Septembre 2013.
Je me présente. Je me prénomme Valérie.
Je vais vous raconter l’aventure qui est arrivé à Fred, un ami à moi. Tout ce que j’écris, je le fais sous sa dictée et avec son accord.
« Le mois dernier, j’ai été contacté par une copine, une travestie brestoise répondant au prénom de Malika.
Cette dernière est invitée à participer à une soirée organisée par une transsexuelle parisienne. Ne connaissant pas trop la région, elle me demande si j’accepte de l’accompagner. N’ayant rien de prévu ce soir là, c’est avec plaisir et sans la moindre hésitation que j’accepte. Le jour venu, je me rends à la gare pour l’accueillir. Après un café, il est temps de se rendre à la fameuse soirée.
Arrivés à l’adresse indiquée, nous sommes quelque peu surpris car aucune lumière n’est allumée. Malika sonne. Au bout d’une allée, une porte s’ouvre, Fanny, l’hôtesse apparait et s’avance à notre rencontre. Après les présentations d’usage et un échange de bises, nous la suivons. L’entrée du pavillon a été transformée en vestiaire.
D’autres filles et des hommes sont déjà présents.
« A poil, les hommes » dit la maîtresse de maison. Je suis un peu décontenancé car je ne m’attendais pas vraiment à une telle entrée en matière. J’hésite quelques instants mais finis, rapidement, par m’exécuter. Les présentations avec les autres filles, sont là aussi, rapidement faites. Malika explique à ses nouvelles amies, qu’elle est spécialement venue de province pour participer à cette soirée, que je suis son accompagnateur attitré lors de ses passages sur Paris et que je veille sur elle. C’est quelque part, mon ange gardien.
Très vite, les choses prennent une autre tournure, la nuit peut débuter.
Tandis que Malika est accaparée par deux hommes, une des filles, Patricia, décide de s’occuper de moi. Elle m’attire à l’écart et s’agenouille à mes pieds, puis prend mon sexe entre ses lèvres, tandis qu’elle caresse mes couilles. Je n’entends pas rester inactif. Je dégrafe le chemisier de Patricia et commence à titiller les pointes de ses seins. Cette action redouble l’ardeur de Patricia. Ne pouvant résister plus longtemps, je la préviens que je vais exploser. Patricia, trop heureuse, n’entend pas perdre la moindre goutte de ce précieux breuvage, s’active avec encore plus d’ardeur. Ce qui devait arriver, finit par se produire et j’éjacule dans la bouche de Patricia. Remise de ses émotions, Patricia me demande alors ce qui me ferait plaisir. Quelle n’est pas sa surprise d’obtenir pour réponse : « j’aimerai te rendre la pareille ». Croyant avoir mal entendu Patricia me demande de répéter. Je réitère ma réponse, précisant même : « j’ai envie de gouter ton jus de femme ». C’est à présent à mon tour de me positionner entre les jambes de Patricia. Je retire le string et dépose des léchouilles sur le clitoris de cette dernière. Elle m’encourage avec des mots crus. A ces mots, je redouble de vigueur. Je prends le clitoris en bouche et entreprend de le pomper comme si ma vie en dépendait. Tout en faisant des allers retours le long de ce membre qui gonfle sur ma langue, j’envoie mes doigts à la recherche de sa chatte. Celle-ci, en appui fragile sur ses hauts talons, décide de changer de position. Elle vient s’allonger, sur le dos, sur un matelas posé à même le sol. Je la suis à genoux et sitôt installés, reprend ma fellation. C’est maintenant Patricia qui pousse de petits cris de plaisirs. Les autres invités, surpris, s’interrompent et regardent la scène qui se déroule devant eux. Patricia finit par cracher son jus, maculant mon visage. Ne voulant rien perdre, je passe mes doigts partout pour récupérer son nectar. Fanny arrive sur ses entre-faits. S’adressant à moi, elle me demande si j’ai aimé ce que je viens de faire et si j’aimerais aller plus loin. J’hésite quelques instants et finis par répondre qu’effectivement, j’ai pris du plaisir. Fanny m’entraîne alors vers l’étage où se situent les chambres.
