Petit tour en ville…
Désolé pour les longs intervalles entre deux chapitres, malheureusement je n’écris pas aussi vite que je ne pense 🙂
Voilà pour vous !
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Eloïse était très enthousiaste à l’idée d’aller en ville tous les trois. Malgré les quelques ressentiments qu’elle avait envers Amandine, je sentais qu’elle voulait tirer un trait sur les circonstances de leur rencontre et repartir sur de nouvelles bases. Amandine quant à elle avait l’air de plus en plus intéressée par ma petite esclave : elle n’arrêtait plus de lui poser des questions, sur ses motivations, ses peurs, ses bonheurs… Voyant à quel point elle était heureuse avec moi, elle était elle aussi sûre d’être bien en ma compagnie.
Pendant que mes deux compagnes s’habillaient pour sortir, j’appelais un très bon restaurant que je connaissais pour leur réserver une table pour trois. En prévision de la très longue soirée qui arrivait, j’ai réservé tôt, tout en nous laissant largement le temps de nous promener en ville quelques heures.
Amandine a remis le tailleur dans lequel elle était arrivée dès la fin de ses cours de la veille à la Fac sans prendre le temps de passer se changer chez elle. Ses vêtements lui donnaient un air de businesswoman, et ajouté à son charisme naturel, elle avait un petit quelque chose d’intimidant. De dominant. Elle m’avait confié avoir déjà dominé ses exs a l’occasion de quelques ébats, sans jamais y prendre plus habitude que ça.
Eloïse, elle, n’avait que son jean et son chemisier. Bien que terriblement belle et désirable dans ces vêtements-là, elle ne pourrait pas rentrer au restaurant, et nous avons donc prévu de passer chez elle pour qu’elle puisse se changer et porter des vêtements plus appropriés pour la soirée.
Nous sommes sortis de mon appartement et avons pris l’ascenseur pour descendre au parking souterrain. Je suis monté, Amandine et Eloïse m’ont suivi, se plaçant chacune d’un côté de moi. Le plus naturellement du monde, Amandine a posé sa tête sur mon épaule droite, et j’ai passé mon bras autour de sa taille. D’abord peiné de voir que je privilégiais Amandine, Eloïse a retrouvé le sourire quand j’ai pris sa main gauche en la dissimulant dans mon dos, puis nous nous les sommes caressées tous les deux du bout des doigts.
Si quelqu’un était entré dans l’ascenseur, il n’y aurait vu que du feu.
Nous sommes arrivés à la voiture sans encombre, et j’ai demandé à Amandine de monter à l’arrière, laissant la place du passager à Eloïse. Toute contente, ma petite esclave est montée à côté de moi…
« – En route ?
– Allons-y !
– Parfait. Si jamais on nous pose des questions, Eloïse je suis ton père : j’ai quarante-cinq ans, tu en as une petite vingtaine. C’est plausible. Amandine tu es sa belle-mère, tu es ma deuxième femme.
– Bien papa !
– Ca ne te dispense pas de m’appeler Maitre en privé ma grande
– Pardon Maitre… »
Mon faux regard grave n’a pas résisté à ses petits yeux innocents et nous avons éclaté de rire tous les trois en nous mettant en route.
Il faisait beau pour un mois de mars, très beau même. Et visiblement nous n’étions pas les seuls à vouloir profiter de la ville. Les grands axes étaient assez encombrés et les feux de circulation désynchronisés n’aidaient pas non plus.
J’ai fait un tour des fréquences radio pour chercher de quoi passer le temps, mais sans rien trouver d’intéressant à écouter. Et malheureusement je venais de nettoyer ma voiture : tous mes disques de musique étaient remontés chez moi.
« Quand le regard de Maitre a croisé le mien, Il a vu que je savais ce qu’Il allait me demander.
-ici ?
– si tu es prête à essayer, oui !
J’ai regardé autour de la voiture : nous étions dans une rue à double sens, avec une seule voie de chaque côté. Des voitures étaient garées le long du trottoir… Au final, seule la voiture de devant pouvait nous voir. A l’intérieur, il y avait un couple de personnes âgées, qui avait probablement mieux à faire que regarder la voiture derrière eux.
Mais même comme cela, l’idée de m’exhiber me terrorisait. J’avais peur de croiser des gens que je connaissais, ou bien une voiture de policier, ou une famille à contresens. D’un autre côté, c’était un véritable challenge que me proposait Maitre, et s’Il le proposait, c’était qu’Il m’en pensait capable. Et s’Il m’en pensait capable, c’était probablement parce que je l’étais. C’était une façon de me prouver et de Lui prouver que je n’avais plus peur du regard des autres.
