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Telle mère, telles filles ! Ch 5

Telle mère, telles filles ! Ch 5



CHAPITRE 5 : La putain de vie de ma nièce Cécile.

Cécile s’accoude sur le lit, met entre mes doigts ces seins que j’aime et elle me dit de sa douce voix :

– Aussi loin que remontent mes souvenirs, j’ai vu maman se faire enculer. Elle est comme moi, elle faisait tout ce que les hommes lui demandaient. De temps en temps elle trouvait un homme qui aimait mieux se faire sucer que de la baiser. Ou bien elle ramenait une gouine. Comme elle a plus de poitrine que je n’en ai, elle avait tous les huit jours, le dimanche, un amant qui lui faisait l’amour entre les tétons.
Ça m’amusait parce qu’il lui déchargeait sur la figure et ça coulait sur ses seins. Enfin il lui arrivait quand même de baiser normalement puisqu’elle a eu trois filles. Mais c’était vraiment une exception.
Maman était connue pour se faire enculer. On l’enculait, et voilà tout.

– Et, pour ça, maman est aussi comme moi, elle n’a jamais joui autrement, Chantal non plus d’ailleurs, et Lili sera comme nous. Seulement, tu sais, il y a des jours où une jeune putain se fait enculer par sept ou huit hommes sans qu’il y en ait un qui l’excite ; et même si elle en trouve un, il n’y a pas souvent de quoi se mouiller la chemise ni avoir les yeux cernés.

Alors, tous les jours quand j’étais toute jeune (mais tous les jours au moins deux fois), maman se branlait sur le lit et chaque fois de la même façon. Un monsieur venait de sortir, elle restait toute nue, elle prenait dans un tiroir une bougie qu’elle avait fait fondre un peu par le bout, ou bien un rouleau qu’elle faisait tiédir, ou encore le godemiché qu’elle avait acheté pour piner les gouines et avant tout elle se fourrait ça dans le derrière.

Maman ne s’est jamais branlée devant moi sans avoir quelque chose dans le cul. Ensuite elle se couchait au milieu du lit et, du bout du doigt… t’imagine je suppose…
Que veux- tu ? C’est ainsi que les putains peuvent jouir et décharger.

Maman m’a toujours dit qu’elle m’a fait téter son foutre en même temps que son lait. Ce que je me rappelle, c’est que pendant toute mon enfance je la regardais se branler et j’allais la lécher quand elle avait fini, et plus il y en avait, plus j’étais contente.
Maman m’a dit aussi que j’étais très jeune le jour où je lui ai fait minette assez bien pour la faire jouir. Je ne me rappelle pas, mais je sais que j’étais très petite.
II ne faut pas accuser maman pour tout ça, vois-tu, j’ai vingt six ans aujourd’hui, je suis libre, et je fais encore minette tous les jours à maman, et chaque fois j’ai autant de plaisir quand elle jouit et décharge son jus parce que je l’aime bien.
Naturellement, j’étais aussi toute jeune quand elle m’a fait goûter du foutre d’homme. Il me semble que j’en ai toujours bu. J’en léchais sur elle quand elle en avait dans les poils ou ailleurs. Je me rappelle un vieux monsieur qui se branlait dans ma bouche, mais il y a longtemps… et je savais déjà téter la queue. C’est la première chose que j’ai apprise.

J’avais dans la même rue une petite copine qui était comme Chantal, qui ne pouvait pas sucer un homme sans dégueuler. Aussi j’étais fière parce que ça ne m’arrivait jamais. On me faisait téter des hommes qui n’avaient pas joui depuis quinze jours. Je bavais, j’avais la bouche pleine, j’avalais de travers, mais je trouvais toujours que c’était bon.
Je ne te dis pas à quel âge j’ai perdu mon pucelage de derrière, tu serais outré !

Maman m’a même dit c’était trop tard et que j’aurais pu travailler plus tôt. Pour me préparer, pendant une huitaine de jours elle m’a branlé le cul avec son doigt.
Et puis on a fait deux drôles de cérémonies.

