Mes vacances 2017 ont donné lieu à une première publication « Marika – Vacances 2017 ». Un texte sur le vif où je relate avec forces détails ces quelques semaines en Camping-car…
Cathy est la fille de Marco, rencontré au bal du camping avec mon amie Régina, jeune et jolie femme en quête d’aventures, surtout avec mon Paul venu me secourir après la désertion de mon ami Romain pour conduire mon camping-car.
Je sais ce n’est pas simple, il faut suivre…
Marco est séparé de sa femme pour les vacances, qu’elle préfère reposantes et enivrantes…
Elle s’est détachée de ses 2 ados qu’elle lui a confiés…
Devenu mon amant, enfin notre amant à Régina et moi, il s’est libéré, trop tard sans doute…
Le dernier soir, je me suis rendue seule à son mobile-home pour lui dire au-revoir, je l’ai trouvé avec ses deux enfants, Cathy et Marc.
Nous avons bavardé tous les quatre, ils aimaient ma façon de parler librement, sans les prendre pour des sujets à traiter… Politique, musique, sexe, etc…
Cathy avait apprécié le fait que je sois sortie avec son père.
Elle le sentait amoureux, gentil, changé en papa gâteau, un peu rêveur…
Elle l’encouragea ouvertement :
« Vas-y papa. Maman ne se gêne pas de son côté. Marika est délicieuse, ne te prive pas pour nous, on sait ce que c’est, on aimerait que vous passiez la dernière nuit ici… »
Bref, leurs copains et copines venues, ils se sont enfermés dans les chambres et Marco fut réduit à me câliner au salon…
Je prévenais Paul qui avait trouvé une complice scandinave… C’est un homme de ressources…
Dans la nuit, Cathy me fit un signe en allant aux toilettes, le pouce levé, elle appréciait mon aventure avec son père et mes gémissements boostaient son copain…
Au matin, nous échangions tous nos mails et portables.
Quelques semaines plus tard, petit message :
« Coucou Marika, c’est Cathy, on s’est rencontrées au camping du Lac, je suis la fille de Marco »…
Elle parlait de la fac de Montpellier dans laquelle elle était prise en doctorat…
Elle venait quelques jours en reconnaissance et me demandait si je pouvais l’héberger pour ce temps.
Je répondis affirmativement et elle me remercia avec forces bises…
Son père allait bien, pensait à moi, et me saluait, je l’embrassais aussi…
Elle arriva un soir, après 900 km de route, au volant de la voiture de son père, plus récente que la sienne et plus confortable.
Nous nous étions croisées que quelques heures, je la trouvais jolie comme beaucoup de jeunes femmes de son âge, 24 ans, la vie devant… Son ami, plus jeune il me semble, était resté discret. Amour de vacances sans doute…
Elle me le confirma d’ailleurs, il était en vacances au camping, elle l’avait trouvé mignon, bien que trop jeune pour elle qui aimait les hommes plus murs.
Marco m’embrassait…
– Tu sais Marika, il n’est plus le même depuis ton séjour. Il est absent souvent, rêveur, il est attentionné avec nous, il est tombé amoureux, et je pense qu’il pense souvent à toi, mais n’ose pas téléphoner.
Je ne veux pas jouer l’entremetteuse, mais si tu es libre dans ta vie, il a besoin de quelqu’un comme toi, forte, belle, pleine de vie qui le sorte de son mariage et de notre mère. Elle est partie 2 mois, nous a laissés en plan.
A ce jour pas de nouvelles, juste des SMS, et encore…
– Je ne suis pas libre tu sais. Moi aussi j’ai subi une séparation, puis j’ai rencontré quelqu’un de charmant, mais il vit encore avec son ex, la vie est bizarre… Au camping, j’étais avec Paul, mon ex-mari qui a remplacé Romain au pied levé pour conduire mon camping-car… Situation plus que cocasse, car avec Paul nous sommes devenus complices, et libertins après notre divorce…
– Bien dis-donc, ta vie est compliquée…
– Justement non. J’aime ma liberté, je l’ai eue. Je suis partie en vacances avec Romain pour nous retrouver, mais son ex-femme l’a appelé à l’aide, je n’ai eu de choix qu’a demander à Paul de le remplacer. Comme c’est son ami, il est venu immédiatement.
– D’accord… Tu pars avec un, tu appelles un second en secours et tu te payes des extras avec ta copine, dont mon père… Je pense que je me suis trompée…
– Mais non, je sais que tu es là pour la fac et que je ne suis qu’une rencontre de vacances…
Elle me sourit…
– Tu es finaude… Oui, je profite de t’avoir connue et que l’on se soit bien entendues pour que tu me serves de garant ici, de pilote aussi… Je ne suis pas à l’aise avec ce 4×4…
– Pas de souci ma belle, tu ressembles à ma fille qui vit à Annecy avec mes petits-enfants et son mari…
Quelques jours avec une jeune femme me feront revenir en arrière…
– Tu es sympa…
– Marco t’a demandé de me sonder ?
– Pas du tout, nous n’avons plus reparlé de toi, mais je sais qu’il en avait envie. Il aurait bien voulu venir avec moi…
– Et bien ?
– Son travail… Il ne peut plus prendre de congés, il est tout seul maintenant, maman l’aidait dans la boutique…
– Il tient un commerce ?
– Oh, il est kiné…
– Ah, je ne savais pas…
– Vous n’avez pas eu trop de temps pour vous connaître…
– On peut dire ça…
– Tu sais je vous ai entendus, surtout toi, dans la nuit… J’ai eu envie de faire l’amour avec mon copain comme jamais… Il m’a prise de partout pour la première fois… Je vous imaginais, lui aussi, j’ai joui comme une malade… Depuis, je pense à toi moi aussi… J’ai envie d’avoir une expérience lesbienne. Tu représentes l’aboutissement de la femme. Belle, charmante, épanouie, directe, craquante, sensuelle…
Ses yeux me mangent, me dévorent, sa bouche est parcourue par un bout de langue qui mouille ses lèvres…
– Ma vie est compliquée… Tu es si jeune…
– Tu parles aux ados comme une femme, pas comme une mère… Tu nous as conquis, mon frère aussi, sa copine était aux anges et te badait… Quant à mon ami, il bandait comme jamais en pensant à toi… Tu es mon idéal, je sais que tu sortais avec cette Régina, une belle femme que mon père lorgnait aussi, mais tu l’as évincée dans son esprit, il n’a plus vu que toi… Donc tu es bi…
– Oui, je le confesse et même, je le proclame. J’aime la femme pour son charme, sa tendresse, sa patience, son art de l’amour… Les hommes viennent après, combler les manques, sublimer nos ébats que je partage parfois en bonne libertine. Mais toujours entre amis choisis, dans un cadre de liberté surveillée. Pas de saletés, pas de sentiments, du sexe, oui, libre et sans v******e, ni contraintes…
– Tu es magique, c’est ce que j’imaginais…
– Au fait tu veux prendre une douche ? J’ai préparé une salade, un poisson, des fruits. Ça t’ira ?
– Oh, sublime, j’adore le poisson et pour la salade, j’aime tout, je suis gourmande, tu sais…
Ses yeux se font coquins, elle se déshabille devant moi sans pudeur et referme la porte sur son corps parfait de jeune blonde épanouie…
J’en suis toute retournée dans ma cuisine en mettant le couvert, un brin étourdie par ses révélations…
Je ne vais pas céder… Elle est belle, mais si jeune !… Anne, ma fille, a trente-trois ans… Quelle différence d’âge… Cela ne me gêne pas, mais… J’ai passé l’âge des jeunettes, d’ailleurs je n’ai jamais trop lorgné sur ce genre de midinette…
Une façon de me conquérir pour son père ?
