Marika 2018
I. Fin d’année chez ma fille
Après de belles aventures en 2017, voici comment j’ai succombé chez ma fille…
Annecy est une ville que j’ai toujours adorée.
Lorsque ma fille Anne a rencontré mon gendre, elle était en stage à Annecy. Il était un jeune cadre dynamique, ils étaient amoureux, et donc naturellement ils ont décidé de vivre dans cette ville. Au bout de quelques années, mariés avec deux enfants, ils ont fait construite sur les hauteurs de la ville, profitant ainsi d’une vue magnifique, et d’un cadre enchanteur.
J’adore garder mes petits, loin de mon Sud natal, dans leur villa agréable. Ils ont une vie tranquille, on se téléphone souvent.
A part une anicroche avec Anne à propos de photos volées à mon insu et qu’elle a publié sur un site érotique, créant un faux profil, puis me le redonnant, s’excusant pour sa trahison, photos encore d’actualité, mais maintenant assumées…
Cet épisode fut suivi d’un jeu dangereux un soir avec son mari (cf Mon gendre), et qui continua de façon plus intime, à la faveur d’un anniversaire, où je fus son amante…
Mais cette période déjà lointaine fut très vite enterrée, je n’ai pas d’état d’âme lorsque je suis chez eux, nous sommes en famille et nous nous comportons en adultes, surtout devant les enfants.
Certaines fois, Greg se montre familier, reluquant mes rondeurs, laissant traîner ses mains, ou osant un affectueux bisou, comme un compliment, un élan de tendresse, je souris en souvenir de nos errances passagères…
Ma fille n’en fait pas cas, elle-même sans doute a eu des occasions de tromper son mari, mais ne m’en a rien dit… Et si lui parfois, est tenté par l’adultère, il se comporte en père et en excellent mari.
Bref, nous partageons tous les trois une intimité familiale émaillée de tendresse, restant dans le bienséant.
Il n’est pas rare de se croiser peu vêtus, surtout à la piscine ou la salle de bains, parfois surprendre quelques caresses, entendre leurs ébats comme ce fameux soir, mais que de naturel dans un couple amoureux.
Je me contente alors de fermer mes oreilles, mettant fin au dilemme d’en rêver toute la nuit…
Bref, je m’égare, ainsi mes séjours se passent sans problème.
Et si parfois, je ressens un besoin de tendresse, que ma libido se met à me tenailler, je vais sur xHamster lorsqu’ils sont au travail, et peut ainsi trouver de quoi tout réparer…
Je n’ai plus repensé à leur vie sexuelle depuis notre aventure.
Pour moi, ils sont si jeunes et encore amoureux…
Mais Greg avait envie lors de notre aventure, de varier ses plaisirs…
Ils sont en âge de pimenter leur quotidien, je l’ai fait avec Paul, sans trop de résultat…
C’est sur ces pensées que je me trouve seule. La sonnette retentit…
– Bonjour, vous êtes Marika ?
– Oui…
– Je suis la maman des monstres d’à-côté… Nous avons sympathisé depuis notre arrivée, avec votre fille et son mari. Nous sommes du même âge, nos enfants sont très proches des siens… On se rend des services, comme les gardes du mercredi, les chercher à l’école, cela nous donne un peu de liberté dans nos journées…
Oui, j’avais parlé à Anne de venir manger la fondue et naturellement vous êtes invitée… Sans rien dans les mains, c’est juste pour se connaître…
– Merci c’est très gentil, je ne veux pas abuser…
– Non, non, Anne m’a trop parlé de vous pour ne pas vous avoir à notre table et rire en société…
Belle rouquine, la quarantaine ou pas loin… Son mari est kiné, elle travaille à mi-temps dans un cabinet d’avocats… Magali est notaire de formation…
Elle me dépeint sa vie, les enfants grandissent, elle a trouvé en Anne une amie de proximité, elles partagent beaucoup de loisirs, danse, musique, marche…
Elle est très nature, aime la littérature, le théâtre, le ciné… Elles vont parfois en ville, ou prennent le thé chez l’une ou l’autre…
Ses yeux me dévisagent…
– Je comprends pourquoi Anne est si sensuelle…
– Oh, mais la nature ne vous a pas oubliée…
– C’est gentil ce que vous dites… Greg est bel homme aussi…
– Oui, ils forment un beau couple, et le vôtre aime quoi ?
