Uncaged man 20
Quelques semaines après, un samedi soir, nous fumes invités à une soirée privée. Le thème en était » O ou I » .
Clélia m’expliqua que cela faisait allusion à l’histoire d’O et à son pendant , l’histoire d’I ,qui traitait de la soumission masculine.
Elle était réticente à l’idée d’y aller en ma compagnie mais , voyant bien qu’elle aurait aimé y assister, je sus me montrer suffisamment insistant et convainquant pour qu’elle accepta.
— Tu dois savoir qu’à un moment de la soirée , je devrai te céder…
— J’accepterai si tu le veux..
— Soit, me dit elle, tu l’auras voulu mais ne sois pas choqué par ce que tu pourrais m’y voir faire…ou ce que je pourrai t’ordonner.
Je promis.
La nuit venue, nous entrâmes donc dans un club privatisé pour l’occasion.
Elle avait revêtu sa tenue préférée pour ce genre de choses, sa robe courte ajourée et ses cuissardes, j’étais en smoking.
A la porte, elle me posa autour du cou, un collier de cuir noir , m’expliquant que soumises et soumis devaient en porter un .
— A partir de maintenant et jusqu’à ce que nous ressortions, je suis Maîtresse.
Je n’ignorais pas ce que cela signifiait.
Au portier elle remit une enveloppe sur laquelle était inscrit » Bruno, propriété de Maîtresse Clélia »
La soirée débuta calmement, on eut dit une party mondaine dans laquelle, verre de champagne à la main, les invités passaient de groupe en groupe, en se saluant.
Derrière chaque Maîtresse ou Maître se tenait le soumis affectant une posture en adéquation avec sa condition.
Les tenues de tous étaient fort disparates, les âges également.
Se côtoyaient sans pudeur apparente, jeunes et moins jeunes , Maîtres et soumis, couples du même sexe ou non.
Je croisai une de mes relations d’affaires qui tenait en laisse sa femme. Nous fîmes semblant de ne pas nous reconnaître.
Véro arriva peu après nous, tenant son Bruno attaché.
Ils vinrent nous saluer, les filles s’embrassant de bon coeur.
— Je savais pas que vous seriez là ,fit elle. Tu crois qu’il est prêt ?
— Non, mais il a insisté et puis je veille.
Bruno me dit de me détendre , que ça allait bien se passer.
J’en étais persuadé, seule la découverte de l’inconnu me procurait de l’appréhension mais cette sensation était excitante en soi.
Clélia s’installa sur un canapé, un peu à l’écart de l’agitation. Elle me fit m’agenouiller à ses pieds, la tête basse.
Un homme , d’un âge mur, s’avança pour la saluer , tenant une laisse au bout de laquelle sa toute jeune et belle soumise suivait.
Clélia tendit la main.
— Quelle joie de vous revoir Madame, votre présence nous a manqué. N’est ce pas Tina ?
— Oh oui Maître, répondit elle visiblement enchantée .
— Une joie partagée. J’étais fort occupée.
— A dresser votre nouvel objet ? Vous les choisissez plus matures semble t il ?
— Celui là est spécial, éluda t elle.
— Si vous le dites.. Accepteriez vous l’hommage de Tina ? Je dois vous avouer qu’elle en meurt d’envie.
— Avec plaisir .
La soumise, manifestement comblée, se laissa tomber entre les jambes de Clélia qui s’ouvrirent pour laisser libre accès à son entre jambe dénudé.
La jeune fille savait comment s’y prendre , l’idée me vint que ce ne devait pas être la première fois qu’elle goutait aux saveurs de mon amie.
Bien vite ma Maîtresse , les yeux clos, se laissa emporter . Le Maître avait sorti son sexe et, bandant devant ce spectacle, se masturbait lentement caressant le postérieur nu de son esclave.
Clélia fut soudain secouée de tremblements incontrôlables et jouit en un gémissement discret.
— Merci Tina, ton savoir faire est incomparable.
— Merci Maîtresse.
— Bruno, si Monsieur est d’accord, voudrais tu nettoyer de ta langue la frimousse de Tina ?
Il accepta et je me penchai pour lécher le visage plein de senteurs de ma Maîtresse.
Une érection me prit tandis que je m’appliquai à savourer la frimousse de la jeune fille.
Clélia vit que cela me plaisait. Elle s’adressa à son propriétaire.
— Nos deux soumis on l’air de s’apprécier. Voudriez vous, en fin de soirée , les faire s’accoupler ?
— Pourquoi pas, le spectacle risque fort d’être jouissif. Répondit il .
Plus tard, une voix retentit.
— Mesdames, Messieurs, Maîtresses, Maîtres, l’heure de notre petit jeu a sonné. Pour le nouveaux venus, je vous en rappelle les règles. Chacun d’entre vous a laissé une enveloppe dans laquelle il définit les limites de son soumis. Ce soumis va t être tiré au sort et appartiendra pour une heure de temps à un autre Dominant, obligation étant faite à ce dernier de respecter les règles contenues dans l’enveloppe.
Ainsi donc, j’allais devoir obéir à une Maîtresse différente et Clélia dominerait celui ou celle que le sort aurait désigné.
Le tirage au sort commença.
Quand vint le tour pour elle de plonger la main dans le panier , je vis plusieurs esclaves prier pour être choisis.