Je ne sais pas encore si elle fomente quelque chose…
Lorsqu’elle ressort, fraîche, dans une nuisette transparente, décolletée, je sais déjà que je vais craquer, si elle insiste…
Nous buvons un apéritif au salon, je lui décris ma ville, mon village, ma vie de tous les jours. Nous parlons d’elle, de son parcours vers la médecine, un peu contrarié. Elle s’est décidée après un BTS commercial, mais ça ne la tente pas… Etre médecin, ou du moins suivre les traces de son père, le dépasser, serait un rêve, elle va s’y consacrer…
– Bravo, tu sais ce que tu veux…
– Merci pour ce repas…
– Simple, je ne me gênerai pas avec toi. Si tu veux sortir seule, je comprendrai aussi… Tu vas rencontrer des beaux futurs praticiens…
– Oh, certes, mais je sais garder raison lorsque le devoir prévaut…
– Bravo… Mais ce n’est pas toi qui décides, il arrive un moment où le corps le demande…
– Tu as raison, mais ce n’est que du sexe…
– Tu as du caractère, tu arriveras à tes fins, je te le souhaite de tout cœur.
– Merci…
Elle est contre moi, ses lèvres s’écrasent sur les miennes, les invitent, sa langue m’attend, se glisse entre les miennes, envahit ma bouche, sa salive est sucrée, son baiser me fait chavirer, sa chemisette s’entrouvre…
Au bout de quelques secondes, je suis trempée… Nue sous sa nuisette, puis sans sa nuisette, elle me demande de la guider dans la recherche de mon plaisir et du sien.
En fait elle refait ce que j’ébauche…
Comme un tableau, sans pinceau, juste nos mains, nos langues, nos corps qui s’expriment (sexe prime)…
Tableau divin pleine de tendresse, de délicatesse, de respect, d’échanges, de passion…
– Je veux tout connaître de l’amour au féminin. Je dois me préparer pour la fac, pour le bizutage, pour les soirées chaudes…
Amour intemporel, où notre différence d’âge s’estompe. Ses baisers deviennent torrides, embrasés, longs, tendres, sa bouche est un délice, un bonbon…
Nous traversons ma villa, allons dehors quelques instants, dans l’intimité de mon jardin, de la piscine…
Nous goûtons à tout, nous offrant l’une à l’autre, cherchant des positions inédites, des lieux propices, même sur l’herbe tendre de ma pelouse ou accoudée à une souche d’arbre, délicieusement cambrée…
En remontant par le garage, elle ouvre le grand 4×4, qui devient une chambre noire lorsque la porte automatique se referme… A tâtons, nous continuons notre jeu torride, elle ne résiste pas au levier de vitesse venant pimenter nos actes lesbiens… Elle m’y invite, je jouis de ce phallus improvisé, embrassée, doigtée, caressée…
Les escaliers, la cave, la nuit noire, la fraîcheur et l’odeur du vin…
J’ouvre une bouteille de blanc liquoreux, un délice…
– Tu vas me saouler, il est sublime ce vin…
Elle se donne, se masturbe avec la bouteille, je subis le même sort qu’avec le levier de vitesses… Nous buvons au goulot, léchant amoureusement les bords…
La bouteille est vidée en quelques minutes…
Un peu grises, prises par nos jeux, nous continuons dans les pièces du haut, salon, salle de bains, toilettes, et terminons par ma chambre et par un orgasme chacune, sexe contre sexe, emboîtées, nous frottant avec frénésie…
Que de sexe !… Epuisées, nous passons une nuit calme et réparatrice…
Je pense à ce que je viens de faire l’amour avec une jeune femme, une jeune fille tout juste sortie de l’adolescence… Je suis folle…
Plutôt c’est elle qui est folle, se taper une mémé dans la soixantaine…
Encore active, d’accord, encore potable certes, mais les affres du temps sont là, cernes, ridules, rides… J’ai beau lutter…
Mais rien ne la perturbe et elle se comporte comme une de mes amantes de cinquante ans…
Active, tendre, elle me réveille, m’embrasse, me lèche, me fait jouir encore, en pleine nuit…
Ma langue se perd dans son minou divin, aux chairs si tendres, si douces, si ouvertes…
Sa vallée est quasiment vierge, sa vagin est serré, c’est un plaisir que de la masturber à loisir, elle aime ça en plus, s’ouvrant, se donnant, se caressant, me rendant folle de caresses…
Ses seins encore immatures sont pleins, d’une taille normale, deux adorables rondeurs que j’honore, que je masse tendrement, je suce les pointes avides de mes lèvres…
Elle jouit souvent, aspirant, me regardant dans les yeux, me remerciant…
Le matin nous arrache du sommeil avec un soleil magnifique, le café est délicieux, elle vient m’embrasser sur ma chaise en s’asseyant sur moi et se love contre ma poitrine… Je fonds…
– Je n’aurais jamais pensé connaître des instants aussi forts, aussi intenses, aussi tendres… Même avec un homme…
– Un homme t’apporte son désir de toi, sa passion dans l’acte, il est le complément naturel de la femme, par son sexe, par son esprit, par ses pensées.
– Tu m’apportes tout ça ! Tu me fais jouir, tu parles de ma vie, je m’ouvre, je demande, tu me conseilles, jamais un homme n’a été aussi présent que toi dans ma vie, dans mon intimité. Le sexe est particulièrement merveilleux avec toi, il est sublimé, il est génial… Je n’ai pas de mots pour te dire combien j’ai été heureuse hier soir de faire le tour de ta villa, un sexe-tour, inédit, un truc jamais fait encore… Je sais je n’ai que 20 ans…
– Je n’avais jamais utilisé un levier de vitesse en godemichet…
– Ah ?… Moi je ne le dis même pas… Il faudra le nettoyer ! Si mon père…
– Ni fait le tour de ma maison les cuisses écartées, la vulve gonflée par le désir et par tes doigts et je n’avais jamais joui dans tous les coins et recoins…
– Tu m’as fait dépasser mes limites. Jamais je n’avais joui autant avec un garçon. Je n’avais jamais connu de femme, ou si peu… Mon père serait jaloux s’il savait ma nuit…
– Il a eu sa part…
– Oh, je suis certaine que ce ne fut pas pareil, vous étiez confinés au salon…
– Avec toi, mais avant, chez moi, avec Régina ? Il a pris son pied tu sais, deux femmes pour lui, deux amazones, et puis tous les deux avec chacune de nous… Ça fait grimper aux rideaux, on ne le fait pas tous les soirs, tu sais… On s’est éclatées avec Régina et ton père en a profité, même si Paul était là. Il a d’ailleurs provoqué une rencontre pour me prendre seule dans l’Agora, sans Régina ni Paul…
– Oh ?
– Eh, oui… Il m’a sautée dans les douches comme une fille de ferme, et il y est allé volontiers, sous le couvert du bruit de l’eau, j’étais trempée, mais ce fut explosif…
– Sans capote ?
– Non, je ne risque plus rien, tu sais…
– Maladie…
– Non, il est sain, il me l’a dit, pas de rapport depuis sa séparation…
– 1 an bientôt que ma mère lui tourne le dos… C’était temps, voilà pourquoi il était si accro, nerveux, agressif… Il nous rendait dingue.
Et après ton départ, un ange, béat, perdu dans ses pensées… Il ne me pardonnerait jamais de t’avoir draguée à sa place…
– Ne t’en fait pas il ne peut pas le savoir, sauf si tu le lui dis…
– Oh, non ! Il me foutrait à la porte…
– Pas certain. Il aime le partage, je suis un trophée, et il serait fier que sa fille m’ait conquise aussi…
– On ne pourrait pas coucher tous les trois…
– Evidemment… Tu as été amoureuse de lui ?