-d’accord… Qu’est-ce que je dois faire ?
– impressionne-moi !
J’ai poussé un petit cri de surprise. Je n’avais jamais imaginé m’exhiber dans une voiture, je ne savais pas d’où et ce que les gens pouvaient voir de ce que je dévoilerai. Dans un premier temps, par prudence, je me suis contentée de défaire des boutons de mon chemisier. Deux en haut, deux en bas. La ceinture de sécurité cachait encore ma gorge, mais j’avais le nombril à l’air.
Voyant que les personnes devant nous ne nous prêtaient pas la moindre attention, je me suis un peu enhardie, encouragée par Maitre qui me félicitait. J’ai dézipé la fermeture éclair de mon pantalon, et j’ai sorti quelques poils de ma toison à l’air libre.
Maitre ne me regardait que quand Il s’arrêtait, mais à chaque fois Il me souriait et m’incitait à continuer mes petits jeux. »
Après quelques minutes de jeu, j’ai profité d’un feu rouge que je savais un peu long pour lui poser la main sur la cuisse. Immédiatement, elle a posé la mienne dessus, comme elle faisait d’habitude pour se donner du courage.
« -Je dois admettre que je suis impressionné.
– Merci Maitre !
– Tu te sens de continuer un peu plus loin ?
– Pourquoi pas…
– Si tu posais tes fesses nues sur le siège ? »
Elle a attendu que je redémarre pour baisser son jean jusqu’à mi-cuisse et relever le défi que je lui avais lancé. Elle m’a regardé, toute contente, la touffe à l’air mais bien cachée de tous les regards. Elle s’est enhardie et s’est enfoncée plus confortablement dans le siège avant, tendant les jambes et écartant un peu les cuisses.
Elle lançait toujours des regards de droite à gauche pour vérifier que personne ne la regardait, tout en passant et repassant ses doigts dans les boucles de sa toison. A l’arrière, amandine qui s’était installée derrière le siège passager a changé de place pour pouvoir regarder ce que faisait ma petite esclave.
« – On va bientôt arriver. Tu défais le dernier bouton ?
– Oui Maitre ! »
Les rues étaient devenues de plus en plus fréquentées à mesure que nous nous rapprochions du centre-ville. Pour être plus discrète, Eloïse a reboutonné le bas de son chemisier, et a simplement défait le bouton du milieu, ce qui lui a fait un décolleté absolument vertigineux. J’ai profité d’un dernier feu rouge pour regarder son torse barré par la ceinture de sécurité avec deux jolis petits tétons roses qui pointaient de chaque côté.
Nous avons mis fin à notre petit jeu –pour l’instant tout du moins, en nous garant. Eloïse s’est remise correctement en vitesse, puis nous sommes sortis tous les trois de voiture. Nous avions chacun quelque chose à faire en ville, Eloïse devait passer chez elle se changer, Amandine voulait aller acheter quelques trucs dans un magasin zen, et moi…j’avais une petite idée coquine en tête.
Nous avons commencé par Amandine…
Dans son magasin régnait une atmosphère chargée d’encens et de bougies parfumées, colorée par les flacons de sens-bon et les fioles remplis de sels de bain multicolores. Adepte de relaxation, elle utilisait très souvent ce genre de produits de beauté et a fait quelques emplettes. Inspirée, Eloïse a acheté elle aussi quelques produits, huiles de massage, sels de bain et bougie à la fleur d’oranger.
« Ma petite séance d’exhibition en voiture m’avait bien échauffée, mais mon excitation dans ce magasin ne venait pas que du fait que j’avais exposé mon intimité à tous en pleine rue… Il y avait quelque chose de plus dans ces odeurs, dans cet atmosphère chaleureuse qui m’émoustillait.
J’ai fait le tour des rayons à la suite de mademoiselle Amandine, sentant tout ce qui pouvait l’être, touchant le reste. Les huiles de massage parfumées et les bougies m’ont inspirée plus que le reste, et je m’imaginais déjà à caresser le corps enduit d’huile de Maitre, éclairé uniquement par la flamme vacillante des bougies.
Cette vision a encore ajouté à mon excitation, et quand je me suis rapprochée de Maitre, j’ai failli oublier le rôle qu’Il m’avait attribué.