Elle tira le nom d’un jeune éphèbe qui lui fut amené par sa propriétaire fière de confier son élève.
— Madame, je sais que vous en prendrez soin. C’est sa première expérience. Il ne pouvait mieux tomber qu’entre vos mains .
Puis le Maître de cérémonie appela » Maîtresse Flora » et s’avança une dame , vêtue d’un pantalon de cuir , d’un bustier assorti et dont le visage était masqué par un loup.
— Bruno soumis de Maîtresse Clélia . Fut il annoncé.
Flora eut un sourire et ôta son masque en nous toisant , un air mauvais au visage. Nous restâmes ébahis en voyant que Maîtresse Flora n’était autre que Florence.
Clélia eut un haut le coeur et se reprit en clamant qu’elle ne pouvait accepter.
L’organisateur s’approcha.
— Madame, vous connaissiez les règles. Si vous refusez, vous êtes libre de sortir immédiatement mais vous ne participerez plus jamais à nos soirées.
— Vous ne savez rien de cette femme ! Rétorqua ma Maîtresse.
L’organisateur se montra intraitable.
Il n’était pas question pour moi de la priver de ce monde.
— Maîtresse, si vous permettez, elle ne pourra pas plus me faire du mal qu’elle ne m’en a déjà fait. Acceptez je vous prie !
Clélia hésita.
— Soit, mais si tu ne respectes pas à la lettre ses limites… dit elle à Florence d’un ton menaçant.
Sans une parole, d’un geste brusque, ma nouvelle propriétaire s’empara de l’enveloppe, m’emmena dans une pièce et referma, à clef, la lourde porte de bois derrière nous.
— Déshabilles toi ! Me dit elle en fouillant dans une sacoche qu’elle tenait à la main.
Une fois nu, elle me fit me mettre devant une croix de saint André fixée au mur et m’y attacha poignets et chevilles.
Des cet instant je fus à sa merci.
— Bien voyons les consignes… blablabla…… » débutant » … mon cul ,oui !.blablabla.. » pas de coups ni de marques » . Bon. Je vais te faire une promesse… je ne te frapperai pas et tu ne seras pas marqué.. Mais tu vas me payer au centuple ce que tu m’as fait subir, crois moi sur parole !!
Je dois avouer que je fus saisi d’une grande peur connaissant la perversité de celle qui était, pour quelques semaines encore, ma femme devant la loi.
Elle prit un bâillon boule qu’elle me posa sur la bouche.
— Personne ne t’entendra crier !
Puis, elle sortit de son sac une paire de pinces crocodiles, reliées à un câble, qu’elle me posa sur les seins. Les mâchoires me firent mal aux tétons mais cela resta très supportable.
Elle exhiba ensuite devant les yeux, me narguant, un plug anal, en métal, câblé lui aussi.
Sans ménagement, elle me l’enfila.
L’humiliation de me faire fouiller par elle fut plus difficile à supporter que la douleur que me procura la chose.
— Tu commences à comprendre à quoi on va jouer ? Non ? Tu vas bientôt être au courant. Me cracha t elle au visage.
Malgré mon peu d’expérience, j’avais deviné qu’elle allait l’infliger des décharges électriques. Elle paraissait fière de son mauvais jeu de mot.
Elle s’empara enfin d’une tige métallique qu’elle enduisit d’un produit visqueux avant de me l’introduire dans l’urètre.
— Ne penses pas que j’ai lubrifié pour moins te faire mal, c’est juste pour faciliter le passage du jus !
Je ne pensai rien, j’avais mal , c’était la première fois qu’on me pénétrait de la sorte.
Enfin tous les fils furent reliés à un boitier et mon supplice commença.
Assise devant moi, me regardant avec mépris,m’insultant par moments, elle entama la torture par les seins et alterna avec les autres parties.
Au début, les décharges ne me procurèrent qu’une léger malaise, puis progressivement, observant attentivement mes réactions, elle tourna la molette qui accentua l’intensité.
Bientôt mon corps fut secoué par la douleur.
Le plus insupportable fut le mal que me procura la tige enfoncée dans mon sexe.
Vicieusement, elle alterna les parties visées, l’intensité qu’elle envoyait et le temps entre deux décharges, tant et si bien que l’attente et la surprise furent , elles aussi, redoutablement douloureuses.
Mon corps entier se couvrit de sueur, tous mes muscles furent très rapidement si raides , si tendus que je fus tétanisé de la tête aux pieds.
Je hurlai mais le bâillon couvrait mes cris.
Mes yeux la supplièrent d’arrêter, elle se délecta de ma souffrance.
Je perdis la notion du temps .Je ne sus jamais combien de temps je fus son jouet mais cela me sembla durer une éternité.
Quand elle commença à envoyer le courant dans tous les endroits à la fois, mes yeux se voilèrent et mon coeur se mit à battre de plus en plus fort.
Dans un brouillard, il me sembla entendre des coups frappés à la porte et des cris qui exigeaient qu’elle fut ouverte. Je crus reconnaître la voix de Clélia.
Cela me donna espoir et je repris un brin de vigueur.
Elle s’en aperçut, et dans un geste mauvais, m’envoya le maximum d’intensité .
Mon corps se cabra et la dernière chose que je vis avant de m’évanouir fut la porte qui volait en éclats et Sylvain qui se précipitait.
Ajouter un commentaire