, je fus scotchée…

Evelyne dormit chez moi cette nuit-là en nous repassant en boucle tout ce que venions de découvrir…

Au matin, c’était décidé nous prendrons un tour de garde toutes les deux, notre première nuit en jaune…

Vers 14 heures, reposées, nous rejoignons le parking, et retrouvons nos amis, et d’autres, nouveaux, un courant nouveau, avec un discours plus dirigé, mais tout aussi volontaire.

Le problème dans ce contexte, c’est la communication avec les autres. Pas de « patron », pas de structuration, pas de représentation…

La sélection naturelle se fait sur le tas, certains s’expriment mieux que d’autres, et naturellement s’imposent comme leaders…

Une ancienne responsable en mairie collectait les infos sur informatique, un retraité de la gendarmerie, un agriculteur, une secrétaire établissaient les tâches de cette communauté… Repas, courses, prévisions, planning des gardes, etc…
Certains partaient à la chasse aux dons dans les commerces alentours…

Une dizaine de personnes prirent la parole et définirent des actions, exprimèrent leurs revendications…

De la discussion, naît la lumière…
Il faut adoucir certains, approfondir certaines idées, les développer…
Oublier les délires, mais avec tact et diplomatie…

On en fit la synthèse et on tomba d’accord sur ce qu’il fallait faire remonter à Paris…

Nous avions convenu de rester la nuit, nous nous étions inscrites sur le rôle dès notre arrivée…
Le repas fut dantesque et la soirée super amicale…

On dansa jusque fort tard et comme les dames étaient en sous-effectif, nous avions du travail…

Evelyne est en Jeans, moi aussi, un sweat très chaud, mais à l’intérieur et en bougeant nous avons presque trop chaud.

Nous étions 50 au plus fort de la journée, une douzaine resta pour la veille…

Jean, Brice, Willy, Sam, Edgar, Roland, Sylla, Karine, Germain et Lydia, un couple sympa, nos compagnons pour la nuit…

On éteint le feu, on ferme les auvents, regroupés dans un espace de 20 mètres carrés…
Lits de camp, matelas gonflables, matelas mousse…
Nous choisissons la mousse qui soutient mieux…
Survêtement, après une toilette sommaire à base de lingettes, nous nous souhaitons bonne nuit…
Mais il est difficile de dormir dans un environnement inconnu…
On rejoint Willy et Roland qui discutent à mi-voix dans la partie cuisine…

– Dur de trouver le sommeil ?
– Excitées par cet enjeu, de nouveaux amis, un univers qui fait penser aux vacances…
– Oui, bien résumé… Vous êtes amies ?
– Oui, Evelyne est ma voisine, divorcées toutes les deux, on apprécie le mouvement, sans la v******e et on a décidé de venir voir…
– D’accord et moi c’est Willy, j’étais dans une petite entreprise qui a fait faillite et à 55 ans, pas de boulot… Ma femme est partie vivre chez sa mère… Roland ?
– Oui, je suis à mon compte, auto-entrepreneur, et j’ai du mal à me payer… Pourtant je fais des heures… Là, je viens aider, la nuit, les week-ends. Je suis seul, depuis 2 ans, aucune n’a résisté…

Nous discutons ainsi, faisant connaissance, puis nous retournons à nos matelas…
Evelyne se retrouve à côté de Roland…

Au milieu de la nuit, une envie me presse et je passe dans le WC en toile…
En revenant, je vois Evelyne dans le halo de ma lampe, dans les bras de son voisin…

Au matin, tout s’éclaire, le soleil chauffe la toile, le café embaume, les croissants sont annoncés…
Lingettes, bla-bla…
Elle n’a pas résisté aux mains baladeuses de Roland, et lui a ouvert son duvet…

– Il était enflé, j’ai eu pitié… Le duvet s’est déchiré…

Je propose de rentrer chez nous, pour nous doucher et nous reposer, puis de revenir un autre soir…
Roland est triste, Willy le rassure…

– Tu exagères… La première nuit…
– Il m’a caressée… Je lui ai ouvert mon duvet, je n’en pouvais plus, j’allais crier… J’ai baissé mon survêt, il est venu, je l’ai touché… Il était énorme, gonflé de désir, j’ai ouvert mes cuisses… Il m’a pénétrée délicatement, mais j’étais trempée… Alors il m’a enfilée, j’ai failli crier… Il est resté en moi sans bouger, jusqu’à ce matin… Le jour se levait, on est sortis et on a baisé dans sa voiture… 3 mois qu’il était à jeun… J’ai joui comme une reine… Mais je lui ai dit que j’étais lesbienne et qu’on était ensemble…
– Toi, alors, tu fais ma réputation !…
– Tu as aimé parler avec Willy, hier soir ?
– Justement…
– On peut les inviter chez toi pour midi…
– Oh ? Tu crois ?
– T’inquiète, ils sont là aussi pour ça, c’est des mecs, dès qu’il y a une gonzesse… Je suis sa seconde, en 15 jours…
– Et la première ?
– Sylla, la secrétaire… Elle était près de l’entrée avec l’autre femme…

