Caged man 9
Au retour de notre périple canarien, ma vie d’esclave a repris son cours.
Apres cette parenthèse, j’espérai que la vision de ma femme à mon encontre aurait pu évoluer.
Il n’en a rien été.
J’ai repris ma place au garage, ma gamelle à ses pieds, ma fonction de bonne à tout faire.
Ses absences les soirs de week end continuent et j’ignore à quoi elle passe ses soirées, je sais juste qu’elle m’ humilie à’son retour, me réveillant pour me dire combien ses amants ont été fantastiques.
J’encaisse, stoïque, malheureux mais espérant toujours la reconquérir.
Quoique…. !! Plus le temps passe, plus j’ai la sensation que tout est fini.
Malgré tout, je reste son larbin, mon amour pour elle étant bien plus fort que ses brimades.
Avant, mais ça c’était avant, j’avais confiance en moi, j’étais solide psychologiquement.
Ces 4 mois de servitude m’ont brisé , je ne suis plus qu’un chien espérant les caresses d’une Maîtresse avare de gestes tendres qui ne viennent jamais.
Pire …
Ce samedi matin ma femme m’a annoncé que je devais l’accompagner, le soir même, dans un sauna libertin.
Apres un repas frugal pour moi, plus copieux pour elle , Florence m’a donné un lavement.
— Tu dois être tout propre pour les sexes qui te voudront.
Jamais, je n’ai subi de pénétration humaine, je pense que je ne vais pas pouvoir le dire bien longtemps.
Sur le parking de l’établissement elle me fixe le collier et, tenu en laisse, je la suis jusqu’à la porte .
Il est tôt. Le sauna est presque désert.
Florence, nue sous un paréo, me promène en laisse, totalement dévêtu moi aussi.
Ça et là, nous croisons couples ou hommes seuls. Rien le laisse croire que les lieux sont destinés à des pratiques SM sauf que, au détour d’un couloir , une salle aménagée en donjon apparaît.
Une croix de saint André est fixée au mur, un pilori trône au milieu de la pièce et un siège muni d’étriers complètent le tout.
Aux murs, divers instruments, cordes, menottes, martinets, fouets donnent au lieu l’aspect lugubre d’une chambre de tortures.
Tandis que nous regagnons le bar de l’entrée, Denise fait son apparition au bras d’un monsieur grand, athlétique , visiblement plus âgé que nous mais bien conservé.
Florence me présente comme son » mari soumis » ce qui déclenche l’hilarité du couple.
Moi par contre, je ne sais pas qui il est contrairement à ma femme qui a l’air de bien le connaître puisqu’elle l’embrasse sur la bouche en même temps que sa main caresse son entrejambe par dessus sa serviette nouée autour de la taille.
La situation n’a pas l’air de choquer Denise qui sourit en les voyant tendrement enlacés.
Moi par contre, j’en suis tout retourné. Leur attitude laisse peu de place au doute, ce gaillard a déjà du me cocufier…
S’adressant à l’homme, Florence dit:
— Tiens Bernard , je te confie lopetta, fais lui découvrir ce qui se cache la dessous. S’il est rétif , tu peux lui coller des baffes.. !!
Bernard se saisit donc de la laisse et l’entraîne dans la salle de tortures en répondant qu’il va bien s’occuper de moi…
— Tu t’es déja fait enculer grosse salope ?
— Oui Monsieur
— Par un mec ?
— Non , juste par des godes.
— Je serai donc le premier , dit il en me forçant à m’agenouiller devant lui
— Suce , grosse chienne, fais bander ma grosse queue. Apres tu l’auras dans le cul..
Humilié, insulté, soumis, j’obéis a ses ordres et fouille sous son pagne pour découvrir l’engin à sucer.
Ce n’est pas un petit modèle mais il ne va pas non plus m’éclater la rondelle.
Il rentre bien dans ma bouche et je m’applique à penser à mon adorée pour faire passer la chose.
Mécaniquement, presque comme si c’était un réflexe mes lèvres et la langue s’occupent du sexe du type qui donne la cadence avec ses deux mains sur ma tête.
Je commence sérieusement à avoir mal aux mâchoires quand il s’interrompt visiblement au bord de l’éjaculation.
Il me tire par les cheveux pour me faire lever et me place sur le pilori.
Le cou et les mains emprisonnés dans le carcan je suis à sa merci.
La fessée qui s’en suit, agrémentée d’insultes et de grossièretés est douce par rapport aux corrections que m’inflige parfois ma Maîtresse.
Le bruit des claques a cependant attiré autour de nous quelques voyeurs et voyeuses.
Il propose à ceux qui le voudront de se servir de ma bouche comme ils l’entendront.
Timides au départ, ils s’enhardissent vite quand le premier force mes lèvres d’un vit noir déjà bien innervé.
Des quolibets pleuvent:
— T’as vu salope la bite black que tu suces ? T’aimes ça hein ? Poufiasse .! !
T’es qu’un garage à bites, une grosse pute….
Tandis que le noir se retire après avoir rempli ma bouche d’un sperme crémeux et odorant, le suivant me force à avaler la semence et prend sa place.