La première devant un petit cercle de gouines qui avaient commandé un godemiché spécial pour moi avec lequel maman m’a enculée. Elles étaient folles de voir une mère dépuceler le cul de sa petite fille et cela les a mises dans un tel état qu’elles ont voulu toutes s’enculer les unes et les autres avec de gros godemichés ! Je n’oublierai jamais cette scène-là.
Une jeune fille qu’une dame avait amenée et qui n’avait jamais été enculée, ni par un homme ni par une femme, a été blessée, horriblement, défoncée, crevée, il y avait du sang partout. Ah ! Je t’assure qu’on en voit dans le métier de putain et que je n’étais pas naïve !

Quelques jours après, seconde cérémonie. Présentée encore comme pucelle, on m’a fait enculer devant un autre public par un jeune garçon de mon âge qui bandait de tout son cœur. Puis maman a si bien gradué les expériences que, sans trop souffrir et sans accident, je me suis habituée aux queues les plus grosses. Je n’ai jamais saigné. J’ai le trou du cul fait pour ça.
Et surtout… Vraiment, c’est facile à comprendre, toutes les filles veulent faire comme leurs mamans. Les filles d’actrices sont folles de joie quand elles ont un rôle à douze ans. Et les filles de putains… quand elles ont un homme elles se croient…
Mon chéri, je ne sais pas parler, mais je voudrais surtout que tu n’accuses pas maman parce qu’elle m’a vendue. Tu vois comme je suis. Je ne me roule pas sur toi comme une enragée, je n’ai jamais été vicieuse, mais je t’assure que mème si j’étais très jeune, j’étais contente de faire comme maman.
Les jours où elle me prenait dans sa chambre, où je voyais près d’elle un monsieur tout nu où il suffisait que je trousse ma petite robe pour le faire bander, j’étais heureuse ! J’étais fière ! Je me serais laissé enculer depuis le trou jusqu’à la bouche. Vois-tu, le plus beau jouet pour une jeune fille, c’est une belle queue.

Elle soupire en détournant les yeux et son regard rencontre ce qu’elle a oublié en racontant son histoire.

– Oh ! fit-elle. Tu bandes de nouveau ?
– Mais vous avez vingt ans, mademoiselle la petite fille.
– Et tu crois que je suis moins heureuse de te faire bander ? fit-elle en se jetant à mon cou. Tu ne réponds rien, veux-tu que je te suce ?
– Oui et non.
– Qu’est-ce que tu veux dire ? Je fais tout et je n’ai aucune imagination… Lili nous a dit à dîner ce qu’elle venait de faire avec toi. Veux-tu cela ? Je serai ravie et j’espère que tu seras content.

C’est dit si gentiment et j’ai alors si peu d’imagination moi-même (car comment s’y prendre avec une jolie fille qui n’aime pas baiser ?) que je la laisse faire tout ce qu’elle veut.
Elle me remet exactement dans la même position que la première fois.

Si j’écrivais un roman, il va de soi que je varierais les postures, mais je raconte les choses telles qu’elles se passent.
En pareil cas (et cela est assez singulier) les femmes au lieu d’être blasée, elles se passionnent. Cécile est plus ardente et surtout plus loquace, parlant sans cesse avec une molle tendresse obscène dont je ne peux exprimer l’accent naturel.
Quand elle s’allonge de dos contre moi, je lui dis en l’embrassant ;

– Tes fesses sont aussi jolies que tes seins.

Et cette simple phrase me vaut un flot de paroles :

