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Perverse Florence

Perverse Florence



Perverse Florence

Elles s’appellent Magdalena, Jenny, Eliane, elles portent le nom des héroïnes de mes derniers romans…
Cette fois elle est Florence, une femme comme nous toutes, qui arrive trop vite à la trentaine, et qui a peur de vivre la suite, cet inconnu sournois qui ride son sourire, ajoute çà et là quelques ombres, quelques plis, traces de bonheur, traces de jeunesse envolée…
Chapitre I – Automne
Comme chaque fois après les vacances, l’automne vient me donner sa leçon de morale…

Elle me rappelle la fable de La Fontaine, la Cigale et la Fourmi…

Car j’ai chanté et dansé tout l’été et de fort belle façon, sans me soucier du reste.
Je suis Florence, mariée depuis pas mal d’années, une quinzaine…

Le reste ? C’est Pierre, rencontré un soir de 14 juillet, dans mon petit village.
J’aimais la nouveauté, elles sont rares par ici…
Solitaire, beau parleur, rassurant, gai, vif, il a animé ma soirée qui partait très mal…

A 20 ans, je finissais mon premier stage dans un laboratoire de cosmétiques à la ville voisine, premier rouage d’un cursus établi qui devait m’emmener vers des postes mirifiques…

Mais la vie se contente de leçons et je fus simple laborantine, dévouée et gentille, avec laquelle on couche facile, dès lors qu’on est plus haut dans la hiérarchie, soit, tous…
Chercheurs, têtes bien faites, bien pleines, je me laisse entraîner, séduire, délaisser et le cycle recommence…
Pas de coup de foudre, juste des coups sans suite, pour oublier la monotonie de mon quotidien, dans les éprouvettes, le pipi et le reste…

Je n’étais pas nunuche en arrivant ici, mais je dormais seule, logée chez une tante, indépendante et je me suis crû capable de croquer dans la pomme de la vie, dans la tourmente des sentiments diffus, en me sentant femme et libre…
Je trouvais un studio plus près de mon travail, et ce fut l’apothéose…

Les mois passèrent et quand je fis le compte de mes conquêtes, un soir avec des copines… J’eus peur du chiffre…
Deux à trois par mois en moyenne, souvent le vendredi soir lors de notre sortie obligatoire entre filles, donc, une quarantaine cette dernière année, dix fois plus que pendant mes années d’ado, lycée et fac…

C’est vrai qu’au début de ma vie sentimentale, j’avais la mauvaise habitude de les garder quelques semaines, comme des trophées, afin de battre mes copines…

Que de rêves alors, où ces aventures se transformaient en contes de fée, avec des PDG jeunes et riches, venus trouver l’amour au fond de mon lit…
Mais la vie me ramenait irrémédiablement au départ, trahie, délaissée, de nouveau solitaire…

Attristée et déçue par mes déboires sentimentaux, je décidais de me venger des hommes en général et de voir l’amour sous un autre angle…

Chaque occasion devenait la bonne et comme je suis jolie et coquine, que le sexe était devenu un tranquillisant, je puisais dans la cour de mes admirateurs, dans les divers services de ce gros laboratoire.
Ils étaient discrets parfois, mais plus souvent arrogants et fiers d’avoir pécho la petite nouvelle…

Je fis un carnage avant que le bruit ne se répande, la Florence est une mangeuse d’hommes…

Paul gagna mon attention, mon corps, puis mon âme…
Je fis le pas dans ma vingt-et-une-nième année, je l’épousais…

Beau mariage, amis parents tous heureux de me voir choisir un des plus beaux, des plus à l’aise, sans être d’une famille aisée, juste milieu, devant me conduire à l’état de mère, sans souci d’argent pour les prochaines années…

Le contrat fut signé et honoré, notre villa, bâtie en un an, un exploit d’architecte, frère de mon mari, abrita notre amour tout neuf…

J’étais devenue une autre femme… Florence 2 ne travaillait plus, élevait ses chiens, faisait un peu d’associatif, un peu de sport pour garder sa ligne, et invitait ses anciennes amies, amantes et amants dans des barbecues épiques connus dans la région pour les décibels générés…
J’étais sage, toujours animée par la flamme qui brûlait au fond de moi, ce désir immodéré pour la galipette qui satisfaisait mon mari et entretenait ma libido…

Pas de coups de ciseau de part et d’autre dans les premières années, ma vie était un long fleuve tranquille qui pensait à l’avenir, à enfanter sans plus tarder…
J’approchais des trente ans à grands pas, les dépassais…
Chapitre II – Hiver
La première était au bord de l’œil gauche, partait en coin, les autres vers le cou…
Une tâche sur le front, ôtée bien vite, sans danger, mais bien indiscrète…
Les autres rides se creusaient, insidieuses et cruelles, je voyais inscrit 40 au loin, mais si proche…

Je n’étais plus aussi adulée, comblée de cadeaux, ni même coursée dans notre belle villa, ni ailleurs, et pour me distraire, il m’avait intéressée à ses affaires pour d’abord meubler mes journées, et c’est lui qui put partir de plus en plus souvent…
Rendez-vous d’affaires, autrefois partagés, maintenant solitaires, du moins dans les réservations hôtelières…

Le temps passait, ce n’était pas facile pour nous non plus, le secteur des transports était chancelant, mais le plus dur était passé et la barre se redressait, mais toujours pas d’enfant à l’horizon…
Je consultais plusieurs gynécologues, tout semblait normal pour moi, il fallait qu’il vienne pour comprendre….
Il prit une secrétaire, je pris mon premier amant…

Soir de détresse, seule pour le week-end et la tentation d’une sortie entre filles…
J’y rencontrais un adorable garçon, qui vint me tenir la main pour la soirée…
Il me rappelait ceux de mes mois d’alternance… A l’époque l’alternance c’était un jour oui, un jour non…
Oh, je ne finissais pas chaque fois dans un lit les jours oui…

Cette fois, je me surpris à penser, en l’écoutant me faire une cour discrète et très souriante, je me revoyais à l’époque, buvant leurs paroles, j’étais leur reine pour la soirée, j’allais tomber à leurs pieds, dans leur voiture, perdant un peu de pureté chaque fois… Mais gagnant en finesse, en expérience et en maturité.

Aucune situation ne me faisait plus peur, même seule, même ivre…
Je connus les déboires matinaux, larguée dès le départ, ou l’oubli du prénom, des prénoms, la sensation de m’être trompée de nouveau, un coup pour rien avais-je pris l’habitude de dire… en riant…

Jo plaisantait, me faisait rire, j’oubliais mes cernes, mes rides, mes tâches, mes vergetures, et mes kilos en trop…
Au premier slow j’ouvris les lèvres, au second mon décolleté et au troisième la portière de sa voiture qui devint le témoin de mon premier accroc majeur de ma vie conjugale…

Il me prit dans son SUV, élégamment, activement, sensuellement et je pris goût à son sperme au point de remettre ça dès le lendemain, puis d’autres jours, dans des hôtels discrets, des auberges campagnardes, avec des lits si grands que je me sentais petite…

Le désir d’enfant perturbait ces séances de thérapie, mais j’en ressentais les bienfaits, coiffeur, manucure, institut de beauté et papotage plus actif avec mes copines et voisines…
Une ancienne amie me fit même la réflexion…
– Oh, Flo, tu as jeté tes œillères ? Tu as enfin déchiré le contrat ! Il le mérite avec toutes les cornes qu’il te fait porter !
J’en restais sur le cul… Tout le monde m’observait ?
Tout se savait, se commentait, se délectait et grossissait de bouche en oreille…

Je me mis à boire un peu trop, je me lâchais dans des soirées entre filles ou des repas associatifs.
Le premier dura deux mois, le suivant quelques semaines aussi, mais le rythme était lancé.
Bob, aimait les filles et les consommait fraîches et pures…
Moi ?
Un accroc à ses principes.