– Oh, le sport, les balades, la photo… C’est un loup solitaire…
– Je suis sûre qu’il est beau, car vous êtes magnifique… Vous cherchiez de l’espace…
– Oui, il y avait les enfants… Nous avons déménagé pour une maison plus grande, pour mieux nous rassembler… Mais depuis qu’on est là, il ne tient pas en place, et passe beaucoup de temps avec ses amis, de stade en salle de sport, et se met à la chasse, il part courir les bois souvent les samedis…
– Il a besoin de se vider l’esprit, son métier le contraint…
– Vous avez raison, à ce soir sans faute ?
Elle a des yeux superbes, entre gris et bleus, des yeux de grand danger…
Lorsque Anne revient, je lui parle de sa voisine et aussitôt, elle rougit…
– Elle voulait quoi ?
– Elle m’a invitée. Tu comptais me le dire qu’on mange la fondue ce soir chez elle ?
– Mince, j’avais zappé… On va faire une tarte, j’ai de la pâte et des pommes…
On se met au travail et en quelques minutes le four nous renvoie une odeur de pâtisserie, un délice…
– Ils ont déménagé pour être plus à l’aise, mais il est de moins en moins avec eux, partant avec ses amis. Ils nous ont invité pour fêter leur installation…
– Elle te trouve belle…
– Ah !… Elle aussi est jolie.
– Oui…
Les enfants font irruption dans la cuisine, Greg arrive sur ces entrefaites…
Il n’était pas au courant non plus pour ce soir…
Il prend une douche, emmène les enfants, nous laissant discuter…
– Magali a peur pour son couple…
– Ah ? A ce point ? Soupçons sur son mari ?
– Oui, il n’est plus si pressant depuis qu’ils sont ici…
– J’avais peur que tu en sois la cause…
– Oh, maman !… Mais il me plairait bien. A tromper autant le faire dans de bonnes conditions, il est aisé, beau, sportif…
– Ah !… Mais on n’est pas obligés de tromper, on peut juste échanger entre couples…
– C’est drôle, elle m’en a parlé dans la semaine… Une façon de remettre du piment dans la sauce…
– Bien tu vois… Elle t’a fait des avances ?
– Entre filles ?
– Ben…
– Elle a pleuré dans mes bras un jour, et on s’est embrassées…
– ???
– Non, pas de sexe, juste de la tendresse…
– Il est plus âgé qu’elle ?
– Oh de quelques années… Tu crois qu’il sent l’hiver ?
– Un homme a besoin de conquête, de gagner, de vaincre et de dominer…
– Greg t’a bien sautée…
– Qui t’a dit ça ?
– Toi !… Puis lui, en revenant ici.
– Tu en as souffert ?
– Non, je lui ai rendu la monnaie de sa pièce, ça a été très rapide, comme une parenthèse…
– Tu dis qu’il m’a draguée pour évaluer son pouvoir…
– Tu as aimé ?
– Malheureusement…
– Au moins c’est clair… Quand tu nous entends ça doit te tirailler…
– Au début, mais maintenant, les années ont passé… Mes besoins ont baissé…
– Je préfère que ce soit avec toi qu’il le fasse, juste pour évacuer son stress…
– Alors on est d’accord… Pour moi c’est que du sexe et ça ne compte pas…
– Ce soir, Magali est remontée, elle m’a téléphoné, il sort encore dimanche, elle en a vraiment marre… Elle va profiter de cette soirée, pour tester sa réaction, elle m’a demandé si j’avais aimé notre premier baiser…
– Et alors ?
– Je dois dire qu’elle est adorable, sensuelle, ses yeux sont des bijoux… Son corps est à pleurer…. Elle a voulu savoir si on avait eu des échanges entre couples par exemple…
– Ah ? Et ?
– Oui, on a franchi le pas, sans vraiment le chercher, à la neige une fois, l’an passé, un jour de temps pourri… Avec un autre couple que Greg aimait bien. La femme était jolie, le mec me plaisait… On l’a fait deux trois jours, ça nous a rapproché… On n’a pas eu l’impression de tromper… J’ai dit à Magali qu’on pouvait essayer… Quand j’ai dit ça à Greg, il m’a fait le complet, juste avant ton arrivée, et ça faisait longtemps qu’on ne l’avait pas fait…
– Le complet ?
– Oui, maman !!! Devant et derrière…
– Ah, où avais-je la tête ?
– Tu voudrais avec Greg ?