– Mes fesses ? Comme elles doivent être roses en ce moment ! Comme elles ont envie que tu les encules ! Mais reste, reste, n’entre pas, nous avons le temps. Laisse-moi te caresser la queue avec mes fesses puisqu’elles te plaisent… Que tu es gentil de me dire cela ! C’est ce que j’aime le mieux de mon pauvre corps.
– Mais tu es belle, Cécile !
– Non, non, je suis comme les autres. Seulement… quand je vois d’autres filles toutes nues et quand je me fourre devant ma glace, je crois… je veux croire… que j’ai de jolies fesses… Et comme tu m’as demandé d’abord ma chatte, j’avais si peur que tu n’aimes pas mon cul.
– Pourquoi ne l’aurais-je pas aimé ?
– Parce que j’ai autant de poils derrière que devant. J’ai même un petit duvet noir qui me couvre la moitié de chaque fesse, dit-elle en riant. Enfin tu aimes cela, tout va bien. Et tu bandes… tu bandes comme un ange !
– Si l’on peut dire. Démon serai plus approprié.
– J’ai une envie folle de me faire branler quand je te sens bander sous mon cul ! Mais une envie, une envie ! J’ai pourtant joui quatre ou cinq fois aujourd’hui. Ça ne fait rien. Moi, je ne compte pas. Plus je me branle, plus ça me repose. Et quand j’ai chaud comme en ce moment, quand je sens mon bouton qui bat et mon trou du cul qui palpite…
– Eh bien ! Je te connais mieux ! Dis-je en l’interrompant. Car, si je te disais maintenant :

– Cécile, ne t’excite pas le bouton ni le trou du cul, couche toi tranquillement et laisse-moi dormir, tu me répondrais : « Si tu veux !»
– Oh ! si tu veux ! fit-elle mélancoliquement.
– Et si je te dis au contraire :
– Cécile, il n’est que minuit vingt ; j’ai joui quatre ou cinq fois aujourd’hui. Un jour je suis allé jusqu’à douze et je veux battre mon record avec toi. J’ai tous les vices, toutes les passions, les manies les plus étranges, mais il faut que cinq fois encore avant de quitter mon lit…
– Oh ! Ça ! Tant que tu voudras ! dit-elle avec son calme sourire. Veux-tu essayer ? Je n’ai pas sommeil.

Sacrée nièce ! J’ai déjà dit avec quelle aisance on encule Cécile mais c’est aussi une fille docile, soumise…. Nous sommes unis comme elle le souhaite et elle met toute sa grâce à faire que ce pis-aller me soit agréable.
Un baiser profond nous empêche de parler. Puis, me regardant par-dessus l’épaule avec un long sourire des yeux qui était presque maternel quoiqu’elle n’a que 10 ans de moins que moi, elle me dit (mais sur un ton !) avec la miséricorde, la patience, l’attendrissement qu’une professionnelle peut incliner sur un apprenti :

– Tu as des vices, mon chéri ? Tu as des manies ? Dis-moi tout ! Tu sais bien que tu peux tout me demander. Tu ne dis rien ? Tu as honte ? Il faut que ce soit moi…?

Je ne dis rien parce que mon seul vice est de baiser et que je désespère de le lui faire comprendre.

Cécile, qui est la meilleure fille du monde, se méprend sur mon silence. Cherchant toujours mon regard de ses yeux allongés qui semblent m’accorder d’avance le pardon des pires tyrannies, elle me dit tranquillement, sans baisser la voix:

– Chie-moi dans la bouche.

Aujourd’hui encore, j’ai peine à comprendre comment je n’ai pas bondi en entendant cette phrase.

Le commencement du récit m’a sans doute préparé à tout, même à cet imprévu. Et puis la pauvre fille est si jolie, si douée…
Elle me dit cela au hasard, comme une chose toute naturelle… Et, malgré ma stupéfaction, elle insiste.

– Oh ! Quoi ! Si je te le propose, ne te fais pas prier. Je ne te dis pas que j’aime ça comme Lili…
– Lili aime ça ?
– Bien sûr ! Lili ! Qu’est-ce qu’elle n’aime pas ! Moi, je n’aime qu’une chose, c’est ce que tu me fais…
– Alors ? Ensuite, continue ton histoire…

