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Ch. 9 : Lettre à Laura (2)

Ch. 9 : Lettre à Laura (2)



Je me souviens de tout, je me souviens de nous.

Je me souviens de cette soirée où j’ai rencontré tes amies pour la première fois. Cela fait un peu plus d’une semaine que nous sommes ensemble et ce vendredi soir, nous sommes invités chez ta meilleure amie, Marion. Tu m’as donné rendez-vous chez toi.
Tu m’ouvres enroulée dans un drap de bain bleu turquoise. Une autre serviette de la même couleur sur la tête fait office de couvre-chef. Tu viens de sortir de la douche. Je t’embrasse en plaquant mes mains sur tes fesses. Nos langues se trouvent, mon cœur palpite, je suis déjà tout émoustillé. J’abaisse ta serviette, pour en extraire ton sein droit, que j’embrasse, lèche et tète.
– Arrêtes mon cœur, on n’a pas le temps, on va être en retard. Installes-toi tranquillement, j’en ai pas pour longtemps.
Assis dans le canapé, je t’attends patiemment en jouant sur mon portable, lorsque tu fais ton entrée dans le salon, en soutien-gorge noir et en collants couleur chair. Tu es si désirable. Tu me questionnes sur le choix de la robe:
– À ton avis, je mets la blanche ou plutôt la rouge?
– Je préfère la rouge, elle ira bien avec ta belle chevelure.
Te voir ainsi me fait bouillir et je ne peux me retenir de te rejoindre dans la salle de bain.
– Tu ne mets rien sous ton collant?
– Non, jamais, je ne suis pas à l’aise.
Par derrière, je viens t’enlacer, mes bras encerclent ton ventre, mon menton posé sur ton épaule, on se regarde dans le miroir.
– Tu es très belle ma princesse
– Merci me réponds-tu en rougissant.
Je dépose un tendre baiser sur ton épaule, puis je dégage tes cheveux pour t’embrasser dans le cou. Mes mains descendent sur tes hanches, mon bassin collé à ton fessier, tu as des papillons dans le ventre. Mes mains glissent sur tes cuisses. En les remontant, mes deux index frôlent ta fente. Je remonte mon bras gauche, il te serre la poitrine, pendant que ma main droite appuie sur ton sexe et le caresse par dessus le tissu. Puis elle se faufile sous ton collant et je tripote ton clito du bout des doigts. Tu miaules:
– Hum, non arrêtes, on va nous attendre.
Mais il est trop tard pour faire marche arrière. Je triture ton clito de plus en plus vite, tu viens déjà, humide, haletante.
– Hum, tu es incorrigible…en te laissant aller au délice de ma caresse.
– J’y peux rien, dès que je te vois, j’ai envie de toi.
J’intensifie la cadence de mes mouvements circulaires. Bras tendus, tes mains appuyées de chaque côté du miroir, penchée au dessus du lavabo, tu écartes les jambes et tu te mets à jouir. T’entendre prendre du plaisir me fait bander, bander, bander. Deux doigts s’aventurent dans ta broîte à cyprine, qui mouille, qui mouille. Ils te baisent, grattent ta paroi pour chercher ton poing G. Tu es au bord de la rupture, tu te redresses, tes mains passent dans ton dos et me caressent le sexe par dessus mon jean’s. Je t’aide à le déboutonner, je le baisse ainsi que mon boxer jusqu’aux genoux. Tu saisis mon sexe et tu me masturbes, sans même voir ce que tu fais.
Mes doigts reprennent place dans ta chatte, déformant tes collants poisseux à chaque pénétration. Ma main gauche se fraye un chemin sous ton soutif, mes doigts tirent, pincent, roulent, jouent avec ta tétine. Tu jouis de plus en plus fort. Tu penches la tête en arrière, sur mon épaule, ton bras entoure ma nuque. Tu me calottes et me décalottes avec vigueur et je rugis en giclant abondamment sur tes fesses, salissant ton collant.

Notre excitation calmée, nous prenons une furtive douchette. Tu lisses tes cheveux, et tu t’habilles. Aux oubliettes les collants et la robe, tu as opté pour un jean’s slim bleu ciel, un pull en cachemire blanc et ton fin blouson en cuir noir. Tu es classe. Nous marchons main dans la main. Tu es aussi grande que moi, perchée sur tes talons aiguilles noirs. Je suis fier de me balader dans la rue avec une femme si belle, si chic. Certains diront que tu es une « pouffe ». Qu’importe, laissons penser les rageux.