En sortant, j’ai respiré à pleins poumons l’air –pas si pur, de la ville pour dégager mes poumons des dernières odeurs épicées du magasin. Ma tension est quelque peu retombée, et nous sommes repartis vers le magasin que Maitre voulait visiter. »
J’avais découvert une fois cette boutique en me promenant au hasard en ville et je l’avais trouvée absolument fantastique. Sous les traits d’une modeste bijouterie se cachait en fait un sex-shop grand luxe. Eloïse n’y a vu que du feu en entrant, mais dès qu’elle s’est penchée au-dessus des vitrines pour regarder quels genres de bijoux étaient en vente, elle a compris.
Elle a rougi immédiatement, j’imagine que c’était la première fois qu’elle mettait les pieds dans un sex-shop. Ici nous pouvions oublier nos rôles publics et je l’ai prise par la taille pour la tenir contre moi. Quand nous sommes entrés, une clochette a sonné pour prévenir les propriétaires, et peu après une femme est venue nous accueillir.
La quarantaine, très bien habillée, elle avait tout d’une bijoutière professionnelle. Elle nous a souri en nous voyant arriver à trois, puis nous a offert son aide.
« – Mesdames, monsieur, bienvenue… Vous savez déjà ce que vous cherchez, ou bien est-ce que vous voulez faire un petit tour ?
– Nous allons regarder, si un modèle nous intéresse, nous vous rappellerons ?
– bien sûr, je vous en prie »
Nous avons donc fait un tour des vitrines tous les trois, nous émerveillant devant les bijoux qui s’y trouvaient. Il y avait réellement de tout. Les bijoux classiques aux formes très suggestives, des piercings intimes, des bijoux de sexe plus osés, … Amandine était bouche bée, Eloïse transpirait presque, la respiration saccadée.
Une seconde partie du magasin était réservée aux sextoys, mais ce n’était pas n’importe quels jouets. Les godemichets avaient des formes très originales, loin de ce qu’on pouvait trouver dans des magasins plus « classiques ». Boules de différentes tailles, ovales, plus ou moins anguleux…chacun avait l’air unique. Les matériaux dans lequel ils étaient faits imitaient parfaitement les plus nobles, du satin ou du velours, de l’or et de l’argent, des fausses pierres précieuses habillement incrustées au milieu. De véritables œuvres d’art.
Un objet a attiré mon attention, et laissant Eloïse et Amandine derrière moi, je suis allé voir de quoi il s’agissait. La vendeuse est arrivée vers moi à ce même moment, et elle m’a proposé de regarder l’objet de plus près. Elle a ouvert la vitrine avec ses clefs, et m’a tendu le jouet.
« – Ce sont des boules de Geisha monsieur. Celle du haut est plaquée ivoire, celle du milieu plaquée argent et la dernière recouverte de velours.
– C’est superbe.
– Création de la Maison.
– Combien est ce qu’elles coutent ?
– Quatre cent euros monsieur.
– C’est cher
– Il n’y a pas que les matériaux qui expliquent le prix, rassurez-vous… Chacune des boules peut vibrer, a son propre rythme…commandable à distance grâce à une petite télécommande.
– Aaaah, intéressant. Eloïse, ma grande, viens voir.
– Oui ?
– Qu’est-ce que tu penses de ça ?
– C’est…c’est superbe ! »
Eloïse était en admiration devant les boules de geisha, et jouait avec dans le creux de sa main. Comme pour appuyer ses dernières paroles, la vendeuse m’a tendu la zapette et ses trois boutons, que j’ai activés l’un après l’autre pour démarrer les vibrations. Ma petite esclave a ri en sentant les chatouilles dans sa main, et quand je les ai éteintes, elle me les a tendues avec un grand sourire.
Je me suis retourné vers la vendeuse, et d’un hochement de tête, je lui ai fait signe que je les prenais. Eloïse me regardait les yeux grands ouverts, toute contente du cadeau que je lui faisais. Elle a déposé un chaste baiser dans mon cou pendant que la vendeuse tournait le dos, puis s’est remise à se promener dans le magasin.
A son plus grand regret, elle n’a trouvé aucun accessoire un peu plus orienté SM et est revenue se glisser dans mon dos en attendant que je ne passe à la caisse payer mes achats. La vendeuse nous a ouvert la porte, souhaité une bonne fin de journée, puis nous sommes repartis tout naturellement, le beau sextoy au fond d’un sac en papier élégant mais anodin.
