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Christiane, Damien, Luc et Julie

Christiane, Damien, Luc et Julie



I. Bonjour

Je suis Christiane…
Mariée à Damien depuis 20 ans, j’ai eu deux enfants, Julie 20 ans et Luc 18.
Damien est routier, moi gestionnaire de planning d’hôtel
Si dans mon couple tout va pour le mieux, je subis parfois les affres de la solitude, les enfants étant grands et libres, mais vivant encore sous notre toit, je me retrouve à rêver à d’autres ports.

Mon village est agréable, très fleuri, et ma maison, le cadre que nous désirions, agrémentée par un jardin potager, de fleurs, de pelouses et d’une mare, je n’aime pas le strict gazon, mais plutôt une prairie arborée, agréable et accueillante en toutes saisons pour nous et la faune sauvage.

D’ailleurs, c’est là que j’ai conçu Luc, avec Damien, dans la fraîcheur d’un soir d’été, abrités par les arbres, dissimulés par leurs frondaisons, mes râles étouffés par le cui-cui des oiseaux, le grésillement des grillons et le coassement des grenouilles…

J’aime la nature, la vie…
J’aime l’amour…

Dans ce tableau idyllique, il manque le petit jardin secret qui a disparu et que j’essaie de faire renaître, en me connectant à des sites adultes où je trouve matière à passer le temps, retrouver ce jardin quelques minutes par jour m’aide à supporter, à rêver, à m’évader…

Si ma fille a eu une adolescence plutôt sans soucis, nous étions très proches et sommes devenues complices, mon petit homme ressent les tourments de son âge, les pulsions débridées et qui viennent parfois m’interpeller lorsque mon mari est absent…

Provocation, innocence, je me retrouve interdite, gênée, son sans-gêne venant griffer ma libido puritaine (enfin un petit peu !)…

Mon mari reste placide, il a sans doute subi les mêmes tourments, et ne veut pas brusquer mère nature, c’est passager… Oui, mais c’est moi qui subit, avec lui il n’ose pas…

Mère nature peut s’exécuter porte fermée, en toute discrétion, mais certes ce doit être moins marrant, moins jouissif…
J’ai eu beau essayer de calmer ses bas instincts, je suis sa mère et donc devrait susciter du respect, une certaine pudeur, comme le font tous les enfants à partir d’un certain âge, même si lui l’a dépassé…

Fi de mes remarques, je le surprends encore à rêver, le sexe à la main, assis sur les toilettes avec un journal, le pensant dans sa chambre.
Ses yeux m’affrontent, je baisse les miens comme si le journal revenu en bonne place m’avait caché son geste…

Que pense-t-il dans ces instants ? Son livre lui montre-t-il des corps de femmes nues, des positions suggestives, voire obscènes, des vulves béantes ?
Dois-je faire le vide dans sa chambre malgré qu’il soit majeur dans les faits ? Assainir son lieu de travail et de repos ?
Il doit passer du temps sur internet pour ses études et rejoindre les sites dédiés.

A quoi bon se battre contre les moulins à vent ?
On a voulu sa liberté, je ne peux revenir en arrière et fliquer ses connexions.

Est-il besoin d’avoir une nouvelle discussion, insister sur son sans-gêne, comme s’il me montrait qu’il était devenu un homme, sans se soucier de ce que je peux en penser ?

Depuis cette année, je me suis documentée au travers de cet internet interdit, cet internet pervers où se côtoient le pire et le meilleur.
La cuisine dont je suis friande, et les recettes simplissimes dont je raffole, étaient mon quotidien….

J’ai rejoint ces forums, mines de sujets en tous genres, qui traitent de tout sans pudeur, accolés à des sites pour adultes, dont je suis devenue adepte par défaut…

Oui, sites de rencontres, porno ou pas, j’ai recherché des réponses à mes questions, du contenu pour meubler ma solitude, je trouve que le jardin est bien désert depuis ce fameux soir…

Je n’ai jamais pensé à tromper Damien pour m’offrir ce piment dont quelques amies m’ont parlé… Sensation de revivre, d’être désirée, de voir sa vie bouger…

D’autres ont rejoint le club des libertins, ouvert à tous ou limités à des couples…
Je n’ai pas abordé la question, mais Damien et moi avons des rapports fréquents et intenses, il me fait jouir chaque fois… Mais lui ? Certes, la délirante passion des premières années avec 3 ou 4 ébats journaliers a disparu… Ses besoins ont diminué avec l’âge.
Il reste tout de même très présent, les jours où il est à la maison, sont des jours ‘avec’…

D’autres enfin m’ont parlé de ces sites de rencontre, entre adultes, où le sexe est la finalité pure et dure (sans jeu de mots)…

Je m’y suis inscrite pour accéder à la totalité de ce qui excite mes contemporains, jeunes et moins jeunes…

Les vidéos sont chaudes et je dois chercher du naturel, une certaine complicité dans l’action, un pseudo scénario et si possible en français… Je reste dans le classique, puis je vais voir par curiosité. Je parle par messagerie avec d’éventuels futurs amis, hommes ou femmes, mais bien peu me branchent. Dialogues stériles, avec des profils pathologiques, sexes en avatar, comme une bannière à leur imbécillité, sans compter leur ignorance de l’écrit…

Je cherche le must, il y en a, il faut les dénicher… J’en trouve un ou une par mois en moyenne sur des centaines de messages…
Je recevais bien peu de demandes, j’ai accepté que ma fille s’affiche avec moi, photos anciennes et volées pour me punir, mes visites se sont envolées, j’ai tout laissé en place en la pardonnant…

J’ai exploré quelques sites comme ça, et c’est dans xHamster que j’ai trouvé un panel important de vidéos et de photos qui me procurent ce frémissement.
Parfois, c’est comme si je rencontrais quelqu’un en face de moi, un homme beau, les yeux plantés dans les miens… Un détail, un mot, un sourire…
Je retrouve ce désir qui vient me tarauder, le temps s’envole, mes habits aussi. Je me fonds dans le personnage, remplace l’actrice, en quelques minutes j’ai calmé ma libido, je suis seule dans mon lit, mais je peux éviter un tranquillisant et dormir sereine jusqu’au matin…

Mais parfois….

Ma fille m’a parlé de son frère. Elle lui a parlé, l’a renseigné, sans doute mieux que moi, avec leurs mots d’ados…
Il n’est jamais venu vers moi…

Julie m’a avoué qu’elle l’avait initié, l’an passé, un soir de complicité… Mais qu’elle s’était refusée à tout attouchement de sa part, elle fréquentait quelqu’un…

Oui parfois…

La musique est arrêtée, l’ordinateur éteint. Je pense à ce que je viens de visionner, pas toujours merveilleux, enivrant, plus banal ou franchement bas de gamme… Si les gros plans sont légion, immédiats, fréquents et les pénétrations rapides, les sexes mâles géants, je reste un peu pantoise et sur ma faim…

J’entends la musique en passant devant la chambre de Luc. Je revois sa dernière exhibition, et c’est son sexe que je tiens, assistée de ma fille qui nous observe, comme le témoin de ma dépravation…

Cauchemar récurrent, pensées érotiques i****tueuses, je me réveille en sueur, assoiffée, je me lève pour boire un verre, il est tard, le musique est arrêtée, je regarde la porte de sa chambre…

Je pense à une vidéo que j’ai enregistrée dans mes favoris sur xHamster. On y voit un jeune homme encore ensommeillé, et une femme dans une robe imprimée…
Est-ce moi, est-ce possible ?

