Florence ne se sent pas très en avance, à son âge. Même dans son monde assez rigide certaines de ses amies ont déjà eu DES amis, amis – amants. Elle va entrer à l’Université à la rentrée, elle pourra voter aux prochaines élections, et elle reste vierge. Elle ne se trouve pas laide, ni mal fichue, au contraire. Mais tant de « tradition traditionnelle »…. ça finit par peser, par coincer… par rendre inquiétantes les choses les plus naturelles…., et l’on n’ose pas, on fuit, on se cache, on tremble…. Hier, aujourd’hui, demain …. et il ne se passe rien…. il ne lui reste plus qu’elle pour satisfaire son corps, les lectures, les fantasmes, en cachette….
Les vacances familiales qui reviennent chaque été, les leçons d’équitation qui viennent rompre le train – train. Les amies, ce sont surtout des filles que l’on y rencontre. Surtout Lise, fille d’un agriculteur voisin de la maison de vacances, grande amie chaque été.
Et donc on vient d’arriver dans cette maison de vacances : tour du propriétaire, inspection, pas de problème, installation, valises, armoires, repas. Après dîner Florence se rend chez Lise espérant y trouver son amie, et rencontre les parents alors qu’ils descendent de voiture : ils viennent de conduire Lise à la gare, elle passe un mois en Angleterre. Bien sûr, c’est une bonne idée, d’ailleurs Florence y va de temps en temps, une semaine à Pâques. C’est dommage, mais elle rencontrera des filles qui étaient là l’année dernière au club hippique.
Bonnes vacances quand même, merci…..
Et voilà…. L’ennui menace…. Florence fait un tour dans les champs et au retour traîne autour de l’exploitation, regarde la journée qui se termine, Passant derrière un des bâtiments, un des plus anciens, aux murs mal joints, elle entend un bruit qui la déconcerte, cherche une ouverture adaptée, regarde…. Le père de Lise, et un de ses ouvriers…, occupés à une saillie, leur étalon qui couvre une belle jument… wwwaaaaoowwww…. c’est quelque chose… Florence se sent…. intéressée…. et même plus…, elle sent son corps qui réagit… ça lui manque, elle aussi a besoin d’être couverte, elle sent bien…. et dans son jean, dans sa petite culotte, sent comme une démangeaison…. Elle continue de regarder, et peu à peu cède, inévitablement. Elle ne peut pas résister à l’appel de son ventre, de cette fente qui brûle, et sa main descend pour que son corps se détende, tout en regardant…. elle finit par ne plus pouvoir regarder…. et dans l’orgasme qui la saisit elle se laisse tomber, ses jambes emprisonnant sa main, ses lèvres retenant à grand peine un gémissement profond. Assise, dos au mur, elle se laisse aller, les yeux fermés, un moment, un long moment, et peu à peu reprend son souffle, ouvre les yeux, un peu éblouie par l’excitation et le soleil couchant… Elle ferme les yeux, les ouvre de nouveau… affolée elle les referme, non ! NON !
Mais fermer les yeux ne suffit pas, il lui faudrait être téléportée… et ne pas entendre, la voix gentiment moqueuse du père de Lise…. « Flo ! qu’est-ce qui t’arrive, tu ne devrais pas regarder en cachette, il fallait venir avec nous, c’est encore plus excitant…. ». Elle se relève lentement, adossée au mur pour ne pas tomber, rouge, au-delà du rouge, tremblante, de panique et d’excitation, elle rentrerait bien dans le mur, et c’est lui qui vient la chercher, la prend par la main, oui, cette main-là, et l’entraîne gentiment : « Viens, je vais te montrer quelque chose ».
Ils entrent dans une étable délaissée, où l’on ne trouve que quelques ballots de paille, dont on ne voit pas bien ce qu’il font là. Peu de lumière. Il referme. Elle s’inquiète, ambiguë : « il ne va pas….., il ne va pas me violer…. » On ne dirait pas…. Il se retourne : « C’est excitant hein… une saillie, un étalon, si tu savais l’effet que ça me fait…. As-tu déjà vu le sexe d’un homme excité autant que tu l’étais ? ». Non, elle n’a pas vu, elle ne le dit pas, mais ça se voit a son hochement de tête, en même temps elle sait ce qui va suivre… il va le lui montrer…. « ça te tente de voir ? » Oui ça la tente ; elle ne le dit pas non plus mais ce n’est pas utile…. Elle ose à peine lever les yeux, mais elle les ouvre un peu plus dans la pénombre, elle les lève un peu aussi pour les diriger vers lui. Un bruit de tissu, de ceinture que l’on défait, de fermeture qui descend dans un bruit un peu aigu, les mains qui descendent le haut du pantalon, le coincent, il ne veut pas avoir le pantalon sur les chevilles. « viens voir, approches-toi, je suis juste un peu exhibitionniste, je ne te prendrai pas, approches…. ». Comme elle se déplace un peu vers lui, il abaisse son caleçon, découvrant son membre. Elle regarde ce qu’elle n’a jamais vu que sur l’écran de son PC. Un membre…, le sexe d’un homme, en érection, tendu, plein, qui déborde, la peau découvre un peu la chair rouge… Il abaisse complètement le caleçon, et montre ses testicules.
