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la dernière fois

la dernière fois



Le marbre froid de l’évier me brûle presque le dos, je me hausse un peu dessus.

Il m’a demandé de me défaire, de me déshabiller.

Je ne peux pas, juste remonter ma jupe, juste un peu mais du bon.

Puis, oui, je remonte ma jupe plus haut, je fais descendre mon string.

Mes chaussures sont hautes et difficiles à enlever, il me soulève les jambes l’une sur une plante verte, écarte l’autre juchée sur la pile de revues.

« Où est ton appareil photo ?
Photographie-moi, je veux bien cette fois-ci ».

Pourquoi j’ai dis ça ?

« Je ne sais pas où je l’ai mis, reste comme ça ».

Il m’observe, à la fois distant et plein de fièvre,
je la devine qui monte en lui.
Elle me gagne, m’envahit et me submerge.

De cette cuisine glauque et encombrée,

je ne vois plus rien,

que la clarté de ses yeux sur mes cuisses,

ma bouche et mon ventre.

Puis il vient contre moi, ouvre mon chemisier et mes seins éclaboussent l’air,
il me les tord, me les embrasse, puis revient vers ma bouche.

Il me demande de me caresser et s’écarte en me matant, me matant, me mettant dans sa rétine.

Enervée, je commence à humecter mon index, et le passer comme il me plaît.

Doucement, puis je m’offre un peu plus à son regard.

Il est comme distrait et très présent.

Il a ouvert sa fermeture éclair mais sans faire quoi que ce soit d’autre.

Ma main devient fébrile elle aussi,

je halète et commence à sentir la terre tourner autour de moi,

je me retiens d’une main, toute tremblante.

Je me sens très douce, très mouillée, très ardente, j’ai envie qu’il vienne en moi : ça ne me suffira pas, ça.

Vif, il me regarde et me dis très doucement : « attention, ne te fais pas mal ».

Je regarde ma main, qui est rouge et luisante.

Il est fasciné, et contemple ma main sans mot dire.

Je lui dit, « attends, il faut que je m’essuie » ;

Lui : «Non, reste comme ça ».

Ma main retrouve sa place,

je continue et je savoure à la fois la sensation différente et son regard sur moi.

Il me regarde comme on regarde un orage, un raz-de-marée, un éclair, pas comme on regarde une femme, là je suis une femme qui coule. Un phénomène.

Et je m’affole sous ce regard envoûté sur moi. « Mais c’es dégueulasse, non ? »
Oui c’est dégueulasse mais c’est beau et spectaculaire dans ma position en plus.

Le sang coule sur mes cuisses,
mes genoux,
je puis être un geyser de sang,
il suffit que je laisse aller tout ceci,
il me semble.

Mais non, c’est doux. Je rêve peut-être ?

Il saisi mon pied et me lèche les orteils,

l’un après l’autre,

remonte sur la cheville,

me mordille un doigt,

et me plaque le pied sur son pantalon entrouvert.

Avec mon second pied,

je viens le prendre entre mes pieds,

comme une belle fleur de chair insolite,

j’ai envie de l’avoir en bouche, comme à notre habitude.

Mais non,
là mes pieds s’activent,
très doucement,
et j’écarte forcément bien les jambes pour cette manœuvre.

Jamais je n’aurais imaginé me montrer dans un tel état,
jamais,
mais je n’ai pas honte, mes pudeurs sont des murs écroulés peu à peu devant nous,

et pourtant, combien de murs depuis ce jour où il m’avait dit :
« si tu veux, on le fera sous les draps »
percevant ma gêne, à l’hôtel…

Tous ces murs, écroulés.

Il me regarde,
et je lui demande « tu m’avais dit que ça ne te dérangeait pas, n’est-ce pas ? » ;
« non, non, surtout pas, j’aime te voir AUSSI comme ça ».

Débraillée,
je le regarde en souriant,
un peu égarée,
échevelée,
mes pieds sont sur lui et le pressent doucement,

puis je les lui porte à la bouche et il les lèche avec avidité,

je lui dis de bien m’enduire de salive, ce qu’il fait,
je tends l’autre, qu’il suce délicatement
et sa main remonte sous mon genou, malicieuse.

A nouveau, mes pieds viennent et s’enserrent autour de sa queue,

je ne cesse pas de l’enserrer avec douceur.

Il tremble lui aussi et finalement je descend doucement et viens le prendre et l’emboucher au bon moment. De longs jets tièdes de sperme marin viennent me remplir la gorge en douceur, mes lèvres en sont pleines, je pompes les dernières gouttes avec délice.

Sa chair tendue, son goût, sa substance, sa peau, je me verrait bien goule à l’avaler tout entier.

Il donne généreusement et me laisse le prendre, me repaître de son suc en bouche, qui me recouvre les lèvres et coule des commissures.

La mon souhait est de ne pas me laver et de demeurer avec son goût jusqu’au matin et plus tard encore.

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