Sur le bon chemin.
– Ah ! Laurent bonjour. Je vais avoir besoin de votre réponse mon ami. Ce week-end j’ai besoin de Margot. Je l’emmène chez des amis en province, nous partirons vendredi après-midi. Ce n’est pas que je veuille vous presser mais je dois savoir ce que vous souhaitez afin que je m’adapte.
– Bonjour Bernard. N’ayez crainte c’est pour cette raison que je suis là.
– Très bien, alors je vous écoute.
– En fait c’est relativement simple. Je ne veux aucune brutalité ni v******e d’aucune sorte. Elle peut être attachée, encagée, suspendue, ligotée, etc, un peu comme ce que vous avez déjà fait dans votre cave. Je ne veux pas qu’elle soit prêtée à d’autres sans votre présence ou la mienne. Je refuse les chantiers, les clochards et autres traînes savates douteux. Vous ne fréquenterez avec elle que les gens de votre monde. Il peut y avoir des exceptions avec des inconnus si vous jugez qu’ils sont dignes de confiance. En dehors de ça, elle peut servir de vide-couilles quand vous le voulez. Compte tenu de ce que j’ai déjà vu, je n’ai aucune restriction sur la taille de ce que vous voudrez lui introduire dans les orifices, mais je vous demande de respecter sa volonté si elle trouve que c’est exagéré et qu’éventuellement elle a mal au moment de l’intromission. Voilà, je crois que je n’oublie rien. Cela vous convient-il ?
– Absolument. C’est à peut près ce que j’envisageais pour elle. Cela dit, j’ajouterai deux petits détails. Premièrement je vais lui faire poser un piercing sur la chatte. C’est un signe d’appartenance en quelque sorte. Dans mon monde comme vous dites, chacun saura qu’elle est ma soumise. C’est aussi une garantie de sécurité. Personne ne cherchera à lui nuire. Deuxièmement vous ne viendrez pas avec nous pour cette première. L’expérience me commande de vous laisser à l’écart. Elle risque d’être très gênée si vous êtes présent et ça compliquerait ma tâche. N’y voyez rien contre vous, de toute façon vous aurez le compte rendu et les photos du week-end et puis il y aura d’autres réjouissances. Est-ce que tout est OK pour vous ou voulez-vous d’autres détails ?
– Euh, non, je ne crois pas. Je pense que tout est très clair. C’est vrai que j’aurai bien aimé être présent mais si vous dites qu’il ne vaut mieux pas, je vous fais confiance.
Comme convenu, Margot est allée chez « BHV » le vendredi après-midi. Il avait prévu qu’ils partiraient de chez lui, les amis chez qui ils allaient étaient plus près qu’en partant de chez nous. Margot laisserait sa voiture au château et ils prendraient la sienne, conduite par le « croque-mort ».
Installés à l’arrière de la limousine alors que celle-ci quittait le parc du château, « BHV » contrôla aussitôt la tenue de Margot. Il y avait bien longtemps qu’elle ne mettait plus de sous-vêtement et du coup, les ordres de son Maître sur ce point là n’étaient pas contraignants. Satisfait sur ce point, il n’insista pas et s’installa
Après quelques instants de route où le silence régnait, Margot tenta une approche afin d’en savoir un peu plus.
– Maître, que devrais-je faire chez vos amis ?
– Cela ma princesse, tu le sauras plus tard. Et cette fois ci je ne te dirai rien, mais sache qu’à l’avenir je t’interdis de me poser ce genre de question. Tu feras ce que je te dirais, quand je te le dirais, avec qui je te dirais. Est-ce bien compris ?
– Oui Maître, pardonnez-moi Maître, je ne le ferais plus.
– Il vaut mieux pour toi en effet. Maintenant tais-toi. Nous avons encore une petite heure de route et je veux être tranquille. D’ailleurs pendant que j’y pense, tiens, mets-toi ce plug dans le fion, ça t’occupera. Tu le gardes jusqu’à ce que je te dise de le retirer. Allez, oust, en position. Dernier détail du moins pour l’instant, tu n’es plus Margot lorsque nous sommes ensemble. Tu es ma soumise et tu t’appelles « Perle ». C’est ainsi que je vais te présenter à mes amis. Ne leur dis jamais ta vraie identité. Ne conclus jamais aucun accord avec qui que ce soit sans ma présence, d’ailleurs tu ne conclus rien du tout, je m’occupe de tout te concernant. En principe tu n’as rien à craindre de qui que ce soit là où nous irons mais de toute façon j’assure ta protection et rien ne te sera fait sans mon accord.