– Un peu, mais c’est passé avec l’adolescence et mon premier amant…
– C’était bien ?
– Bof… Jeune, boutonneux, poussif, rapide… Le second était plus âgé, patient, performant… J’ai joui longtemps, plusieurs fois dans la nuit… Et il m’a déflorée le cul aussi… Génial, j’ai adoré car il a mis longtemps à me préparer, me prendre lentement, sans douleur aucune, juste l’appréhension… Puis j’ai joui de le sentir là, il m’a masturbée en même temps, j’ai crié de plaisir, j’ai eu un vrai orgasme…
– Et tu continues à te laisser sodomiser ?
– Non, pas chaque fois. Juste ceux qui comptent, pour qui je ressens quelque chose.
– Tu as fait des orgies ?
– Une fois, oui. Mais pas très bien passé, trop vulgaire, trop de mecs qui viennent se vider les couilles…
– Ouais, j’ai connu aussi… Même la drogue, l’avilissement, les coups..
– Oh, jusque-là ? C’était quand ?
– Après ma séparation d’avec Paul, je voulais vivre ma vie, me libérer, me venger. Je suis allée trop loin… J’ai arrêté et suis sortie avec des femmes… Et là j’ai pris mon pied. Je suis tombée amoureuse, on a vécu une histoire d’amour quelques mois. Je me suis mise à organiser des rencontres entre femmes, mes ménagères de cinquante ans… Divorcées, veuves, en quête de se libérer la chatte… Puis ceci a abouti à y ajouter des hommes, sévèrement triés… On a organisé un genre de club de rencontres, avec des maris, des amants, au début. Et là j’ai pris mon pied vraiment. Libre, je baisais et me faisais baiser par des noirs aux queues énormes qui me faisaient crier de plaisir en me prenant à plusieurs, des femmes mûres excitées larguées et en mal de baise qui sautaient sur tout, femmes et hommes…
– Tu as un vécu impressionnant, tu t’es libérée à ta façon…
– Oui, une sexothérapie : des amis, un cercle privé, honnêtes, libres et respectueux de l’autre. Tout est permis si c’est consenti, sans vulgarité, sans contrainte. Pas de triche, juste du sexe pour le sexe jusqu’au bout de la nuit.
On limite l’alcool aussi, la drogue est interdite…
– Jamais de débordement ?
– Jamais, juste des gens bien éduqués, entre deux âges, quelques-uns plus jeunes, mais pas de malades ou de détraqués… On les détecte vite…
Elle est rêveuse…
– Je pourrais participer ?
– Il n’y a pas de règle. Si tu es acceptée par l’hôtesse, tu fais partie du club… Mais tu auras du mal à trouver quelqu’un de ton âge… Sauf, si …
– Oui ?
– Bien, si on le demande avant… Parfois…
– Oh, oui… Quand c’est la prochaine soirée ?
– Je ne sais pas, je viens de revenir je n’ai pas eu le temps de trier mes messages…
– Allez, on le fait, je veux connaître ça aussi, la fête, le sexe, baiser sans arrêt toute la nuit, en sécurité, être couverte de sperme, de mouille, être prise par un inconnu, aller avec plusieurs femmes, devenir enragée de la foufoune…
– Tu penses que je suis cela ?
– Oh, non, je plaisantais !… J’aime trop les queues dans ma chatte… Comme tu viens de le dire, ma libido en réclamera tôt ou tard…
– En tous cas, tu as réussi ton examen cette nuit… Tu es bi sans aucun souci…
– Ah, j’adore… Ma maîtresse… Mon amante… Marika… Je t’adore…
– Allez, courses au supermarché, tour de ville, tu as rendez-vous ?
– Demain à la fac pour mon dossier. Tu m’accompagneras ?
– Bof… C’est plein de jeunes docteurs en herbe, bien membrés, prêts à exploser…
– Alors dans ce cas…
On rit de bon cœur, on se change et nous voilà en route pour une nouvelle aventure…
Après les courses au supermarché, je lui présente la ville, les embouteillages, on passe devant sa fac, puis la cité universitaire…
– Oh, c’est immense !…
– Je te conduirais, tu n’auras pas le souci de te garer.
Nous prenons la direction des plages, Palavas, La Grande Motte, Le Grau du Roi, la Camargue…
Nous passons les bacs plus originaux que la route et les ponts, elle est ravie, ébahie de cette nature sauvage, ce pays resté brut par endroits. Elle me dit avoir envie de se fondre dans ce paysage… J’ai une idée…
Je conduits vers les sentiers perdus, jusqu’à la plage nature…
Au bout d’un sentier nous sommes seules face à la mer, avec pour seul compagnon, un soleil radieux…
Nous n’avons ni maillots, ni serviette, ni rechange, c’est qu’ici, on n’en a pas besoin… Vive la nature !
Nues et excitées nous entrons dans les eaux limpides, le sable fin, les vagues discrètes et nous batifolons une bonne heure, à courir dans l’eau jusqu’au ventre, riant aux éclats lorsque l’une ou l’autre trébuche et s’affale en mille gouttelettes…
Adieu mise en plis, adieu maquillage, elle est transformée en fée de la plage, en ondine, tourne autour de moi…
Ses baisers et ses caresses prennent le relais, elle me fait l’amour dans cette immensité liquide, je me sens vivante, je m’abandonne à ses fantasmes, elle ne veut rien pour l’instant, fuit mes caresses, elle me veut moi, elle veut me dire merci, plonger dans son monde, m’y installer…
Cachées dans cette eau salée, dissimulées aux regards pervers, excitées par nos jeux, je ressens chaque geste, chacun de ses regards, chacune de ses caresses, de ses attouchements. Elle se laisse finalement approcher, nos baisers sont pur plaisir…
– Je t’aime Marika, je suis folle de toi…
Elle est partout en moi, s’insinue, s’offre, se liquéfie entre mes doigts, se laisse emporter par mes caresses intimes, nous jouissons l’une et l’autre, nos corps soudés, nos bouches rivées, je me laisse aller à gémir, à crier le plaisir qu’elle arrive à me procurer, je craque de bonheur, mes larmes se confondent aux éclaboussures, sont aussi salées, je la prends dans mes bras et la serre contre ma poitrine…
– Je t’aime aussi petite folie… Tu m’emportes dans tes délires, dans ta jeunesse, je revis des moments oubliés, je me sens nouvelle, tu me transformes en nymphette à ton image, je suis belle et libre, purifiée, j’aime ton corps, j’aime tes rires, j’aime la vie…
On pleure toutes les deux serrées l’une contre l’autre, l’eau dépasse nos poitrines, nous berce, nous unit comme des milliers de fils, je me sens légère, elle flotte autour de moi, plonge, passe entre mes cuisses, ressort derrière, rit, revient s’accrocher à mon cou…
Nos baisers sont explosifs, nos mains tactiles, se rejoignent, elle fait la planche, ouvre ses cuisses… C’est trop tentant… Son abricot juteux s’est ouvert à ma bouche avide…
Je la fais jouir à petits coups de langues, la tenant par une main… Mon index s’enfonce et entame une ronde infernale qui la propulse vers les papillons magiques…
Elle jouit, me veut, encore et encore…
Je la pénètre, avec trois doigts serrés… Elle coule de plaisir, excitée, bercée par les vagues…
– Oui… Oh, que c’est bon, prends-moi, portes-moi là-haut ! Je viens !… Je jouis !… Plus fort encore, j’aime ça…
Et tandis que mes doigts s’enfoncent au maximum contre son utérus, je ressens mon orgasme arriver, sans autre artifice que de la voir et l’entendre jouir devant moi…
Nous communions dans cette nature, par notre plaisir, par ces moments de délire sexuel brut…
Calmée, elle vient se pelotonner contre moi, accrochée à mon cou, les cuisses autour de ma taille… C’est une plume, je sens son ventre, elle m’embrasse le visage, caresse et lisse mes cheveux, je trébuche, nous plongeons toutes les deux…
Rires, ses mains viennent me chercher, me relèvent, me prennent, me délirent, j’ouvre mes cuisses, elle me masturbe longuement, je me tiens à ses épaules, soulève une cuisse… Ses doigts plongent, deux, trois, tournent dans mon vagin… je jouis à délirer de paroles…
– Oui… Oh… Tu apprends vite !… Oui !… C’est là, plus haut… Oui, comme ça, continue, tourne… Pousse un peu !… Ah, je le sens !… Oui, ici, vas-y !