Ivre de fatigue d’avoir pensé à son sexe toute la nuit, ce sexe que j’ai mis au monde est un peu à moi… Je fonds de désir en m’allongeant près de lui…
Je me penche pour l’embrasser, la poitrine largement décolletée sur mes seins opulents…

Je pense à ma sœur Lucie, dont les limites sont élastiques comparées aux miennes…

Cette femme avec mon fils sur l’écran, c’est elle sans aucun doute. Libertine, perverse parfois, Lucie a dû vouloir m’aider à passer ce cap. On en a parlé, mais chut, ces sujets sont tabous…

II. Lucie

Tout se mélange, je m’endors enfin, retrouvant un calme précaire jusqu’au matin…
A mon réveil, j’ai tout oublié, Luc se prépare pour sa journée, il a fait du café et m’en tend une tasse, Julie chantonne dans la salle de bains, je la remplace rapidement, prends ma douche…

Damien doit se trouver du côté de la Pologne, injoignable comme souvent…

Je me prépare pour une journée ordinaire, dans mon monde ordinaire, avec mes tourments ordinaires de mère et d’épouse et d’employée modèle ( !)…

Et pourtant !…

Ça commence vers 14h00, alors que je somnole après un repas des plus rapides à mon bureau, je reçois un SMS de Julie, elle ne rentrera pas ce soir, elle rejoints son copain… Elle dormira chez eux…
Bon, ils vont se marier bientôt, il est gentil, il a une situation des plus correctes dans le « ing »… Nous c’était le « tique », eux c’est passé à l’anglais…

Je termine vers 17H00, je rejoins mon village par le car, c’est pratique, pas besoin de véhicule, ils sont super ici, ils ont inventé le bus communautaire, scolaire, précaire, ordinaire, enfin tous ceux qui se déplacent ont accès à ces navettes, toute la journée, tous les quarts d’heure aux heures de pointe, aux demies dans la journée…

Je remonte ma rue, tiens je vais passer chez ma sœur…

– Salut ma caille, tu vas bien ?
– Oh, je me traîne, et toi bonne journée ?
– Oui, mais mauvaise nuit…
– Tu as pensé à moi ?
– Tu ne crois pas si bien dire…
– Ah ? raconte… Un jus de fruit ?

J’acquiesce…
– Tu te souviens je t’avais parlé de Luc… J’ai mal dormi, je l’ai encore surpris, enfin, il me narguait, son sexe à la main aux toilettes, porte ouverte, lisant un magazine…
– Encore, ce n’est pas passé, on en avait parlé avec Damien et Laurent, il disait que c’était passager…
– Bien non, tu vois et je passe des nuits à trembler, pensant qu’il va entrer dans ma chambre et le faire à mon côté, remplacer son père… Il ne le fait pas trop lorsque sa sœur est par là, mais lorsqu’elle s’en va, comme ce soir… Seule dans cette grande maison…
– Tu as peur de ton fils ?
– Peur, non. J’ai peur de moi surtout…
– Ah, tu… Toi ? Si prude ? Tu m’avais confié avoir du mal à supporter les absences de Damien… Je t’avais donné des adresses de sites, où tu pourrais regarder des vidéos et des photos, parler avec des gens anonymement, tu pourrais même en rencontrer, mais tu avais bondi !… Alors tu ne l’as pas fait ?
– Si…
– Et alors ?
– Oui, ça calme un instant, je préfère mon mari pour ça… Me câliner…
– Il n’y a pas de mal à regarder du porno, ça libère… Tu me connais, je n’ai jamais eu froid aux yeux et suis plutôt chaude de ce côté… Je me masturbe, tu le sais, j’ai des jouets… Je regarde des vidéos les soirs de manque, je m’envoie en l’air, seule dans ma maison ou dans mon jardin…
– Tu es crue…
– Mais le virtuel a ses limites, pour le reste je vais parfois ailleurs. Quand Laurent part longtemps, j’ai besoin de vivre, il le sait, il fait pareil… On se dit tout en revenant, c’est super, on s’éclate…
Je ne t’en ai jamais parlé parce que c’est plus récent. On a besoin de tester d’autres jeux pour pimenter les nôtres… Avec des gens, des amis d’amis, des adultes sélectionnés… On se rend chez un couple qui donne des soirées… Laurent aime me regarder…
– Tu fais l’amour avec d’autres hommes devant lui ?
– Des hommes, et des femmes aussi, j’aime le voir flirter avec une autre que moi, la caresser, puis la faire jouir… Du moment qu’ils sont là, devant moi et que je peux participer…
– Tu es très ouverte d’esprit, je ne pourrais pas…
– Oh, dis ! Tu as la mémoire courte aux sports d’hiver, à La Clusaz, on était 8 couples en location, un grand appart, tu t’es laissée caressée par un ami, le mari de ta copine de travail…
– Oh, c’est loin, oublié… Damien était saoul, moi pas loin… On s’est laissés emportés par l’ambiance, on dansait, on a commencé à flirter, j’ai vu Damien chercher à l’embrasser, la caresser, tandis que son mari me pelotait…
– Et alors ?
– On a passé la nuit tous les 4 dans la chambre, vous étiez partis danser… Je me suis laissée séduire, puis il m’a fait l’amour, j’étais comme dans un rêve, j’entendais sa femme gémir derrière moi… C’est la seule fois où je l’ai trompé…
– Ah, tu as fait tes armes… On était dans l’autre chambre tous ensemble… Et vous, vous continuez à vous divertir ?
– Pas trop, j’aime Damien, il me comble, m’aime, moi aussi… C’est quand il n’est pas là que je pense ailleurs, que j’ai envie de sexe depuis quelques temps…
– Et ton fils en fait partie ?
– Je fais toujours ce rêve, il se masturbe dans la salle de bains, ne me voit pas, j’entre doucement, m’agenouille, je me saisis du sexe et prends sa suite, la bouche à quelques centimètres, la langue mouillée… Mon sexe coule de désir, je me caresse en m’éveillant… Je revois souvent ce sexe énorme, en gros plan… Il me nargue, au bureau, chez moi, devant la télé… Puis il le fait en vrai, se montre, impudique, ses yeux plongés dans les miens, provocant mon émoi…
J’enrageais contre lui, lui disais de tout…
Je ne dis plus rien, il le fait plus souvent, presque chaque nuit.
Un soir, il l’a fait au salon alors que je regardais un film à la télé… Il était dans un fauteuil de l’autre côté. Je l’ai entendu, il avait une main dans son survêtement…

Je la regarde… Elle réfléchit…
– On va faire quelque chose, toutes les deux…
– Quoi ? Je vais m’inviter ce soir, et j’apporterai un film. Un nouveau, un truc pas porno, mais avec des scènes chaudes entre un ado et une jeune femme trompée par son mari…
– Ça ne va pas l’exciter ? Il va nous…
– Je me mettrai à côté de lui, une robe courte sexy, mes seins libres comme au bon vieux temps…
– Il va se douter…
– Mais non, il se doute de rien quand il me mate, comme l’autrefois chez moi…
– Quand ?
– Au barbecue, vous et nous, il y a deux semaines, ou trois… J’avais gardé mon haut de maillot, celui qui ne cache que son prix… On s’était baignés, le soutif avait un peu tourné et avant que je m‘en aperçoive, Luc est venu avec moi pour m’aider à débarrasser… J’ai ouvert le lave-vaisselle, il m’a passé les assiettes, les verres, les casseroles, et les couverts un par un… J’ai compris et n’ai rien dit… Je l’ai regardé dans les yeux, je me suis baissée pour ramasser une cuiller, mon soutif s’est ouvert complet, un sein à l’air… J’ai fait mine de ne pas m’en apercevoir, l’ai regardé dans les yeux… Et lui ai dit : « Ils sont beaux, ils te plaisent ? »
– Et alors ?
– Il a bredouillé, affolé, ne sachant que répondre, j’ai entendu ‘oui’ du bout des lèvres. J’ai pris sa main et je l’ai posée sur mon sein libre… Et lui ai demandé s’il bandait…
– J’ai entendu un timide ‘oui’… Alors j’ai passé ma main entre ses cuisses, j’ai senti sa chose effectivement en alarme, je l’ai serrée entre mes doigts…
– Et ?
– « Tu veux que je te suce ? » Il a détalé comme un lapin, je ne l’ai plus revu depuis…
– Pourquoi tu ne m’as rien dit de cet incident à moi ou à Damien ?
– Ado en émoi, homme en dévenir… Damien a raison ça va lui passer… Mais il faut l’aider à comprendre qu’il y a des différences, de la morale, du respect… On doit marquer notre terrain, il est majeur depuis 3 mois, mais se comporte comme un ado de 16 ans…