– J’aimerais bien Magali…
– Ce soir, après coucher des mômes, on s’isolera dans leur salon douillet, un havre de douceur, un boudoir très intime, tu veilleras sur nous, je serai plus tranquille…
Greg est changé, je le vois d’un autre œil… Parce qu’il me sourit ?
Il nous sert un verre, on va bientôt y aller, j’ai le temps d’une douche et de me préparer…
Anne habille les enfants, excités à l’idée de retrouver leurs copains, je suis dans la salle de bains, il se glisse avec moi…
– Tu sais pour nos voisins…
– Oui, Anne m’a parlé, elle sait pour nous aussi…
– Nous avons avancé dans notre intimité…
– Je sais, de ça aussi…
– Bon, et tu veux bien te joindre à nous ?
– Avec plaisir… De me reluquer à poil, ça te donne la trique !
– On ne se refait pas, tu m’excites toujours autant, j’adore ta plastique.
– Oui, je sens tes yeux souvent, parfois même un contact… Attends quelques minutes je serai open-bar… Et son mec, il est bien ?
– Oh, il a l’air queutard, d’après ce que j’ai senti… Elle a des cornes c’est sûr, et pas qu’une seule paire…
– Alors tu veux la consoler…
– Dès que je l’ai vue quand elle est arrivée, je n’ai pensé qu’à elle, Magali !
La prendre dans sa cuisine, l’enfourner, la farcir, la faire gueuler de joie, l’arroser de mon jus, et la tourner en plus pour varier les plaisirs, m’offrir son petit cul, l’embrocher comme une reine jusqu’à la faire vibrer, dépasser ses limites, devenir hystérique, s’étendre à mon côté et en redemander …
Je le laisse à ses divagations, si c’est ça la finalité de la soirée…
Le Salon est accueillant. Pierre, vient à notre rencontre…
Bel homme, grand, musclé, bronzé, yeux verts…
Elle est habillée d’une robe d’intérieur noire, décolletée, sobre et efficace…
Les enfants tournoient autour de nous, le vacarme augmente, elle fait la police pour les calmer un peu, et vers leurs chambres au premier elle les dirige, fermant la porte à clé et branchant une espionne…
– Allons boire l’apéritif au salon, ce sera plus tranquille. Nous irons à table pour manger…
Elle s’occupe de nous, il n’a d’yeux que pour moi et m’invite près de lui…
– Anne, tu nous avais caché receler un trésor… Marika vous êtes une étoile.
– Oh, mais je t’en prie Pierre, l’étoile que tu vois a cessé de briller, elle est éteinte depuis plusieurs années, ce n’est plus qu’un reflet…
– Charmante répartie, on va bien s’amuser, sers-nous à boire maîtresse de maison !
– Magali ta maison est unique, quelle espace, elle est bien agencée !
– Nous voulions recevoir, pouvoir changer d’espace au gré de la journée, tantôt salon classique, boudoir, télévision, les coins offrent des vues sur les montagnes, le lac ou la verdure au gré de notre humeur…
– Extra… J’adore et toi Pierre, tu aimes tous les sports ?
– Oh, certes, marcher, courir, le rugby, la voile, ici on est gâté, le ski aussi, et bien d’autres…
Ses yeux cherchent les miens, je souris en coin, sans montrer qu’il me plait…
Nous buvons franchement, ce blanc de la vallée, un bouquet de fraîcheur, déclenche ma gaîté…
Les rires fusent alors, Pierre et Anne devisent côte à côte, Greg et Magali se mettent à rire, le courant passe…
– Bon, nous pouvons appeler les enfants, on va passer à table…
Et c’est la tempête… Elle les a installés tous les quatre sur une table à part, elle sert la charcuterie, et un peu de fromage. Ils adorent être ensemble, et jouent à leur façon, promettent d’être sage…
Le vin est délicieux, un autre blanc du coin…
La main de Pierre glisse discrètement tout le long de ma cuisse…
Je me sens très légère, le fromage est mousseux, aérien, glisse dans notre gorge… Le jambon d’artisan fait merveille, il y a aussi de quoi pimenter nos assiettes avec des condiments…
Magali à côté d’Anne surveille la tablée, s’occupe des enfants, me sourit très souvent…
L’attaque a cessé, il s’est tourné vers Anne…
Le dessert est complet, flan au caramel, et notre tarte qui s’avère réussie.