J’explose ma jouissance, elle a trouvé mon point G, mon point d’amour, mes jambes tremblent, je perds toute notion, elle me retient contre elle…
– Heu… Heu… Oh !… Oui !…
Comme ivre, je me retiens à son cou, je ne sens plus mon ventre, ses doigts tournent encore leur ronde infernale, je suis écartelée sous l’eau, mes seins pointent entre les vagues… Je reviens à moi doucement, remets pied à terre…
– Oh, je suis partie pour de bon…
– Tu as perdu connaissance quelques secondes… Tu as joui de moi, de mes doigts, je t’adore, je te voulais, tu es magnifique, adorable, je suis heureuse de t’avoir donné du plaisir…
– C’est très rare que je perde pied comme ça… Orgasme très profond, tu es douée…
Nous ressortons main dans la main, prenons notre sac. J’ai un plaid qui nous sert de tapis et nous nous séchons près de la voiture. Quelques promeneurs nous reluquent, les voitures sont rares, ont cherché l’ombre plus loin sur le chemin. Nos nudités ne les choquent pas, mais nous hâtons notre habillage, et nues sous nos robes légères, nous montons en voiture, climatisation à fond…
Le retour est joyeux, tendre, des regards béats les yeux dans le vague, comme deux amants rentrant de leur nuit d’amour encore sur leur nuage…
La villa nous offre sa verdure, sa piscine pour nous ôter le sel, et la douche pour mes cheveux défaits, que je shampouine allègrement avec sa complicité. Elle m’applique un soin revigorant, puis me sèche avec le talent d’une professionnelle.
Remises de notre bain coquin, l’apéritif au bord de l’eau est de rigueur, je sors une pizza du congélateur, une salade et des sorbets. Un délice !…
– Tu sais, je suis trop bien chez toi…
– Oh, mais c’est provisoire, Romain et Paul vont se manifester tôt ou tard. Je n’ose les appeler pour l’instant, je profite de ta présence en égoïste…
– Romain habite ici normalement ?
– Il y fait des séjours, puis repart vers Alice au gré de son délire… Pauvre amie… Dire que j’en ai été presque amoureuse un temps…
– Tu l’as assistée ?
– Oui… Initiée également, comme toi… Elle nous avait surpris ici, dans la cuisine. Elle était allée avec Paul… On a simplifié la situation, et on a pu le faire sans nous cacher les uns les autres…
– Ah, une party…
– Oui. Je l’ai entraînée, puis elle a voulu s’émanciper en nous emmenant ça et là… Fantasmes, avec des coaches, échanges avec des inconnus, bof… C’est là que l’on a connu Doris et Max. Avec eux c’est liberté totale dès notre arrivée, avec initiation à la clé par tous les deux… Pas ensemble la première fois… Max est très porté sur la chose et bien membré, elle est libertine, aime le plaisir, les femmes autant que les hommes.
– Couple moderne et ouvert qui met leur maison au service du sexe.
– Pas que ça, ils aident certaines et certains dans des moments délicats de rupture, de dépression à surnager…
Le sexe est une thérapie très saine et efficace…
– Oui, on m’en a parlé… Avec toi, je ne risque plus rien, je suis vannée, ravie, béate…
Nous faisons quelques brasses dans la piscine puis rafraîchies, nous passons la soirée à dialoguer…
La sonnette retentit, je passe une robe et vais ouvrir. Romain dit passer pour me donner des nouvelles d’Alice…
Je lui présente Cathy, il ne savait pas qu’elle était ici.
Elle fait mine de se retirer pour nous laisser…
– Je t’en prie Cathy restes… Nous ne cachons rien, pas de secrets et surtout Romain est mon ami, comme toi tu peux l’être…
Romain me dévisage, décode ce que je lui dit…
– Justement je parlais de Doris et Max, comment vont–ils ?
– Bien ils parlent de toi souvent. Alice y est pour l’instant, elle va mieux depuis hier seulement… Elle était malade, quinze jours que je suis chez eux, à la bercer, à la nourrir, à la soigner et la surveiller…
– Et Camille toujours là-bas ?
– Oui, elle me relaye… Elle est très bien cette femme… Paul passe souvent nous aider, il aime bien Camille, tu le sais…
– Alice n’est pas jalouse ?
– Non, c’est fini, un temps sans doute, mais elles ont fait leur vie, c’est du passé. Alice aime le changement, la nouveauté, mais se réfère à moi, n’arrive pas à casser le cordon. Je suis son ami, son père, son amant parfois, son référent, son mentor…
– Bien dites donc, vous avec du travail. C’est pour cela que l’on ne s’est pas rencontré. J’ai connu Marika avec mon père au camping du Lac, elle était accompagnée de Paul, charmant quinquagénaire, beau et super gentil… Nous avons lié connaissance. Je suis en fac l’an prochain, ici à Montpellier en médecine…
– Oh, bravo jeune fille, du travail, du travail et du travail… Foncez !…
– Merci, je sais…
– Tu te baignes ?
– Non, je vais rentrer, Alice est difficile. Je m’attends toujours à un coup de fil… Tu devrais présenter cette jeune beauté à nos amis…
– On en parlait hier, elle aime aussi la vie, les rencontres… Mais je ne vois personne de son âge chez eux…
– Oh… je vais en toucher un mot à Doris, elle connaît du monde… Et puis l’été arrive, la famille, les amies d’amies… Cathy tu verras, c’est un autre monde chez eux… Si tu aimes la liberté de mœurs…
– Oui, je suis libre dans ma vie, dans ma tête et Marika m’a promis de faire leur connaissance avec les mises en garde et le règlement de la villa…
– Oh, c’est simple, si tu veux quelqu’un, tu le prends ou la prends…
– J’ai hâte… C’est si facile, j’ai besoin de goûter à tout…
– Tu ne veux pas rester avec nous ? Cathy vient de te faire sa demande…
– Je… Non, je passais juste pour te parler d’Alice….