Elle descend, et revient une minute plus tard…

Le deal est accepté, Evelyne ira les chercher au rond-point avant midi…

Elle se douche tandis que je prévois le repas, simple et copieux : Apéro, chips, rôti de porc, salade, fromage et glaces… Et après, la suite…

Tout se passe comme prévu…
Un bon café pour tous les quatre que nous allons le boire au salon.
Je sors du Calva, du Get, J’ai un bon Cognac…

On s’assied, nos peignoirs sont coquins et se retroussent….

– N’hésitez pas à vous servir…

J’ai trop parlé…
Une main est déjà sur mes seins, l’autre remonte entre mes cuisses…
Je suis nue autant qu’Evelyne en deux minutes, et ils entament par nos chattes, malaxant nos seins…
Sa verge est dure et pleine de jus… Je m’ouvre, sa langue m’arrache mes premiers râles, Evelyne s’est assise sur Roland et se possède en gémissant…

Il me retrousse, me délire, c’est un sauve qui peut total, écartelée et offerte, et son sexe me prend déjà, s’engouffre….
Je suffoque de plaisir, tant il est dur, rapide, profond, viril, et me baise comme un soudard…

Evelyne jouit, se cambre, s’offre, se tortille, change de position et se laisse prendre par derrière, en beuglant de plaisir…

Il la saillit, la tenant par les hanches, elle se tient à l’accoudoir, ses seins s’agitent, balancent, il la lutine, elle jouit sa sodomie avec passion, écartelée, et tandis qu’il la porte au plaisir, elle se masturbe et délire son orgasme, vibrant de tout son être en recevant sa semence…

Pour moi, je sens l’arrivée pas loin et m’ouvre encore, il me fait délirer et explose dans mes entrailles en ahanant ses derniers coups de rein, un vrai bulldozer…

Je coule de sperme, étalée par terre, offerte, il boit un verre entier de Calva en se délectant de la position d’Evelyne, le cul encore offert, les seins pendants, toujours penchée sur l’accoudoir du sofa…
Il la prend sans hésiter, la baisant sans relâche, en changeant de trou…

Elle se met à délirer de nouveau, jouir, crier, en déchirant le peignoir, griffant le cuir du sofa, les deux hommes la prennent ensemble, et la portent à l’extrême plaisir, se déversant tous les deux une nouvelle fois, la possédant jusqu’à un double orgasme, elle retombe épuisée, étendue sur le sofa, ses magnifiques fesses exposées…

Je me laisse faire, j’ai compris…
Je m’allonge à son côté, on me soulève, on me porte, on me fait la totale…
Sodomie parfaite, empalée sur une verge puissante qui envahit mes entrailles et me fait jouir, puis un pieu entre dans mon vagin et m’assaille vertement…

Je râle et le sentant s’animer, me perforer, pousser contre mon utérus…

Boostée par leurs jeux, et mes délires vocaux, je m’offre à leurs désirs, excitant leurs parties génitales, minaudant un sexe peu actif, le reboostant…
Et ils me prennent, me besognent, m’enculent chacun leur tour, un me le met dans la bouche, l’autre dans le sexe, puis ils inversent, et Evelyne arrive pour les sublimer, me fistant jusqu’à ce que je tombe épuisée de plaisir…

Ils s’en prennent alors à elle, infatigables membres du mouvement des GJ, la couchant par terre, puis un dessus et un dessous, ils recommencent à la baiser ensemble, de concert, en l’accompagnant jusqu’à une ultime extase…

Que de sexe en cette après-midi de repos pour les Gilets du Rond-Point des Galantes…

Ils nous ont dit ensuite que c’était une formation classique, chaque femme du mouvement devait montrer son engagement pour la cause, et être intronisée Gilet Jaune Féminin, en recevant les hommages de leurs collègues de galère…

Mais nous ne les avons plus revus sur le rond-point, malgré de nombreuses gardes de nuit, nous contentant de quelques caresses et de quelques attouchements discrets de la part de Sylla et Karine…

FIN

Marika842010
janvier 2019

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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