Nous aidons la maîtresse de maison à débarrasser et charger le lave-vaisselle. Les enfants sont fatigués, certains dorment déjà, Pierre me prend la main et me guide vers ce boudoir…
Il me parle de son cabinet qu’il m’invite à venir visiter avant mon départ, m’avoue avoir envie d’ouvrir une salle de détente, où les gens viendraient pratiquer en salle, des assouplissements, soigner leur embonpoint, et garder la forme…
Prise par les yeux verts qui me fusillent à chaque phrase, je n’ai pas vu revenir Anne, ni Magali parties coucher les petits…
Greg sirote un whisky à mon côté, partage l’avis de Pierre…
Je me sens coincée entre eux, mais Pierre se lève, part fumer dehors ou vers le garage…
Greg prend ma main, m’attire contre lui, sa main sur mon sein gauche.
J’entends des pas légers, les filles redescendent, Magali baisse la lumière et ferme les stores, sa robe est dégrafée dans le dos, Anne se dirige vers les toilettes…
Magali s’assied contre moi, Greg lui sourit, les lèvres de la jeune femme se posent sur les miennes, son baiser est divin, sa langue fait merveille et éveille mes sens, sa robe dévoile ses cuisses, j’y dépose une main. Elle s’ouvre à ma caresse, dévoile ma poitrine, y croise les mains de Greg…
Je découvre son string qui ne résiste pas, sa main croise la mienne sur le sexe de mon gendre, déjà bien apprêté…
Elle se penche vers lui, et nous donne le LA, savourant ma caresse…
Nos soupirs se font rauques, nos gémissements s’envolent, nos robes sont enlevées…
Magali vient sur Greg, elle se laisse embrocher, gémit en le prenant, avide et excitée…
Nos bouches se rejoignent, elle jouit doucement…
Ses mains sur ma poitrine, elle suce mes tétons, Greg l’accompagne, ma chatte est trempée…
Je m’ouvre comme une huître, mais je suis délaissée, alors ma main se glisse car je n’en peux plus, et d’un doigt impulsif je me laisse emporter, en entendant Magali manifester son plaisir, avancer, reculer, bercer le membre énorme, qu’elle chérit doucement dans son intimité.
Une autre main arrive pour me seconder, celle de Magali qui vient me masturber…
Greg la soutient, la tenant par les hanches, la guidant et l’aidant à se faire jouir.
Après le clitoris, elle pénètre ma grotte… C’est l’explosion magique, j’ai besoin, j’ai envie, je relève mes cuisses, je jouis pleinement 3 doigts m’ont pénétrée… Je sens monter mon plaisir et atteindre un palier, et mon désir grandit, grandit, monte encore dans mes rêves…
Elle aussi va jouir, son bassin va et vient, se pilonnant du membre, qu’autrefois j’ai connu…
Je suis écartelée au bord du sofa, mes cuisses écartées offrent une cible de choix…
Elle explose son orgasme en se frottant à lui, l’embrassant en sautillant, puis libérant le pieux… Elle me désigne, étendue, offerte, abandonnée, et Greg n’hésite pas et me pourfend sans pitié, enfonçant son épée dans mes chairs détrempées….
Je geins, je parle, le souffle, je suis transpercée… Je jouis sans limite, elle assiste, caresse ses bourses, vient exciter mon clito, tandis que le pieu n’arrête pas sa course et me mène au plaisir…
Magali est tenace, elle le conduit, partage ce que je ressens, se caresse de nouveau devant nos performances, et se remet à gémir se mêlant à mes transes…
Greg me possède, Magali triture mes seins, pince mes tétons, mon orgasme vient à point et je perds connaissance, ivre de bonheur dans leurs bras enlacée…
Il a joui en moi, sa chaleur m’envahit, mon ventre coule sa joie, je suis écartelée…
Magali sans attendre vient tout récupérer, comme auprès d’une source sa langue lape, récolte, nettoie, puis se met à crier…
Greg est passé derrière, lui fait une feuille de rose, excitant de ses doigts son merveilleux calice.
Prise par surprise, elle se glisse à genoux sur moi, la tête sur mes seins, ses mains cherchant les miennes, son bassin relevé, elle ronronne, se donne en feulant ce plaisir merveilleux d’une langue magique qui vient la courtiser…
Elle se donne lascive, pleinement abandonnée, je caresse ses seins, cherche à nouveau ses lèvres, elle m’embrasse en pleurant, je sens tout ce qu’elle ressent…
Le tableau est géant, une œuvre, une photo, des expressions félines, un visage merveilleux qui sent venir la vague, et comme moi avant, elle se laisse envahir, Greg la masturbe jusqu’à la faire jouir…
Elle devient fontaine, expulse un suc limpide, est parcourue de spasmes, parle dans son délire…
Greg n’a d’autre option que de la prendre enfin, s’installe entre ses cuisses, pénètre son vagin, glissant dans son fourreau comme dans un rêve, puis la possédant à un rythme effréné, changeant de position, la tenant par les hanches atteignant de concert le sommet du plaisir…
Elle devient ce soir une épouse infidèle, criant sa liberté, ahanant sa folie, elle vient de jouir d’un amant consenti, ayant trompé sa femme avec frénésie.