A cette époque, j’avais quatre costumes que je prenais selon les cas. D’abord une robe de petite fille très élégante avec une grande ceinture de soie. Et puis un peignoir de bordel avec des entre-deux. Et puis un tablier noir d’écolière ; je nattais mes cheveux quand je le mettais. Et puis un costume de petit garçon que je portais avec une perruque. Et tout ça m’amusait encore plus que les michetons.
Jamais maman ne me laissait seule avec un homme. Chaque fois qu’on m’enculait, elle me tenait les fesses, elle me mettait elle-même la pine dans le cul, ainsi on ne me faisait pas mal. Et pourtant j’en ai eu des queues à cet âge-là ! Les hommes qui enculent les jeunes filles sont ceux qui ont les plus gros membres, est-ce drôle ? Mais, grâce à maman, jamais je n’ai saigné.
En même temps j’apprenais à aider maman. Quand on l’enculait devant moi, je suçais les couilles de son ami ou bien je faisais… ce que Lili fait maintenant… c’est difficile à expliquer… je mettais toute la main dans le con de maman et j’empoignais la queue qu’elle avait dans le cul en la serrant dans la peau qui sépare le con et le cul, est-ce que tu comprends? Et ainsi je branlais la pine qui enculait maman. Lili te le fera demain si tu veux.
Cette existence-là durait depuis un an quand il m’est arrivé la chose la plus extraordinaire de ma vie. Et pourtant, j’en ai vu, depuis ! Et j’en ai à te dire, tu verras ! Mais ça, c’est à ne pas le croire, si je ne te jurais pas…

Cécile lève le bras : « Je te jure sur la tête de maman que c’est vrai.

C’était en juillet. Nous avions déjeuné avec un monsieur dont je sais bien le nom. A quatre heures nous avons couché tous les trois à poil sur le lit. Maman était saoule, ça ne lui arrive pas souvent.
Je me souviens qu’en se couchant elle m’a dit :

– Oh ! Ta langue ! Je suis trop saoule pour me branler !

Pendant ce temps-là, le monsieur m’a enculée, et (il était peut-être aussi saoul que maman !) il m’a dit avant de jouir :

– Tu vas lui faire un gosse avec ton cul. je remplir ton petit cul et ensuite tu vas chier mon foutre dans sa chatte de salope.
Et il a jouis son foutre dans mon cul !

Moi, jamais je n’aurais voulu faire une chose pareille ; mais maman avait bu du Champagne, elle était en chaleur, elle jouissait, on est loufoque dans ces moments-là.

– Crois-tu qu’elle m’a dit …. Oui !

On lui a mis le derrière sur un oreiller, la chatte grande ouverte. Moi, j’avais mon petit cul plein de foutre, tu penses ! Je me suis accroupie… j’ai fait ce qu’elle disait… et comme elle ne croyait guère qu’on pouvait faire un gosse comme ça, elle a été sur son bidet deux heures après.

Eh bien, elle devait avoir ses règles le surlendemain, elle ne les a pas eues, elle est devenue enceinte de ça, puisque depuis six semaines elle n’avait pas baisé par le con. Et sais-tu qui est né de cette histoire-là ? C’est Lili.

– Elle le sait ?
– Je te crois qu’elle le sait ! Voilà une gosse que j’ai portée dans le derrière avant que maman l’ait dans le ventre.
Aujourd’hui, il y a bien des fils qui enfilent leurs mères et qui leur font des mômes qui sont à la fois leurs filles et leurs sœurs; mais ils les leur giclent du bout de la pine, comme leurs pères les ont faits eux-mêmes; tandis que moi, Cécile, moi qui ne sais rien faire que ce qu’on me dit, moi qui n’ai pas pour un sou de vice ni d’imagination, moi qui… enfin, tu viens de le voir, j’ai des années de pratique et il a fallu que tu me tiennes la tête pendant que je te suçais parce que je ne sais même pas mesurer la nervosité d’une queue que j’ai dans la bouche.

Eh bien ! La pauvre Cécile qui t’embête en te racontant toutes ses histoires, elle a fait une fille à sa mère, et avec son cul ! Crois-tu qu’une chose pareille devait m’arriver à moi ? Et je te jure sur la tête de maman que c’est vrai.
Après un silence, elle reprit :

– La grossesse de maman ne la gêna pas ; au contraire, elle lui permit de se faire baiser pendant neuf mois, sans l’empêcher de se faire enculer comme d’habitude.