C’est …. elle tremble… regarde éblouie s’approche…. « Tu vois l’effet que ça me fait ? Tu veux toucher ? ». Il reprend sa main, oui, celle-là…, qu’il porte à son visage, qu’il respire…. regarde, dont il embrasse les doigts, et qu’il guide. Florence tremblante le laisse faire…. et sent soudain une peau douce, fine, chaude, dure. Sous sa propre main il ferme la main de Florence sur son membre, la maintient, amorce un léger mouvement, émet ce qui pourrait être un gémissement mais est surtout un murmure de plaisir anticipé. « Veux-tu me faire jouir, veux-tu me branler ? » il la regarde : « Tu saurais? …. tu n’as jamais fait ? » Il recommence ce mouvement amorcé, plus ample, il continue, elle s’approche un peu, tenant à peine debout tant son excitation est grande, elle mouille à un point…. elle en craint presque de tremper son jean…. Elle « coopère » avec lui, elle cède, elle est en train de perdre, sa main suit la main de l’homme, des mouvements plus amples, plus rapides. Il est si excité qu’il ne faudra pas bien longtemps. Il la laisse, l’encourage, gémit, dit des choses qu’elle n’aurait jamais cru entendre : « oh ma belle branle-moi, vas-y branle-moi, tu sens ma queue comme elle est dure, vas-y vide mes couilles. » Il l’accélère parfois de la main, la laisse faire, puis soudain grogne, écrase la main de Florence dans la sienne, se finit avec la main de Florence, son corps se tend, il grogne a plein poumons, et jouit. Elle sent sur ses doigts comme un doux mouvement chaud qui glisse, elle sent un parfum musqué, elle regarde jaillir une crème blanchâtre, elle en a plein les doigts. C’est donc ça…. Il ferme les yeux, laisse un peu de temps à Florence pour appréhender tout çà… Il la regarde, laisse son membre se détendre dans cette main qui vient de le branler, qui vient de branler un homme pour la première fois, qui tient un sexe d’homme pour la première fois. Il se rajuste, tend un mouchoir à Florence, « Essuie ta main Flo »…. il laisse un peu de silence. « Tu n’avais jamais fait ça n’est-ce pas ? Ce n’est qu’un commencement, il y a tant de moyens de se donner du plaisir…. j’ai fait avec toi ce que tu avais fait seule ». Il la regarde, la détaille, comme s’il soupesait ses seins, devinait son ventre, devinait l’état de sa culotte, elle ne sait plus ou se mettre et donnerait tout tout de suite…. D’ailleurs elle le laisse approcher une main de son entre-cuisses, et att****r son bas ventre : « C’est chaud, tu es trempée n’est-ce pas ? » mais ce n’est pas une question. Il la branle à son tour à travers le jean, et il ne faut pas non plus beaucoup de temps avant qu’elle n’explose sous la pression ; elle ferme les yeux, écrase la main entre ses cuisses qu’elle serre sous l’effet du plaisir…. « Regarde-moi, ouvre les yeux, regarde-moi, je veux te voir jouir, je veux que tu me donnes ton orgasme ». Elle obéit;;; le regarde, ou plutôt lui offre ses yeux perdus, dans lesquels il peut voir l’éclat d’un premier plaisir reçu de la main d’un homme, le premier regard d’une maîtresse promise, abandonnée… Elle ne s’y trompe pas, elle sait ce qu’elle donne en ouvrant les yeux : la promesse qu’elle délivre…
Ils reprennent doucement le contrôle, même lui est envahi par l’atmosphère de première fois, de transgression (n’a-t-il pas l’âge d’être son père ?).
« Tu verras, je t’apprendrai… comment prendre et donner du plaisir, je ferai de toi une femme, une amante, une maîtresse, tout ce que tu voudras…. »
Il dépose un baiser sur ses lèvres, la serre contre lui, elle finit de fondre…..
« Tu veux ? »
Oui elle veut, son regard dit à quel point elle veut…. Et elle le dit :
« Oui, je veux » et elle ajoute, dépassée par ses désirs « Faites-moi tout ».
Il n’en demandait pas tant, mais elle peu compter sur lui, il lui fera tout…. Il ne dit pas encore ce qu’il entrevoit qu’il fera, simplement il reprend :
« Je te ferai tout…. Rentre chez toi, reviens vite…. »
Il accompagne ses mots d’une caresse sur les fesses, entre les fesses, caresse qu’elle laisse se développer, elle ne voudrait pas l’abréger en partant trop vite, elle lui abandonne ses fesses….. Puis elle s’en va sans se retourner, pressée, rouge, honteuse, excitée, impatiente… trempée comme elle n’aurait jamais imaginé que ce soit possible.
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