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L À utre Eurydice

L À utre Eurydice



Le processus était fort entamé de la déliquescence de notre couple. Nous parvenions à la fin de notre histoire. Tout cela fait matière pour un beau roman ou une belle chanson. J’étais par trop triste et résigné ce jour-là tandis que mon amie débordante de vitalité conjurait le mauvais sort par une sorte de surcroît de cruauté, fait dont elle était souvent coutumière. Elle croyait sûrement nécessaire de précipiter la chute. Thérapie passant par la crevaison de l’abcès. Je savais que cette petite agape à la campagne serait tout sauf anodine. Elle jetterait son dévolu sur l’un des hommes ici présents.

Une fois de plus je me représentais que je liais mon sort avec une créature que je ne méritais pas. Elle me supplantait de cent coudées. C’était une beauté flamboyante ne pouvant de la sorte passer inaperçue en quelqu’endroit où elle fut. Nous étions mal assortis. Il y avait de façon flagrante ici une erreur de casting. On eût dit un bolide rutilant dont je n’avais pu payer toutes les traites et dont le passage même à la pompe me coûtait. Les autres avec ironie pointaient mon désarroi et spéculaient sur le moment où l’huissier viendrait me reprendre le véhicule.

Chacun se félicitait enfin que la justice put être rendue. On se doit de ne pas outrepasser ses forces et demeurer humblement dans sa catégorie. Triste avorton j’avais lié mon sort à une reine de beauté que d’autres convoitaient. J’étais remis ainsi à ma place et invité à retourner dans l’ombre.J’eus pu arguer que notre histoire avait eu un fond d’estime et même d’amour. J’avais la faiblesse de croire que je l’avais un temps ébloui ne serait-ce que par mon esprit. Pour les esprits médisants je tâche de préciser qu’il ne faut faire ici l’analogie avec le personnage de Woody Allen étant moins laid.

Quoiqu’il en soit et pour reprendre ses termes, elle aspirait à reprendre son destin en main et à ratt****r de beaucoup le temps perdu. Elle usait à dessein de propos blessants pour à la fois se convaincre et ne me laisser aucuns regrets à son égard. J’avalais ce remède de cheval. Je comptais depuis quelque temps les jours qui nous séparaient de l’inéluctable séparation. Je ne pensais pas que le jour fut venu en cette aimable après-midi. Certes il faisait lourd. Nous étions écrasés sous la torpeur. La viande grillée était bonne. Le rosé frais nous achevait. Nous dérivions doucement.

Un regain d’amour dirigeait mon regard vers ma future ex-belle. Elle riait aux éclats avec un vieux beau, producteur de ciné de son état. Tout ce que je méprisais. Je lui souhaitais funestement le sort prochain d’Harvey Weinstein. Ces types obtiennent à bon compte de coucher avec les plus belles. Je ne comprenais pas que la mienne se résolut à un plan si sordide. Je ne concevais pas surtout que la compagne de ce type à côté ne mit davantage le holà. On put la croire aussi résignée que moi. Elle s’enfilait du rosé et tirait vainement sur sa cigarette. Les autres étaient indifférents à notre drame.

Cette femme un moment tandis que nous nous trouvâmes rapprochés sur le banc, m’adressa la parole. On eût dit deux naufragés sur une île déserte contraints de collaborer. Je vis en un instant que dans le couple c’est elle qui dégageait la plus grande personnalité. En quelque sorte elle avait présidé à la carrière du mari. Je pensais de façon fulgurante à l’argument du Bel ami de Maupassant. Cette canaille la payait mal et de retour. A demi-mots je lui témoignais ma compassion et ma colère contre l’ingratitude de ce type d’énergumène. Elle put en dire autant pour moi.