– J’avais rêvé de toi, de me donner ainsi. Je ne l’avais trompé qu’en rêves et en fantasmes. Maintenant c’est réel, je l’ai cocufié. J’en ai joui sans retenue, donnée sans restriction, il m’a trop délaissée, j’avais besoin d’amour, de bras pour m’épancher, de faire l’amour à fond en toute sécurité. Que c’est bon de le faire comme çà, entre amis et de tout partager avec une amie…
– C’est un rêve de faire l’amour avec toi, Magali. Tu es une friandise qu’on n’ose pas toucher, mais lorsque tu te donnes, que tu cries ton désir, on est comme un enfant le plaisir est sans fin…
– Je vous aime, je vous adore, tous les deux… J’ai joui dans vos bras, Greg tu m’as prise, emportée par le sexe, j’ai senti le désir, puis j’ai senti l’amour, j’ai été submergée par une vague énorme, et je me suis donnée comme jamais je n’ai fait, recevant de vous deux un torrent de tendresse, heureuse à en crever…
Elle est nue, alanguie et parle pour comprendre ce qu’il vient de lui arriver…
J’ai soif et je me lève, allant dans la cuisine…
Le couloir est éteint, aucun bruit… Je l’emprunte et au bout, trouve les toilettes, Magali m’a suivie.
Personne…
La chambre parentale est juste à côté, des sons il me semble, je clenche la poignée…
Je vois dans la pénombre deux silhouettes se détacher. Dans le lit, à genoux, et se faisant face, leurs bouches sont scellées, leurs corps se font face, imbriqués.
Leurs mains échangent maintes et maintes caresses, ils sont nus tous les deux, et sont silencieux…
Anne est assise sur le sexe, il la tient par les fesses, ils ondulent ensemble dans un accord parfait… Les bras de la jeune femme autour du cou de l’homme, elle savoure en feulant le sexe érigé…
Amazone, érotique, torride, envoûtante, il la serre contre lui, la caresse, l’étreint et puis la berce…
Ils s’embrassent avec fougue, elle gémit soudain, ils roulent dans le lit, elle le met sur le dos, le dominant d’un bond, elle le suce un instant, puis elle l’enjambe en guidant son sexe et se pénètre à fond, exultant son plaisir…
Elle bouge son bassin, il lui donne le rythme, il plaque ses mains sur ses seins de déesse, il masse lentement plein de délicatesse, elle ferme les yeux, soupire en gémissant…
Puis d’un commun accord, elle se met sur le ventre, la tête dans ses bras, le bassin relevé, elle offre son intimité…
Il ne résiste pas et la prend en levrette, glissant dans son fourreau, la guidant vers l’extase…
– Oh, oui…. Viens, prends-moi, je t’en supplie, j’ai trop envie de toi… Je te sens énorme, déborder mon vagin, j’ai envie de jouir, d’être possédée, de devenir ta chose, de pouvoir en rêver, pour battre des records, de délirer sans fin, et de recommencer… De te sucer ensuite, d’imprégner ton parfum et sans doute plus tard t’offrir pour un autre voyage, plus intime et plus rare, ce petit orifice réservé au mariage.
Anne se déchaîne, elle écarte ses fesses, elle gémit son plaisir, il devient plus ardent.
Ses coups de reins rageurs provoquent ses petits cris, mais elle en veut encore et s’offre sans répit.
Elle en perd l’équilibre, manquant tomber du lit…
Il la prend par les hanches, la pénètre en fanfare…
Offerte, pistonnée, soumise, elle griffe les coussins…
Il éjacule enfin, au bout de son extase, expulsant sa liqueur au fond de son vagin…
Epuisée, éreintée, elle retombe sans force, il la serre et l’embrasse…
– Tu es impossible, belle à en crever, tu fais l’amour comme une tigresse, nous emportant très loin dans ton érotisme, tes sensations, tu sais parler aux hommes, en faire tes jouets…
Je suis fourbu, comme 3 jours de chasse, mais ne suis pas bredouille, j’ai trouvé un trophée à garder précieusement.