A notre arrivée chez Marion, c’est une petite nénette aux cheveux châtains coupés au carré et un piercing dans la narine droite, qui nous a ouvert. C’est Agathe, ta seconde meilleure amie. Elle est assez « mimi », mais son menton en galoche ne la valorise pas.
– Heureuse de te rencontrer, ça fait des jours que Laura nous parle de toi.
– En bien j’espère, dis-je un peu gêné.
– Non, pas vraiment, plaisante-t-elle.
– Tu as fini de dire des conneries, lui réponds-tu, en lui souriant et en lui tapant gentiment sur le bras.

Nous rejoignons ensuite Marion dans la cuisine, qui finit de préparer quelques toasts. Un gros câlin entre vous et tu me présentes:
– Alors voilà, je te présente Chris, mon nouveau chéri
– Ah bah ça va, tu n’as pas choisi le plus moche, rétorque Marion.
Je découvre une sympathique brune aux cheveux longs, un regard malicieux caché sous des lunettes carrées à la monture noire et une opulente poitrine compressée dans un débardeur trop petit. C’est involontaire de ma part, mais il m’est impossible de louper ce décolleté, lorsque ton amie se penche au dessus de la table, pour me faire la bise. Elle s’en aperçois tout de suite et s’en amuse:
– Bah vas-y, te gênes pas, tu veux des jumelles?
Je suis super mal à l’aise et j’ai peur de ta réaction. Mais tu me rassures en lui disant:
– En même temps, c’est normal qu’il regarde, on ne voit que ça ma chérie.
– Oui, mais je déconnais, ne le prend pas mal. De toute façon j’adore qu’on me mate.
Soulagé, je devine que Marion est une vraie délurée. Je comprends mieux pourquoi vous êtes si bonnes copines.

Nous nous installons dans le salon, le bouchon de « la Clairette de Die » s’envole comme une fusée, les quatre flûtes remplies de bulles résonnent au moment du « tchin », et Marion ouvre le bal:
– Alors c’est toi la perle rare? Tu sais qu’il y en a une qui est folle de toi.
Tu ne sais plus où te mettre car nous n’avons encore jamais témoigné ensemble de nos sentiments. Marion surenchérit:
– Fais pas le con avec elle, sinon tu auras à faire à nous.
– Ne vous inquiétez pas les filles, moi aussi je suis super bien avec elle.

S’en ai suivi un petit interrogatoire auquel j’ai habilement répondu. Je sais parfaitement qu’il faut plaire aux amies de sa chérie si on veut que ça fonctionne.
Durant l’apéritif je fais connaissance avec Agathe. Elle est ton amie depuis le collège, fait de la danse avec toi. Elle est bien plus posée que vous deux, en couple depuis 2 ans avec un mec pas très sociable, très casanier, d’où son absence ce soir.
Puis je découvre Marion, ton amie depuis le CP, elle fait également de la danse avec toi. Elle est célibataire depuis quelques mois, depuis qu’elle a été cocufiée. C’est une grande gueule avec un caractère bien trempé. Elle ne mâche pas ses mots et moi ça me fait sourire.
La seconde bouteille de pétillant terminée, les langues (de putes) se délient. Ça cause potins et ragots. Vous dénigrez des nanas de votre club de danse. Je suis hors-sujet, je ne connais aucune des personnes dont vous parlez.
Puis, ça dévie, vous parlez de mecs, de sexe. Je vous écoute attentivement. Agathe parle ouvertement de sa nuit passée, du plaisir qu’elle a pris à se faire sodomiser. Je m’imagine la scène et commence à bander.
C’est ensuite Marion qui raconte ses exploits cochons du weekend précédent. Elle nous décrit la situation dans les moindres détails. Elle a trouvé ce coup d’une nuit, moyen, car le type en question n’était pas assez membré à son goût. Tu as ajouté:
– Moi je n’ai pas ce problème là.
– Ah bon, tu es bien fourni me demande Marion avec des étoiles dans les yeux.
Je n’ose répondre et tu enchaînes:
– Oui, oui je confirme et je peux te dire que je prends mon pied.
Je suis complètement décontenancé devant tes divulgations. J’ai l’impression d’être dans un vestiaire de nanas, vous êtes pires que des mecs. Vous discutez comme si je n’étais pas là. Marion te dis en blaguant:
– Il faudrait que tu me le prêtes.
Et Agathe:
– Si tu veux on échange.
– Non, non et non, c’est le mien et je le garde leur réponds-tu.
Des pensées vicieuses me viennent à l’esprit. Je nous vois, tous les quatre, baiser dans une gigantesque partouze. Marion s’adresse à toi:
– En tout cas, tu as de la chance, tu n’as plus besoin de te masturber maintenant. Pleine d’assurance tu avoues que ça ne t’empêches pas de continuer.
Intrigué, je te souris:
– Il faudra que tu me montres ça.
A ta façon de me caresser la cuisse et la paume de main, je sens que tout cela t’excite. Je suis dans le même état. Surtout quand je suis obligé de vous livrer un moment coquin qui m’est arrivé.
Je relate mon histoire avec Laryssa (chap 4). Marion me dévisage, en écoutant mon récit, je sens que je lui plais. Je pense que je suis passé pour un obsédé, mais personne n’est choqué. Tant mieux.