Elle leva les yeux au ciel après que je lui eus dis que mon amie avait toujours rêvé de faire du cinéma. Mon interlocutrice n’avait assez de mots stipendier ces pauvres filles. Les lucioles sont attirées par la flamme qui les brûlera. Nous méditâmes ensemble sur le mystère des conduites d’échec qui semblent l’apanage de ces êtres les plus brillants ou plutôt les plus flamboyants. En regard nous nous félicitâmes d’être plus ternes et mesurés. Nous nous étions résignés au temps long qui engrange. Je décelais cependant du charme sensuel et énigmatique à cette dame.

Ce type de femme m’avait toujours attiré. Qu’étais-je allé faire en cette galère que d’avoir aliéné ma vie à une créature fausse qui n’était point mon genre. Le snobisme meut une part de nos actions et de nos affectations. Ainsi avais-je voulu m’afficher au bras d’une star pour un temps épater la galerie. La vacuité de cela avait éclaté au grand jour. J’étais plus vieux et désabusé à présent. Je devais témoignage à la vie de m’avoir prodigué une profonde leçon. Mon interlocutrice avec un sourire las me confirma qu’ici-bas nous n’apprenions en effet que des erreurs et des errements.

Miné peu à peu moi-même par la boisson, je la considérais mieux dans le détail. Elle tournait aux alentours de la quarantaine. Les quelques lignes et formes arrondies ajoutaient au contraire à son armature demeurée élégante et qu’illustrait pourtant une mise sensuelle et un peu provocante. En effet et par ce jour d’été cette femme ne s’était point départi du port du bas et de l’escarpin assorti d’une jupe fort courte bien que classique. Son visage était maquillé sobrement et n’en renvoyait pas moins à l’idée d’une tragédienne, d’un oracle venu du temps ancien. J’étais comme fasciné.

Son mari et ma future ex-amie durent se rendre compte de l’effet obtenu car inquiets ils n’avaient de cesse de regarder vers nous. Notre début d’idylle semblant supplanter le leur. En effet nous n’essayions point tant à nous venger. Au contraire nous étions nous-même étonnés du lien qui à mesure nous unissait. A cet égard nous nous découvrîmes nombre de relations et amitiés communes. Nous trouvâmes étonnant que malgré cela nous n’ayons jamais pu nous rencontrer auparavant. Nous étions obligés d’y voir un signe que le miracle s’opérât aujourd’hui en une circonstance si banale.

Elle trahit cependant de son intérêt pour moi lorsqu’elle s’affectât que je négligeas trop mon amie la laissant aux griffes de son mari prédateur. Je répondis sans ambages que nous étions sur le point de nous séparer. Que ce n’était plus qu’une question de semaines voire de jours. Je dis sans ironie qu’elle me cherchait un remplaçant et que ce ne pourrait être assurément un homme marié. J’ajoutais ce dernier point comme pour rassurer ma belle interlocutrice que son mari lui restât au final. Elle sembla n’avoir cure de ma délicate attention. Son homme était un invétéré dragueur.

Finalement je choisis au su de tous de poursuivre la charmante conversation. Il m’importait peu qu’on médit sur nous. Des couples de toute façon du même ordre s’étaient formés. La chaleur de l’été et le fameux rosé étaient propices à ces sortes d’épanchements, de rapprochements et de désordre amoureux présidant à une soirée. Il y avait peu loin un grand parc où d’aucuns s’étaient perdus. Il était indubitable que flottait par-dessus cette atmosphère de fêtes galantes. Ma tristesse du coup s’évanouit. La chance tournait. Ce pouvait être mon jour et ma chance de bonheur.

Je me perdais en contemplation sur les belles cuisses de ma nouvelle amie. Je trouvais délicieux que celles-ci croisées put nous offrir le spectacle point si impudent de ses bas dont la naissance marquait la blancheur de sa chair affleurant. Elle semblait se réjouir du regard des hommes dont moi sur ce simple détail. Elle manifestait ainsi la souveraineté de sa vraie sensualité. Elle était femme aimant le sexe et le faisant savoir. Un mari libertin lui concédant cela. J’eus idée que n’importe quel homme ce soir-là eût pu l’att****r et qu’elle ne résistât pas. Je prétendais à cette chance.