Accord pris pour le soir, elle est seule, elle arrive vers 20h00.
Apéro dehors, piscine, apéro, il est content, la regarde dans son maillot deux petites pièces, moi un tankini très prude…
Salade, rosé, rosé, salade, fromage, rosé, dessert rosé… Il n’a pas tout suivi, mais elle si… Un peu partie, ma chère sœur sort le DVD…
– On va se passer de l’amour… De la tendresse, on est trop seules toutes les deux ce soir… Un peu ivres mais notre homme veille sur nous, alors on se lâche… ça va Luc, tu connais ?
– Heu, non… Mais c’est une histoire d’amour…
– Je ne sais pas. Pas vu, c’est Laurent qui me l’a acheté samedi…

Un petit tour aux toilettes, elle passe un peignoir court dans ma chambre, après avoir ôté son soutif, retourne vers la télé et enfile le DVD, penchée vers lui, provocante…
– Cathy, tu es là ?
– Oui, j’arrive, vous avez soif ? Luc tu veux une bière ?
– Non, merci…

Les réclames s’ensuivent, on arrive au début, je m’assieds à droite de Lucie, Luc est à sa gauche… Elle a installé un tabouret pour poser ses jambes, j’en fais de même, il se tourne ostensiblement vers elle, un œil sur le décolleté, l’autre sur les jambes longues et fines, et sur le gentil peignoir qui remonte en s’ouvrant un tantinet…

Le film commence… Je ferme les stores, met une douce lumière…
L’ambiance devient magique, chargée d’érotisme, car sur l’écran c’est devenu chaud, un couple, des baisers, des images suggestives, un bout de sein, une cuisse, des soupirs…
La pénombre s’est faite, je regarde le film et commence à ressentir les tourments de la jeune femme, caressée, dénudée, de soupirs en gémissements… Extase…
On quitte le couple, le mari rentre chez lui et retrouve sa femme…
Le lendemain, une jeune femme se promène, c’est la femme du mari volage… Elle rencontre un jeune homme, parle… Ils se connaissent, un élève, elle est prof de dessin, il est beau…
Ils vont dans un jardin… Il lui fait la cour… A demi-mots, ils marchent, vont sur un banc, elle semble perturbée…

Il l’aime, le lui dit… Elle se lève, s’en va… Il la ratt****, leurs bouches se joignent, elle refuse, puis sous l’insistance du jeune homme, accepte, se tourne, elle lui rend le baiser, se laisse caresser tendrement, elle s’assied sur le banc, retire son manteau, chemisier magnifique, jupe courte, elle se rapproche, il la serre dans ses bras, il la caresse, ils sont seuls, amoureux…

Ils parlent beaucoup, il explique son amour, ses rêves érotiques à son égard, lui dit qu’il a envie d’elle… Elle parle de son mari, possessif, jaloux… Elle n’a plus de liberté, plus de jardin secret, plus de vie, elle pleure… Il la console… Elle part…

On le voit malheureux, elle s’engueule avec son mari, claque la porte, va rejoindre son amant dans un bar… Ils prennent une chambre…
Elle veut divorcer, il la trompe depuis deux ans… Il demande si elle le trompe aussi, elle répond non, lui sourit, se déshabille lentement…
Elle est belle…
– Je ne l’ai jamais trompé, mais cela suffit… Viens !…

Je tourne la tête, Lucie a les yeux fixés sur l’écran, une main entre ses cuisses, Un autre entre les cuisses de Luc, sa main coulisse doucement le long de la hampe tendue…

Mon ventre me picote… La télé montre la jeune femme nue, caressée, puis prenant le sexe dans sa bouche, elle entame une fellation longue et douce… Allongés tous les deux dans la pénombre, elle ondule, elle soupire… Puis il vient entre ses cuisses et lui rend sa caresse…
La langue vole, excite, elle feule de plaisir…
– Oui… je te veux ce soir… Je veux ton sexe en moi, te sentir me prendre, me posséder enfin, j’en ai tant rêvé…

J’entends des bruissements, Luc s’est rapproché de sa tante… Il soupire… Elle tourne ses yeux vers moi…
Elle entrouvre le peignoir, pose la main de Luc sur ses seins…
Ça y est, je suis mûre pour l’asile… Ma sœur se fait caresser par son neveu, elle le masturbe effrontément devant moi, provoquant une fontaine que je suis obligée de contrôler activement…

Lucie m’aperçoit luttant contre mère nature…

Son bras se tend, accélère… Luc a un mouvement brusque, il vient de jouir dans sa main…

Elle la retire, ferme le peignoir, le regarde dans les yeux…
Elle me sourit, elle a fait son job…

Le film se termine par un meurtre, elle a convaincu le jeune adolescent de tuer son mari, mais elle échappe à la justice faute de preuve car il avoue son acte, par amour. Il ne la reverra jamais…
Elle a eu un enfant qu’elle lui cache tout le temps du procès, et lorsqu’il sort 10 ans plus tard…

III. Marika
Marika me possède, elle a pris mon corps depuis plusieurs jours. C’est elle qui souffre à ma place.
Elle qui parle à ma sœur, à mon fils…

Je sais, je lui ai demandé son aide, je ne savais plus que faire face aux tourments ressentis avec Luc à la maison…
Comme une fée, Marika s’est glissée en moi, a pris mon apparence, parle et agit comme moi… Personne ne le sait, il n’y a que moi, et elle…

Si elle se permet d’agir à ma place, je serai libérée des retombées morales de mes actes…
Dans un sens c’est rassurant, d’autant plus qu’elle vient de me confier qu’elle a passé une mauvaise nuit, la vue des deux hier soir, l’a troublée, comme moi…

IV. Luc

Voir Lucie s’emparer du sexe de Luc, lui offrir ses seins, le vamper à mes côtés…

Mon petit a dû en rêver toute la nuit…

Il doit être chaud bouillant, au point de fantasmer sur sa tante…

Mais où en est-il ? Rêve-t-il maintenant de coucher avec elle ?…
La prendre, lui montrer qu’il n’est plus puceau, qu’il a franchi la ligne… Le rêve que tout adolescent caresse, devenir l’amant d’une femme plus mûre, une femme mariée, une femme d’expérience, avec ses secrets, apprendre l’amour auprès d’elle, lui faire ressentir du plaisir insoupçonné, grâce à sa fougue…. La faire jouir enfin…

L’expérience qu’il a eu l’autre soir avec une fille de son âge, mérite quelques commentaires, mais il en a honte…
Une fille boutonneuse, laide, qui vient le draguer à la sortie des cours, qui l’entraîne vers le parc sous prétexte de ne pas être vue par les autres, elle veut lui demander conseil…
Croyant bien faire il la suit, mais se rend vite compte qu’elle n’a envie que d’une chose…
Laideron des champs, laideron des villes, elle arrive à ses fins, après un long flirt dans le poolhouse de ses parents, isolé de la maison et fermé pendant leurs vacances.

Des caresses partagées, intenses, une mise à nu intégrale, des seins menus mais très vivants qui s’offrent à ses lèvres, la visite guidée et commentée d’un sexe féminin au goût d’abricot, des soupirs et des gémissements provoqués par ses propres caresses, suffisent à ouvrir son appétit…

Il connaît en retour sa première véritable fellation artistique conduite de main de maître…
Il a encore le goût de ce sexe juste sorti de l’enfance, offert à sa langue, qui s’ouvre, coule de désir, vient s’empaler sur le sien, pour une chevauchée fantastique…

Ainsi conduit à l’extase car la coquine n’en est sans doute pas à son coup d’essai, il explose en elle pour la première fois de sa vie, mieux que de se masturber c’est vrai, mais l’endroit est mal choisi, trop sombre, trop vite, enfin…

Malgré tout, il a été impressionné par les cris et les râles de cette jeune personne lorsqu’il s’est enfoncé en elle, la prenant comme un hussard à sa demande… Il a été surpris de pouvoir la satisfaire une seconde fois, puis une troisième…
Epuisée, l’œil coquin, dans sa nudité nubile, elle paraît aussi surprise de cette condition physique à laquelle elle ne s’attendait pas…
Elle nettoie ardemment les objets du culte, pose un dernier préservatif…
– Tu l’as mérité ton trophée Luc, prends-moi au cul… Ce sera la première fois pour moi, je t’offre ce dépucelage…

Même là il se surpasse, aidé et guidé par son égérie, il comprend très vite l’anatomie, soigne son entrée, puis continue à la satisfaire, lui arrachant des râles inédits, des positions non répertoriées, où la jeune esclave épinglée comme un papillon, s’aide à se libérer de ses propres chaînes en jouissant de plus belle, par tous les artifices possibles, multipliant les idées et combinant les rôles…
Un feu d’artifice, offert par une gamine de 18 ans, déjà au fait des arts du sexe…

A son retour, il est fier d’être devenu un homme !

