Je m’étire sur mon lit. Sylviane n’est pas là où je lui avais ordonné de dormir, sur un petit matelas au pied de mon lit. Je me lève et descends dans la cuisine. Une agréable odeur de café vient me titiller les narines. Je pousse la porte du salon, elle est là, nue, agenouillée et jambes largement ouverte. Le salon est nickel, propre et entièrement rangé. Je m’avance et lui caresse la joue.
— Très bien. Tu vas aller me servir un café, sans sucre et après tu iras t’habiller. On sort.
Sans un mot elle vaque aux taches que je lui ai confié. Je repense à notre soirée d’hier. Je tiens à elle, c’est dingue mais je ne l’aime pas. Pas comme un amant aimerai sa partenaire, non, c’est plus comme un homme à qui l’on vient d’offrir un nouveau jouet, sexuel celui-la et c’est elle qui me l’a offert. Elle s’est offerte à moi, à ma lubricité. Dés ce matin, je vais la tester. Rien de bien méchant mais terriblement excitant.
Ayant pris soin de lui subtiliser ses dessous, c’est donc nue sous sa jupette blanche et son chemisier qu’elle déambule dans les ruelles de Toulon. J’ai été galant, je lui ai prêté une veste sombre, empruntée à ma colocataire. Elle s’est remaquillée sobrement. On s’arrête à un bar, sur le port. Evidemment à l’intérieur car en terrasse il pèle en ce début janvier. On prend place au fond de ce troquet fréquenté par les marins de l’arsenal mais en ce début de dimanche matin, il n’y a personne.
— Ce n’est pas comme cela que l’on s’assoit quand tu seras avec moi. Relève ta jupe et pose tes fesses directement sur la banquette. Je préfère que tu souilles le siège, plutôt que ta jupe.
Interdite elle m’interroge du regard.
— Je ne te le dirai pas deux fois…
Elle regarde aux alentours. Personne. Discrètement, elle lève son gros fessier et le pose à nu sur la moleskine. Une serveuse arrive. Je passe commande. Une bière pour moi, une noisette pour elle.
— Je vais t’emmener dans le sexshop, de l’autre côté de la rue. Tu connais ?
Elle rougit et me dit que oui.
— Ah, bon ! Et qu’y faisais-tu ?
— J’ai acheté des jouets, Maître.
— Tu m’intéresses, lesquels ?
— Un gode, un vibro, un gode ceinture et du gel anal…
— Bien, tu iras les chercher, non, on ira les chercher après ta première épreuve. Avec qui utilises-tu ces jouets ?
— Florence et maxime mes anciens voisins mais ils ont déménagé, Maître.
La serveuse revient et a dû entendre la fin de la phrase, puisqu’elle me sourit. Sylviane l’a vu. Elle est rouge de honte. Je bois ma bière tout en regardant Sylviane. Je bande en pensant à ce que je lui réserve. Une fois nos boissons finies, je l’emmène vers ce lieu de perdition que je connais bien.
11 h 15, on est accueillie par la gérante du lieu. Je demande à Sylviane de m ’attendre un peu à l’écart.
— Bonjour, Madame…
— Kathy… Que puis-je pour vous ?
Kathy est une femme de 40, 45 ans. Fine. Les yeux d’un noir intense. Je ne peux vous en dire plus, le comptoir faisant obstacle. Mais elle doit avoir une jolie poitrine qu’elle dissimule sous une chemise noire.
— Il y a toujours les « glory-hole » à l’étage ?
— Oui, pour vous ou madame ?
— Ma pute, lui répondis-je en lui faisant un sourire, sourire qu’elle me retourne.
— Oui, mais ça a récemment évolué. Chaque client doit louer un film pour le visionner dans une cabine. Evidemment vous recevez la moitié de cette « location ».
— Bien et c’est toujours à l’étage?
— Oui, oui, en haut à droite, les cabines sont à gauche. Des clients sont déjà là. Ils visionnent depuis dix minutes… Je les préviens de votre arrivée.
— Très bien, nous montons. Et prévenez les futurs clients de la présence de ma pute.
Elle me remet un paquet d’essuie-tout.
On monte un petit escalier en bois et l’éclairage blafard rouge nous accueille. Je pousse la porte battante suivie de ma pute. Elle entre et écarquille les yeux. Cinq trous et deux bites prêtes à l’emploi.
— fous-toi à poil ! Tu sais ce qu’il te reste à faire. On reste ici jusqu’à midi. Allez !!!
Timidement elle me tend veste, chemisier et jupe. Je lui dis d’enlever ses talons. Elle est nue, enfin presque, il ne lui reste que ses bas.
Les deux sexes sont de petite taille. Elle s’agenouille. Je lui dis de se maintenir debout, d’écarter ses jambes et de se pencher. Quelle est belle ainsi positionnée, jambes largement ouvertes et ses lourdes mamelles pendantes. Elle est bandante.
Elle a bien compris ce que j’attends d’elle. Elle se saisit de la plus petite des deux bites et commence a la sucer en gorge profonde. Elle penche la tête et me sourit. La salope, elle aime ! Ou fait elle cela pour me plaire ? Le mec devait être gonflé à bloc car au bout de deux minutes, il part dans un grognement à peine audible. Elle me montre le fruit de sa récolte et déglutie.
Le second est plus gros, plus long, qu’à cela ne tienne, elle l’enfourne. Au début, elle peine à le prendre à fond. Elle bave, elle hoquette mais elle veut me faire plaisir, elle enlève ses mains et y va à fond. Son front bute sur la paroi. Elle ferme les yeux. Des larmes coulent sur ses joues. Je bande pour cette nana, j’ai envie de la prendre comme une chienne, elle est à bonne hauteur mais non, je me réserve pour ce soir.
Elle astique cette sucette comme une enfant, alternant les gorges profondes et les coups de langue savamment placés. Elle mouille cette grosse cochonne. Dans un sursaut il lâche tout. Il râle. Le premier jet atterrit sur ses cheveux, les suivants au fond de son gosier.
Comme précédemment, elle ouvre la bouche et avale.
— C’est bien… Rhabille-toi, on reviendra…
— Oui Maître mais je ne peux pas sortir avec cette trace de jus dans mes cheveux?
Je lui donne le rouleau d’essuie-tout. Elle me regarde avec un regard amusé. Je me sauve car l’envie de l’embrasser me submerge. (Ça ne va pas mon grand, tu pars en couille).
Je retrouve Kathy. Elle est déçue et me dit de venir le vendredi ou le samedi, c’est plus vivant. On éclate de rire.
Ensuite s’engage une conversation inattendue. Effectivement, elle m’avoue qu’elle a une soumise toute dévouée, dont elle est tombée amoureuse. Elles forment un couple bisexuel dans la vie de tous les jours mais une fois dans l’intimité, c’est tout autre chose. Elle me tend une carte de visite et me dit, si un soir le cœur vous en dit…
Sylviane réapparaît, pimpante, remaquillée. Je la prends bras dessus, bras dessous et nous sortons, non sans avoir salué Kathy.
— On va où, Maître ?
— Chez toi.
— Il risque d’y avoir ma fille !
— J’espère bien. J’ai deux mots à lui dire.
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