Sa queue est moins large, ça repose mes muscles, mais très longue. Sans, ménagement , il pousse l’engin qui vient buter au fond de ma gorge.
Un haut le coeur me saisit et mon estomac remonte . Je vomis sur le sexe qui ne arrête pas les aller et retours me provoquant d’autres renvois.
Les gens autour de moi se moquent.
Je pleure et ces pleurs ne sont pas seulement provoqués par les vomissements.
J’ai atteint le point le plus bas de la déchéance.
La furie autour de moi déclenchée ne semble pas prête de se calmer.
Des inconnus se masturbent autour de mon visage et se vident sur ma figure , mes yeux. Mes cheveux.
Une femme me crache dessus en me traitant de tous les noms d’oiseaux . Survoltée elle se penche vers mon entrejambe et boxe mes couilles en hurlant qu’elle va me castrer, que mes boules ne servent à rien.
Soudain et sans préparation, le copain de ma Maîtresse me saisit par les hanches et s’enfonce en moi.
Je hurle de douleur. Mes cris ne font que renforcer les ardeurs des voyeurs qui se pressent autour de moi.
C’est la que j’entends ma femme me jeter à la figure :
— Tu me dégouttes, tu n’es vraiment qu’une larve pour accepter tout ça !
— Maîtresse, c’est pour vous que je le fais ! Mais ma réponse tombe dans le vide…
Quand mon tortionnaire jouit enfin dans mon cul, un autre le remplace , beaucoup mieux membré.
Je ne peux plus compter le nombre de bites qui forcent ma bouche, pénètrent mes entrailles.
Je suis à bout de forces et prés de l’évanouissement quand j’entends une voix féminine,claire, puissante ,forte, envoutante, autoritaire crier :
— Arrêtez tout de suite !
Le silence se fait, le calme revient , l’excitation de mes violeurs s’estompe à l’instant.
Je ne peux pas distinguer la dame qui a fait cesser mon supplice mais je vois bien que tous la respectent, la craignent peut être.
— Qui est responsable de ce soumis ?
— Moi , Madame, répond l’homme à qui j’ai été confié.
— Toi Bernard ? Tu dois pourtant savoir que je ne supporte pas ça chez moi !
— Oui Madame, désolé, nous nous sommes laissés emporter.
— Fais lui prendre une douche et amène le dans ma pièce.
Je suis délivré mais j’ai du mal à me relever.
Tout mon être à mal, mon physique, mon âme.
Je suis fourbu, cassé, brisé.
J’ai du mal à suivre Bernard qui m’amène dans les douches et attend que l’eau tiède répare un tant soit peu mes maux.
Je m’y prélasse reprenant peu à peu le contrôle de mon corps et de mon esprit.
Il s’impatiente.
— Dépêche toi la lopette, Madame a horreur d’attendre !
Quand je pénètre dans la pièce ou m’attend ma salvatrice, je ne sais pas très bien ou j’en suis, qui elle est, ce qu’elle me veut, comment va réagir ma femme.
— Entre, viens t’assoir !
Je lève la tête et je la vois enfin.
Grande , 1m70 environ, blonde aux cheveux courts, la quarantaine, mince , ses yeux dont je ne peux distinguer la couleur dans cette semi pénombre me fixent en brillant.
Par dessus son pantalon de cuir moulant, ses bottes noires rutilent.
Un corset également en peau noire fait ressortir ses seins en les faisant pigeonner.
— assied toi près de moi , dit elle en se laissant tomber dans un élégant sofa et en m’indiquant d’un doigt manucuré un épais coussin à ses pieds.
— Sais tu qui je suis ?
— Non Madame
— Je suis Madame Clélia . Ce lieu m’appartient. Raconte moi ton histoire, je ne crois pas que tu sois un vrai Soumis.
— En effet Madame, je m’appelle Bruno , je dois être obéissant pour reconquérir ma femme.
En quelques phrases, je lui raconte notre histoire, comment je l’ai trompée, une seule fois, comment je le regrette, ce que j’accepte pour reconquérir mon épouse, notre contrat, son ultimatum.
Tout, je lui dis tout, ce qu’elle me fait subir, mes humiliations, mes douleurs.
— Belle preuve d’amour que tu lui donnes. Elle ne sait pas la chance qu’elle a. Comment s’appelle ta Maîtresse.
— Florence , Madame.
Elle ne peut réprimer une mimique qui me laisse perplexe …
— Cherches la vérité au fond de toi et quand tu l’auras trouvée , reviens me voir .
Je ne trouve pas de sens dans ce qu’elle me dit. Sa phrase tourne dans ma tête sans recevoir aucun écho.
Elle s’aperçoit de mon incompréhension.
— Les réponses à tes questions viendront toutes seules.
Ça ne m’aide pas davantage.
Quand ma femme est venue me récupérer ,Madame Clélia lui a murmuré quelque chose à l’oreille que je n’ai pu entendre. J’ai juste pu voir Florence pâlir, baisser la tête et bafouiller quelque chose comme :
— C’est compris Madame.
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