Mais à qui se confier ? Avec qui partager ses extases ? Parler de ses performances ?

Sa sœur, sa première initiatrice, file le parfait amour avec son commercial, ses copains trop cons et qui riraient de lui en voyant la fille et ses jupes d’un autre âge, sa poitrine de fillette, manque plus que les nattes…

Sa mère ? Il ne lui a jamais rien dit à ce sujet… Son père, juste le respect de la femme, être le plus fragile et le plus pur… Damien est un sage…
Tout ce que Luc sait sur l’amour physique, il l’a appris sur internet, ou avec ses copains, mais là, c’est passer de la leçon à la pratique…
Il pense avoir réussi son examen, c’est bien le premier !…

C’était bon, complet, fusionnel, une vraie première fois réussie…
Il lui faudrait comparer maintenant…

Se masturber devant sa mère l’amusait, il n’aurait jamais été plus loin…. Il aimait voir le rictus sur son visage, capter son regard… La pousser… Regarder ses seins se soulever lorsqu’elle respirait fort de surprise ou d’autre chose, avant de baisser les yeux…

L’autre soir c’étaient ceux de sa tante qu’il regardait…
Que de bonheur il a pris ce soir-là, en catimini après le repas, dans la cuisine…

Se laisser mener par le bout du nez, la voir se déhancher en entrant dans la cuisine, ses yeux verts dans les siens au-dessus du lave-vaisselle, le maillot négligemment tourné, puis clac, le sein qui sort…
La toucher pour la première fois… Ce sein plein comme ceux de Christiane… Il a senti une certaine complicité entre eux… Puis une poussée d’adrénaline, une pulsion sauvage lorsqu’elle a conduit sa main entre ses cuisses pour serrer son membre durci, immédiatement annihilée par ses réparties cinglantes…
Il s’est enfui, vexé !…

Les femmes !… Elles sont déroutantes… Il en connaît quatre…

Il revient sur internet, passe en revue les sites médicaux, puis ceux pour ados, les tuteurs virtuels, les tutrices actives… Il revoit les yeux d’Anita… Elle jouissait de lui, gémissant de plaisir lorsqu’il la pourfendait… Puis ses baisers de feu en retour, elle se faisait liane, chatte, aimante, câline, joueuse, elle en redemandait, écartelée sur sa bouche, lui offrant son sexe et prenant le sien…

Pourrait-il connaître cela avec d’autres femmes ?
Lucie étant la plus coquine, la plus probable, la prochaine ?
Sa sœur ? Non. C’est fini, elle a tiré un trait. Elle l’a initié, ils étaient un peu plus jeunes. Elle l’a regardé se masturber, tandis qu’elle se faisait jouir sous les draps, mais sans jamais se montrer à lui… Une fois, sa main est venue remplacer la sienne sur la hampe, il a senti la douceur de ce fourreau, il a joui immédiatement… Elle n’a plus jamais recommencé… Il n’ose plus le faire devant elle…

Christiane meurt de désir sans doute de connaître son appareil génital à son apogée, mais son éducation la bloque…
Des queues, elle en a vu pourtant, ses premiers flirts, son mari, ses amants ? Damien voyage… Elle n’est pas si coincée qu’on le dit…

Lui ? Il n’a rien décidé… Il sait que ce n’est pas bien de penser sexe avec sa famille…

Lucie est sa tante, elle est la plus instruite sur ce sujet.
Il les a entendues parler parfois, le croyant absent, elle aime ça, plus que sa sœur, elle aime tout et avec bien moins d’œillères…
Son Laurent lui laisse la bride et elle en profite parfois, elle aime le sexe pluriel, ils participent à des soirées entre adultes consentants, comme ils disent…

La soirée…
Luc à son tour apprend la venue de sa tante. Ce soir, dîner à trois, puis DVD…
Bof, il aime le ciné mais bon… Sa sœur a fait le bon choix, se faire baiser toute la nuit par son fiancé…

L’épisode Anita n’a duré qu’un soir, elle n’a pas rejoué la scène, mais il l’a vue avec un autre revenir de chez elle… Elle lui a fait un signe du poing, le pouce tourné vers le bas… Il a souri… Le lendemain, il a trouvé un mot anonyme dans son casier : « Tu es toujours le premier… »

Il est toujours sur internet lorsque sa tante arrive…
Elle est toute sourire, plaisante, le détend, comme si rien ne s’était passé entre eux…
Elle se change pour la piscine, coquine, elle sait que ça l’excite… Son deux pièces était sans doute marqué 14 ans… Sa mère, c’est en tankini qu’elle arrive les bras chargés, puis ils se baignent quelques instants. Lucie le charme, Chris l’étudie, il nage comme un pro…

L’apéro est servi, puis ils passent aux salades, et au rosé, beaucoup de rosé… Les deux femmes sont paf au dessert, Lucie le regarde souvent à la dérobée, Christiane se lâche, parle de Damien, de sa solitude, de Julie et de son ami, ils pensent mariage…

La fraîcheur tombe vite, ils rentrent. Elles se changent dans la salle de bains… Il passe un survêtement.
Ils passent au salon, il regarde la pochette du DVD que Laurent lui a choisi… Inconnu, les acteurs non plus…

Elles reviennent décontractées, peignoir court, un brin décolleté, beaucoup pour sa tante…
Le film commence, il ne regarde pas l’écran… Il s’est mis à côté d’elle, comme un aimant, il peut sentir son parfum…

L’écran montre un couple en train de passer du bon temps… Ça le titille, surtout l’écho des voix… Il fait sombre dans le salon et sa mère est masquée de l’autre côté du sofa…

Lucie, absorbée par les images, a posé ses jambes sur un tabouret, une main entre ses cuisses par le peignoir
ouvert …
Luc n’y tient plus, sa main rampe, passe sous le survêt, alors que la fille gémit son plaisir, il commence à se donner le sien…

Le couple échange caresses, baisers, les sons deviennent enivrants…

Luc se serre un plus contre elle en se tournant un peu, elle ne peut l’ignorer…
Elle réagit enfin, sa main semble s’agiter doucement sous le peignoir, elle se tourne vers lui…
Son autre main prend le contrôle, doux étui pour une masturbation hautement technique, où la douceur du mouvement dénote une connaissance parfaite du mécanisme…

Il est aux anges et se laisse emporter par une vague nouvelle, quel plaisir, surtout qu’elle a guidé sa main sur ses seins par le peignoir ouvert…
Il aperçoit le reflet de sa mère absorbée par le film, ignorant tout de ce qui se déroule, droite comme un i sur le sofa…

Lucie plaque leurs mains sur sa poitrine, masse ses seins afin qu’il la remplace…
Ils sont doux, pleins, terriblement bandants…
Elle lui sourit, ferme les yeux et semble jouir doucement quand il en caresse les bouts…

Elle est belle, offerte et presque nue dans cette pénombre complice, se faisant peloter les seins, caressant sa chatte sans doute aussi, il a envie de plus, il a envie d’elle, comme d’Anita…

Il n’en peut plus, il se détend d’un coup, emporté par une onde de choc libératrice…
Elle s’essuie au peignoir…