– Tu es le bienvenu, on commençait à s’ennuyer…
Une minute plus tard, Cathy a sorti sa belle bite du slip de bain qu’il avait sous son short…
Gourmande, assoiffée, chatte, elle minaude le sexe, nous sommes de nouveau allongés sur la terrasse en bordure la piscine, quelques coussins et matelas, et nous passons à l’attaque sans parler…
La hampe de chair coulisse entre les lèvres de la jeune femme, j’offre mes trésors aux mains de mon amant qui s’en délecte, pointant sa langue avec adresse pour me mieux fouiller. Je m’écartèle, et viens exciter ma jeune amie d’une main libre et très agile… Elle ouvre ses cuisses en continuant à brouter le poireau raidi de désir…
Nos soupirs se dissipent dans la nuit tiède, Romain est aux anges, une aubaine de prendre cette jeune fille, dégoulinante d’envie…
Enfin n’en pouvant plus, elle monte à califourchon sur lui et se pénètre du sexe, avec un mouvement rageur, qui la fait exploser…
– Oh !… C’est bon !… Oui !… Prends-moi… J’aime ta grosse bite, je te sens bien… Vas-y…
Ses mouvements du bassin accompagnent ses râles, il la guide et la maintient sur ses cuisses, son membre entre et sort en cadence, pas trop vite mais ample et précis, elle jouit de plus en plus…
Cathy ferme les yeux aux portes du plaisir… Elle se lève et me tend l’objet couvert de mouille, elle avait besoin d’un homme…
Je prends le relais, et ma tête dodeline sur lui, tandis que Cathy s’occupe de mon intimité, léchant et savourant, glissant son doigt dans ma vallée, et vient exciter mon clitoris en douceur, me faisant fondre, jouir, crier mon désir…
Son doigt me pénètre, une autre main vient en secours, ils sont tous les deux à ma porte, je ne sais celui qui me possède, je m’offre et feule, un doigt entre dans mon derrière, je veux tout…
Devenue leur chose, on me tourne, on me lèche, on me lutine, et un sexe bien membré s’enfonce en moi, dans mon vagin trempé de désir…
Que c’est bon !…
Le doigt coquin continue son œuvre, me faisant délirer…
– Oh, oui… Oui !… Heu !… Heu !….
Je savoure… Je plane sur un nuage…
Leurs mouvements se coordonnent et je jouis des deux orifices…
Romain est fier, il plonge alors son dard dans les entrailles de Cathy, les fesses levées, les cuisses ouvertes pour l’accueillir…
Elle se met à gémir de plaisir, il accélère….
Elle le veut, le lui dit, elle prend la pilule… Elle veut sentir la chaleur de son foutre dans son ventre…
Il la prend et la reprend, je passe ma main entre les cuisses de la jeune femme, sens le membre la défoncer, j’ose un doigt sur son anus, elle crie…
Elle guide mon doigt et se l’enfonce sans hésiter…
– Oui, Marika, vas-y, fais-moi jouir aussi…
Je le glisse doucement dans son petit trou, pénètre ses chairs, écarte, plonge, puis remue, ressorts, reviens, plonge à nouveau… Elle feule son délire, jouit, me regarde… Ses seins son empaumés par Romain, elle va jouir, lui aussi…
J’ai envie et me masturbe en même temps, pinçant mon bouton très fort… J’explose avec Romain, elle est prise de tremblements, se pilonne du membre planté, et savoure mon doigt actif qui tourne dans son anus, libérant un flot de paroles…
– Oh, oui… Baisez-moi, encore… Je suis une chienne… Je suis pleine de ton sperme, remplie à ras-bord…
C’est divin, vous êtes des pros de la baise… je suis votre amie, votre chose… Aaallezzzzz, oui… Oh !… Ouiiiii….
La pépie nous prend, on remonte dans la villa prendre une bonne douche d’eau non traitée, nous buvons des jus de fruit et sodas, sur les relax de la terrasse…
Romain vient se glisser entre nous dans mon lit, mais changera souvent de place au hasard de nos délires de la nuit…
Il ne regrette en rien d’être resté…
Le lendemain, la visite à la fac est rapide, je trouve une place dans l’enceinte, je l’attends au bar en face de l’entrée…
Quelques étudiants me reluquent, non, je ne suis pas inscrite, j’attends ma fille…
On me fait tout de même la conversation, on se croirait sur xHamster, avec les mêmes demeurés qui ne comprennent pas que l’on cherche autre chose que leur bite…
Au bout d’une heure de cafés divers, elle arrive, le sourire aux lèvres, tout est paré, entrée le 11 octobre…
Elle envoie un texto à son père, annonce sa rentrée pour….
Elle hésite, reste le week-end et rentre lundi…
Demain c’est mercredi, plus que 5 jours…
Je reçois un texto en rentrant, ce soir soirée Doris en l’honneur de Cathy…
Je ne lui annonce que pendant l’apéritif… Elle saute de joie, m’embrasse… Elle est comblée aujourd’hui, son dossier, la soirée…
– Tu sais, je vais sans doute pleurer en partant… Tu es si gentille, si tout… Je ne pense qu’à toi tout le temps, tu es dans mes yeux, je suis malade… Je n’ai jamais connu ça..
– L’amour ?
– Tu crois, je ne peux pas être amoureuse d’une femme… Tu as vu combien j’aime le sexe, l’homme, les hommes… Je vibre dans leur bras, sous leur joug…
– Oui, mais tu reviens te pelotonner contre moi, comme dans un nid…
– Tu as raison, mais pas l’amour sentiment, l’amour maternel…
– Oh, merci… Je suis ta mère !…
– Elle me manque, mais non, il y a beaucoup de perversité dans mon sentiment, je vois ton sexe, ta blondeur éparse, tes poils soyeux… J’ai son goût dans ma bouche, tes sucs divins, élixirs de plaisir… Ma langue plonge en toi pour te boire… On m’a dit ça parfois, les mecs… je ne savais pas que je pouvais être pareille…
– Ce soir ça risque d’évoluer, tu vas connaître d’autres facettes, le pluralisme, l’échangisme, avec des gens inconnus, avec des noirs sans doute, des membres à te faire crier de douleur lorsqu’ils te prennent… Des femmes fatales, sensuelles, charmeuses, qui vont se sucer ton sang, te lécher à en mourir de plaisir…
– C’est vrai, tout ça ?
– Parfois oui… Tu pourras te donner, te servir, faire ce que tu pensais interdit, vivre pleinement ta sexualité. Tu es pleine de vie, pleine de sève qui déborde, qui coule de ta chatte, pleine d’hormones qui te taraudent et qui te poussent à ouvrir tes cuisses à la moindre sollicitation, au moindre regard, celui que tu ressens jusque dans ton ventre et qui vient libérer tes papillons…
Elle me regarde, me sourit…
– Tu en parle si bien… C’est vrai, depuis mon adolescence, depuis que mon corps s’est formé, je ressens le moindre regard sur moi… Parfois j’ai envie de me caresser en même temps, de me sentir couler de désir, d’ouvrir mes cuisses, de glisser mon doigt dans ma fente, chercher, fouiller, caresser jusqu’à sentir la jouissance arriver…
– Nous sommes toutes comme ça, juste brimées par quelques pensées plombées par les interdits, la religion, ou la morale… Mais on pourrait réagir en homme, prendre avant d’être prise, passer nos mains sur les braguettes, les fesses… Regarder un homme dans les yeux, puis les baisser à hauteur de son sexe… On pourrait aussi rajouter les mots vulgaires :
– « J’aime ta bite, j’ai envie d’elle dans mon con, viens te faire sucer… »
Plus vulgaire encore, pour l’homme-objet, l’homme rabaissé…
Bref, tu ne fais que ressentir ta libido, ses effets dans ton corps… Rassures-toi, ça va passer bien trop rapidement à ton goût…
Les hommes ne comprennent rien à notre machine sensuelle… Ils ne voient pas nos regards, nos soupirs, nos gestes, notre silence… Pourtant le nombre de fois où j’ai essayé d’attirer leur attention… Ils prenaient ça pour de la fatigue, ou du manque d’intérêt…
Ils ne savent pas nous décoder.
Ce n’est pas simple, mais lorsqu’on s’accorde, on sait ce qu’elle veut…
Elle envie autant que lui de sentir un sexe, sentir son cœur battre lorsqu’il t’invite chez lui, ou en voiture… Tu hésites ? Tu as peur… Il prend ça pour un non définitif, alors qu’une autre demande expresse, plus osée, serait acceptée…
La journée se passe en essais divers, en bains de repos, en flirts délurés, en discussions animées…
– Non, je ne veux pas que tu parles à Marco…
– Mais, juste lui dire que nous sommes ensembles et que tu…
– Non !
