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Baiser utile

Baiser utile



Luc notre chef de groupe, me draguait ostensiblement depuis quelque
temps. J’en étais assez flatté car il jetait généralement son dévolu sur
des jeunes stagiaires. Non pas que je fus vilaine mais j’aurais pu
croire qu’il dédaignerait une garce avec quelques heures de vol. Il
était notoire que je couchais tant avec les clients que d’autres
collègues. Je trouvais singulier qu’il décidât du jour au lendemain à me
faire tomber dans son escarcelle. J’eus du mal à en deviner la cause.
J’ai ma petite idée là-dessus. On n’aime rien tant comme les enfants à
convoiter le jouet d’un autre.

Ainsi il y a six mois me surprit-il un matin à badiner dans le bureau de
Williams un autre collègue dont il était pour maintes raisons jaloux.
Tels deux coqs à grade égal, ils se tiraient la bourre. Tout leur était
occasion à compétition et notamment les filles. Je dus ce jour-là entrer
dans leur match. J’avais posé une cuisse au bord du bureau de William.
Pose manifestement indécente. Je n’avais cure que celui-ci ou un autre
purent mater ma chair affleurant à la naissance du bas. J’adorais
allumer ainsi. Il me fallait coucher avec William pour obtenir un avantage.

J’ai toujours baisé utile et comme je prends mon pied à cela, on dira
que je joins ainsi l’utile à l’agréable. L’ami Luc dut percevoir cela en
un instant. Il s’excusa et se retira hâtivement du bureau. A sa mine
déconfite l’ami Williams put être assuré de l’avoir contrarié. Cela le
disposa mieux à mon égard. Tout était bon pour humilier ce rival. Je lui
dis qu’il fallait qu’on discute d’un tel dossier qui n’avançait pas.
L’œil égrillard, il répondit qu’on devrait déjeuner ensemble pour régler
cela. Le vent soufflait au bon endroit dans la voile.

Je ne sais comment mais Luc nous surprit une seconde fois dans le
parking tandis que nous nous embrassions et que la main de Williams
ravageait le fond de ma culotte. Du moins le vis-je un instant dans le
rétroviseur. Il allait à son propre véhicule. Je n’en dis mot au
compagnon qui poursuivait ses caresses m’arrachant les premiers
gémissements. Le curieux est que Luc demeura longtemps dans sa voiture à
nous espionner manifestement. Je n’en avais guère cure. Le vice des
voyeurs entre assez dans mon excitation. Il démarra enfin et disparut.

Le resto se passa bien. Le supposé dossier fut réglé rapidement. Le pied
sorti de l’escarpin je caressais à mon tour la cheville de mon mâle lui
témoignant sans ambages mon désir, mon envie de baiser. L’alcool aidant
il devint vulgaire. Jetant loin le masque de la décence et de la pudeur
il me signifiait assez le niveau où il me situait. Pour résumer j’étais
une pute notoire. Il s’étonnait de n’avoir user depuis de mes talents.
Il était bien résolu à ratt****r le temps perdu. Je lui répliquais que
de jeunes et jolies secrétaires avaient fait qu’il m’avait longtemps
dédaigné.

Il prit bien l’insolence de ma répartie. Il répondit qu’il affectionnait
en effet les ans passant, la chair fraîche. Répartie non moins vache. Il
me concéda cependant que ces petits minois étaient souvent nuls au pieu.
Je goûtais l’hommage. Je me promettais de le remercier. Il eût droit en
effet à une pipe. J’adore sucer après un bon déjeuner. Il n’est pas de
dessert plus délicieux. Sa main s’enfonçait dans mes cheveux à mesure
que son désir montait. Je le sentais chavirer. Je triomphais. Il me dit
en un grand éclat de rire de n’en point faire trop. Il ne voulait
éjaculer. Le cochon avait envie du reste.

Dans un creux de chemin du retour, il me fit appuyer contre un arbre
pour me besogner derrière. On nous voyait vraisemblablement de la route,
le coït étant émaillé de coups de klaxons intermittents venus de poids
lourds vraisemblablement frustrés. Il me lâchât enfin la purée dans un
cri terrible d’assouvissement. Nous éclatâmes de rire du témoignage de
sa jouissance. Il m’assura que tout cela n’était pas feint. Qu’il avait
pris réellement son pied. Que j’étais effectivement une salope qu’on lui
avait maintes fois loué. Il avait envie de recommencer bientôt.

Quelle ne fut pas ma surprise quand peu loin de nous et après que nous
nous garâmes, la voiture de Luc apparut. Celui-ci d’emblée nous repéra à
l’insu de Williams encore. La fellation que je procurais à celui-ci ne
m’empêcha pas de voir que Luc demeurait un temps en sa voiture à nous
espionner. J’imaginais un peu de son dépit que nous nous amusions ou que
du moins son rival prit son pied avec une salope comme moi. J’oubliais
peu après l’incident. Williams me sautait régulièrement et des fois dans
le bureau. Commencèrent alors les façons sournoises de Luc.