Le film est terminé, tout est calme…

– C’était tout juste pour toi Luc…
– Maman ! Je ne suis plus un enfant, 19 ans…
– Lucie ? Tu as aimé ?
– Un peu sexe, mais on ne voit pas grand-chose, la fin surprend, du déjà vu tout de même, mais je me suis laissée emportée par l’ambiance et les acteurs, l’intrigue policière est agréable…
– Et toi Luc, tu as aimé ?
Luc, la regarde, elle lui sourit… Christiane baille…
– J’ai aimé la beauté des corps, l’impression de tendresse, d’amour… On ressent leur passion, elle est expressive, on participe presque à leurs ébats…
– Bien, dis-donc, tu es critique… Oui, c’est bien vu, n’est-ce pas Chris ?
– Oh… Certes, elle est très belle, lascive, très sensuelle aussi… On ne peut que réagir… N’est-ce pas Luc ?
– Oui… Sensuelle… On a envie de se caresser aussi…
– Luc !…
– Bien quoi, c’est naturel de ressentir du désir et de vouloir le partager… Hein Lucie ?
– Tu l’as fait ?
– Oui, en pensée, et toi ?
– Oh, j’ai pris du plaisir à les regarder, j’aime entendre aussi, je réagis…
– Tu as mouillé alors ?
– Oh Luc ! Ce n’est pas correct, non, tu n’as pas le droit de dire des trucs comme ça intimes et sexuels à ta tante, tu n’es pas avec tes copains ! Je m’en vais me coucher, et toi Lucie ne le pousse pas, avec tes seins sous son nez, il ne peut que se toucher…

Personne n’a pipé mot… Elle s’est enfuie dans la salle de bains, plus tard, je l’ai entendue pleurer…

Lucie s’est changée, m’a souri, puis m’a entraîné dans le jardin pour discuter à demi-mots.

– Ta mère cherche à te protéger, elle ne comprend pas ton attitude, à te masturber devant elle, la provoquer dès que vous êtes seuls, tu es majeur maintenant, adulte et responsable…
– Mais je…
– Chut !… Je sais que tu as des besoins, incontrôlés parfois, comme ce soir…
– Tu m’y as un peu poussé… Tu es si belle, si bandante…
– Tu es cru, mais merci… As-tu déjà connu une fille, de ton âge ou plus ?
– Oui, Anita…
– C’était bien ?
– Oh, oui… Magique, pendant des heures, 4 ou 5 fois… Même que…
– Chut, tu me raconteras… Passes chez moi un soir en rentrant, on parlera. Je répondrai à tes questions…
– Merci, salut… Tu veux que je te raccompagne ?
– C’est gentil ça, il fait sombre maintenant qu’ils éteignent après minuit… Tu as peur pour ta tante ? Qu’elle se fasse violer ? Je n’ai plus peur tu sais, du moment qu’on ne me fait pas mal…
– Et si c’est moi qui t’attaque ?
– Tu as envie de me violer ?
– Non, mais consentante, oui…
– Tu es impossible… On te donne ça, tu veux ça… Tu veux faire l’amour avec moi ?
– Je ne dirai pas non… J’en ai rêvé, tu sais…
– Et on le faisait où ?
– Dans ta piscine, dans le jardin, dans ton grand lit…
– Tu es coquin Luc… Un tantinet vicieux aussi ? Tu veux me raccompagner pour prolonger l’ambiance de ce soir… La fille qui se donne, qui jouit, nous qui échangeons des caresses, toi qui exploses dans mes doigts…
– Et toi, tu te caressais bien, non ?
– Un peu… C’est vrai, mais tu m’as vue !… Oh, quel coquin !
– Tu as joui ?
– Oh, ça me calme… Jouir, c’est autre chose…
– Donc on a flirté…
– On peut presque le dire, mais pas ensemble…
– On peut donc aller plus loin, maintenant, ce soir ? Continuer tous les deux ce que l’on a commencé et profiter de cette ambiance, profiter que tu as envie de te caresser encore…
J’ai envie de toi, je t’imagine nager nue dans la piscine, tu viens vers moi, tes cuisses s’enroulent autour de mes hanches, tes bras autour de mon cou, mon sexe planté dans le tien, je te porte, tu bouges, tu t’agites, tu t’empales en ondulant ton bassin…

Puis sur les matelas, dans l’herbe, la fraîcheur de la nuit, nos corps emboîtés…
– Arrête ! Luc, tu exagères !…
– Laurent n’est pas là ?
– Non, il est à Paris…
– Je vais devoir agir, te calmer…Ma mère n’en saura rien, je vais lui dire que je vais écouter de la musique pour me changer les idées chez Denis…
– Non, je…
– Alors je t’accompagne…

J’envoie un SMS à Denis, puis laisse un mot sur mon lit, prends mon sac et ferme la porte…

Elle semble contente que je lui ai proposé ça, enfin de la raccompagner… Pour le reste, c’est pas fait…

La nuit est douce, elle passe devant moi, m’offre un jus de fruit, on s’installe au bord de l’eau, sur la terrasse…
– Merci, c’est gentil, mais je ne risquais rien, notre village est calme.
– Mais ça t’a fait plaisir et je t’ai sentie rassurée…
– Oui, rassurée et charmée. Un garçon de ton âge ne pense pas à ce genre de choses normalement. Cela me dit que je compte pour toi, autant que pour tes parents et Laurent…
– Même plus…
– Oui, plus, car tu te dis amoureux, ou disons que tu as envie de moi. Je suis à ta portée, une femme mûre, d’expérience qui peut t’apporter de la nouveauté…
– Exactement, tu comprends tout toi, tu n’es pas ma mère… J’aurais aimé… Ce serait cool…
– Ce n’est pas gentil, elle est bien plus proche de toi… Elle t’aime tu sais, ta sœur aussi…
– Elle ne fait rien…
– Elle ne peut faire ce que tu cherches… Voyons ! Réagit un peu, pense à ta copine, pense à draguer d’autres filles, à flirter… Tu es beau, fort, tu as du charme… Tu vas vite tomber amoureux vraiment… Avoir envie de rester auprès d’elle, de la prendre dans tes bras, de la caresser… Tu lui feras l’amour, elle gémira dans tes bras…
– Lucie, je…
– Oui ?
– Je sais tout ça, mais j’ai peur de rater un épisode…
– Mais non, viens te baigner, ça te changera les idées et te rafraîchira…

Elle se déshabille, plonge dans la nuit…
Je la suis… Que c’est bon un bain de minuit…

Je la rejoints dans son coin favori, les marches… Elle est juste appuyée sur ses bras, à l’horizontale…
– C’est bon hein ?
– Oui…

Je discerne ses fesses qui ressortent de l’eau selon ses mouvements, elle nage pour tenir son équilibre…
– Tu veux faire la course ?
– Ah, oui…

Elle m’entraîne vers le petit côté, donne le signal, je la suis sans soucis jusqu’au bord opposé, elle tourne, puis se met à me lâcher sans souci… Je suis un piètre nageur de crawl…
– Nananère, je t’ai eu…
– Oh, je le savais…

Elle est près de moi, reprenant sa respiration. Je regarde ses seins qui sortent de l’eau lorsqu’elle inspire, elle s’approche…
– Tu es plus résistant tu vois, je perds mon souffle…
– Pourtant tu as de beaux poumons…
– Petit con de mec, sale pervers !…

Elle se rue sur moi, lève un bras que j’intercepte avant qu’il ne s’abatte sur ma tête… Elle pivote sous son élan, et s’écrase contre ma poitrine, ses seins plaqués, sa bouche à quelques centimètres…
Je passe mes bras autour de sa taille sous l’eau, je la maintiens ainsi, plaquée contre moi tandis qu’elle reprend son souffle… Honteuse de m’avoir raté et de se retrouver à ma merci…

Je la serre doucement contre moi…
– Non Luc…

Mes mains descendent sur ses reins, sur ses fesses…
Ses lèvres sont douces et tendres, elles s’ouvrent sous les miennes… Elle soupire…

Elle est debout sur une marche de plus que moi, nous sommes à la même hauteur, nos bassins sont rivés, mon sexe bande de plus en plus, il devient dur contre le sien… Elle ne peut pas…
– Je te fais de l’effet…
– Beaucoup…

Elle se recule un peu, je me saisis de ses 2 seins merveilleux, je les palpe, les savoure, les masse doucement, je bande comme un âne…
– J’ai envie de toi…
– Je le sens !…
– Ça te plait ?
– Non…

Elle tourne la tête pour échapper à mes lèvres, retire mes mains de sa poitrine…
Elle remonte et sort de l’eau…
– Tu as soif ?
– Un peu.
– Viens !