Il me fit l’amour chez moi, dans le lit conjugal, un week-end étrange, un choix délibéré, je cédais par rage, je continuais par désir…

Il baisait super bien, et je franchis une étape, le jeudi suivant, ce fut chez lui avec un couple…
On en avait parlé, il l’a fait…
Je revivais mes années étudiantes en baisant tous les quatre.

J’invitais discrètement la femme, le lendemain, chez moi…
Première nuit lesbienne depuis longtemps, un autre espace-temps s’ouvrit dans ma vie extra-conjugale, elle était belle, avait mon âge et vivait un enfer… On s’arracha pour les vacances…
Je quittais tout pour elle, nous partîmes en croisière, et le tourbillon commença…

Mes parents me comprirent, mon mari demanda le divorce, en me jetant mes fautes au visage, je répondis qu’il m’avait faite devenir lesbienne à force de me tromper…

Elle s’appelait Jade, j’habitais chez elle dans la ville voisine, on s’aimait sans complexe, avec de nouvelles amies, des filles de tous horizons, des femmes délaissées, battues pour certaines. Nous étions un couple homo, comme pas mal dans l’air du temps.
Notre maison bien que vaste, était pleine, on les abritait le temps de réagir, elles étaient heureuses de trouver gîte, couvert, compréhension et amitiés…

Mœurs variables nous revenions parfois à des soirées fines, pour survivre sans travailler, mêlant notre couple à des tendances diverses, quête de plaisirs saphique, triolisme, pluralisme, des gens du monde, politique et finance…
Nous étions connues de quelques services pour aider les femmes en difficulté conjugale, et nous étions parfois récompensées par des dons.

Florence et Jade, deux égéries incontournables du monde de la nuit, nous crevions les plafonds des soirées mondaines, des yachts de luxe, des palaces de la côte et des villas de milliardaires.

Je gagnais ma vie la nuit, en faisant ce que j’aimais le plus, l’amour ! Et le jour je soignais les plaies de nos assistées, les dirigeais vers tel ou tel service, parfois à l’étranger.
Avortement, misère, bassesse de la gente masculine, jeunes filles violées, je vis de tout, pleurais au début, puis gagnais en confiance et me battit pour elles.
La plupart ne connaissaient pas nos activités nocturnes, nous ne désirions pas faire de la pub, et surtout ne pas les inciter à suivre notre exemple, bien que le sexe soit aussi une thérapie.

Dépassées par le nombre de femmes en détresse, après seulement quelques mois, nous firent le choix d’un passage de flambeau, délégant à des associations notre action bienfaisante.
Jade leur loua la villa, pour un euro symbolique… Nous fîmes notre chemin, princesses de la nuit, égéries du plaisir, etc…

Nous logions à l’année dans une villa de rêve, disposions d’un coupé sportif, étions de toutes les manifestations, même le jour…
Nos garde-robes prenaient une pièce entière, nous étions complices et toujours amantes…
Cela dura trois ans…

Jade tomba amoureuse, accident de parcours, elle voulut le suivre, se marier, faire des enfants…

Je repris ma vie un cran en-dessous, appartement en ville, Clio, j’étais à l’abri financièrement, je m’associais à un restaurateur réputé, un deal strictement financier, qui m’amena à ouvrir et gérer un établissement en bord de mer, une boutique de prêt à porter, dans laquelle je créais ma ligne de maillots de bain qui fut un succès au-delà de mes attentes…

Tous ces souvenirs, ces adresses, ces amis dont la liste s’allongeait au fil du temps, constituait un pécule important, de quoi vivre sans travailler…

Je devenais plus sage, me calmais sur l’alcool, sur le sexe, je me pris à chercher l’homme de ma vie…

J’avais la quarantaine en vue, au loin, mais si proche certaines nuits…

En ce samedi soir, je cherchais l’âme sœur dans un pub branché de la ville où j’avais mes entrées.
Il fallait montrer patte blanche et être pistonné pour franchir le Saint du Saint.
Mi salle de jeu, mi tripot, fréquenté par des notables, des truands notoires, parfois les mêmes…
Je m’y réfugiais non pour le jeu, mais pour l’esprit, la détente, la musique.

Salle de danse obscure où se faisaient et se défaisaient des alliances, des contrats, et des rencontres extra-conjugales, discrètes autant qu’éphémères, entre gens du monde…
J’y avais rencontré quelques hommes et femmes connus, recherchant la même chose que moi, évasion et plus si affinité…

Mon restaurant était connu, et bien que n’y aille pas régulièrement, on me reconnaissait, et on se souvenait de Florence et Jade…

Paula me fit rencontrer Jules, qui me présenta Marina avec laquelle je terminais la soirée.
Elle passait souvent à la télé régionale, dynamique actrice de la vie locale, un peu journaliste, écrivaine et défendant le droit des femmes, elle se souvint de moi et de notre action…

Marina frisait la quarantaine, divorcée, sexuellement proche des femmes, mais avec entorses pour nourrir sa libido.
Belle à en rêver chaque nuit, sensuelle, nous partagions pas mal de choses, la soif d’aimer en premier lieu.

Nues, alanguies, dans la couchette principale de mon bateau, elle s’offrit à moi corps et âme, , elle ne tenait plus en place après quelques baisers tendres et discrètes caresses de chattes sur la piste de danse…

Elle aimait marquer ses conquêtes féminines comme un homme.
Elle aimait dominer, posséder, partager, limite BDSM…

Je me laissais attacher pour la première fois de vie, en toute confiance, puis soumise à ses caresses, je découvris son corps divin, ses seins poirés, son ventre plat, ses hanches galbées, son visage doux, sa blondeur cuivrée, ses yeux verts déroutants, perçants, déstabilisants…
Elle me porta au plaisir, en experte de la femme, les liens augmentant les fantasmes éventuels, décuplant la sensibilité des zones érogènes, pimentant mes multiples extases, hors du temps…

Mon abandon fut total.

Nous jouions, nous jouissions sans artifice, sans gadgets, avec nos mains, nos doigts, nos langues, refaisant les actes masculins qui nous faisaient gravir les nuages et nous portèrent aux extases divines et suprêmes…
Elle me libéra et me mangea la chatte, puis inversa les rôles…

Je me laissais prendre par le jeu, lui rendais ses caresses, ajoutais des variantes, la porta à des orgasmes réels, elle divaguait, se livrait sans retenue, commentant ce qu’elle ressentait avec passion et hargne, en me remerciant d’aller au-delà et de l’avoir comprise et adoptée sans un mot…

Emboîtées l’une dans l’autre, sexes rivés, nos baisers nous emportaient, nos vulves s’enflammaient, nos corps tremblaient, un des moments les plus intenses que je connus…

Je lui sortis le grand jeu, toute la nuit, tous mes sens en émoi, elle vibrait sous mes doigts qui la travaillaient en cadence, seuls ou à plusieurs, et déclenchaient ses points sensibles…
Elle se libéra, fondit sous ma langue, excitée et jouissive, m’offrit son corps, son sexe, son anus, ses seins, je m’attelais à lui donner le meilleur, m’offrant aussi, délirant nos extases saphiques…

– Je n’aurais jamais pensé que tu sois aussi experte du corps de la femme, perfide, sensuelle et sexuelle, tu me conduits là où tu veux.
J’ai perdu le nord pour la première fois dans les bras d’une femme, tu m’as vaincue, tu m’as emportée dans ton monde…
Maintenant j’ai besoin de plus, besoin d’un sexe, besoin d’un homme au bout, un homme qui me ravage, qui me détruise.
Je veux me sentir chienne, faire ce qu’il me demande, prendre sa bite dans la bouche, recevoir son foutre et l’avaler.
Je deviens salope quand j’ai envie de sexe.

