A cinquante ans, j’avais connu deux mariages et une dizaine d’aventures sans lendemain et je me désespérais de trouver quelqu’un avec qui je pourrais vraiment vivre une histoire d’amour.
Un jour que je rentrais chez moi, je me suis aperçu que les volets de la maison en face de la mienne étaient ouverts et qu’il y avait de la lumière. Le lendemain matin, en partant travailler, j’ai vu une jeune femme dans le jardin de la maison d’en face et elle m’a fait bonjour avec un signe de la main.
Quand je suis rentré le soir, il y avait un type qui s’occupait des fleurs et je l’ai observé du coin de ma fenêtre de cuisine.
Notre quartier était plutôt un quartier de retraités et je devais bien être le plus jeune de tous. Les maisons étaient toutes pareilles et les occupants d’anciens travailleurs de l’usine d’avions.
Le type a fini par rentrer dans la maison. Le lendemain matin, il était encore là et la jeune femme aussi. Pourquoi est-ce que je me branlais en les regardant ? J’avais l’habitude d’aller tous les samedi soir retrouver une pute sur le bord de la route dans la forêt. Elle avait mon âge et surtout, une superbe paire de nichons. Depuis le temps que je la fréquentais, elle ne me faisait plus payer les suppléments et on s’amusait beaucoup ensemble même si parfois on devait courir pour échapper aux contrôles de police.
Contrairement aux autres femmes que j’avais épousées et fréquentées, celle-ci faisait tout sans aucun regret et j’aimais bien quand elle me demandait si je vais l’enculer, ce soir. D’accord, tout ce que je lui faisais était avec un préservatif, mais c’était la condition. Elle se faisait contrôler et je lui montrais mes contrôles.
Le lendemain matin, j’ai vu le couple se séparer et si elle est restée, lui est parti en voiture. Je ne travaillais pas et je suis allé faire mes courses et quand je suis revenu, la femme revenait par l’autre côté de la rue et nous nous sommes retrouvés face à face.
Je lui ai demandé si son mari est parti et la femme s’est mise à rire puis elle m’a répondu que ce n’est pas son mari mais son frère qui était venu l’aider. Alors, je lui ai demandé pourquoi elle est venue s’enterrer dans ce quartier et elle m’a avoué que sa grand-mère avait habité cette maison et que le hasard avait fait qu’elle puisse l’habiter elle aussi.
– Et vous faites quoi, ai-je encore demandé ?
– Assistante sociale ! Et vous ?
– Dans le papier !
J’étais plutôt dans les papiers de toutes sortes. La femme a encore ajouté que je peux venir prendre un café chez elle quand je veux et j’ai accepté.
Une fois chez moi, je ne pouvais pas nier que cette voisine a un charme fou. Une tête plutôt jolie et de jolies mains, mais pas vraiment de poitrine. Pas vraiment vers quoi j’ai toujours été attiré. J’ai sorti mon album de photos et j’ai regardé les photos que j’avais fait de mes deux premières épouses. Il y en avait pas mal que j’avais prises à la plage où j’avais réussi à leur faire faire du nudisme et il n’y avait pas photo entre leur 90D et la jolie voisine. D’ailleurs, c’était ça la raison pour laquelle ma première épouse avait voulu divorcer : que j’étais toujours en train de la tripoter. La seconde n’avait pas trouvé mieux que de me dire qu’elle a trouvé quelqu’un bien mieux que moi. Quant à celles qui avaient pris la suite, ça n’avais jamais vraiment duré.
Quelques jours plus tard, la voisine à sonné à ma porte pour un problème qu’elle avait dans la cave avec sa chaudière. J’y suis allé et elle est revenue le lendemain avec une tarte qu’elle avait fait pour moi et nous avons continué à aller l’un chez l’autre pour bricoler et manger quelque chose puis un jour, la voisine m’a dit quelque chose qui m’a beaucoup touché : qu’elle est bien avec moi.
Je lui ai répondu que j’ai le double de son âge.
– Et alors, m’a demandé ma voisine ?
– Je ne sais pas ce que vous voulez !
– Alors, laissez vous faire, m’a répondu ma voisine !
Je me suis laissé faire. Il est vrai que j’étais bien avec elle. Pour le jour de l’An, elle avait prévu d’aller dans sa famille mais pour Noël, elle était libre et nous avons fêté ça ensemble mais au moment de la laisser partir, elle s’est retournée et elle m’a embrassé sur la bouche et elle s’est servi de sa langue puis elle a ajouté que sa maison est trop grande pour elle et quelques semaines plus tard, elle est venue habiter avec moi et nous sommes ensemble depuis ce jour-là.
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