Pendant les deux derniers mois surtout, ses amants réguliers venaient la voir sans cesse. A certains hommes, il faut des curiosités. Le ventre de maman était devenu énorme. Cela ne faisait que plus de contraste avec mon petit corps. On pouvait enculer au choix, sur le même lit, une jeune fille qui n’avait pas de poils, ou sa mère qui en avait énormément et qui était enceinte de neuf mois. Je n’aurais jamais cru qu’il y eût tant d’hommes avides d’enculer une femme grosse.
Enfin Lili vint au monde. Maman se remit assez vite et nous reprîmes le métier aussitôt que possible.

A mon age, à cette époque, les jeunes filles s’habituent à certaines choses plus facilement que les femmes. Les petites filles sont toutes cochonnes et un peu sales. Elles se donnent des rendez-vous d’amour aux chiottes. Elles se pissent sur le ventre. Elles se fourrent le doigt dans le cul l’une de l’autre et elles se sucent. Tu le sais bien.
Pensant que ça pourrait me servir plus tard, maman m’a d’abord fait jouer avec une petite copine qui m’a appris des tas de saletés. C’est drôle, quand j’y pense; j’étais putain depuis deux ans et cette môme-là, je te jure, inventait des saloperies que je n’avais pas vu faire aux hommes.
Enfin c’est elle qui m’a déniaisée sous ce rapport-là, et ce que j’avais commencé avec une copine, je l’ai continué ensuite avec les michetons.
Ça me gêne de te dire ça et pourtant… il y a beau temps que ça ne me gêne plus de le faire. Tu ne sais pas ce que c’est que le métier de putain.
J’étais vraiment jeune quand maman a bien voulu faire coucher avec nous un banquier qui aimait… sais-tu quoi ? Enculer maman jusqu’au fond, retirer sa queue et me la faire sucer. Plus la queue était merdeuse et plus il avait de plaisir à me la fourrer dans la bouche.
Je m’y suis habituée. Et puis, ce que je faisais avec maman, je l’ai fait avec une autre femme, et puis… une jeune fille est si vite dressée à ces choses-là !

L’autre femme était une très jolie gouine, nommée Lucette, que j’aimais bien, qui couchait souvent chez nous et qui avec les hommes ne marchait que par derrière, comme maman et moi. Quand maman a vu que j’avais bien voulu, elle s’est concertée avec elle, et elles m’ont dit toutes les deux qu’à mon âge il était temps que j’apprenne a me faire chier dans la bouche, que ce n’était pas plus difficile que ce que j’avais déjà fait, et que Lucette voulait bien m’apprendre.
Oh ! Je vois bien ce que tu penses… que c’était plus facile pour Lucette que pour moi… Eh bien, ça n’est pas vrai. Réfléchis une minute :
Est-ce que tu le ferais ? Je te connais aussi, moi, maintenant. Imagine une pauvre jeune fille qui n’a jamais essayé ça. Est-ce que tu aurais le courage…! Moi, je trouve que Lucette a été bien gentille et bien complaisante. Et elle avait pitié, la pauvre fille. Je me rappelle que chaque fois, pour n’avoir pas l’air de m’humilier, elle m’embrassait sur la bouche après. Pauvre Lucette !

Que veux-tu ? Je fais tout ce qu’on me dit. J’ai appris ça comme le reste. D’ailleurs il ne faut pas croire qu’on le fait tous les jours. Mais c’est bien utile à savoir parce qu’on fait tout le temps des choses qui y ressemblent. Un homme qui prend deux gouines, qui encule la première et qui lui fait chier le foutre dans la bouche de l’autre, ça, c’est courant…

Hier soir, à dîner, Lili rigolait parce que ça t’avait choqué qu’elle se retire ta queue du cul pour te la sucer. Qu’est-ce que c’est que ça ! On en voit, je t’assure, dans le métier de putain ! Tu étais choqué parce que c’est ta nièce ou qu’elle suce ta queue qui sortait de son trou du cul…

Je ne lui réponds même pas tellement je suis effaré par ce qu’elle vient de me dire. Comment des jeunes filles peuvent faire toutes les saloperies qu’elle me raconte.