J’aime les exciter, suivre leurs regards braqués sur ma poitrine et sur mes cuisses, j’aime les voir saliver, craquer, deviner la bosse dans le pantalon, la sentir grossir quand je me colle contre eux et que ma main la touche, la flatte, perverse et provocante…

Dès que je ressens leur excitation, que je perçois leur désir, concret, maximal, et qu’ils s’approchent, qu’ils me caressent ou m’embrassent pour me conquérir, je fonds et le déclic est irrémédiable, le point de non-retour est atteint, et je ne suis plus moi, mais une pauvre chose dégoulinante et avide qui n’attend que d’être dévorée…

J’adore cet instant d’abandon, je le fais durer tant que je peux, jusqu’à ce que mon désir explose, que je sente enfin leur sexe en moi, qu’il prenne le contrôle, sans limite, jusqu’à l’extase, le premier niveau de ma jouissance et que je revienne sur terre, apaisée pour un temps, prête à leur rendre la monnaie de leur pièce, bien que souvent ils ne s’aperçoivent de rien, je sais cacher mon jeu…

Oui, je suis ainsi, j’ai besoin d’un homme pour exploser ma libido, sinon, je suis infernale et odieuse, eux seuls arrivent à me calmer…
Il m’en faut un, c’est pour une urgence…

– Un chacun ?
– Perverse et salope jusqu’au bout des ongles… Je vais t’aimer toi… Oui, un ou plusieurs, qui nous fassent oublier la vie, qui nous fasse crier de plaisir…
– Tu le vois comment et où ce plaisir ? Il est quelle heure ? Tu as faim ?
– Au premier chez Jules. Bien fréquenté en principe, choix souvent assez large, Max sait ce que je cherche dès qu’il me voit. Il me sert un baby et m’oriente vers une table… Je prends le plateau qu’il prépare devant moi, bouteille et jus de fruit, rajoute un verre pour moi, pour que je l’apporte à l’heureux élu, en me penchant largement, et la conversation s’enclenche automatiquement…
– Tu es une sacrée femme…
– On va les vider ?…
– Ils sont là pour ça…
– Et nous aussi, alors bingo !
Nous prenons une douche ensemble, histoire de garder la main, puis on se coiffe, on s’habille, j’évite le soutif, passe un haut ouvert sur le monde, on mange une salade en riant, le bonheur quoi, quand on sait qu’on va y passer…

– Jusqu’où tu es allée quand tu travaillais avec Jade ?
– Oh, bien au début c’était pratiquement de l’Escort, pas question de prostitution, tarifée à 500 la soirée par fille… Ensuite c’était 1500 euros chacune.
– Tu faisais quoi pour ce prix ?
– Tout ou presque, avec notre hôte et ses invités, toute la soirée. On suivait le rythme, on improvisait, on obéissait, on se laissait embrasser, peloter, emporter dans une chambre, et ça finissait souvent en orgie, toute le monde avec tout le monde, un libre-service. Jamais en dehors du périmètre défini. La sécurité veillait. Les options c’étaient plusieurs partenaires, être attachées, fessées, mais sans douleur, avec respect et déférence, pas de v******e, ils demandent, on accepte ou pas…
Parfois on recevait une prime, pour un service spécial, comme rester toutes les 2 avec le commanditaire, ou un client… On nous demandait souvent de faire un strip-tease pour lancer la soirée, et les mettre dans l’ambiance…
– Tu as eu des surprises ?
– Bof… Non, pas vraiment, s’il y avait danger ou abus, qu’un invité perde la raison, on menaçait d’appeler la sécurité qui veillait dans tout l’établissement, il suffisait d’un cri ou d’une alarme à main toujours dans notre sac…
Une fois un mec a voulu me faire sodomiser par son chien…
Mais souvent cela restait correct et disons dans la moyenne, le plus, une équipe de foot, 8 hommes avec l’entraîneur, pour nous 2, plus deux copines. Le plus chaud, une équipe féminine de hand, 6 jeunes filles et leur coach féminin qui venaient de gagner un trophée, c’était un deal, baiser qu’avec des femmes pour leur rendre hommage…
– Le plus hard ?
– Deux boxeurs noirs, deux soirs de suite en changeant de fille… Un carnage !…
– Ils vous ont frappé ?
– Que non, doux comme des agneaux, mais montés comme des chevaux, aussi fougueux, et aussi résistants… Jade est tombée dans les pommes à un moment… Quand tu prends deux fois 25 cm, en même temps…
– Comment on vous contactait ?
– Par un intermédiaire spécialisé dans l’événementiel. Nous étions référencées comme VIP dans tous les carnets possibles… Sans rapport avec le sexe parfois… On était demandées pour les mariages, les soirées d’Entreprises, cadeaux pour leurs clients… La mairie nous donnait un planning des festivités où nous devions apparaître.
Des particuliers arrivaient à avoir notre numéro. Anniversaires, fêtes en tous genres, manifestations sportives, puis ensuite le sommet, la crème, le who’s who…
Le plus chic, un trajet en Jet à Abu-Dhabi, palais royal, traitées en vedette, puis défilé et strip-tease intégral… Nuit réservée par le Cheik, retour avion first class…
– Ben… C’était bon ?
– Oui, super… Ils étaient jeunes et chauds, ce sont des européanisés pour la plupart et cela devait rester confidentiel… 20.000 dollars à la clé, le week-end !…
– Quoi ? Oh !… On arrive, on va descendre devant, ils gareront la voiture…
Comme Marina a dit, premier étage direct, petit signe au barman, et au bout d’un moment…
– Voici le plateau pour la 24, tu te souviens ?
Elle glisse entre les danseurs comme une liane et nous voilà en pleine nuit, au fond de la salle…
– Teddy ?
– Oui, c’est moi.
– De la part de Max, au bar, nous faisons partie du plateau…
Il nous fait asseoir à son côté, ma vue s’améliore, je distingue trois couples, deux hommes seuls, dont Teddy, un mec à lunettes noires à son côté…
Marina est restée à mon côté, je suis collée à Teddy, qui après avoir débouché le champagne et l’avoir servi, on trinque à ses quarante ans…

Les 3 couples se lèvent, les 3 femmes viennent l’embrasser sur la bouche, les hommes se marrent… Le copain à lunettes tire sur ses cheveux, retire son frac, c’est une jolie blonde qui se retrouve en costume d’Eve et se met à chanter Bon Anniversaire Teddy…
– Décidément… Tous mes cadeaux se ressemblent… Merci mesdemoiselles, charmé par ces effets… Venez profiter de cette soirée. Les copains, merci… On danse ?
– Tu dois les inviter chacune à leur tour, et on a prévu une suite, pour plus tard…
– Allez les filles Teddy est chaud, dansez avec lui, ne nous oubliez pas non plus…
Rock de folie, années 60 à 80, tous les succès de la pop, du rock et du disco…

4 garçons, 4 filles plus nous 2… La chanteuse se retire un peu plus tard, nous encadrons Teddy…

De somptueux slows arrivent…
Elles se battent pour danser… On rit, on se mêle à la lutte…
– Vous êtes Marina et Florence ?
– Oui, pourquoi ?
– Nous avions prévu une soirée entre nous, les filles vont partir dans quelques minutes ce sont des actrices… J’avais demandé à Max de la compagnie pour la nuit…
Vous voulez bien rester toutes les deux ?
– Avec plaisir, c’était convenu… Nous sommes là pour vivre notre jeunesse et oser l’aventure, Max ne s’est pas trompé, vous êtes craquants…

Une heure plus tard, nous voici dans un salon particulier, champagne et musique, passant de bras en bras, deux filles sont restées, nous sommes à parité.