Je monte me sécher avec elle sur la terrasse couverte du poolhouse, abrité de la route, des regards, et du vent…
Elle est affolante, désirable, j’ai envie de la sauter, là sur la table…
Elle me tend une serviette puis rentre dans la cuisine chercher à boire, ressort avec deux verres et une bouteille de vin…
– Ça te dit un blanc moelleux ?
– Je n’ai pas l’habitude…
– Tu es majeur dans quelques jours, tu ne conduits pas et moi non plus, mon lit est à deux pas…
– Pour nous 2 ?

Elle remplit les deux verres en haussant les épaules…
– Je ne veux pas te donner de l’espoir… Tu es majeur depuis 2 mois, mais tu es mon neveu… Je me sens mal à l’aise… Ton baiser était magique, j’ai vu les étoiles… Mais il ne peut y avoir qu’un échange immoral… Un jeu sexuel sans lendemain…
– Oublie tout pour ce soir, je suis devenu un homme, j’ai quitté mon costume d’ado boutonneux et je te regarde comme une femme, attirante, sensuelle et… J’ai envie de toi à en crever… …
– Tu es cruel…
– Tu es presque nue devant moi et tu parles de fautive, de morale, de respect, de cruauté…
– C’est vrai, je suis tellement bien avec toi Luc, je suis plus que naturelle, comme avec mon mari. Tu es comme un ami avec lequel je partage tout, je me sens proche de toi. Je te comprends, je sais ce que tu veux, je suis passée par là aussi, provocante, prête à sortir les griffes…
– Toi ?
– Et oui… Je n’étais pas facile et tu dois me ressembler dans quelques gènes…
– Tu as froid ?
– Un peu… Rentrons, viens…

Elle me guide pour passer dans sa chambre par derrière… Je ne connaissais pas…
Elle referme la porte extérieure… On tombe dans une pièce qui sent bon le frais, la lingerie, un couloir et elle ouvre une porte…
– Regarde le jouet de Laurent…
– Une salle multimédia… 200 cm d’écran plat dernier cri… Auditorium, amplis, jeux vidéo… On l’essaie ?
– Je n’y comprends rien…
– On peut mettre un DVD…
– Ça oui…
– Quoi ?

On s’assied dans le superbe canapé, on se sert encore, on boit…
Elle manipule les télécommandes et arrive à avoir le lecteur DVD à l’écran…
Elle est debout devant moi, drapée dans sa serviette de bain… Je prends ça pour de la provocation…
Ma main saisit la sienne lorsqu’elle pose la télécommande, elle me regarde, en me faisant face… Une ultime résistance…
– J’ai mis le même DVD que tout à l’heure, j’ai raté des trucs…
– Moi aussi j’en ai raté…

Je la tire vers moi, elle s’assied sur moi, je la prends dans mes bras, écrase mes lèvres sur les siennes…
– J’ai coulé comme une fontaine tout à l’heure sur l’escalier… Ça a l’air de recommencer…

La suite n’est pas racontable… Le film est déjà vu, sans intérêt, insipide…
Les images en gros plan sur cet écran semblent vous intégrer dans la scène…
Les détails sont classés X, mais je m’en suis souvenu toute ma vie…
Juste Top…

Lucie est un volcan, une artiste…

Ces quelques minutes valent de l’or pour ma sexualité.
J’en rêve chaque nuit. Ce corps magnifique, alangui contre le mien, ses soupirs, son abandon…
Ce déchaînement, véritable orage de caresses, de défis, un érotisme torride, bruyant, libéré… Anita m’a montré la voie, Lucie m’a emmené plus loin dans les désirs secrets des femmes, leur recherche du plaisir, les actes autrefois malvenus, les repos récupérateurs, les extases authentiques, sans retenue, la dernière surtout…

Anita pourra me jouer le second acte, je serai de taille…

C’est ce qu’elle a fait par hasard quelques jours plus tard, c’était son cadeau d’anniversaire (le sien…) !
Une nuit entière avec elle dans le poolhouse, ses parents en Suisse, un repas traiteur, nus du début à la fin et l’apparition des gadgets intimes, libérateurs de libido, multiplicateurs d’orgasmes, démence de jouissance…

J’ai parlé avec ma mère et Lucie, sans film et sans lui confier les détails de nos entrevues.
J’ai avoué, fait amende honorable. Je me suis platement excusé si je l’avais gêné…
J’avais agi comme un imbécile et un pervers, un malade.

Lucie m’a remis sur le droit chemin, avec son expérience et sa patience d’ange…
J’ai enfin compris, mais il m’a fallu quelques séances prises sur mes temps de révisions, mais ça en valait la peine.
– Oui, ton fils est doué pour tout et de plus il me tenait compagnie pendant les absences de Laurent, ça tombait bien, parfois j’ai peur toute seule…
– Maman, j’ai rencontré quelqu’un de mon âge, mais c’est trop frais encore…

En fait cela faisait longtemps que je rêvais de Lucie, de son corps… Elle évitait depuis mes quinze ans de se retrouver seule avec moi… Elle avait capté mes regards, m’avait percé à jour…
Elle a compris que je jouais pour elle, avec elle… C’était elle que je voulais atteindre à travers ma mère…

Elle a attendu que je sois majeur et une occasion, celle de le faire dans un endroit dédié au vice, au sexe, à tous les tabous… Le salon multimédia… Véritable lupanar moderne où les sentiments et la morale restent à la porte…
Ainsi drapés de vertu High-Tech, nous avons scellé cette nuit d’un pacte. Une nuit pour cesser tout enfantillage malsain vis-à-vis de Christiane qui se trouvait être sur mon chemin, et que je cesse de poursuivre Lucie de mon assiduité, avec le serment de me tourner vers l’avenir, mon avenir…

Le fait est que de l’avoir eue après presque de 4 ans d’efforts, je me sentais si puissant, si fier et si pervers qu’elle devint mon modèle, mon standard, à côté d’Anita que je réservais pour mon côté lumière, et Lucie pour le côté obscur…

Elle resta telle un trophée, dans mon esprit et dans ma libido, et plus jamais je n’eus de pensées perverses à son égard…

Ce fut même le début d’un jeu entre nous, puisque elle était la seule à partager ce secret…
Nous étions devenus d’amants à complices, chacun à sa place, chacun dans sa vie, partageant nos ressentis, nos envies, nos secrets… Elle est toujours ma meilleure amie…

V. L’anniversaire de Luc

Luc a bientôt dix-neuf ans… Il est majeur, normal et donc libre…

Je lui ai expliqué que malgré tout, vivant sous notre toit, il a encore des obligations, ces contraintes de la vie en communauté, comme aider à mettre et desservir la table, nous prévenir de ses absences, nous parler de lui, ouvrir son cœur de temps en temps, preuve qu’on l’aime…
Il a bien compris, sait ce qu’il nous doit, il est heureux de nous avoir, sa sœur, sa tante…

Partant de ces bases, un soir, je lui parlais de son cadeau. Que souhait-il ?
Il resta vague, des sous pour s’offrir une voiture à terme, il allait travailler en été, plus ça…
– Qu’est-ce tu dirais d’une grande fête entre nous, ta famille, tes amis si tu veux, ta copine ?
– Oh… Ici ?
– Oui, un repas simple, il fait encore beau, on peut se mettre dans le jardin vers la piscine, un soit serait sympa. Je m’occupe de tout, mais tu choisis le menu avec moi.
– OK, je vais appeler mes copains, regarde pour la famille, on fait un point ce soir et on lance les invitations par mail…

Il a l’air emballé, être entre ses proches le jour de son anniversaire, partager un instant, être le centre de la soirée…
Anita sera là, sans doute, ils l’ont déjà fêté entre eux, il en est resté sur les rotules, cette fille est folle, laide, mais si spéciale…

Elle est devenue son amie au fil des semaines, elle sort très souvent avec lui, il ne la voit plus traîner avec les autres de son bahut, en lui adressant son pouce baissé…