Il trouvait trop d’occasions à me convoquer pour des raisons futiles.
Ses regards sur mes cuisses bientôt ne laissèrent plus planer de doute.
Il voulait tout comme les autres me sauter. Je décidais cependant à lui
faire payer son ancien mépris et le fait de son espionnage. Il ne me
déplaisait pas qu’il enrageât que son rival jouit de moi. Je n’étais pas
mécontente d’être l’objet de rivalité entre ces deux terribles fauves.
Je décidais en tout cas à faire lambiner le Luc. Dès lors son désir
s’exaspérât pour moi. Sa feinte bienveillance se mua alors en
irritations successives.

Survint le coup de pouce. Un tiers s’immisça en effet dans notre
relation. Il s’agissait d’une vieille fille, une copine. Un peu la
souffre-douleur de tout le monde. Elle n’en pouvait plus. Il lui restait
cinq ans avant la retraite. Avaient été créés des postes en une nouvelle
entité grassement rémunérés. Pour tout dire elle avait peu de chance d’y
parvenir. Quand elle sut pour les avances de Luc à mon égard une idée
lumineuse lui traversa l’esprit. Je pouvais être ce Deus ex machina qui
pouvait tout résoudre dans son destin minable et inextricable.

Au départ je dis non. Je n’aimais pas être contrainte de la sorte. Puis
après une soirée où elle pleura et me bouleversa, je vis que je pouvais
amener un peu de lumière et de baume dans cette pauvre vie. Pour le coup
baiser avec un homme serait ici une bonne action. Qui plus est il ne me
déplaisait pas d’exacerber la rivalité entre Luc et Williams. Tel un
trophée je passerais d’une main à l’autre. Je pris l’occasion d’un congé
de Williams pour déclencher mon attaque. De but en blanc je déclarais à
Luc que je rêvais de déjeuner dans une nouvelle brasserie. Mon signal
était des plus manifestes.

Le soir même je revins à passer une couche. J’étais à mon tour assise
sur un angle de son bureau. Ma cuisse gainée d’un bas était à peu de
centimètre de lui. J’adorais la façon dont il la dévorait des yeux. Nous
ne faisions nul effort l’un l’autre pour cacher notre désir. Nous en
étions à des confidences de vieux combattants. Je lui remettais le nom
d’une de ses anciennes maîtresses. Lui me ramenait au temps où je
couchais avec l’ancien patron et commandais ici à la manière d’une
reine. Nous tombâmes d’accord que nous n’avions étonnamment jamais
couché ensemble.

Il se leva à cet instant et vint fermer solennellement la porte. Chacun
à ce signe savait qu’il ne voulait être dérangé. Il m’enserra la taille
et m’embrassa. Je fus étonnée de ma propre émotion. On eût dit que
j’attendais cela depuis longtemps. Peu après tel une panthère je coulais
entre ses cuisses tandis qu’assis il avait sorti sa queue. Je le suçais
d’abondance. Manifestement excité il tint à ce que je m’installas sur
son sexe. Il me lima sauvagement un instant. Son sperme inonda le fond
de la chatte. Il me traita de pute avec un ton plein de tendresse.

Le lendemain après le restaurant nous baisâmes une heure durant dans la
bagnole. Nous y étions comme deux fous furieux. J’avais idée qu’il avait
dans la tête l’image de son rival lorsqu’il m’enculait et m’insultait.
D’un air triste et à la fois mystérieux il me fit la confidence qu’il ne
supportait pas de me voir entrer dans le bureau de son cher Williams. Il
me demanda ce que je pouvais trouver de bien chez ce goret. Je lui fis
observer que sa jalousie était sotte et puérile. Je lui fis remarquer
que Williams m’avait rendu dds services. C’était un copain auquel
j’étais redevable.

Il me demanda d’être ma maîtresse et de n’en rien dire à son rival. Il
lui plaisait assez que celui-ci fut cocu à son insu. Je n’avais rien à
redire à ce procédé d’autant qu’il m’amusait. Je lui demandais par
contre s’il pourrait à l’instar de Williams me rendre de petits
services. Il me répondit que cela allait de soi. Nous baisâmes sans
discontinuer les dix jours où Williams fut en congé. Nous forniquions
des fois la demi-journée à l’hôtel. Je parvins à m’aliéner tout à fait
ce nouvel amant. Il devint accro à ma chair et à mon cul. Il m’accorda
sans peine la promo de ma pauvre chère amie.

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