C’était chaud dans la salle, ici, cela devient torride et Marina a gagné, elle se frotte contre Teddy qui l’embrasse, la caresse, la déshabille, et le jeu commence…

Il annonce la règle :

– Chaque fille viendra dans le lit du maître quelques minutes, elle sera honorée devant les autres…
– Celle qui aura le plus gémit, crié, joui sans tricher, recevra un cadeau…

La première c’est Sélène, blonde, la trentaine, svelte… Elle s’allonge sur lui, ils s’embrassent en se caressant, elle s’ouvre, il la pénètre, elle se redresse et se pourfend en cadence jusqu’à gémir, s’écarteler, nous montrer le sexe qui s’enfonce en elle et le plaisir qu’il lui donne…

Le temps est passé, la seconde, Allia, se couche, provocante, écartelée, elle l’attire contre elle, le suce et elle se laisse prendre, en gémissant comme une chatte. Il la pourfend avec fougue, elle se tord sous lui, jouit, explose un orgasme, nous offrant un feu d’artifice et des clichés superbes de sa nudité…

C’est à moi. Je me glisse contre lui, puis le pompe habilement, avec mes seins, ma bouche, et quand je le sens prêt, je m’offre en levrette, soumise, vespérale…
Tout le monde se délecte de l’énorme sexe qui me pénètre lentement, me lutine, puis me fait jouir, escaladant les marches du plaisir.
Il masse mes seins et me savoure, claquant mes fesses, en défonçant ma chatte…
Je finis ivre de plaisir, mes doigts griffant les draps, dans un dernier coup de reins rageur…

Marina se glisse contre moi sur le dos, passe sous moi, ventre contre ventre et ondule…
Le moment est torride, les mecs bavent de nous voir faire l’amour, encastrées l’une dans l’autre, nos chattes se frottent, nos seins s’emboîtent, elle jouit et me fait jouir…
Elle se tourne, et offre ses fesses à Teddy, qui la sodomise sans attendre, ivre de désir…
Je sens ses mains nous caresser ensemble, Marina m’embrasse, de la salive coule de nos bouches, elle se laisse prendre, pourfendre avec ardeur…

Les deux autres filles sont hystériques… Une orgie démente s’institue, elles s’offrent aux hommes en gémissant, se tordant de plaisir sous leurs sexes en rugissant…

Marina crie son extase, il se vide en elle, ils restent embrassés, épuisés tous les deux par cette intensité démoniaque…

Nous passons de bras en bras, de bite en bite, enchevêtrées, convoitées, écartelées, embrassées, performées jusqu’au matin, épuisées, trempées de partout…

Les filles ont adoré, elles se sont données sans retenue, elles avaient peur au début… Nous les avons calmées, Marina en particulier, les prenant dans ses bras, leur donnant des conseils, afin qu’elles profitent de la soirée sans se poser de questions…
Elle fut très convaincante, et largement remerciée dans la nuit…

Marina reçut une montre en or et diamants en cadeau, gagnante du jeu, un bonus pour nous deux, les filles se virent offrir des bons cadeaux dans des boutiques de luxe, des places de concert et des entrées au restaurant… Le mien…

– Quelle nuit !…
– Oui, un summum…
– Adorables, généreux, Teddy est un homme particulier, que j’aimerais bien revoir…
– Tu as raison, ses copains sont à la hauteur et bien sous tous rapports…
– Tu as eu ce que tu voulais, je t’ai vue te pâmer en jouissant…
– Oui, démontée, défoncée, dépravée, elles n’en croyaient pas leurs yeux, j’acceptais tout ce qu’ils me demandaient et quand ils m’ont prise tous les trois ensemble, Teddy était avec toi… Je sentais deux queues m’envahir dans un ensemble parfait et une autre, investir ma bouche, gonfler, exploser, recommencer….
Oui, je suis calmée pour quelques jours… Merci ma douce de m’avoir accompagnée…
Marina m’offrit sa montre en guise d’amitié, mais elle repartit dans ses mondanités, je ne l’ai plus jamais revue…

Chapitre III – Printemps

J’avais 35 depuis hier…
Je n’avais toujours pas trouvé un sujet pour finir mon histoire…
Non, plusieurs prétendants, mais aucun qui ne retienne mon attention.

Il y a eu Charles, cet été, après mon histoire avec Marina. Je l’avais rencontré au même endroit, un soir de semaine, un soir de spleen.
Il me tint compagnie, très gentleman, en fin de soirée, nous dansions plus serrés, presque enlacés…
Il était plus âgé que moi, une dizaine d’années, mais sa gaîté, sa joie de vivre communicative me sortit de ma torpeur et lorsqu’il m’embrassa lors de ce dernier slow, je sentis un je ne sais quoi dans mon ventre…

Il fut le suivant.

La première nuit chez moi fut délicieuse et me donna le goût d’y revenir.
Le lendemain, ce fut chez lui, belle villa des faubourgs de la ville, piscine et parc arboré, un havre de repos où je me sentis bien dès ce premier soir…
Nous étions moins stressés, il me fit l’amour tendrement, pleinement et sa tendresse m’emporta loin de mes tourments. Au matin, il me semblait le connaître depuis des années, je ne pouvais partir, il m’invita à rester autant que je le voulais…

Nos nuits duraient des jours, nos jours furent des semaines, je jouissais sous ses doigts, sa moustache me grisait, il sentait le large, l’océan, les fleurs des îles…

Nous possédions le même bateau, à quelques places l’un de l’autre. Nous partîmes le week-end suivant, cela dura la semaine, nichés dans le creux d’une île, plein sud, le soleil s’éternisait et il me comblait d’attentions, nous vivions nus à bord, j’étais heureuse…

Nous parlions comme des amis d’enfance, de tout, de la vie, de nos espoirs, un peu de nos accidents, de nos rêves évanouis, de ceux qui les remplaçaient.

Chose étrange, c’étaient les mêmes à quelques points près…
Trouver l’âme sœur, vivre un second souffle, choisir un port d’attache, calmer nos craintes, regarder un peu plus loin pour la première fois depuis longtemps, pour moi, avoir un enfant, un mari… S’aimer…

Il connaissait ma réputation, je lui ouvris mon cœur et lui dévoila les détails.
Il me confia ses échecs, financiers, matrimoniaux, m’expliqua sa femme volage après un temps de bonheur, son métier qui le prenait, l’enfant qui ne venait pas… Elle lui avait caché une opération ancienne l’avait rendue stérile… Il perdit pied, ce mensonge le conduisit à friser la faillite, pendant qu’elle le cocufiait sans se cacher…
Ils se séparèrent… Il perdit ses amis, se réfugia dans son bateau et combattit pour refaire surface.