« Le sextoy que m’avait acheté Maitre était tout simplement superbe. Et je n’avais plus qu’une hâte, qu’Il m’ordonne de l’essayer devant lui.
Là, tout de suite, en pleine rue ? Je ne pense pas que j’en aurais été capable tout de même. Nos petits jeux tout à l’heure étaient tout nouveaux pour moi, et je dois le reconnaitre, cette séance d’exhibition m’avait beaucoup plu… mais il fallait laisser les choses avancer à leur propre rythme.
Nous avons continué de nous promener en flânant dans les rues, passant de vitrine en vitrine, sans toujours entrer dans les magasins. Mademoiselle Amandine s’arrêtait régulièrement devant les magasins de vêtements et de lingerie, et –comme une femme avec qui son mari ferait du shopping, elle demandait à Maitre ce qu’Il pensait de tel ou tel vêtements pour elle…ou pour moi.
– regarde cette culotte mon cœur ! Tu ne trouves pas qu’elle irait à merveille sur ta petite esclave ?
– Chérie…
– Et ce soutient gorge ? Il mettrait tes seins en valeurs Eloïse, ils auraient l’air moins petit hihihi…
– Mademoiselle Amandine…je…je n’ai pas le droit de porter de sous-vêtements
Elle m’a regardé d’un drôle d’air, puis Maitre, et a éclaté de rire.
– Ah, ça… tu n’as jamais vu de vraie lingerie mon cœur ? Laisse-moi m’occuper de ta petite esclave quelques heures, et tu verras qu’elle peut être encore plus excitante avec des vêtements que sans…
– Intéressant… Avec plaisir, mais pas ce soir, le temps passe et nous risquons d’être en retard pour le restaurant si nous continuons de nous éparpiller.
Mademoiselle amandine m’a jeté un regard pétillant et elle s’st mordu la lèvre de manière très érotique en me fixant. Pas besoin d’être télépathe pour savoir qu’elle m’imaginait dans un de ces ensembles de lingerie dont elle avait parlé. J’ai passé en revue la vitrine voir ce qui avait pu l’inspirer : des collants, un bustier pigeonnant, un string ? J’attendais avec impatience la prochaine fois que Mademoiselle Amandine m’emmènerait faire un tour en ville ! »
Nous commencions pour de vrai à être en retard pour le restaurant, et nous avons décidé de presser le pas. Les femmes avaient opté pour des ballerines et n’étaient pas dérangées par des talons aiguilles, nous avons pu ratt****r un peu du temps passé à faire du lèche vitrine.
Au détour d’une rue, Amandine m’a agrippé le bras et m’a dit de m’arrêter. Eloïse était quelques mètres derrière à regarder une vitrine supplémentaire, et elle m’a montré du doigt ce qui l’avait fait tiquer. Une a****lerie. Au début je n’ai pas compris, puis quand elle m’a murmuré son idée à l’oreille, non seulement j’ai compris, mais en plus je l’ai trouvée géniale. Je l’ai embrassée passionnément devant la porte d’entrée pendant qu’Eloïse nous rattrapait, puis une fois à notre niveau, nous l’avons entrainée par la main à l’intérieur. La pauvre n’a pas eu le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait.
A l’intérieur, d’un côté se trouvaient des cages avec des jeunes chiots et chatons qui faisaient les yeux doux aux passants, et de l’autre des accessoires divers. Toujours sans comprendre, Eloïse nous a suivis vers cette partie du magasin, et a examiné avec nous le rayon des colliers et des laisses. Etait-ce la chaleur ambiante du magasin, ou bien était-elle en train de comprendre ? Toujours est-il qu’elle a rougi très vite.
La vendeuse est arrivée rapidement, un petit chien dans les bras.
« -Mesdames, Monsieur, bonjour… Qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
– J’aimerais acheter un collier pour ma chienne mais… je ne sais pas lequel prendre, et surtout lequel elle aimerait le mieux porter.
– Ah, évidemment, ça ne doit pas être très agréable d’avoir un collier comme ça autour du cou… Mais c’est pour leur bien !
– Pour leur bien ? Qu’est-ce que vous voulez dire ?
– Oh vous savez, les gens voient le collier et la laisse comme un moyen de promener leur chien en le retenant, en empêchant qu’il n’aille fouiller partout, quelque chose de contraignant. »
D’un coin de l’œil, j’ai vu maintenant qu’Eloïse était écarlate. Et ce n’était pas la température. Elle semblait également très mal à l’aise, et elle est passée derrière moi. J’ai mis mes mains dans mon dos en écoutant la vendeuse nous parler de colliers de chiens, et immédiatement Eloïse l’a prise et l’a caressée.