– C’est gentil… Chaque fois que je croisais ton regard, depuis ton arrivée, je sentais dans mon ventre une douce chaleur à laquelle plus tard, dans mon lit, je pensais…
– J’aime aussi Magali, elle et son corps de rêve, sa façon de jouir, la douceur de son sexe, elle aime provoquer, et puis comme une chatte, se laisser att****r pour un combat divin….
– Magali et moi avons pris de l’avance, une fois ou deux, tenté l’expérience… Lorsque Greg a compris, je lui ai avoué que mon mari aussi, par elle serait tenté…
Magali dans mon dos, s’est accrochée à moi… Je l’avais sentie vibrer en voyant leurs étreintes, elle s’était caressée, et j’en avais fait de même, le spectacle donné était insupportable pour ne pas craquer… Maintenant, elle pleure…
Que faire ? Avancer ? Révéler nos présences ?
C’est elle qui le fait, et marche vers le lit, se glisse contre lui, l’embrasse, l’aime et se donne…
Je récupère Anne… Une halte à la salle de bains…
– Dis-donc, tu en avais envie…
– J’ai aimé, il est tendre, il aime la femme, il la respecte et cherche son plaisir. Il connait tout de notre anatomie, sait trouver le moment, les points qui nous enflamment… J’ai joui dans ses bras… Et toi ? Tu as eu Magali ?
– Oui, Greg est un amant des plus respectables, tendre et actif, il nous a comblées… Elle s’est donnée à lui, a joui sans complexe, s’est libérée de ses tourments, en ne pensant qu’au sexe, car Pierre est dans son cœur, vous prendrez du plaisir, vous vous accordez bien et surtout vous vous respectez…
– Tu as eu Greg aussi ?
– Oui, mais un peu en retrait, je voulais qu’elle profite, mais c’est elle qui s’est effacée en premier. Heureusement que Greg a des ressources cachées, il a pu terminer par un feu d’artifice où elle a explosé…
Elle a eu ainsi ce qu’elle a demandé, une soirée de sexe entre adultes avertis, une douce parenthèse entre femmes et maris….
– Si Greg a pris son pied, chauffé par ta présence, il adore te toucher…
– Il peut le faire encore, je ne m’offusque pas si toi tu lui permets…
– Il le fera sans doute… Merci d’avoir accepté d’être notre conscience au long de la soirée. Je me sentais tranquille, tu étais avec nous, j’ai fait l’amour sans crainte, sans réserve, il m’a apporté en retour, tout ce que je demandais. Nous sommes à égalité…
– Sauf que ni toi, ni Magali, n’avez accédé à l’extase suprême dévolue au mari… Ils le méritaient autant Pierre avec toi que Greg pour Magali.
– Oui, mais il faut mériter cette option d’exception, se connaître encore mieux, et le partager, il fallait en garder pour pimenter la chose… J’aimerais bien aussi, qu’ils nous prennent ensemble, chacune à notre tour, sentir deux sexes en nous, jouir de leurs deux membres, transcender le plaisir…
– Oui, je le concède, un petit trou coquin, Magali me l’a fait, mais n’a pas insisté, juste une ouverture, signe qu’elle aurait aimé, mais Greg l’a enlevée…
Nous redescendons au salon, après un tour vers les enfants, Greg dort à poings fermés. Nous le couvrons avec un plaid, cachant sa nudité offerte…
– Si tu as envie de lui, ne te gêne pas pour moi, c’est ton mari. Terminer avec lui comme le font nos hôtes n’est que plus naturel… Je saurais rentrer chez toi sans me perdre en chemin…
– 30 mètres au jardin… Nous nous sommes trouvés. Ils sont adorables…
– Je vais laisser les enfants, je vais le réveiller, on partira tout de suite…
– Tu veux que j’attende ? Je dois me rhabiller, retrouver mes affaires au salon, j’ai soif aussi…
Elle est déjà penchée, s’allonge contre lui, se glisse sous la couverture… Je m’enfuis…
Une demi-heure plus tard, je descends au salon, tout est silencieux…
Je m’approche du sofa…
Anne est blottie contre son mari, ils dorment à poings fermés…
Je cherche alors leurs clés, traverse la pelouse, rentre dans ma chambre et me mets à pleurer…
FIN
Marika842010 – Janvier 2018
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