Il rattrapa ses pertes financières, changea d’associé, repartant presque à 0.
Il mit deux ans seulement pour revenir là où il en était avant…

Son affaire fonctionnait seule, il vivait de ses rentes, était aussi à l’abri du besoin…

Nous en étions au même point. Une partie de nos vies réussie, une autre en devenir, des rêves pleins la tête… Mais la sagesse nous dictait d’aller doucement…

Ses questions au sujet de mon passé étaient légitimes, non, je n’étais pas une pute rangée des voitures, d’abord par mon âge, ensuite j’avais gagné mon argent honnêtement, déclarant mes revenus, le sexe n’avait pas dépassé mes autres activités auxquelles je tenais, le restaurant, la boutique, l’atelier de création, que mes gérants menaient à bien désormais…
Je roulais aussi en Mercedes, la même que lui, un autre point commun…
Il sentit mon désir de fonder une vraie famille, lui à 45 ans rêvait d’une nouvelle vie.

Nous sommes restés deux mois à chasser nos doutes, tantôt chez moi, tantôt chez lui, au port, retrouvant les anciennes habitudes, quand je me cachais moi aussi dans mon voilier, seule, pour échapper à la vie…

Ces deux mois furent délicieux, je me trouvais plus active, posée, je m’intéressais à lui, j’ouvrais des magazines, sur la déco, le mariage, à deux doigts d’arrêter la pilule…

Nous devenions complices, il me fit découvrir ses quelques vrais amis, je lui présentais quelques personnes de mon entourage, celles qui m’avaient soutenue, aidée, portée au succès, consolée…

Ils se ressemblaient… Nos amis pouvaient devenir amis entre eux…

Il m’avoua avoir eu des relations avec l’une ou l’autre, le sexe était aussi important que prendre des vacances, s’aimer, se sentir bien, en harmonie, et passait par cet accord intime et partagé ourlé de confiance.
Il aima ma façon de pimenter ma libido, aimer sans compter, toute une nuit, puis rentrer et oublier…

Il me présenta un couple un samedi soir. Ils se connaissaient depuis quelques années.
Ils étaient très beaux, elle rousse, la quarantaine flamboyante, yeux verts, svelte, bien dans sa peau. Karine, se montra ouverte, moderne, intelligente.

Son mari Alain, aimait la voile, ils s’étaient connus lors de régates… Ils étaient commerçants, dans les produits automobiles, service de réparation et d’assistance. Même âge, ses yeux bleus me fixèrent toute la soirée, je compris pourquoi…

Charles me confia que le couple était ses seuls vrais amis, les seuls survivants à son naufrage.
Il y avait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus, à cause de son ex.

Ils étaient libertins, et avaient souvent passé des nuits ensemble. Mais son ex avait détruit cette amitié lors de leur séparation, en racontant à qui voulait l’entendre leurs exploits intimes, ajoutant sur Internet quelques photos très osées de Karine et Alain avec Charles et elle-même, Maryse…

Elle se vengeait à travers eux, n’ayant pas trouvé autre chose à piétiner…

Charles avait souffert. Il avait mis une certaine distance entre eux, sachant que c’était pour préserver leur amitié, persuadé qu’ils comprendraient.

Avant de se retrouver le mois passé, Charles s’était justifié.
Mais ils avaient compris depuis longtemps et attendaient son retour, accompagné d’une nouvelle compagne, cette fois digne de leur confiance…

Ils furent horrifiés d’apprendre qui j’étais !
Mes scandales, le fait de mon libéralisme, affichée en tant que lesbienne, mais pas que…
Charles mit toute sa diplomatie à leur expliquer, et le fait que cela faisait trois mois qu’on se fréquentait, deux ans que j’avais arrêté mes frasques.

C’est lors de notre seconde soirée que je dus me justifier et leur expliquer les détails de ma vie antérieure, une nouvelle fois…
Oui, j’étais devenue bisexuelle, après mon divorce.
Je vivais avec Jade, oui, nous partagions tout, et nos soirées se passaient à monnayer notre présence dans des manifestations publiques et privées, jouer un rôle, en tant qu’hôtesses… Trois ans qui nous rapportèrent énormément d’argent.
Puis Jade trouva un mari, et moi des ennuis…

J’investis pour mes vieux jours, et décidais de me calmer.
Faire un enfant, avoir une vie rangée, établie, devint mon but.
Je recommençais ma vie, et cette année, je venais de rencontrer Charles…

Trois mois de bonheur, consacrés à nous découvrir, nous aimer, devenir complices, du moins voir la vie sous le même angle.
Nos passés, pour moi, sulfureux, pour lui, marqué d’une rupture…

Nous sommes deux adultes, mûrs, et responsables, et voulons la même chose…
Autant vivre ce qu’il y a à vivre entre nous, jusqu’à ce que le premier hic ne survienne, on le traitera en toute lucidité, en fonction de nos sentiments ce jour-là…

Pour l’instant tout fonctionne, nos affaires ne nous prennent pas trop de temps, un ou deux jours par semaine au grand maximum.
Le bonheur ?

Encore faut-il meubler le reste de notre temps, construire, ne pas se mentir, ni à soi, ni à l’autre… Ne pas trop rêver non plus, être pragmatique.

Notre but ?
Fonder un foyer et y créer une famille, il est temps pour moi…
Avoir des amis, partager de bons moments, nos loisirs, nos attentes, nos rêves…

– Vous avez des enfants ?
– Non, pas pour l’instant, nous comptons adopter, Alain a eu un accident de moto jeune et ne peut procréer.
– La vie est parfois semée d’embûches… Je dirais que le bonheur ne se livre pas tout cru… Pas toujours… Je souhaite que vous réussissiez à combler ce vide et adopter… Mais Karine, as-tu envisagé autre chose ?
– Oui, mais, c’est impossible, enfin c’était…
– Dis-lui Alain, Charles ne le sait pas…
– Voilà, nous sommes désormais 2 couples adultes… 4 amis, donc. Florence tu nous as conquis. Charles a beaucoup de chance de t’avoir rencontrée… Nous en étions à ce stade avec son ex.
Et puis la cassure et Charles et Maryse ont quitté notre cercle au moment où nous avions décidé de procréer grâce à eux, enfin surtout à lui…
Un enfant conçu de façon naturelle, entre nous, porté par Karine, un enfant né de notre amitié, qui allait bien au-delà d’un simple sentiment…
Nous devenions une famille au moment où tout s’est arrêté…
Nous aimerions que Charles soit le père de notre bébé, et que sa femme, toi Florence, sois d’accord. Tu pourrais même en profiter aussi…
– Mon dieu, quelle bonne idée ! Oui je le désire, j’y ai pensé la semaine passée… Mais tout va si vite… Trois mois c’est peu pour entrevoir notre avenir, sa solidité…
– Oui, c’est vrai, nous ne t’en voudrons pas d’attendre, mais si tu es d’accord et que notre amitié se développe, serais-tu contre ? Cela sous-entend que Charles te tromperait virtuellement avec Karine…
– J’ai bien compris, n’ayez crainte, et oui, je suis d’accord… Une parenthèse… Je suis sensible à cette marque de confiance qui part de vous 3. Je suis raccordée et pour l’instant, en test, en période d’essai (autant pour lui que pour moi…).
Mais j’ai un réel sens des rapports humains. Vous me connaîtrez peu à peu. Je devine les gens, les vois, les imagine et je ne me suis jamais trompée. Vous êtes des gens bien, des personnes sur lesquelles on peut compter et fiables dans leurs sentiments et leurs décisions.
Vous aviez un maillon faible, c’est fini.
Je veux me montrer à la hauteur et devenir votre pair… Le 4ème mousquetaire de ce quatuor, je reprends le flambeau de ce deal.
Donnez-moi quelques mois pour faire ce qu’il faut, je vous dirai lorsque je serai prête, le temps de penser tranquillement à tout ça et faire le ménage dans ma tête…