Plus tard…
– Allo, papa… Oui… blablabla…
Puis le mot…
– Oui, je te la passe…
– Non !….
– Elle a honte de ne pas avoir appelé…
– Non !…
Silence…
– Allo ?
– Oui ?
– Cathy ?
– Non, c’est moi…
– Marika !… Enfin…
– ……..
– Je pensais t’appeler… J’avais peur de te déranger…
– Mais non… Ta fille a eu le courage de me déranger et toi non ?
– Tu es glaciale…
– Il faut savoir ce que l’on veut… Je ne suis pas libre et cela m’ennuie de te le dire…
– Cathy n’est pas une gêne ?
– Non, la douce est si gentille…
– Ah, bon…
– Elle essaie même de nous raccrocher, mais j’ai…
– Je sais tu es avec quelqu’un…
– Oui…
– Tu l’aimes ?
– C’est pas ça… Oui… C’est compliqué, complexe, imbriqué… En fait je ne veux rien de plus pour l’instant du moins…
– Un espoir ?
– Rien n’est figé… Cathy t’en dira plus, elle assiste à ma vie, s’y mêle, elle découvre autre chose, un autre milieu, d’autres personnes aussi qui m’entourent, des amis…
– Je vois tu es occupée, tu n’as pas de temps pour une âme détruite, en perdition…
– Ne joue pas ça avec moi, j’en ai trop bavé et ce serait le moyen de tout casser… S’il y a quelque chose à casser ou à sauver…
– Je t’aime… je l’ai compris quand elle a tourné vers l’autoroute, j’aurais tout donné pour la ratt****r, et te faire la surprise, même si ce devait ne pas te faire plaisir…
– Je n’ai pas dit ça !
– Je vais en rester là, Cathy sera mon lien, le petit fil tenu qui me relie à toi… Je garde un petit espoir…
– Je te la passe, elle veut te parler…
– Allo ?
– Oui ?
– Marika t’aime sans doute, mais son cœur est plein… Elle a beaucoup de chose en train, sa vie, ses amis, sa fille, sa maison, son train-train… Elle a fait une parenthèse en vacances, tu en faisais partie, sache qu’elle ne triche pas et qu’elle a été sincère et qu’elle le sera toujours, avec toi, avec moi, avec tout le monde…
– Bon… Je comprends… Il y a la queue, c’est comme à la Sécurité Sociale…
– Un peu, mais Marika traite beaucoup de monde en même temps, elle m’apprend…
– Ah ? A quoi ?
– A vivre ma vie…
– Moi je ne t’apportais rien ?
– Des critiques comme avec maman… Construis ta vie, ne juge pas celle des autres… Vivre à deux c’est être complices, partager, céder un peu d’espace, de terrain… Peut-être que vous vous retrouverez un jour… Elle m’apporte la sérénité, une ouverture d’esprit mûre, mature, réfléchie, simple…
– Une secte ? Pardon… Non… Je m’excuse…
– Tu vois tes réflexes sont ancrés en toi… Sans doute une secte, elle en est le seul membre et sa villa l’église… Havre de paix et les rites immuables de cette vie me font penser à une sainte… Bref, je t’expliquerai plus tard tout cela, je ne sais pas si tu la mérites…
– Cathy ! Non… je t’en prie…
– Ce qui me fait peur, c’est que je doive quitter la maison et te livrer en pâture à tes copains, à mon frère bien trop jeune pour te monter ta voie… A lundi !
Elle raccroche d’un geste rageur…
– Il ne fait pas d’effort pour aller vers les autres, ma mère s’en est lassée, je la comprends… Il ne fait que penser aux moments vécus, ne se bat pas pour avancer et reconnaître ses torts… Je suis certaine que s’il avait réagi à temps, elle aurait changé aussi… Mais elle était au bout du bout, il n’a pas vu qu’elle partait petit à petit, qu’elle avait rencontré quelqu’un d’autre qui la tirait hors de l’eau… Elle s’est laissée faire, et à rompu le fil d’avec mon père…
– Oui, je connais ça… Tu as bien fait de téléphoner. Tu n’as pas donné d’espoir et le fait de dire parenthèse l’a marqué… Il sait que je ne me suis pas impliquée sentimentalement avec lui, que je suis une femme libre, prise, mais que des parenthèses ça se rouvre…
– Cathy ?
– Oui ?
– La parenthèse que l’on va ouvrir pour cette nuit est entre nous et ne doit pas être divulguée, filmée, enregistrée, elle reste dans nos mémoires.
Marco a été dans une, tu as raison de dire qu’il peut faire partie d’une autre… Il a failli me séduire, la nuit ultime que j’ai passée chez vous, enfin au camping, était divine. Il est apparu comme un amant délicat, un homme intéressant, ouvert, instruit, passionné… Il aurait eu sa place dans ma vie…
– C’est fini ?
– Oh, non, je suis femme, toi aussi, oui veut dire non, non peut-être, et sans doute, oui… Et le lendemain tout est inversé… Compliqué la femme ? Mais non !…
Je la guide dans ses choix pour la soirée. Sobre, pratique, robe plus que pantalon, jupe et top ça va aussi. Elle opte comme moi pour une robe simple, décolletée, sans soutien-gorge…
Nous fermons le portail en route pour l’aventure, moi j’ai l’habitude, elle est excitée, se ronge les ongles…
– Tu as pris ta pilule ?
– Oui, c’est fait. J’ai emporté des cachets aussi, parfois une migraine, mais ce sont mes affaires…
– Tu as des règles difficiles ?
– Non, juste avant, des migraines, c’est l’affaire d’une nuit souvent…
La maison de Doris et Max est accueillante, je fais les présentations, Max la croque des yeux, 24 ans, belle et consentante… Doris lui fait faire un tour, je m’approche d’Alice…
– Alors ma douce, comment ça va ?
– Oh, bien, ma foi… J’ai appris, je suis désolée d’avoir interrompu les vacances de Romain. Je suis…
– Non, ce n’est rien, Paul a été parfait…
– Oui… Comme toujours…
– Tu es avec qui en ce moment ?
– Personne… Camille se fait distante, je l’énerve avec mes sautes d’humeur… Elle trouve aussi que je reviens trop souvent me faire consoler vers mon ex…
– Vous avez divorcé au fait ?
– Officiellement ? Non, pas encore… Je regrette parfois… J’étais bien avec lui, puis avec vous… Maintenant je fais des conneries… Si tu savais… Je vais avec des hommes, plusieurs, ils me font de tout. C’était marrant au début, maintenant, je deviens un sac, un chiffon pour les essuyer… Et quand je cesse, ils me manquent, j’ai envie de redevenir leur chienne… Ils m’avilissent, mais ça me plait… Mais ils vont trop loin, me frappent parfois, me louent à d’autres… Pute…
– Tu te fais payer ?
– Pas du tout, non, c’est du fun… Je suis nourrie et logée…
– C’est plus sain ici, tu ne risques rien, car à jouer comme ça il va t’arriver quelques chose et ce sera trop tard… Tu te drogues ?
– Un peu, des trucs du viol, ça les fait bander de me voir excitée, je me dégoutte…
– Reviens avec Romain, Camille t’aimait aussi, tu pourrais combiner…
– Ça ne gênerait pas de perdre Romain ?