La vendeuse continuait de parler du caractère désagréable des de ces colliers, et j’étais sur le point de la couper pour pouvoir partir, quand elle nous a montré un point de vue beaucoup plus intéressant.
« – vous voyez, je pense qu’un collier pour un chien, c’est avant tout une marque d’amour de son maitre.
– une marque d’amour ?
– Si vous perdez un chien sans son collier, qui viendra vous le rendre ? Mais s’il en a un, il suffira aux personnes qui le trouvent de vous le ramener ! C’est une marque de propriété, c’est un collier qui distingue un chien errant d’un chien domestique
– vu comme ça »
En entendant la vendeuse parler comme cela, Eloïse s’est sentie moins mal à l’aise, et elle a posé son menton sur mon épaule pour écouter ce qu’elle disait.
« – Ne voyez pas le collier comme une contrainte, plutôt comme une protection ! Ça montre que votre chien… ou votre chienne du coup, est importante pour vous, que vous tenez à elle, que vous ne voulez pas la perdre. Quelle meilleure marque d’amour que cela ? »
J’aillais lui répondre, mais Éloïse m’a pris de vitesse
« – Madame ?
– Oui jeune fille ?
– Est-ce que…vous avez l’habitude de passer des colliers à des chiens pour la première fois ? Comment il faut faire pour que ça se passe bien ? Je veux dire, pour qu’ils l’acceptent ?
– Eh bien oui, régulièrement j’aide des maitres à qui les chiens résistent un peu. Je dirais qu’il faut se montrer très délicat en lui mettant son collier, et quand il le porte… Je leur conseille de le mettre puis de l’enlever de temps en temps. Par exemple en la sortant, il faudra passer le collier a votre chienne en lui caressant la tête ou le dos, jouer avec elle pendant la promenade, puis une fois rentrés lui enlever, et pendant quelques moments être un peu moins proche. Il faut qu’elle assimile votre tendresse au fait de porter son collier. »
J’ai vu dans les yeux d’Eloïse que la dame venant de finir de la convaincre. Je lui ai souri et je me suis tourné vers les différents modèles de colliers présentés.
« -Lequel préfères tu ma grande ?
– Celui-ci M… mon grand »
La vendeuse a souri en imaginant une fille qui taquine son père qui la taquine :). J’avais noté son lapsus, et je riais intérieurement. Eloïse avait choisi un modèle très sobre, en cuir sombre, à serrer derrière la nuque, et avec un petit anneau sur le devant pour attacher une laisse.
« – Quelle taille vous faut-il ?
– Grand, au pire nous couperons le cuir si c’est trop grand.
– Bien, je dois avoir ça. Une laisse assortie ?
– Oui, volontiers.
– Une gamelle ?
– Pourquoi pas…
– Est-ce que vous voulez que je fasse graver son nom et votre contact sur une médaille, et sur la gamelle ? Il faudra repasser dans quelques jours, le temps que ce soit fait en atelier par contre»
Pris au dépourvu, nous nous sommes regardés tous les trois. J’étais à court d’inspiration, Eloïse était redevenue écarlate et n’osait pas parler, et Amandine avait la bouche a moitié ouverte, comme si elle voulait dire quelque chose mais n’osait pas… Je lui ai fait signe d’y aller, et elle s’est lancée
« – Elle s’appelle… Câline.
– Quel joli nom… Avec ça j’imagine qu’elle doit être très joueuse et affectueuse ?
– Elle est absolument adorable, oui…
– eh bien faites en sorte qu’elle comprenne que ce collier est un cadeau, je compte sur vous ! »
Je suis resté dans le magasin pour payer, pendant qu’amandine et Eloïse sortaient prendre l’air. La vendeuse m’indiquait que le tout serait prêt pour le mercredi suivant… quatre jours qui s’annonçaient interminables. J’ai retrouvé mes deux chéries dehors, Amandine taquinait Eloïse, qui avait-elle repris des couleurs…normales.
« – Comment vas-tu ma grande ?
– Si nous n’étions pas en pleine rue, je vous sauterais dessus pour vous embrasser Maitre, mais je vais essayer de me retenir jusqu’à la maison.
– Bien, amandine et moi relevons le défi de te faire craquer avant alors… »
Nous sommes partis tous les trois en riant vers le restaurant.
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