La soirée fut merveilleuse et dans ce voilier, amarré dans notre crique favorite, notre amitié a pris naissance et avec elle beaucoup d’espoirs pour chacun de nous…

Karine est une femme superbe, délicieuse… Notre premier baiser fut dans le carré, nous nous sommes senties attirées l’une vers l’autre, d’un seul coup, nous nous sommes données l’une à l’autre dans la grande cabine, et nos hommes qui nous avaient conduites ici en vue d’un premier contact, s’étaient retirés avec tact…

Chatte, adorablement tendre, elle me fit l’effet d’une bombe lorsque ses doigts parcoururent mon corps pour la première fois…
Sa langue me mit le feu, et elle comprit qui j’étais, lorsque je commençais à la caresser…
Anxieuse sans aucun doute, situation assez délicate, elle sombra complétement, se délivra de ses craintes et partagea… 69 et autres positions plus féminines, mettant en œuvre tous nos sens, activant nos zones érogènes et ainsi nos premiers émois, nos orgasmes et nos baisers…

Nos hommes devaient se faire du souci, mais nos râles devaient les rassurer à travers la porte que j’ouvris en les invitant…

Alain me combla dès notre première fois, puissant amant, tendre et respectueux, attentif, il me fit l’amour comme si on se connaissait déjà, sans complexe, sans fioriture, juste parfait !

Mes râles emplissaient la pièce et se confondaient avec ceux de Karine qui adorait la sodomie, et je les fis exploser de rire en disant que ce n’était pas comme ça qu’il fallait s’y prendre pour concevoir…

La nuit était lancée, Alain me partagea avec Karine, puis avec Charles…
Nos amants s’avéraient performants et nous fumes honorées plusieurs fois dans toutes les positions, tout au long de la nuit…

Je suçais le membre de Charles pour le remercier lorsqu’Alain me prit de nouveau dans ses bras et me sodomisa…
Son sexe me posséda lentement, profondément…
Je me mis à feuler, lorsque celui de Charles reprit du service et se logea dans ma chatte…

Ils me firent délirer, ahaner, débiter des fadaises, et même des jurons bien sentis, en ajustant leur rythme.

Karine présenta sa chatte devant mon visage et se mêla à mon concert, dès que ma langue trouva sa cadence… Sa vulve se couvrit d’écume, transpira son nectar sucré, elle s’ouvrant comme une fleur, blanche et rose, un piège humide et enivrant.

Les deux hommes, après m’avoir baisée, excités par la position lascive de Karine, écartelée, offerte, savourant mes coups de langue, se ruèrent sur elle et la pourfendirent, synchronisant leurs mouvements, jusqu’à ce qu’elle parte dans un orgasme éperdu, de délire et d’onomatopées…

Que de sexe pour cette première fois entre nous.
Ils se montraient très complices, aimant le sexe, respectant leurs partenaires.
Charles aimait le corps de Karine, il aimait lui faire l’amour, comme à une maîtresse…

Karine vint me trouver dans la soirée et confirma.
Elle avait souffert de leur éloignement avec Charles, Alain avait été très déçu par l’attitude de son ex-femme.
Mais ils avaient décidé de respecter son silence.

Elle aimait Charles à cette époque, elle partageait tout avec lui, ils étaient très proches. Ce qui l’avait conduite à échafauder des rêves en secret…
Il était son amant préféré, quasi attitré, dans leurs soirées, et elle ne détestait pas se retrouver seule avec lui…
Maintenant, il était amoureux de moi, mais réservé, refusant tout enthousiasme.
J’approuvais et ne pouvais que lui confier à mon tour ce que je ressentais pour lui, et comme lui avec réserve.

J’ajoutais que je venais de découvrir de nouveaux amis avec lesquels je me sentais à l’aise, comme dans une nouvelle famille…

Elle était sincère et directe et je tombais sous son charme, et celui d’Alain, qui ne se priva pas de me reprendre durant toute la nuit, avec passion, il aimait la nouveauté et surtout avait découvert une femme aussi belle et aussi sensuelle que la sienne, loin devant l’ex de Charles…
Rien que pour ça, dès que j’en ai eu l’occasion, je lui fis une pipe royale, commencée entre mes seins, terminée dans ma bouche, un doigt lentement pénétré dans son anus, qui lui fit pousser des rugissements de bête en rut…

Karine vint voir ce qui l’emportait si puissamment, et voulut la même chose, et tandis qu’il éjaculait profondément dans ma gorge, elle eut un orgasme bruyant, déclenché par mon doigt qui la pourfendait activement, Charles vint terminer mon travail, elle pleurait de plaisir !…

Notre complicité est née ce soir-là…

Ils habitaient dans un village, non loin de nous.
Ils nous invitèrent le mois suivant.

On s’appelait fréquemment, elle me répétait combien elle avait aimé notre soirée dans le bateau. Alain ne tarissait pas d’éloges sur moi, ravi de ce qui arrivait à leur ami.

Ils nous reçurent comme des princes, au champagne, et ce fut une soirée merveilleuse, de tendresse, et de sexe.
Nous aimions nous caresser sans cesse, très chattes et douces, adorant les exciter chacun leur tour, lorsque le rythme baissait…

Nous devenions complices, notre amitié s’étoffait.
Un jour, elle passa me voir, seule, chez moi, on fit l’amour dans la piscine…
Elle me confia avoir besoin de me sentir contre elle, je lui avouais la même chose, une attirance quasi amoureuse… Elle était sensuelle et adorable, toujours prête à me faire plaisir…

Plus tard, elle me demanda si je voulais l’accompagner. Elle avait rendez-vous avec un ancien copain pour dîner…
Au restaurant, elle me le présenta, il me reconnut, « La Florence » de ses rêves.
Dès lors, il se mit à me draguer ouvertement… Il essayait de me caresser sous la table…
Elle ne pouvait le voir…

Aux toilettes je lui avouais son comportement…
Ils avaient été amants, bien avant Charles et son épouse…

– Il baise bien tu sais. Il vient de me dire qu’il serait ravi de nous avoir toutes les deux !… Il sait que j’ai un bateau…
– Tu le revois ?
– Euh… Une fois…
– Vas-y alors…
Je refusais, ne pouvant me détourner de Charles…
Elle partit avec lui en fin de repas…
Par la suite, elle passa chez moi, et m’avoua son piège…
Elle avait voulu me tester…
Je ne lui en voulus pas, mais…
Un an passa, et j’étais toujours amoureuse de Charles.

J’appelais Karine.

– Nous voulons fêter notre premier anniversaire avec Charles, dans le bateau, dans notre crique, champagne et langouste, avec vous deux et seulement vous deux…
– Oh, oui… Vous êtes adorables… Bien entendu… Alors tu l’aimes et lui aussi ?
– Je pense que nous nous entendons très bien et que cela peut durer…
– Au fait, tu as réfléchi pour notre deal ? Tu acceptes l’idée alors ?
– Justement, c’est à cela que je pensais… Ce serait l’occasion… Je vais arrêter la pilule ce soir, je serai fertile le mois prochain, vers le 20… Tu sais, maintenant que j’ai pris ma décision, je rêve d’avoir un enfant de lui et de l’avoir en même temps que toi !
– Pour moi, cet enfant, si tout va bien, serait le plus beau cadeau qu’on puisse me faire, tu sais.
– Oui, et moi j’ai réfléchi et ne peux plus me passer de Charles, ni de vous 2…
– Que tu es chatte, je t’adore, tu seras la marraine, et moi pareil !
– On se voit cet après-midi ?
– Oui, viens chez nous, je n’ai pas ma voiture, en révision… On en parlera…
On tombe dans les bras l’une de l’autre.
– Je t’aime autant qu’une sœur, une amie d’enfance, une amante, tout réuni…
– Tu es présente aussi en moi. J’ai aimé Jade, je ressens la même chose avec toi. Je pense à toi, même quand il me baise…
– Et quand Alain me fait l’amour, je t’imagine avec Charles…

