J’étais invité chez des amis pour Tirer les Rois, des amis libertins et amusants, toujours à l’affut d’une bonne idée, pour détourner érotiquement les fêtes du calendrier…
Nous étions une dizaine, couples et célibataires des deux sexes confondus, champagne à flot et la bonne idée de la soirée fût exposée par le couple qui invitait…
Il s’agissait de rendre hommage au Rois ou à la Reine qui trouverait la fève, d’une façon différente de celle habituellement pratiquée avec la ridicule couronne…
Le Rois ou la Reine aurait les yeux bandés et sa cours lui rendrait hommage en la couvrant de caresses digitales et manuelles, uniquement, après l’avoir déshabillée…
La galette fut partagée et chacun des convives se mirent à la déguster, espèrent trouver la précieuse fève, sésame d’une séance de masturbation à plusieurs mains…
Chacun et chacune guettait l’autre en mordillant dans le gâteau, souhaitant être l’heureux élus, les hommes sachant aussi qu’ils devraient désigner « La Reine », et réciproquement pour les femmes…
Ne croyant que très peu à ma chance dans ce genre de jeux, je grignotais la galette du bout des lèvres, et bientôt, je fus dans les derniers à terminer mon feuilleté et une chose dur crissa sous mes dents…
La fève, tant désirée par tous, une main de faïence, c’était moi qui l’avais, moment troublant, où pendant quelques secondes, on hésite à le dire, amusé par les regards interrogateurs et excité par ce qui va suivre…
Après l’avoir montré à toute l’assemblé, un cercle formé par elle se resserra autour de moi et l’on me banda les yeux, de suite, les mains de mirent à me palper et me caresser, certaines défaisant les boutons de ma chemise, d’autres ouvrant mon pantalon…
La sensation était étrange, comme si une bête tentaculaire me dénudait, mais aussi très agréable, car cette a****l ne me voulait que tu bien, attouchements délicats, caresses électrifiantes, effleurement des parties intimes, je bandais déjà fortement quand on me baissa le slip…
J’étais comme bercé par la chaleur des paumes comme la caresse des vagues sur le corps dans une mer paradisiaque, le chuchotement et le souffle des voix était comme une légère brise à mes oreilles et sur mon corps, les multiples petits pincements des doigts sur mes tétons et autres parties sensibles, me faisaient penser à ces bancs de poissons minuscules qui viennent vous mordiller dans les eaux chaudes des tropiques…
Aucunes parties de mon corps n’étaient oubliées, pieds, jambes, torse, bras, dos, fesses, oreilles, mains et doigts étaient partout, la zone génitale était juste effleurée, volontairement je pense, ce qui me durcissait au plus haut point, la bête tentaculaire connaissait son sujet, elle prolongeait l’attente, stimulant le désir jusqu’à son plus haut point…
Sans savoir si c’était sa partie mâle ou femelle, ou le deux, au bout de longues minutes de leurs préliminaires, les mains se firent plus précises sur ma verge et mes testicules, des bouches et des doigts glissèrent même entre mes fesses, stimulant mon anus dans des attouchements humides et lingués, on me massait les couilles, on jouait avec mon prépuce, ma tige de chairs bandées était prise à pleines mains, un doigt mouillé passa sous la peau pour me caresser le gland, une langue pénétra mon anus…
Je crus défaillir de plaisir quand on me décalotta, le glissement lent de la peau et de la multitude de doigts qui le provoquait m’arrachèrent un râle de jouissance incontrôlé, combien étaient-ils maintenant à me masturber, je sentais bien que les mains changeaient, chacune avait sa façon de faire, douce ou rugueuse, lente ou énergique, homme ou femme, je tentais de les reconnaître, la situation « à l’aveugle » me désinhibait totalement, pour les participants, il devait en être autrement, quel regard portait sa femme sur l’homme qui me branlait…? Et lui…? Cela l’excitait-il de la voir caresser ma verge…? Qui eu en premier, l’initiative de me rentrer un doigt dans l’anus…? Était-ce uniquement une caresse féminine ou certains hommes me le faisaient-ils aussi…?
La seule phrase prononcée pendant mon branlage groupé fut:
– Préviens-nous quand tu viens…!
Je n’en étais pas loin d’ailleurs, je retenais déjà mon orgasme montant, mais le plaisir ressentit était le plus fort, j’eu juste le temps de râler poussivement:
– Ca… Ca… ça vient…!, que j’explosais dans une terrible jouissance, un feu brulant de tous les enfers, j’ai sentis une chose froide me toucher le gland pendant que je me vidais, je sus après de quoi il s’agissait, j’avais encore les jambes flageolantes quand on m’enleva le bandeau, les invités étaient un peu plus déshabillés qu’au début, j’ai supposé qu’ils avaient dû eux aussi échanger des caresses, une de nos amie, la Maîtresse de maison, tenait à la main un large verre à digestif qu’elle me montra, il contenait de ma semence en son fond, pas de quoi le remplir mais une bonne giclée qu’elle allongea d’un filet de champagne, levant symboliquement le calice au ciel, elle annonça solennellement à l’assemblée…
– Seule… Celle qui boira le Royal Nectar… sera digne d’être Reine… Sa Majesté, comme Notre Bon Roi, disposerons de nous comme bon leurs semble, ils recevront tous nos hommages …
Ainsi la soirée continuait, promettant d’être riche en plaisirs et surprises, mais cela est une autre histoire…
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