Elle lui a avoué lors de leur soirée, qu’elle avait goûté aux 5 plus beaux de la classe, les plus sexy, les plus mâles… Elle n’a pas eu de mal car bien qu’ayant un physique très moyen, elle avait des atouts qu’aucune autre n’avait, elle savait répandre les bruits, les ragots, les commérages comme pas deux… Elle a ainsi créé tant de conflits entre ses rivales ou ses rivaux, qu’elle apparaissait comme un juste milieu, et c’est là qu’ils découvraient ce qu’en disent ses amants et amantes : 10/10 et au-delà, un vrai bon coup, une extase permanente, la plus chaude de la ville, une expérience au-delà du réel, etc…

Aucun n’a battu Luc…

Elle a ajouté qu’elle l’appréciait pour toute autre chose que le sexe, charmant, intelligent, ouvert, beaucoup de goûts en communs, elle a décidé qu’il serait son ami s’il le voulait bien, et plus si affinité.
– Mais tu ne baises plus avec d’autres alors ?
– Ah !… Tu es jaloux ? J’ai beaucoup d’appétit tu sais, j’aime faire l’amour et c’est dans ma nature. Tu en as profité, tu en profites. Et si je vais le faire ailleurs, ce n’est pas grave pour toi, je ne cherche rien d’autre qu’à vivre ma sexualité ; ce sont juste des parties de cul sans lendemain…
– Oui, mais… On peut le faire ensemble, avec d’autres… Ça ne te choque pas ?
– Non, surtout que j’aime le faire avec des filles, mes cinq autres tests étaient 4 filles de la classe…
– Et la cinquième ?
– Un prof !…

Il l’a prise à l’arrière de la voiture, elle a adoré cet espace réduit dans lequel elle s’est contorsionnée à loisirs, puis a ouvert la porte pour le final, en faisant fuir un sanglier horrifié !

En fait, depuis les vacances, ils ne s’arrêtent pas de baiser… Chaque jour, matin, midi et soir, un vrai remède…
Elle a eu ses règles, ils ont pratiqué la sodomie pendant 5 jours…
Puis n’y tenant plus et commençant à avoir mal, elle a invité une amie…
La fille de sa classe n’en croyait pas ses yeux, Luc, qu’elle avait tant voulu rencontrer…

Elle s’est offerte aux deux amants, Luc a pu profiter de ces deux furies, il se battait avec Anita pour sucer la seule chatte libre…

Maguy s’est envolée vers des sommets, il a dû la prendre cinq fois dans la nuit, elle en demandait encore en matant une vidéo sur son portable…

Anita lui a avoué que c’est elle qui avait gagné son test, avec un accessit catégorie salope, car ensuite Maguy l’avait entraînée dans un squat pour une immersion en règle au pays des zonards et elles s’étaient faites pendre en gangband, durant une nuit entière, au milieu des putes, des drogués, des trafiquants en tous genres, ils sont tous passés sur elles, parfois à plusieurs, aucune ne rechignait à la tâche…
Anita a pris des photos, Maguy ne peut rien lui refuser…

Luc avait décidé de le fêter chez eux, avec ses parents, sa sœur et son fiancé Martin, sa tante Lucie et son oncle Laurent, Pierre, Germain et Miranda, des copains, et Anita qui tenait à Maguy pour le fun…

Tout se passait très bien. Apéro piscine, repas, cadeaux, très simples entre potes, la famille ravie de voir enfin des copains… Lucie avait tenu au frère de Martin, avec lequel ils étaient proches, habitant parfois chez lui.

En milieu de soirée ils se mirent à danser, l’alcool faisait son effet, Maguy et Anita mirent le feu au dancefloor, rock acrobatique, salsas endiablées, très suggestives finissant en danse du ventre, leurs seins ayant du mal à rester en place. Les parents se mirent à rire, d’autres à lancer des plaisanteries grivoises, Laurent ne fut pas en reste, poussé par Lucie très en verve et toute aussi délurée que les deux jeunes filles, qu’elle rejoignit sur la piste…
Ce fut l’emballement général, et tout le monde termina dans la piscine…

Même Christiane, se livra totalement aux jeux, un peu ivre et sans complexe, regardant les jeunes jouer, se courir après, s’att****r, s’embrasser parfois…
Les slows furent bienvenus dans ce monde d’agitation nocturne, Christiane se retrouva aux bras de son fils…
– Tu es géniale, c’est top, mes copains sont fous de joie… On ira de notre côté ensuite, ne t’inquiète pas…
– C’est gentil de me prévenir, tu vois, je me serai fait du souci… Tes amis sont super et Anita est vraiment à part, je l’adore…
Elle est aux anges, son fils dans ses bras, une soirée magique, plus d’images nocturnes, des nuits calmes et sereines… Quoique…

VI. Damien

Lucie danse avec moi, c’est très rare.
– C’est une belle soirée Damien.
– Oui, on est content pour Luc et pour tous ici. On apprécie votre présence… je crois que l’on peut aussi te remercier pour Chris, de lui avoir enlevé un poids, mais elle fantasme vite je pense…
– Certainement, mais je n’ai rien fait de plus, que de parler à un jeune homme perturbé, sensible, découvrant son corps, ses peurs, ne maîtrisant rien… Il voulait juste être aidé…
– Tu as… Enfin, tu lui as montré, tu lui as expliqué ?
– Comment ?
– Bien, à comprendre, son corps, à refréner ses pulsions, à se comporter en adulte, il était temps…
– Oui, cela a été facile, juste un peu d’intimité, seule avec lui, après les cours devant une boisson d’homme, le traitant en homme, ne lui cachant rien…
– Je… Oui, je… Je vois… Tu… Vous… Mais… En tous cas le remède a été efficace…
– Un peu d’homéopathie, à petites doses et chaque jour lui en donner un peu plus…
– Je crois que je vais tomber malade et te demander conseil…
– Toi, si puritain comme ma sœur ?
– Tu t’es souvenue de La Clusaz…
– Ah… Les bons souvenirs d’un soir de fondue… Chris avait rangé l’anecdote dans les archives…
– Euh… Pas trop loin non plus, et toi avec Laurent, ça va ?
– On ne peut mieux, tu connais nos principes, j’ai pris de l’âge, mais j’aime encore faire la fête, tu vois… Laurent est souvent absent, comme toi, je ne peux pas être derrière lui, je ne suis pas un modèle de vertu comme ma sœur, enfin… Alors on se respecte, on se parle, on s’explique, et tout devient clair. Nous avons des besoins, et des occasions, nous sommes libres… Parfois nous invitons des couples d’amis pour nous divertir en toute confiance.
– Il paraît que vous avez un magnifique auditorium vidéo, salle de spectacles, et tout et tout…
– Laurent voulait pouvoir recevoir, justement dans un cadre intime, sécurisant…
– Vos fameuses soirées entre adultes ?
– Un peu, tu nous connais…
– On n’a jamais été invités, Chris m’en a parlé une fois…
– Ma sœur ne comprend pas ce besoin d’échange. Toi je n’ai jamais osé…
– Pourtant La Clusaz… J’avais aimé cette parenthèse… Je suis un homme, je n’ai pas la vertu de ta sœur, je m’arrange avec les circonstances, et j’ai des fantasmes tenaces…
– Toi ? Des coups de canifs ?
– Oh… Pas…
– Tu es coquin comme ton fils alors, sa copine est un cas et leur amie une bombe…
– On peut dire ça…
– Tu n’aimes pas les jeunettes ?
– Pas trop, j’aime l’expérience, la douceur, la plénitude des formes, la langueur…
– Arrête ! On va te voir…
– Tu me sens… J’ai envie de toi…
– Toi aussi ! Décidément !…
– Viens au garage, on sera tranquilles…

Elle me sourit, je bande comme pas deux depuis ce slow… Elle est divine, chatte, je l’entraîne vers l’arrière de la maison… Je prends la clé de secours…
– On ne va pas ?…
– Si… J’en rêve depuis des années, j’entends des échos de vos soirées, je t’imagine… Et puis Luc, ton approche… J’ai fantasmé…

Elle se laisse embrasser, participe immédiatement en se lovant contre moi, je mets ses seins à nu, les caresse. Appuyée contre l’établi, elle m’offre sa fière poitrine en soupirant, puis les râles provoqués par ma langue sur ses tétons durcis emplissent la pièce….
Elle ne peut ignorer la grosseur contre son ventre… Mes mains descendent, glissent le slip de bain jusqu’à terre…
Je la soulève sur l’établi, écarte ses cuisses et entame un concert de vocalises…
Sa chatte est si fraîche, si ouverte, une grosse huître délicieuse, trempée de désir…

Ma langue glisse sur son capuchon, le titille jusqu’à ce qu’il cède, se soulève…
Elle s’envole en tenant ma tête enfouie…
– Euh… Oh… Ah…. Oui… Tu es fou… Je coule…

Elle est trop belle, trop ouverte, trop magique, les grandes lèvres, comme des ailes de papillon, découpées et larges découvrent les trésors de son intimité… Ses petites lèvres masquées, luisantes et bombées, ultime défense à sa vertu…

Sa grotte déjà bien humide qui s’ouvre lentement, ma langue qui vole de place en place, tête, aspire, glisse, excite, entre dans le palais doré… Pousse…
Son bassin ondule, se soulève en cadence… Ses cuisses s’écartent…
– Oh, oui… Viens !