La soirée fut programmée et nous y voici…

Karine porte une robe courte, rouge, des escarpins rouges, un sac rouge… Elle monte à bord la première, on tombe dans les bras l’une de l’autre…
Alain est ravi, nous partons en direction de l’île, faisons le tour jusqu’à cette anse, un port naturel, nous sommes seuls…

Le repas est merveilleux, langoustes et champagne, dessert de pâtisseries variées, nous sommes très gais, la musique nous berce et on danse tous les quatre…

On prend le café, et je demande leur attention…
– Mes amis, cette soirée particulière marque la première année de notre amour avec Charles.
Une année de rêve dans laquelle nous avons balayé toutes les craintes qui nous tenaillaient et nous empêchaient de voir notre avenir.
Le passé est passé, nous pensons au futur désormais. Nous nous aimons et avons décidé de fonder quelque chose de durable entre nous.
Nous avons rencontré votre amitié en chemin, cette complicité particulière, qui nous lie maintenant.
Karine tu m’as demandé si je voyais un inconvénient moral à ce que Charles te fasse un enfant, pour contourner votre problème de stérilité et pour simplifier la démarche médicale. Je réponds oui, et j’accepte sans réserve, sauf une, qu’un contrat soit acté afin d’éviter toute contestation ou action par la suite…
Pour ma part, j’ai décidé d’avoir aussi un enfant avec Charles, pour sceller notre amour.
Nous nous sommes préparées, Karine et moi, à procréer, assistées par le Dr Julien qui suivra nos grossesses.
Nous avons choisi cette soirée pour réaliser nos rêves.

Depuis un an, nous avons passé pas mal de nuits ensemble, des nuits libertines, qui ont renforcé cette complicité qui nous unit et renforce nos couples.
Donc, ce soir, nous pouvons changer de partenaire pour que nos rêves puissent prendre vie…
Charles, tu pourras prendre Karine dans tes bras, lui faire l’amour pour lui faire un enfant.
Ensuite, lorsque tu seras de nouveau prêt, tu m’honoreras à mon tour, mettant ta graine en moi, pour devenir maman…

Tout ce qui se passera cette nuit pour arriver au but suprême, notre insémination naturelle, sera fait en accord avec notre morale, et celle des participants, Karine, Alain, Charles, et moi, Florence.
Tout cela restera entre nous. Nul ne doit savoir. Un contrat signé attestera de notre volonté et nous protégera de toute tentative ultérieure pour quoi que ce soit. Nos enfants nous serons propres, déclarés tels et reconnus par nos maris respectifs.

Alain, tu seras notre boute en train, à charge de nous mettre en condition pour pouvoir être fécondées dans les meilleures conditions…

Nous allons commencer ensemble avec Karine, une mise en action féminine et érotique, afin de vous mettre en appétit…

Nous nous installerons dans la cabine principale au départ.
Nous pourrons recommencer 3 jours après, pour être certaines de tomber dans nos dates d’ovulation.

Ce protocole servira le mois d’après si l’une ou l’autre n’était pas fécondée.

Nous buvons un grand verre de champagne en tous embrassant tous les 4, puis je gagne la couchette avec Karine, les hommes nous suivent et s’installent face à nous…
Je dézippe la superbe robe rouge dans le dos, puis lentement la laisse descendre, passant les bras, elle tombe sur le sol et je la ramasse et la suspends dans l’armoire…
Karine est en maillot de bain colorié, rouge, jaune, bleu, vert, blanc, très échancré… Ses seins pointent délicieusement leur téton érigé…
Elle s’approche de moi et fait glisser mon pantalon, puis ôté mon sweat…
Je porte un ensemble slip et soutien-gorge blanc, en dentelles, très classe…
– Hum… Que c’est beau ça…
Elle me retire le soutien-gorge, mes seins prennent leurs aises, elle fait glisser ma culotte…
Je détache son haut, et descend le bas du 2 pièces…
Son triangle savoureux, blond, épars, délicatement taillé, attirent nos regards…
Je l’invite sur le lit, et agenouillées, face à face, je masse ses seins, elle passe sa main entre mes cuisses, je me penche vers ses tétons dressés pour les honorer… Elle soupire, quand ma langue les titille, puis mes lèvres les mordillent, les pincent doublant leur volume…
Sa main se faufile, commence à faire couler ma source, elle me pousse en arrière, je tombe sur le dos, écartelée devant sa bouche qui plonge dans mon intimité…
Nous pratiquons un long 69, changeons plusieurs fois de position, sa langue me fait partir, je coule de désir…
Ma langue savoure son abricot, lisse, les cuisses repliées nous offrent une vue totale de sa chatte qui s’ouvre peu à peu, comme une fleur, elle commence à gémir…
Mes doigts viennent écarter les lèvres, et le rose tendre de sa grotte apparaît, luisante de mouille et de salive… Ma langue attise son bourgeon qui se redresse, fier et pointe vers le ciel comme un mini sexe surexcité…

Elle feule, bouge son bassin, montrant son impatience…
Mes yeux dans les siens, je parcours sa vallée d’un doigt, puis revient et recommence…
Elle gémit, monte son bassin, accompagnant mon doigt…

Ma bouche vient savourer l’ensemble, ma langue force l’entrée de la grotte, juste assez pour sentir son premier frisson…

– Oh que tu es douce…

Je la maintiens sous pression, aspirant les sucs sortant de sa source, délicieux nectar que ce liquide sucré et onctueux, elle jouit sous ma langue, se tenant les chevilles pour mieux s’ouvrir à ma fantaisie…
Je glisse un doigt dans la grotte, trempé de ce nectar…
L’effet est immédiat elle a un orgasme qui la submerge, qui la fait trembler de plaisir, délirer de mots sans suite et d’onomatopées…
– Oh, oui ! Je suis à toi… Viens me prendre, tu es si chatte, tu me grises de caresses… je jouis de toi… Viens en moi…
Phalange après phalange, mon doigt glisse dans son jardin détrempé, découvre son intimité, tourne, caresse, se plante au fond, revient lentement, par le haut du vagin, contre cette douce paroi chaude…
Elle se délivre d’un jeu puissant…
– Oh, oui !… Tiens !… Je jouis… Branle-moi fort, j’ai envie de toi… Oui !… Oh que c’est bon !…
– J’ai trouvé ton point sensible, j’aime te voir te délivrer, c’est si intime, si femme…
– Pour toi, je suis ta chienne, ta femme, ta maîtresse… A ton tour, viens…

Elle me retourne et écarte me cuisses et sa langue me joue une partition magique, je délire et tout mon ventre se fait fontaine, elle me porte à l’orgasme aussi fort que le sien, aussi intime, un doigt dans ma chatte, mes seins triturés, dardant leurs tétons vers le ciel, vers nos hommes, presque nus…
Elle me lèche, me savoure, me tourne, feuille de rose et cunnilingus, j’explose mes orgasmes en chaîne, délirante, ivre de plaisir… Nos sexes se trouvent, se frôles, s’encastrent et nous jouons cette partition lesbienne, nous frottant l’un à l’autre, nos seins écrasés, nous jouissons ensemble, en sueur, épuisées par ce début…

Calmées, offertes à nos hommes qui en ont envie depuis longtemps, je leur fais signe et chacun la sienne, ils viennent nous embrasser, je prends sa verge et la cajole lentement, il me fait un 69, goûtant nos sucs mêlés, savourant notre intimité…

