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M ontagne magique

M ontagne magique



Fin de vacances, il se passe toujours quelque chose. Durant ce séjour j’avais sympathisé avec un couple qui semblait par ailleurs s’ennuyer. La séduction de la femme m’avait singulièrement frappé. Son regard vous prodiguait un frisson lorsqu’il daignait se poser sur vous. Elle dégageait une sensualité si magique augmentée par sa façon de s’habiller. Pour m’en tenir à un propos désapprobateur d’une hôte : « Y’a pas idée de s’habiller en putain à son âge. » On lui donnait la quarantaine. Il est vrai elle arborait impunément la mini jupe, les bas et les talons aiguille.

Les hommes ne pouvaient s’empêcher de tourner la tête sur son passage. Le seul avantage que j’avais sur eux était que j’étais célibataire et donc indemne de la réprobation d’un conjoint jaloux. Je ne m’en contentais pas moins d’admirer de loin la sublime beauté. Je vis bien que quelques bellâtres tentaient l’approche. Je me réjouissais qu’ils fussent sèchement éconduits. Cela semblait amuser le mari aussi. N’empêche lui-même subissait l’humeur funeste de sa femme. Elle n’était pas moins incommode avec lui. Il demeurait donc ce mystère qu’elle put arborer ce look de garce.

Je n’avais rien sollicité. Pourtant un jour fus-je approché du mari qui je le répète semblait tant s’ennuyer. Il m’avait vu taper la balle de tennis avec un autre. Me trouvant de niveau il me demanda si je daignerais lui offrir la réplique bien qu’il me fut inférieur en qualité. Je n’étais pas du genre à refuser. Bon prince j’acceptais de jouer un set avec lui. Je savais du même coup parvenir aux abords de la belle. Je fis quelques jaloux. Le mari crut devoir me présenter à celle-ci. Je fis mon humble. Je parlais peu faisant effort pour trouver de l’esprit à leur conversation.

A peu de pas du volcan énigmatique je subissais l’attraction froide. Elle impressionnait davantage. Elle vous regardait semblant ne pas vous voir vous renvoyant à votre néant ou votre insignifiance. Un moment je crus qu’elle était affectée d’un mal ou si stupide. Pourtant lorsqu’elle développait un raisonnement, celui-ci était souvent juste et frappé du bon sens. On eût dit qu’elle était économe de tout. Notamment de sa parole et de sa pensée. En même temps par d’imperceptibles gestes je la voyais soucieuse de séduction. En fait elle allumait partout et de façon fort discrète.

« C’est une coquette » : m’exclamais-je intérieurement. « Tout à son narcissisme, elle vit au travers des hommages silencieux. Elle ne couche pas. Le sexe ne doit l’intéresser. Ce doit être une de ces impénitentes frigides qu’on rencontre chez certaines héroïnes des roman anglais. Son mari n’a rien à craindre. » Je me rassurais ainsi en partie. J’en vins néanmoins et peu à peu être amoureux. Tel pour une statue, bientôt je sus chaque détail et parcelle de ce chef-d’œuvre. J’aurais pu la représenter de mémoire. Elle sembla goûter et deviner mon intérêt. Elle sembla à force l’encourager.

Nous nous découvrîmes un goût commun pour la littérature. Ainsi eus-je droit à une conversation plus nourrie à ce sujet. Le mari qui abhorrait ce sujet était trop content que j’amenas en leur couple un peu de chaleur humaine. Il n’était pas mécontent de nous laisser pour aller au billard avec d’autres. Elle en concevait du soulagement lorsqu’il s’éloignait. C’était à un point flagrant qu’un jour je ne pus m’empêcher de dire : « Je ne conçois pas que vous puissiez haïr autant votre mari. » Elle ne répondit pas à mon insolent et inopportun propos. Cependant j’avais touché juste.

Ce fut comme notre secret. A partir de là tout s’en déduit. J’étais un peu en colère contre elle. Tout me décontenançait chez elle. Je prenais le parti de ce pauvre mari. Il me semblait qu’elle méprisait à travers lui toute l’engeance masculine. J’eus idée qu’elle était de la patrie de Lesbos. Je l’observais à l’égard des autres femmes mais là aussi rien ne parut. Peu après je résolus d’être indélicat à son égard. J’affectais un genre mufle. Ainsi un soir tandis qu’au loin on applaudissait à un trio de jazz, je fis mine de faire choir mon mouchoir. Le ramassant je demeurais longtemps sous la table.