Je glisse mon sexe doucement….
Elle vibre, saisit mes hanches, appuie sur mes fesses pour mieux se pénétrer…
L’épée est entrée dans le fourreau…

Une extase de soie, de douceur, de féminité….
– Oh, oui… C’est bon…

Je plonge en cadence… Le membre glisse de plus en plus vite dans cet écrin, elle passe ses jambes autour de ma tête, le bassin idéalement placé, s’offrant au maximum à ma virilité…

Mes boules touchent son pubis, je suis en elle, à fond, planté…
– Ah… Ouh…. Encore… Plus vite ! J’ai envie de jouir de toi…

Elle a des soubresauts, venant chercher avec son bassin la plénitude de mon sexe qui bute contre son utérus…
– Viens !… Prends-moi !… Vas-y… Je jouis !… Continue…

La suite est cousue de fil blanc, une charge héroïque ponctuée de bruits de succion, un assaut déterminant, un final en fanfare…
Elle se donne, se tort, se dilate, se déchire, se pourfend, puis m’enserre dans son vagin.

Elle me masse en contractant ses muscles, m’embrasse avec passion, devient chienne en se pinçant le clitoris, se torturant les bouts des seins, jusqu’à en crier !
– Ouiiii !…. Baise-moi… Lâche-toi… Remplis ma chatte…

Elle me reçoit en elle, parcourue de spasmes, les seins ballottés en tous sens, l’établi malmené par mes assauts, elle explose en jouissant son orgasme vaginal en recueillant le fruit de mon labeur…

Epuisée, elle récupère entre les clés et les pinces, calée entre la barre de l’étau et la meule…

– J’aurais regretté…
– Et maintenant ? On divorce où ce n’était que du cul dans un garage entre deux partenaires assoiffés ?
– Je ne sais pas mais c’était divin… Un coup de canif certes, mais aussi un échange entre deux libertins, je t’ai sentie proche de moi, partageant nos secrets, excitée, pleine de désir, comme amoureuse…
– Tu le dis… Non, pas amoureuse, mais sans doute des instants rêvés mes soirs de solitude, imaginés dans le secret de mon lit, prolongés et mûris par mes caresses. Rêves érotiques avec un partenaire logique, proche, beau, viril, un partenaire idéal…
– Merci, que de compliments… Toi aussi tu fais partie de mes rêves depuis longtemps, avec ton corps de princesse, tes formes alanguies, sensuelles, tes yeux toujours en quête du regard de ta proie, comme un appel à venir de chercher… Je viens de jouir de fort belle manière, te donnant le meilleur. On aurait dit que je te faisais un enfant, tant ce fut doux, bon, délicat, et profond….
– Arrête, Dam, je vais tomber amoureuse de toi…
– Tu l’es depuis longtemps ?
– Jalouse, oui, ma sœur ne te vaut pas. Amoureuse non, mais je viens de crier dans tes bras comme rarement avec un amant de passage… J’ai envie encore de toi, de ton sexe, de te sentir partout en moi…
– Ça nous laisse de quoi découvrir encore, nous aimer, du moins, nous revoir…

Elle baisse les yeux à ce mot, à ces phrases…
– Ne me demande rien, ne m’impose rien, c’est moi qui viendrait… Faisons comme de rien, plaisantons, rions, oublions cet instant de relâchement. Nous avons craqué c’est certain, moi, autant que toi… Mais on a nos vies de couple…
Elle me sourit en prenant ma main…
– Si on doit le refaire, on le refera, c’est que quelque chose nous manquera chez nous…

Elle ressort devant moi, revêtue si on peut dire, les yeux grands ouverts et luisants…
– J’ai envie de t’embrasser et me laver…
– Allons dans la salle de bains…

Je traverse la terrasse presque vide, les jeunes sont partis vers leur vie d’ados, Laurent sirote un whisky au bord de la piscine, avec Chris, Luc, Anita et Maguy entament une partie de cartes.
– Vous n’êtes pas allés avec les jeunes ?
– Si, on y va, ils se changent dans la chambre du bas…
– Laurent ?
– Oui…
– Si on prévoyait un restaurant ensemble un de ces dimanches ? On en parlait avec Lucie…
– Bonne idée, j’adore, bon Chris tu programmes avec ma femme, OK
– Bien, à vos ordres…

Je vois l’ombre de Lucie entrer par derrière dans une des chambres… Quelle soirée !…
Tous ces trucs d’ados, ces trucs de bonne femme, ça me gonfle…

Moi, je suis avec mon camion, c’est ma maîtresse, mon jouet, mon enfant, c’est ma vie, solitaire pratiquement toujours… Alors lorsque je peux enfin m’échapper pour vivre une aventure merveilleuse, sentimentale, très sexuelle… Je ne m’en prive pas…

Christiane ne me le reprocherait pas, elle m’a accordé d’autres satisfactions, au sein de notre couple, avec des partenaires comme Ida, sa copine…
Soirée entre adultes, Ida est une femme solitaire et a besoin de vibrer encore, je me dévoue volontiers… Christiane goûte aux plaisirs saphiques, c’est rare et ça lui fait du bien.

D’autres aussi, mais ça fait longtemps. On n’a jamais trouvé un accord parfait avec nos partenaires. Essayer n’a pas été adopter…
Ida est la seule que l’on revoit… Je n’ai certes pas le même ressenti qu’avec Lucie, mais Christiane l’adore…

Bref, c’est mon lot, je sais que Lucie a dû s’investir avec Luc, jusqu’où je ne sais pas.
Christiane est la reine de mon foyer, nos souvenirs, notre amour, nos enfants… Je sais qu’elle est vertueuse, je ne lui en voudrais pas de se donner du plaisir, elle le sait.
Mais moi aussi, parfois triste et loin, je succombe, un soir, un baiser, une épaule, un lit…

VII. Christiane
La nuit s’est étirée, il ne reste que Damien qui danse avec Lucie, Laurent, Luc et ses amies, sa sœur et son fiancé…
Ils entament une partie de poker, j’en profite pour me rapprocher de Laurent…
– Tu ne joues pas aux cartes ?
– Non, je suis si bien sans rien faire…
– Je dois te remercier, Lucie a été magique avec Luc. Tu l’as supportée, je sais. Elle voulait réussir ce sauvetage… Enfin tout est bien… Ça va ?
– Heu ! Oui…
– Avec Lucie ?
– Ah, pas de soucis, nous avons notre vie. Je m’absente, elle gère, on se rapproche, on renaît…
– Bien dit… Elle m’a raconté, je suis sa sœur… Votre nouveau salon…
– Ah… Tu veux le voir ?
– On va à la maison, si on nous cherche…

Nous descendons la rue, je pense à Luc lorsqu’il a raccompagné Lucie l’autre soir, après le DVD…
Il me fait entrer dans ce salon magnifique, très intimé, très High-tech…

Il pianote et de la musique douce, s’évade, semble couler des enceintes, je ressens les basses au fond de moi… Le canapé blanc est semé de coussins, il y a des casques répartis sur des bouts de canapé, des tables basses, un épais tapis… J’ôte mes chaussures, il vient m’inviter à danser

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