Avec audace je lui jetais : « Votre mari a tort de vous négliger. Il mériterait d’être puni. » Elle sourit me rétorquant : « Pensez-moins à nos cocus infortunés. Suivez plutôt votre propre désir. » Je vis qu’elle voulait me faire la leçon. N’étais-je pas sur le point de commencer une nouvelle vie ? Elle voulait me désapprendre d’être niais. A ce moment éclatât une clameur suivie d’une musique assourdissante que je sus plus tard être de la Techno. Manifestement certains voulaient danser et s’amuser. Mon ex et le mari partirent se trémousser. Je me souvins de mon impéritie à danser.

Je lui criais que j’étais un nigaud dans la danse. Elle sourit et posa son pied qu’elle avait extirpé de sa chausse sur la table. Ce geste intempestif, incongru voire même vulgaire me témoigna de ce que la musique sauvage lui faisait. Une sorte de libération, une autorisation à s’affranchir de maints tabous. De toute façon nous n’étions plus que deux à table. Nul ne nous observait et s’enquérait de nos caprices. Je contemplais médusé ce pied à la fois sensuel, vigoureux et espiègle. Il avait quelque chose de lascif. En lui profusait un flot profond de sensations et de promesses.

Narquoise elle me demanda : »Il vous plaît ? » Elle voyait bien que je l’examinais en tous ces recoins. A travers le bas au teint sombre j’en savourais les saillies, les veinules et l’incarnat rouge des ongles. Je faillis avouer que cela me procurait maintenant une indéfectible érection. Elle lut cela en mon regard. Son sourire était du coup devenu vicieux. Il lui était sûrement établi que je serais ce soir le type qui la sauterait. Elle me trouvait sympa et s’en réjouissait. Parfaisant son geste elle écarta subrepticement ses cuisses afin qu’en un regard plongeant je pus me repaître de son sexe.

J’eus un pincement au cœur. Il n’était pas exclu que ce genre de garce ne portât pas de culotte. Fort heureusement celle-ci gonflée d’un sexe lourd était couleur lilas et cependant d’une transparence coupable au point qu’aucun aspect de la chatte n’en fut omis. Même de rares poils pubiens vous adressaient de loin un signe mutin. Je marquais sans doute trop ma stupéfaction car elle partit d’un long éclat de rire ajoutant : « Gare monsieur à l’apoplexie ! » Je m’assurais par un regard autour qu’on n’avait surprit mon grand émoi. Elle flegmatique conservait toujours ses cuisses ouvertes.

Elle se voulait assurer que je me rinças l’œil et bandât comme un forcené. Elle caressât avec la main son pied. Je pense qu’elle eût voulu une telle caresse de moi et à défaut s’y employait elle-même. Elle avait par trop envie d’un mâle et de baiser. Jetant une volute de sa cigarette vers le ciel, elle jeta : « Ne trouvez-vous pas qu’ils font du bruit ? Pourquoi n’irions-nous pas au calme là-bas parmi les arbres ? » Il est vrai que nombre de gens dont des couples s’étaient enfuis. Je ne voyais rien à redire. Elle commandait. J’obéissais. J’escomptais qu’elle put calmer l’ardeur furieuse de mon sexe.

Avec une certaine cruauté elle me fit observer que son mari avait depuis longtemps disparu avec mon amie. Sardonique elle développa : « Voulez-vous que je vous décrive le menu. A l’heure présente elle doit être agenouillée et le sucer. Il la prendrait plus tard par-derrière contre un arbre. » Loin d’être choqué par ce récit, je songeais plutôt qu’il en pourrait être pareil pour nous. Je méditais que cette salope devait adorer prodiguer une fellation à un homme. Juchée sur ses escarpins et marchant maladroitement dans l’herbe, elle roulait de façon comique du cul devant moi.