Il est tard et nous rentrons. Sur le trajet du retour, on se chauffe en se disant des cochonneries. J’ai le kiki qui frétille lorsque tu m’annonces que ton string est trempé. On sait pertinemment qu’à notre arrivée chez toi, ça va être obscène. Et ça ne rate pas.
L’énorme porte en bois de ton appart refermée, on s’arrache les vêtements en se roulant des grosses pelles baveuses. La tendresse n’est pas de rigueur. On veut du sexe, de la baise. Notre désir est si brûlant que nous n’atteignons même pas la chambre. Tu t’allonges sur le dos, sur le canapé du salon. Tes pieds caressent mon torse et viennent flirter avec ma queue et mes bourses. En appui sur tes coudes, tu t’appliques pour me masturber entre tes voûtes plantaires.
J’adore ce que tu me fais. J’ai la tête dans les nuages.
– J’ai envie que tu me suces ma chérie.
– Moi aussi j’ai envie que tu me lèches.
Dans un mémorable 69, nous nous adonnons à la luxure. Ma tête entre tes cuisses, mon nez collé à ta raie, ma bouche posée sur ta fente, ma langue survole tes plis, s’amuse avec ton clito. Tu n’as jamais autant mouillé. Je m’abreuve de tes sécrétions.
Tu m’aspire le gland en appuyant tes mains sur mes fesses. Tu es sacrément vorace. Nos gémissements sont faibles car nous avons la bouche pleine. Tu es à bout et tu réclames la pénétration. Tu t’agenouilles sur le canapé, accoudée sur le dossier, bien cambrée.
Je me cale derrière toi et mon colosse de chair s’enfonce dans ton vagin en fusion. Un soupir de plaisir émane de ta bouche. On dirait que nos deux sexes ont été fait pour s’emboîter. Mon cœur tambourine et mes va-et-vient sont de plus en plus denses. Tu es en furie et tu exiges que je te claque les fesses.
En te limant, je frappe ton fessard qui rougit de plus en plus. Notre étreinte est bestiale, mes doigts tournicotent dans ta chevelure rousse. Je tire tes cheveux en te baisant de plus en plus fort. Tes cris sont de plus en plus tintamarresque, tu te lâches et tu me balances:
– Vas-y éclates moi la chatte.
Ces paroles provoquent en moi, une montée de chaleur, mes coups de reins se font plus brusques.
– Tu la sens bien ma grosse bite?
– Oui, oui, oui, encore.
Je te besogne encore et encore, tes cris m’excitent, les parois de ton sexe pressent le mien et je jouis en toi en bramant comme un bouc.
Mes jambes tremblent, je n’ai plus de forces, mon fluide énergétique s’est évaporé. Bon dieu, qu’est ce que c’était bon… On s’embrasse à nouveau et tu m’avoues que tu aimes quand c’est hard comme cela.
Je n’allais pas être au bout de mes surprises…

A suivre

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