Je n’avais cure qu’on perçut mon manège. Je voulais principalement la choquer et l’indisposer. Je n’en examinais pas moins ses cuisses. Elle les décroisa durant l’apnée. Suffisamment pour que j’y pus distinguer entre tout sa culotte. Celle-ci était blanche et à un point transparent que j’y vis toute sa chatte avec de rares poils pubiens. J’eus idée qu’elle l’avait fait exprès. Elle répondit à mon défi par un autre. N’étais-je point l’arroseur arrosé ? Je n’en demandais tant. J’étais content. Je bandais tel un forcené. Elle dut être réjouie de me voir tant rougir alors revenu de l’enfer délicieux.

Une connivence était à présent établie entre nous car cette fois, elle fit choir son mouchoir. Là encore le mari était éloigné et tous étaient occupés à une sotte fiesta. Scaphandrier résolu, je redescendis dans les profondeurs. Cette fois stupéfait et bien qu’il fit si sombre, je vis parfaitement qu’elle n’avait pas de culotte. J’eus pu croire que j’étais dupé par la transparence de celle-ci mais il n’y avait point à redire. La salope à dessein s’était délestée ce jour-là de toute culotte. Sûrement était-elle familière de ce type d’inconvenance. Elle avait voulu ainsi me donner une leçon.

Elle ajouta à ce scandale celui de glisser son pied qu’elle avait adorable tout gainé de soie jusqu’à moi après qu’elle l’eût prestement extrait de l’escarpin. Ce pied chaud sensuel, a****l vint quasi jusqu’à mon visage pour le caresser comme un gros chat. Je n’ai jamais éprouvé de commotion sexuelle si électrique. Je manquais de défaillir et de ne plus remonter. Cette fois je n’étais non pas rouge mais livide. A ce moment le mari revint me croyant trop mal. Je prétextais un truc du dîner qui ne passais pas et profitais pour m’éclipser. Je finis aux toilettes à me branler et à éjaculer.

J’avais tout faux. C’était plus qu’une garce. C’était une débauchée qui se donnait sûrement à d’autres hommes dont je pourrais être. Je fomentais dans ma tête quelque crime. Il me fallait fourbir un plan pour la sauter. Ses regards en aparté semblaient m’y encourager. Un autre jour partis en excursion avec un autre couple, je vins à me trouver sur la banquette arrière du véhicule près d’elle. Dans la pénombre du soir il était à propos de se caresser. Je sentis sa main bientôt sur mon sexe et s’employant à le branler. A le durcir au travers du pantalon. Je rêvais qu’elle se penchât et me suçât.

Pouvais-je deviner la fin de cette histoire ? A mesure je laissais davantage de jeux gagnants au mari. Peu dupe de cette complaisance, il me savait gré toutefois de lui concéder à si peu de coût l’amour-propre de la victoire. En sorte que nous étions devenus bons amis. Il me laissait soin en quelque sorte de sa femme. Aussi ne fus-je pas peu étonné de son départ précipité. Officiellement il devait accourir au chevet d’une sœur très malade. Sa femme me laissa entendre une autre version moins flatteuse et pour le dire sordide. Il s’ennuyait et voulait profiter là-bas un peu d’une maîtresse.

Elle me le dépeint sous des traits égoïstes et horribles. Elle était bien contente de se débarrasser de lui pour un temps. Ce séjour ensemble avait été pour tous deux une corvée. L’un l’autre allaient de retour à Paris retrouver un emploi qui les accaparait entier ainsi que leur amant et amante respectifs. Elle-même je la découvrais résolue et cynique. Il m’était confirmé qu’elle avait une vie sexuelle fort remplie. Aussi dès le premier soir tandis qu’elle papotait au téléphone avec lui relatant qu’il avait bien voyagé, elle me caressât la main et me versât un regard bizarre et déjà concupiscent.