Parvenus sous les arbres, nous trouvâmes encore trop de gens. Certains impunément s’embrassaient et s’enlaçaient déjà. Dans les bosquets un gros type prenait impunément une femme jeune manifestement avinée. Ma compagne observait cela avec fascination au point que je dus la tirer par le bras pour aller plus loin. Je l’avais prise par la taille et déjà lui caressais le cul. La nuit étoilée, la musique au loin et les rares ombres alentour tout concourrait à chérir ce séjour de l’Enfer. Sous un chêne il parut que nous étions seuls et tranquilles pour une halte. Elle se disposa à genoux.

Je levais la tête zieutant la lune et les inoffensives étoiles. Puis je fermais les yeux tandis que dans sa bouche ma queue déjà chavirait. Elle faisait cela avec célérité. Elle aimait par trop sucer. Elle avait du avoir une kyrielle d’amants. J’étais le énième sur la longue liste d’attente. Un temps j’en conçus une sotte jalousie. Elle eût pu me remplacer illico par un autre. Elle ne considérait peut-être en moi que la bite. Je n’en avais cure. Elle m’avait convaincu de jeter à la rivière mes puérils et anciens préjugés. La vie est une fête. J’étais résolu à niquer tout mon saoul de semblables salopes.

Il n’était pas exclu que peu loin mon ex se fit fouailler le cul par l’autre ignoble porc de mari. Peut-être riraient-ils au retour en leur voiture de nous avoir baisé l’un l’autre. En fait ils auraient précipité notre séparation. Agents du démon ils auraient jeté de l’huile sur le feu. En attendant j’escomptais bien profiter de ce cul. Celui-ci était magnifique. Le fil subtil du string séparait benoîtement deux magnifiques fesses énormes. Je les malaxais et léchais bientôt. Elle glapissait d’aise. Elle se flattait que je pus être à ce point cochon. Elle faisait souvent cet effet aux hommes.

Tels deux bêtes nous fûmes à un moment tout à quatre pattes. Cela allait avec le verbe forniquer. Elle m’invita à visiter son autre trou, le plus petit, le plus ténu. Cette chienne n’adorait rien tant que la sodomie. Sans fard elle cria : « Vas-y chéri encule-moi ! »En cet exercice je pouvais être rétif d’autant si la partenaire l’était. Là ce fut facile, aisé. A ma grande surprise ma queue d’honnête dimension fut avalée par le trou de l’anus. Bouche d’enfer il engloutit ma frêle épée. Je pouvais à présent œuvrer, besogner à l’intérieur. Elle m’exhortait à pousser toujours plus avant.

Je crus devoir défaillir plusieurs dans cet effort surhumain. Je n’avais jamais procédé à ce genre de sodomie et si sauvagement. Elle encaissa cela avec un remarquable stoïcisme. Elle n’en attendait pas moins d’un mâle ce soir. Enfin j’explosais maculant son trou et son entour de sperme. Elle fut ravie du résultat. Elle s’enquit à me sucer encore. Elle voulait nettoyer mon bel instrument et de la sorte le récompenser. Le sperme suintait aux commissures des lèvres. Elle obtint que du foutre vint à souiller tout son visage et reste du maquillage. Elle aimait à ce qu’on l’humiliât et la traitât de pute.

Au sortir de ses bras et de son cul j’étais fou amoureux. Je voulais qu’on se revoit. Penaud je vis que mon amie conversait avec le mari à notre table comme si de rien était. Je me sentis à cet égard plus coupable qu’eux. On eût pu objecter qu’ils avaient commencé de flirter. Tout s’était enchaîné ensuite. Nous avions vécu une suit de Sardanapale. Les slows heureusement avaient remplacé la techno. Au retour il fut convenu avec mon amie de nous séparer dès le lendemain. J’avais dans poche le numéro de l’autre salope. Tout me parut plus léger. J’entrais ainsi au royaume du sexe.

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