Le reste du voyage se poursuivit dans le silence. Margot, euh, non, Perle en profita pour regarder le paysage mais on pouvait voir son regard se perdre dans la cime des arbres, bien au delà de sa vision. A quoi pensait-elle ? Sans doute à cette première expérience de soumise à ce Maître qui lui avait fait découvrir tant de ressources sexuelles cachées en elle. Sans doute aussi à ce week-end qui s’annonçait érotique. Comment allait-elle réagir ? Que lui ferait-on faire ? Avec qui ? Seraient-ils aussi bien membrés que ses initiateurs ? Peut-être allait-elle aussi découvrir de nouveaux instruments ou machines infernales ?
La voiture s’était arrêtée mais elle était toujours dans ses pensées, ne se rendant compte de rien. Il fallut que « BHV » lui prenne le bras doucement pour la sortir de sa rêverie.
– Perle, ma chérie, nous sommes arrivés.
L’automne était déjà bien avancé, Margot frissonna et resserra son col de manteau en sortant de la voiture. Les premiers pas qu’elle fit en se dirigeant vers la maison en suivant « BHV » lui rappelèrent qu’elle avait un objet contondant dans l’anus. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, rapide et furtif, elle se disait que cette sensation lui était plutôt agréable finalement. Depuis qu’elle avait découvert la sodomie elle y avait vraiment pris goût et elle pouvait en jouir très fort parfois.
La grande porte s’ouvrit sur leurs hôtes. Un couple fort bien assorti. Lui un grand gaillard à l’air jovial, bien bâti, le cheveu brun court, les yeux clair, un large sourire accroché à une mâchoire carrée, puissante. Sa femme, plus petite, brune également mais les cheveux jusqu’au milieu du dos, des yeux noir de jais et tout aussi souriante que son homme. Plutôt mince mais avec des rondeurs là où il faut. Les seins hauts peut-être pas d’origine se dit Margot. En tous cas les cuisses que laissait voir une mini jupe en cuir étaient magnifiques. Musclées et encore bronzées. « BHV » fut accueilli à bras ouvert avec, sembla-t-il à Margot une pointe de déférence. Elle se dit tout d’un coup que SON « BHV » devait être une pointure dans ce monde. Une fierté nouvelle l’embrasa et instinctivement elle se redressa faisant saillir sa généreuse et ferme poitrine.
– Mon cher Bernard, quel plaisir de vous revoir. Mais que nous amenez-nous là ? Vous avez l’art de découvrir les plus ravissantes personnes qui soient.
– Mes amis, je vous présente Perle. Ma fierté. Ma plus belle réussite.
– Bonjour Perle, venez, nous n’attendions que vous deux. Les autres sont tous au salon. Allons les rejoindre avant qu’ils aient vidé toutes les bouteilles.
Margot qui s’attendait en tant que soumise à un accueille plus distant fut agréablement surprise. L’idée qu’elle se faisait de sa nouvelle situation, aidée par quelques lectures ou photos piochées ça et là sur internet ou autres, lui avait laissé penser qu’elle devrait sans cesse baisser les yeux, être attachée par une laisse, devoir entrer à quatre pattes ou bien d’autres turpitudes. Mais là, rien. Elle était accueillie comme la compagne de « BHV », on était gentil avec elle, on ne lui demandait rien de sexuel d’entrée, bref, elle prenait confiance et se disait qu’elle était finalement très heureuse de son choix. Sans doute plus tard devrait-elle se soumettre à la volonté des invités, mais n’était-ce pas pour ça qu’elle était là ? Et puis ce plug qui lui massait le trou du cul à chaque pas lui rappelait qu’elle aimait se faire prendre par tous les trous et même qu’elle en était devenue gourmande. Parfois lorsqu’elle repensait à sa vie d’avant, elle n’en revenait pas de ce qu’elle était capable de faire maintenant. Elle aimait bien faire l’amour, ça oui. Elle aimait bien le naturisme, cette sensation de liberté, ça aussi. Même si à l’époque elle ne l’aurait pas avoué, elle aimait bien aussi qu’on la mate. Mais là, le chemin qu’elle avait parcouru en quelques mois la laissait pantoise. En y repensant tout de même, putain, qu’est-ce qu’elles étaient grosses ces queues que je me suis prise dans les trous !! Merde, je mouille se dit-elle alors que « BHV » la ramenait une nouvelle fois à la réalité.