Elle pousse un profond soupir, non sur son passé, comme on pourrait le croire, mais sur son défaut d’éloquence. A genoux au milieu du lit, assise sur les talons et tenant entre les mains ses cheveux noirs qui se sont défaits et qui lui couvrent les cuisses, elle dit d’une voix désespérée :

– Je ne sais pas m’expliquer. Je suis conne comme la lune.
– Non ! Encore !
– Et aussi… Je crois que tu ne sais pas du tout ce que c’est qu’une putain.
– Qu’est-ce que je ne sais pas ? Dis-le-moi. Prends ton temps. Cherche tes idées.
– Tu crois que ce qui nous dégoûte ce sont les choses qu’on fait ; non, ce sont les hommes.
– Tu vois bien que tu sais expliquer.
– Toi, par exemple, je n’ai pas le béguin pour toi. Du moins j’espère que je n’en ai pas, je verrai ça demain. Mais enfin je suis heureuse d’être sur ton lit, et… ce n’est pas une déclaration que je te fais… Chie-moi dans la bouche si tu veux. J’aime mieux cela dix fois avec toi que de sucer la queue de certains hommes. Tu sais bien ce qui est arrivé à Chantal ?
– A Chantal ?
– Elle ne te l’a pas dit ? Voilà une môme qu’on a mise en pension jusqu’à quinze ans. Elle est sortie de là ayant tous ses pucelages et ne sachant rien de rien que de se branler et de faire minette : c’est tout ce qu’on lui avait appris à la pension.
Maman l’a fait enculer tout de suite, et nous avons cru que cette gosse-là nous haïrait toutes les trois. Douze jours après elle s’y prenait mieux que moi, elle se fichait les pattes en l’air dans les cent trente-deux positions, elle faisait casse-noisettes aussi bien que maman, et plus de vaseline, plus rien au cul qu’une goutte de salive sur le bout du doigt. Alors, naturellement, on l’a fait sucer ; et par malheur le premier homme qui lui a joui dans la bouche, c’était un vieux qui n’avait pas vidé ses couilles depuis trois mois… Tu ne peux pas comprendre ça, vois-tu… Faut être putain.

La pauvre a dégueulé tout ce qu’elle avait dans l’estomac et, depuis, il n’y a plus moyen de lui apprendre à sucer. Chaque fois qu’elle a du foutre d’homme dans la bouche, elle dégueule ! C’est malheureux, une si belle môme, si chaude, si gaie à poil, qui se branle partout, qui ne pense qu’à la queue et qui se fait enculer mieux que moi, je peux le dire.
– Non.
– Pourquoi dis-tu non ? Tu le sais bien.
– Je te réponds simplement et franchement comme tu parles. Je te dis non parce que, depuis une demi-heure, tu as fait tout ce qu’il fallait pour me dégoûter de toi et je suis émerveillé que tu n’y réussisses pas. Tu n’as d’éloges que pour les autres et d’injures que pour toi-même. Tu excuses et tu adores la mère qui t’a prostituée. Après des années de travaux et de tristesses, tu te mets au-dessous de ta petite sœur qui débute et qui refuse presque tout ce que tu acceptes. Tu gardes même un souvenir attendri et reconnaissant à « la pauvre Lucette » qui a « bien voulu » te…

– Tais-toi ! fit-elle en pleurant.
– Mais toi qui parles, si l’on t’en croit, tu es une bête, une conne, une putain archi-putain, une fille immonde qui n’est peut-être pas digne de recevoir un baiser sur sa bouche puisque…
– Non, je n’en suis pas digne ! fit-elle en secouant la tête et en pleurant plus fort.
– Moi, tout ce que je vois, pour preuve de ce que tu dis, c’est d’abord une des plus jolies filles que l’on puisse étreindre, et plus jolie d’heure en heure à mesure qu’on la connaît mieux; c’est ensuite un être excellent qui depuis son plus jeune age a toujours fait l’amour pour le plaisir des autres, qui se sacrifie tous les jours aux intérêts de sa mère et aux caprices des hommes et qui offre tout, chaque soir, de tout son cœur, même cette nuit, à moi qu’elle n’aime pas.

– A toi que je n’aime pas ? dit-elle. Que je n’aime pas ?
Et les bras à mon cou, pleurant sur mon épaule :
– Tu vois bien que je ne suis qu’une bête puisque tu n’as pas compris !

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