– Tu sais, il n’est pas si présent… Je suis bien avec lui, il a été mon amant il le redeviendrait avec ta bénédiction, pareil pour Paul…
– J’aime bien ta façon de voir les choses, c’est toujours simple avec toi…
– Paul, c’est fini, Romain ça a du mal à commercer vraiment… Autant que ce soit clair et si je rencontre quelqu’un d’autre ça simplifierait la chose…
– Tu me rassures, je ne voulais pas non plus te perdre.
– Je te t’ai pas aidée, car je suis passée par là… Tu le sais. J’ai trop souffert, je ne voulais pas te voir sombrer…
– Je te pardonne, tu es une amie, une vraie… Ton amie est bien jeune ?
– Oh, une gamine d’un amant de passage, je l’héberge quelques jours…
– Elle est ravissante… Si tu l’as amenée ici, c’est qu’elle accepte le jeu…
– Oui… Initiation à la fornication libertine. Elle fait une fac de médecine et veut être initiée avant…
– Ouh, c’est chaud en médecine, ça baise de partout… La cité U est un lupanar géant…
– Tu connais ?
– Oh, j’ai progressé tu sais… Plus besoin de coaches…
Je souris, j’aperçois Camille qui me regarde aussi comme si elle voulait me parler…
– Alors ? Tu es en beauté…
– Toi aussi. Tu as eu du mal avec Alice ?
– M’en parle pas !… Elle semble vouloir réagir, mais reste fragile, il lui faut un chaperon. Romain est un ange. Paul aussi l’aide… On se relaie…
– Tu vis ici ?
– Oui, c’est pratique, nous sommes tous là dans le chalet en bas, maintenant. Un havre de paix…
– Ah , je ne connais pas…
– Je t’en ferai les honneurs… Avec ta jeune amie si c’est pas interdit…
– Pas d’interdit si je l’ai amenée… Elle consent, en demande et redemande…
– Tu me mets l’eau à la bouche. Surtout que les deux blacks seront là un peu plus tard…
– Ah, ça aussi fait partie de son programme…
Elle me prend dans ses bras et son s’embrasse tendrement….
– Tu me manques souvent… Je n’ai jamais retrouvé une femme comme toi, si ouverte, zen, tendre, intelligente, belle, expérimentée et pimentée… Sensuelle à en crever… j’ai été jalouse de ton envol après nous… Tu as eu les plus belles femmes et les hommes les plus délicieux…
– Tu exagères, j’ai fait ma vie, sauvé mon âme. Tu m’avais guérie, je t’en suis éternellement reconnaissante…
– Vrai ?
– Oui… Tu le sais, nous sommes amies et peux me demander ce que tu veux…
Elle plonge dans un silence le regard fixe…
– Paul est merveilleux, Romain une pâte d’homme comme on en fait plus. Tu les as eu tous les deux… Alice regrette sa séparation. Et toi tu es où là-dedans ?
– Je vivote au quotidien… C’est instable et je me défoule car Romain ne vit pas avec moi vraiment, Paul fait sa vie, donc voilà…
– Ta belle Cathy est ta maîtresse ?
– Oui, mais c’est plus technique. Elle a besoin de conseils, de se former. Je l’aide. J’ai été la maîtresse de son père quelques jours… Ils vivent en Vendée, loin d’ici… Elle vient faire son doctorat à Montpellier, c’est une coïncidence…
– Tu n’as pas de vue sur elle, ni sur tes hommes ? Tu as constitué une cour…
– Tu ne sais pas tout, il y a aussi une femme dont je suis proche, et son mari, un amant de passage… Nous avons fait une croisière toutes les deux pour voir si ça collait entre nous, ça m’a rappelé nous deux… Oui, très proches pour tout. Elle décidera…
– Compliquée ta vie…
– Je gère… C’est vrai que Sandra avait pris une part de ma vie avant mon départ avec Romain. Tout a été bouleversé à cause d’Alice et j’ai connu Marco au camping, car avec Paul on a un deal de liberté réciproque. Sa fille Cathy, était dans la maison et on a bavardé librement, elle a un frère, un copain… Du côté de Sandra c’est complexe. Sid fut mon amant d’un soir. Sandra l’a su, est venue me relancer. On a été amantes, un coup de foudre sans qu’il le sache, puis tout s’est enchaîné. On est parties toutes les deux en croisière dix jours pour voir… On a vu… Elle est venue quelques temps chez moi, ce fut parfait… Sid passait prendre des nouvelles, tu parles, il nous sautait, essayait de la récupérer, ce qu’il a réussi à faire à la rentrée… On se revoit, je l’adore et hésite vraiment… Ma collection est assez large tu vois, je ne cherche personne, j’aime cette vie libre, riche…
– Je te comprends. Viens au chalet, j’ai envie de toi…
– Avec Cathy ?
– Si elle veut…
Deux femmes mûres dans un cadre de verdure, une jeune fille fraîche et tendre, pleine de vie et d’hormones toutes neuves…
Une explosion de sexualité, un trio lesbien, magique et enivrant… Je retrouve Camille qui communique sa joie à Cathy qui s’ouvre comme une fleur, sans calcul avec sa tendresse et son innocence… Une heure de délice, de tendresse, de jouissance pure, sans perversité aucune juste du sexe, beaucoup de partage, nous sommes très proches dans notre recherche de plaisir et nous comprenons à merveille…
Sitôt rassasiées, allongées au bord de la piscine naturelle, deux grands gaillards de couleur viennent nous apporter force boissons et beaucoup de sourires…
Je retrouve Joe et Roland, deux complices de mes soirées ici… Deux spécimens hors norme de la race noire, gentils, tendres, performants, et surtout dotés d’un membre énorme que l’on a du mal à satisfaire seule… Ça tombe bien…
Nous sommes vites dans l’ambiance de la soirée, ce chalet intime offre un salon confortable que nous investissons tous les cinq. Joe se souvient et me fais languir de caresses débordantes, malgré notre nudité, je suis emportée par la douceur de ses baisers, tandis que Cathy fait ses premiers pas dans le monde libertin…
Camille se montre particulièrement douce avec elle, et elles offrent à Roland un récital à quatre mains… Il leur rend leurs caresses en les prenant à tour de rôle, déclenchant chez Cathy des orgasmes répétitifs qui nous portent dans un état second et boostent le désir et l’inventivité des garçons.
Un déchaînement de notre sexualité, partage, mixité, séduction, tout y passe, Camille retrouve des sensations oubliées, s’offrant aux deux hommes la première, puis Cathy découvre le plaisir sexuel africain, apprend à manipuler ces sexes démesurés, à les sucer, puis décalotter le gland que l’on suce comme une gourmande… On la regarde se pourlécher, leur offrir écartelée son sexe pubère, le gland disparaître lentement sous nos yeux ébahis, jouissant immédiatement de cette hampe qui s’enfonce doucement, qu’elle reçoit sans ciller, l’appelant même à accélérer, elle se retrouve épinglée, le sexe entier dans son vagin de jeune fille, puis elle découvre les coïts interminables où s’expriment ses désirs et ses fantasmes, nous inondant de mots sans suite et de gémissements inédits.