Le salon !!!! C’était Versailles oui ! Du moins pour la taille. Immense, haut de plafond. Et le style, incroyable ! On était à Marrakech ! Des zelliges partout de la mi-hauteur des murs jusqu’au plafond. Plafond fait de poutres dans un sens et de petits rondins de bois de l’autre. Le reste des murs était en tadelakt de plusieurs tons selon les pans de mur. Au sol du carrelage caché en partie par des dizaines de tapis marocains. Et puis partout des poufs, des sofas, des canapés, des tables basses, des plantes exotiques, des minis palmiers et au centre, une fontaine magnifique. Une grande vasque dans laquelle un homme nu, mais pas en érection, tenait au dessus de lui, un peu comme Héraclès tenant le monde, une autre vasque plus petite d’où tombait l’eau en cascade permanente. C’était assez féerique et surprenant au fin fond de cette province. Dans ce décor hollywoodien de petits groupes déambulaient ou discutaient, un verre à la main. Des larbins masculins et peu vêtus proposaient leur plateau de victuailles ou de verres pleins en slalomant entre les groupes et les tables.
Margot découvrait tout ça en arrivant du hall d’entrée déjà assez impressionnant car le salon était en contrebas et une vue plongeante permettait d’embrasser toute la scène. Un larbin qu’elle n’avait pas vu, plongée dans la contemplation de ce spectacle qu’elle était, lui prit son manteau et du même coup la ramena une fois de plus à la réalité. Elle allait de découverte en découverte avec « BHV » et elle se demandait bien jusqu’où tout ceci allait aller. Mais pour l’heure, il lui pris le bras et l’entraîna dans les quelques marches qui les conduisirent jusqu’au reste des convives.
Curieusement, tout en avançant, elle voyait bien des hommes, des femmes, mais comment savoir s’il y avait d’autres soumises comme elle. Ou bien était-elle la seule et par là même l’attraction de la soirée ? L’angoisse la saisit. C’est impossible ! Je ne vais pas servir à tous ces gens ! Si tous me baisent ou m’enculent, je vais finir en charpie. Mais qu’est-ce que je fais ici ?!!!
– Perle. Perle !!
– Euh, oui Maître.
– Perle, que se passe-t-il ? Tu sembles apeurée.
Margot se rapprocha discrètement de « BHV » afin de n’être pas entendue par les plus proches voisins.
– Maître, suis-je la seule, euh … La seule soumise ?
« BHV » la serra dans ses bras et l’emmena un peu à l’écart. Il lui caressa les cheveux comme on fait à un enfant qu’on veut consoler d’un gros chagrin.
– Ne soit pas inquiète. Je te rappelle qu’il n’y a Maître ou Maîtresse et soumis ou soumise que si les deux sont en harmonie. Un Maître comme moi n’existe que par sa soumise comme toi. Les trois quarts des gens que tu vois ici sont des soumis ou soumise. Nous ne sommes pas une secte, ou je ne sais quoi d’autre, mais au fil du temps et des soirées de ce genre nous nous sommes tous trouvés des affinités. Notre Maître mot c’est le respect. C’est pourquoi tu ne vois personnes, ni hommes, ni femmes, en laisse ou avec des signes distinctifs visibles. Certains couples sont mariés et l’un ou l’une est le soumis ou la soumise de l’autre. Mais d’autres couples sont comme nous. Aussi, chacun a sa vie privée, son job, des enfants, une femme, un mari et personne, dans notre conception, ne doit entraver cette vie. De plus, aucun des Maitres ou Maitresse que tu vas découvrir ici ne te touchera. Il n’y aura de sexualité qu’entre soumis et soumises sur ordres et consentements des Maîtres et Maîtresses. Par contre, je te prêterais surement à d’autres Maîtres ou Maîtresses, mais seulement chez moi et en petit comité. Voilà, es-tu rassurée ?
– Oui, Maître, merci. Je ferai ce que vous voulez.
A suivre…. Merci pour les commentaires. N’hésitez pas, ça fait toujours plaisir. Ceux qui écrivent des histoires ici le savent bien.
Ajouter un commentaire