Fanny me fait entrer dans l’une d’elle, ferme la porte derrière elle et me dit : « je vais faire de toi une femme ». Si tu en es d’accord, tu serviras à éponger le trop plein de jus des autres filles et si des hommes te le demandent, tu te comporteras en petite salope. Devant le ton employé, je n’ose plus reculer, pensant que si jamais je change d’avis, je vais passer pour un dégonflé. Fanny me conduit vers une salle de bains attenante, me tend un rasoir et de la mousse à raser et m’ordonne de me raser, en me disant qu’une femme se doit d’être lisse de partout. Ayant fait disparaitre ma barbe naissante, Fanny décide de supprimer tous mes autres poils. Elle utilise pour ce faire tour à tour un épilateur puis des bandes de cire pour mes jambes et mon dos et finit avec un rasoir. Je me sens nue comme un ver. « Prends une douche tandis que je vais te chercher une tenue », dit Fanny. « Quelle taille fais tu » me demande-t-elle ? « Habituellement, je porte du 40 » que je réponds. Je n’ai rien dans cette taille mais j’ai un corset qui une fois bien serré devrait te permettre de porter du 38. Au moment où Fanny revient vers moi, je sors de la douche. Elle s’empare d’une serviette et se met en devoir de me sécher. Elle passe le corset autour de ma taille avant que de me plaquer contre le mur pour entamer son serrage. « Rentres ton ventre » me dit-elle. Plus ça va, plus je sens le corset se refermer sur moi et je dois respirer un grand coup avant qu’elle n’achève son œuvre. Au bas du corset sont fixées six jarretelles. Elle me tend une paire de bas que je dois enfiler. Elle les attache et règle les jarretelles. Elle me donne une jupe extrêmement courte que je passe et qui en dévoile autant qu’elle en cache. Retour à la salle de bains pour mon maquillage. Elle me dessine une bouche qu’elle peint d’un bleu vif. S’ensuit le travail des yeux. En un tour de main, elle me crée des yeux de biche qu’elle maquille d’un dégradé de noir. Ceci fait et satisfaite, elle s’absente quelques instants pour revenir avec une perruque blonde à longs cheveux. Elle prend l’élastique d’un vieux bas, le met en place et vient y positionner la perruque. « Tu es quasiment prête, il ne te manque plus que des chaussures » me dit-elle enfin. « Quelle pointure fais tu ? As-tu déjà porté des chaussures à talons » me demande-t-elle ? Je réponds que je chausse du 39 et que je n’ai jamais porté de talons, elle décide de ne pas prendre des talons trop hauts et me tend des chaussures classiques bleues. Je les chausse. Elles sont à ma pointure et ne font que cinq petits centimètres de talons. Dernière chose, pour le restant de la soirée, tu te prénommes Monique. J’acquiesce. Elle sort. Je l’entends descendre les quelques marches et arrivée dans le vaste séjour annoncer la venue de Monique. Je sors de la chambre, prends l’escalier et me tenant à la rampe, je la rejoins. Un tonnerre d’applaudissement m’accueille. Malika se précipite vers moi et décide qu’elle sera la première à s’offrir mes services.
J’ai mis le doigt dans un engrenage qui m’entraîne très loin dans la déchéance. Toute la nuit durant, je vais effectivement passer de mains en mains. Tour à tour, je vais devoir sucer des clitoris, pomper des bites et offrir ma chatte de petite pute à toutes celles et à tous ceux qui en font la demande.
Le jour est déjà levé quand se termine cette nuit de folies. Fanny reconduit Monique vers la chambre pour que je reprenne mon apparence masculine.
Après un copieux petit déjeuner, au cours duquel, je dois raconter mon expérience, nous prenons congé de Fanny et de ses dernier-e-s invité-es.
Sur le chemin du retour, Malika éprouve une joie immense à me voir heureux ainsi. Je ne peux m’empêcher de lui décrire mon plaisir d’avoir été son égale, d’avoir donné de ma personne et de m’être découverte femme objet, même si j’ai très mal au cul.
Galant homme, je la raccompagne jusqu’à son train. Au moment du départ, Malika m’embrasse à pleine bouche et me dit « Dorénavant, pour moi Fred n’existe plus. Désormais, tu es ma Monique ». La porte du wagon se referme. Le convoi quitte lentement le quai.
Tandis que je rejoins la routine de ma vie quotidienne, ses mots résonnent dans mon esprit. C’est décidé, à compter d’aujourd’hui, je vais acquérir de la lingerie, des fringues et tout ce qui va bien pour devenir Monique à temps complet.
Depuis ce jour, Fred a tout plaqué et est venu s’installer chez moi sous son nouveau prénom. Je suis devenue « sa »coach en féminisation. Je puis vous assurer que Monique est très douée et qu’elle apprend très vite.
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