Karine s’offre à lui, écartelée, il la prend sans relâche, la culbute, la perfore, elle jouit, jouit, puis monte sur lui et se plante le sexe énorme d’un seul coup en criant de plaisir…
Elle le chevauche, vite, très vite, ondulant son bassin, se tordant sur le sexe pour le sentir pleinement… Puis elle change de sens et on se retrouve face à face, empalées sur nos hommes et on s’embrasse en riant, en pleurant, à grosses larmes de bonheur…

– Viens sur Alain, j’ai envie de Charles, j’ai envie de son sexe, de sa semence, vite !…

Nous changeons de monture, Alain me guide, je m’enfonce sa bite en érection, délicieux instant…
Elle se place sur mon homme, la belle queue disparaît en elle, elle jouit de nouveau et se lance dans une chevauchée fantastique…
Il la calme, la prend contre lui, l’embrasse si tendrement, que mon ventre se tort de jalousie et que je me lance à mon tour, une course infernale qui me calme et me remplit…

Il prend la direction des opérations et me retourne, en levrette, puis me baise, puis me caresse, me masturbe et me sodomise en même temps… Merveille de plaisir, je m’éclate, je jouis sans tricher, sans me retenir, criant vertement mon délire…

Karine ondule sur Charles, elle se fait jouir doucement, profite de son dard, se frotte contre lui, puis se lève et le met dans sa bouche…
Son mari, la voyant en position idéale, fesses relevées, cuisses ouvertes, la prend en levrette après m’avoir jeté une œillade complice…
Mes mains volettent en tous sens, sur l’un, sur l’autre, attisant, caressant, massant les seins de Karine qui ne peut parler… Puis elle s’allonge, l’attire sur elle, ouvre ses cuisses et se donne à lui…
Charles la reprend, délicatement, en ciseau, le sexe va et vient, nous assistons en direct à la dernière ligne droite de ce premier ébat, elle gémit, tremble, il la possède en cadence, tendrement, elle le sent grossir en elle…
– Oh, oui, viens !… Donne moi ta semence… Je te veux, je veux cet enfant, tu es un amant délicieux, consenti, partagé, je suis heureuse, oui !… Là, encore…

Il la lutine encore et encore, puis, lentement s’enfonce, son mouvement devient lent, il donne de grands coups de reins…
– Oui, voilà… Je te prends, je jouis en toi, pour toi, pour vous… je vous aime, toi, Florence, Alain… je te fais ce bébé comme si tu étais ma femme, tendrement, avec tout mon amour et ma tendresse pour qu’il le ressente, pour qu’il vienne au monde sainement et que vous soyez heureux… Pour moi, ce bébé sera le vôtre, je ne reviendrai jamais sur cela…
– Oh, oui Charles, oui, je te sens, tu m’inondes, tu es en moi, que c’est bon de se faire faire un bébé dans ces conditions… Je vous aime, Alain, Charles, et toi ma Florence, qui vient de nous rejoindre. Tu seras la suivante, nous copulons ensemble pour donner la vie… J’ai joui comme avec Alain, sans penser à rien, qu’à me donner à fond, et sentir sa semence m’envahir…
– Oui, ma chérie, Charles a fait ce que je ne peux faire… Il m’a remplacé en toi un instant, mais pas dans ton cœur… Je le remercie de nous avoir prêté sa virilité…
J’ai aimé votre hors d’œuvre, j’ai apprécié Florence, quel plaisir de la sentir vibrer, j’ai joué le jeu, comme si c’était toi, je l’ai prise comme il vient de te le faire…
Que de tendresse dans nos échanges, que de complicité entre nous…
– Oui, merci à nos hommes, virils et performants, Charles tu sais que je t’aime pour avoir consenti à cela. Oui, te voir faire un enfant à une autre n’est pas banal, et j’ai senti mon ventre se serrer en t voyant la prendre et la performer, la faire jouir comme avec moi, l’entendre crier ses orgasmes dans tes bras… Oui, cet enfant est le leur, sans conteste, elle l’a mérité en attendant mon oui… ce qui est drôle c’est que si tout se passe bien, nous aurons des jumeaux, un blond, un roux, mais la nature a parfois des lubies, allez savoir…
Maintenant j’aimerais fêter cela, par un verre de champagne, en attendant le second souffle de mon mari… Le vrai !

Etendus tous les quatre, enchevêtrés, nous buvions à petites gorgées ce délicieux breuvage, Karine était aux anges, caressant son ventre sans y penser, comptant les heures…
Vers trois heures, Charles vint près de moi, Karine s’était endormie dans les bras de son mari.
Je me laissais conduire, le caressais tendrement, il revenait… Lorsque je le pris en bouche, il s’érigea en plein, droit et fier… Charles caressait ma chatte, je m’offris à sa langue, je coulais déjà avant de commencer… Il me sodomisa, et je jouis sans faire de bruit… Puis il me posa au sol et le planta son dard en levrette, position qu’il aimait comme moi… Il me possédait doucement, dans la pénombre, on sentait les vagues nous bercer, je souris… Mon bébé aura le pied marin… Le sien aussi…

Nous sortîmes sur le pont, il faisait bon, il disposa des oreillers, un plaid, on se glissa dessous…
– Je t’aime, je le veux cet enfant de toi…
– Je t’aime aussi, prends-moi, je suis prête, je suis trempée de désir…
Dans la nuit, le visage éclairé par la lune, je sentis le sexe écarter mes grandes lèvres… Il se frotta dans ma vallée, réveillant toute la troupe, ma vulve s’ouvrit, mon vagin se mit à bailler, le gland franchit la porte, un doigt me faisait vibrer, tournoyant sur mon clitoris, le coquin avait des ressources… Je m’ouvrais, assise face à lui, dans cette position où nos sexes s’emboîtent… Il me prit lentement, glissant dans mon antre, jusqu’au fond… je frissonnais, non de peur, mais de bien-être, de vivre pleinement cet instant entre nous… Concevoir, faire, l’enfant, mon bébé…
Je savourais chaque mouvement, il glissait, ressortait, comme un métronome, je le sentis se tendre…
– Je vais venir en toi, je veux être doux, tendre, comme un père…
– Viens mon amour, créons ce bébé, plante-moi ce dard et féconde-moi…
Il saisit mes fesses et m’attira contre lui, des larges coups de reins, plantant son pieux bien au fond de mon vagin…
Je jouis, me massais les seins, il me dévisageait, nous nous embrassions quand je sentis la chaleur de sa semence au plus profond de ventre… Je sus que j’étais enceinte immédiatement, tant cela me brûlait. Cet acte discret, resta dans ma mémoire très longtemps, le vivant et le revivant chaque seconde…

Nos bébés vinrent au monde le même jour, nous étions suivies par un des meilleurs spécialistes et par sa cohorte de sages-femmes et accoucheurs…

Mais le fait s’avéra quelques semaines plus tard…
C’était sans compter sur les humeurs de la nature…

Si Eric, mon fils et celui de Charles, ressemblait à son papa, Angèle était le portrait craché de son père…
Non pas Charles, mais d’Alain !

Et oui, ces savants nous dirent que parfois lorsqu’on veut quelque chose très fort, on l’obtient, car l’amour et la nature font le reste, et accomplissent des miracles…

Karine avait été inséminée par son mari pendant nos préliminaires…

Ils firent un test ADN pour en être certains.
Que de sexe, que de plaisir…

Merci Florence ! (NDLA)

FIN

Marika842010 – Octobre 2018

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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