Prise en double et assistée par nous deux, elle entre en transe, les sexes la pilonnent et nos mains la calment et la guident, prenant ce plaisir divin de partager ses plus intimes sensations…
Ecartelée, sodomisée à loisir, trempée de nos effluves et de nos sécrétions, elle atteint le paroxysme de sa soirée, en se libérant par un orgasme dévastateur qui la propulse dans un nouveau monde de fantasmes et de rêves…
Nous la laissons dormir tranquillement et nous consacrons à nos deux amis, partageant, échangeant, assistant de même à nos orgasmes féminins, je suis assaillie aussi par tous les trois, pénétrée simultanément par leurs énormes verges me comblant de plaisir, Camille écartelée sur ma bouche massant mes seins et triturant mes bouts rougis…
Nous les remercions enfin en nous occupant ensemble de chacun d’eux, nettoyant, minaudant, branlant, suçant, léchant, masturbant leurs énormes membres, les chérissant, jusqu’à mélanger nos rêves et leurs légendes…
Camille partage cette dévotion et leur abandonne à tous les deux son corps de rêve, les massant et leur offrant une explosion finale entre mes seins, tandis que je la suce avec délice… Je retrouve cette perversité dans nos échanges qui me mettaient en émoi pendant des jours, elle exulte et invente à loisir, entre chatte et panthère, griffant, sodomisant de ses doigts fins et délicats, nos chairs les plus intimes…
Elle possède son art, Cathy s’offre et s’en délecte, étendue lascivement sur la plage de la piscine, gémissant ses abandons, feulant ses orgasmes répétés, d’un ton érotique et pénétrant.
Elle m’avouera dépasser ses attentes en matière de sexe, emportée dans des extases si intenses qu’elle a eu la sensation d’être une autre entre nos mains, se voir possédée par ces monstres de chair dans ses orifices intimes, sans souffrir, au contraire y puiser des sensations inédites, oublier l’immoralité de ces rapports, s’y soumettre et en jouir…
Quelle leçon ! Se faire défoncer assistée des deux plus belles femmes de ses amies, initiée à ces jeux que l’on disait interdits, jouir au-delà de ses rêves, s’abandonner et libérer des milliers de papillons de son ventre et trouver la lumière de la vie.
Nous rentrons et nous étendons côte-à-côte sur les épais matelas de mousse de la chambre, après une réconfortante collation, jus de fruits et un peu d’alcool…
Cathy vient sur moi, m’embrasse tendrement, ainsi que Paul, Romain, Alice, Doris, Max qui emporte Cathy sur sa table fétiche et nous la ramène disloquée et pantelante, épuisée… Elle assiste d’un œil hagard, à nos ébats croisés entre amis, subit la douceur maternelle de Doris et d’Alice, s’abandonnant dans leurs mains.
Notre soirée s’avance, je fais un tour dans la salle de bains, puis seule dans le salon, complétement nue et un peu éméchée…
Le champagne frais me fait du bien, offert par un preux chevalier aux yeux bleus qui m’attire dans ses bras. Nous buvons debout, un toast à nos hôtes merveilleux, ses lèvres ont un goût de miel, son désir darde mon ventre dès notre premier contact, notre danse devient torride, un tango érotique sans musique, que nos âmes…
Ses mains découvrent mes trésors au hasard de nos positions, mes seins s’écrasent contre sa large poitrine… Son sexe gorgé de désir se retrouve entre mes doigts…
Il m’entraîne dans sa couche, m’y allonge, me butine, partout ses lèvres se posent, sa langue m’effleure, il est douceur !… Mon ventre se soulève vers elle, l’appelant sans détour…
Il m’ouvre, je m’envole, mes tendres trésors offerts se transforment en calice… Quelques gouttes de champagne déclenchent mes papillons qui tournent autour de nous, je feule de plaisir, gémis ses attouchements divins et tendres…
Il est autour de moi, réveille mon corps, réveille mes sens, boit dans ce calice improvisé, mêlant les bulles à ma source intime…
– Viens !…
Je ne peux prononcer que ça…
Je tremble de désir, de le sentir laper mon bouton, mon ventre se soulève seul vers cette bouche divine… Je suis éveillée maintenant, revigorée, j’ai soif de lui, de son amour que je ressens…
Chevalier représentant l’amour, que je ressens au plus profond de moi… Il vient me chercher pour m’emporter dans sa tour, dans son jardin, notre jardin…
Que c’est délicieux…
Ecartelée autour de cette bouche, je pince mes seins de rage… Oui, je vis, oui, je suis à toi…
Ma langue sort goûter ce sexe tendu comme une flèche d’amour… Mes lèvres s’entrouvrent, je le glisse en moi, l’humecte de ma salive, glissant vers la base de ce pieu magique qui va m’envoûter…
Nous échangeons cette merveilleuse caresse mutuelle et jusqu’à le sentir vibrer, à la limite d’exploser, je le chéris comme il me rend folle…
Enfin, je me recouche sur dos, offerte et écartelée… Il glisse sur moi, et je sens enfin mon plaisir décupler, mon doux calice lentement pénétré…
J’accompagne son geste par un mouvement de mon bassin, tant j’appelle cette épée à me pourfendre depuis tout ce temps… Je vibre centimètre par centimètre et mon fourreau l’enserre petit à petit…
Nous communions dans cet instant futile où nous nous retrouvons imbriqués… Mon bassin rivé au sien, ses fesses bloquées contre moi, il est là, me possède enfin complètement…
Quelle jouissance…
Son baiser est si tendre que je sais son amour, sa langue fouille ma bouche comme son dard mon intimité…
– Prends-moi maintenant, je te veux !…
J’explose de plaisir entre ses bras, il bouge enfin en moi, il me prend en cadence, dans ce rythme que j’adore, celle des vagues qui sans cesse viennent mourir sur le rivage…
Communion de nos corps tant de fois rêvée grâce au virtuel, aux fantasmes reportés sur d’autres corps enlacés….
Un bonheur accompli que je reçois comme un cadeau, un partage, le ciel est plein de nos papillons… C’est lui, je le sais…
Lentement, il me prend et me reprend, puis changeant de position, je passe à califourchon, venant m’empaler à loisir…
Ma délivrance monte peu à peu, mais je retiens ma monture…
Je me couche et lui offre ma vulve détrempée… Ses doigts me subliment, il me possède encore, au plus profond de moi…
– Viens… Maintenant !…
Enlacée par ses bras, ses mains sur mes seins, son membre termine sa cavalcade en apothéose, dans un festival de papillons. Il me possède jusqu’au bout, puis explose enfin en moi…
Je deviens sienne, maîtresse intemporelle, étroitement serrée contre lui.
Je ressens son plaisir, la force de son amour, nos sucs mélangés pour concevoir notre bonheur, enfin réunis dans une union étrange, au milieu de la nuit dans cette vaste demeure moderne…
Nous sommes seuls dans cette chambre, les draps défaits témoignent de l’orage.
Je me pelotonne contre lui, ses mains revenues sur mes seins qu’il vénère…
Je viens de trouver Fabrice en travers de ma route, une parenthèse merveilleuse que j’aimerais réelle, mais ma vie n’est pas simple et faite comme un tableau, que l’on avance au jour le jour, à coups de couleurs nouvelles, pour qu’il soit mis à jour en temps réel…
Mais le ciel se craquelle, les artifices s’estompent et ont du mal à lutter avec la réalité…
Ces instants virtuels sont les plus merveilleux que je puisse vivre, pour te faire partager ce que je ressens…
Je ne suis ni triste, ni cruelle, je sais où est ma vie, auprès de mes semblables, auprès de mes amis, entourée de mes personnages, cachée dans mon jardin peuplé de papillons…
Dix ans après, les choses ont changé…
Je ne reverrai jamais Marco.
Cathy s’est engagée avec Médecins sans frontières, elle m’écrit parfois ou m’envoie une carte, Soudan, Ethiopie, Syrie, et récemment Moorea où elle s’est mariée avec une urgentiste…
Mon camping-car a rendu l’âme sur une route de l’Aveyron.
Alice a sombré dans la démence,
Romain s’est suicidé,
Paul est revenu vers moi, inconsolable…
Camille passe souvent le voir, elle habite toujours dans la villa de Doris et Max,
Sandra hésite encore à venir vivre avec moi, on repart en croisière pour la quatrième fois…
FIN
Marika – Suite de mes vacances 2017
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