Elle me demanda peu avant minuit de venir la rejoindre en sa chambre délestée du mari. Elle m’attendait dans la pénombre et en contre-jour. Je l’enlaçais et l’embrassais en un même geste. Peu après accroupie elle s’enquit de jouer avec ma bite et de la branler et la sucer bientôt. Elle me dit dans un chuchotement que cela lui avait manqué. Qu’elle en avait souvent rêvé la nuit. Elle suçait ardemment. Rien à voir avec la femme distante et dédaigneuse du début. Il est avéré que les bourgeoises sont des salopes. Elle avait un talent indéniable acquis on ne sait où.

Je parcourais impunément son corps. Écartant le fil du string j’introduisis tel un sagouin, un doigt dans son anus pour voir si celui-ci était chaud et dispos. Elle se tortilla d’aise m’ayant gré d’avoir un comportement de soudard. Je sus plus tard qu’elle adorait les insultes. Notamment qu’on la traitât de pute et de salope. Il n’était pas rare me confia-telle que certains soirs elle se donna à des ouvriers ou des mâles de basse extraction et que ceux-ci l’humiliaient se vengeant sur elle de l’injustice de leur condition. Elle trouvait que se traîner dans la boue avait du bon. Je n’eus aucun égard pour elle.

Nous convînmes de ne pas nous afficher devant les autres qui n’en soupçonnèrent pas moins les choses car du jour au lendemain, ils ne nous virent plus au dîner ni finir la soirée dans la grande salle. Au contraire, elle m’enjoignait de l’emmener loin avec la voiture. Elle n’adorait rien tant que d’y faire des cochonneries. Ainsi me suçait-elle dans tandis que les passants frôlaient le véhicule. Idem je la pouvais prendre par-devant ou derrière. C’était une façon d’illustrer la fameuse expression : S’envoyer en l’air. Les badauds devaient maugréer : « O la salope ! »t

Des fois elle insistait pour que nous nous perdions dans des bouges, des bars mal famés. Là elle allumait impunément bien que je fus avec elle. Devant moi elle se laissa baratiner. Finalement un jour après m’avoir toisé de son mépris, elle suivit un type dans les chiottes. Cela dura une demi-heure. Il était patent qu’ils y folâtraient. Les gars du bar gars mi-ironiques, m’observaient de loin. Quand elle revint cheveux en broussaille, mini-jupe froissée, elle m’intima sans un regard de la suivre vers la sortie. Elle n’eût point de mots hormis celui de me dire qu’elle avait fort sommeil.

J’étais furieux de ce mutisme. Arrivé en sa chambre tandis qu’elle se roulait déjà dans les draps je lui proclamais que j’avais envie de ma pitance et de baiser. Elle se retourna, lasse me concédant en un souffle : « Vas-y chéri si cela ne te répugne de m’enculer après qu’un autre s’y soit rué. » Cet aveu m’exaspéra au plus haut point et jamais sodomie ne fut si brutale. Elle en fut la première étonnée ou plutôt avait-elle voulu ce résultat et s’en réjouissait. Je besognais plus d’une demi-heure dans ce cul comme à titre de dédommagement. Sur la fin je m’aperçus trop tard qu’elle s’était endormie.

Elle réitéra son comportement insane. Même punition, je l’enculais sur le champ. Nous étions devenus esclaves de la chose. A la fin nous ne quittions plus la chambre. Nous nous faisions livrer quelques plateaux. Nous sortions cependant à la nuit tombée. On nous regardait avec réprobation. Nous étions un scandale vivant. Nous avions transformé cette noble résidence en un veule lupanar. Il était temps de nous quitter. J’eus un long mot d’elle sur ma boîte mail plus tard. Elle s’excusait de sa v******e. Elle me remerciait d’avoir illuminé ce séjour. Je crus devoir lui répondre de même.

Six mois après je revins par hasard à la résidence. J’y étais accompagné d’une amie. Je tremblais de ma témérité d’avoir choisi un lieu où j’avais tant sévi. Je revenais sur le lieu du crime. Fort heureusement j’y reconnus peu de gens hormis le personnel. Le barman avec un franc sourire me rappela que j’avais en effet choqué en ce temps avec la dame. Cependant il en avait vu d’autres. Plus troublant il ajouta que cette femme avait couché avec nombre dont lui. Je tombais des nues. J’avais été une dupe. J’eus du mal pourtant à lui en vouloir. Son souvenir demeurait impérissable.

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