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Amanda CHAPITRE 11

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Chapitre 11: Cours

Ne jamais s’arrêter! Une seule règle, une seule loi. Courir. Je sais qu’ils sont derrière moi. J’entends leurs courses sur le sol détrempé, j’entends les brindilles et branches qui craquent sous leurs épaisses chaussures. Ils ne sont pas loin. Mais ils ne m’auront jamais, je compte bien conserver la faible avance que j’ai sur eux.
C’était mal parti dès le départ. Mais initialement mon plan se déroulait plutôt bien. Me hisser par le velux de ma chambre et glisser le long du mur pour doucement rejoindre le sol a été la partie la plus sportive et pourtant la plus facile. Je me rappelle même avoir été rassuré de constater que je n’avais rien perdu de ma condition physique à ce moment.
Retourner dans la maison pour récupérer une tenue décente fut déjà plus compliqué. La porte fenêtre était bien ouverte. Mais à l’idée d’entrer à nouveau dans l’antre de la bête mon cœur s’est serré. J’ai du faire preuve d’une sacrée volonté pour finalement me résoudre à franchir le pas de la porte. Mais heureusement ça en avait valu la peine. J’avais pu récupérer des vêtements confortables et surtout passe partout. Je me rappelle la crainte qui me tenaillait le ventre. J’étais tétanisé à l’idée de la réveiller. Je n’arrivais pas à imaginer le châtiment qu’elle m’aurait réservé si elle m’avait entendu. Et pourtant je ne pouvais m’empêcher d’y songer. Et la crainte que m’inspirait ces sinistres images mentales me fit marcher à pas de loup dans sa propriété. Je respirais aussi faiblement que possible et faisait mon possible pour être aussi silencieux qu’une ombre. Au point que j’entendais le ronronnement du frigo. Je me souviens de ma terreur en entendant ce battement sourd et régulier qui semblait résonner dans toute la pièce. Ce n’est qu’après quelques instants que j’ai réalisé qu’il s’agissait de mon propre cœur.Je pense qu’il m’a fallu au moins quarante minutes pour atteindre le sèche linge, récupérer les vêtements et ressortir.
Mais une fois dehors tout est allé très très vite. J’ai enfilé les vêtements et la paire de chaussure de sport que j’avais dérobé. J’ai foncé à son garage où j’ai crevé les pneus de sa voiture avec un tournevis. Puis j’ai couru.

Malgré le temps lourd j’avais froid. Et en même temps j’avais chaud. Boosté par un puissant cocktail d’hormone mon corps faisait un peu n’importe quoi. Et alors que je courrais pour ma vie je me souviens très clairement avoir eu plusieurs fou rires nerveux.
Lorsque la pluie a commencé à tomber j’ai accéléré. La petite route de campagne se muait en une route plus large et goudronné. Une départementale peut être.
Le temps était vraiment particulier. A cause des nuages et de l’orage je n’avais même pas vu le soleil se lever. Mais j’avais la conviction qu’il était le matin. J’ai eu un frisson de terreur en réalisant que peut être que ma k**nappeuse était en train de se lever, inquiète de ne pas me voir arriver avec son petit déjeuner. J’ai accéléré encore.

C’est un véritable torrent de pluie qui se déversait sur moi et la campagne environnante lorsque j’ai vu les phares d’une voiture. J’ai crié et fais de grands gestes. La voiture s’est arrêté à quelques mètres de moi. Je suis tombé à genoux, secoué par une nouvelle crise de larme et de fous rires.
Mais j’ai très vite déchanté lorsque j’ai vu les trois hommes descendre de leur véhicule. Deux d’entre eux portaient des colliers imposants et verrouillés par un solide cadenas. Le troisième, un grand barbu, ouvrit son coffre et d’un geste m’invita à y grimper.
Les trois transpiraient d’une menace sourde et d’une violente autorité. Hélas pour eux c’est à ce moment que l’orage s’est vraiment déchaîné. Un éclair a déchiré le ciel. La lumière blanche et éblouissant a éclairé un petit bois à proximité. Une décharge d’adrénaline secoua mon corps et immédiatement mes jambes me relevèrent et me propulsèrent vers mon nouvel objectif. Les hommes ont criés quelques choses mais je n’ai pas entendu. En revanche j’ai entendu le bruit de leurs bottes lorsqu’ils se sont lancé à ma poursuite.

Mes poumons me brûlent. Mes jambes sont à bout. Mais je cours, en me répétant que seuls quelques mètres me séparent de ma liberté. Mon corps entier n’est plus réduit qu’à son instinct primaire, la survie. Les branches me fouettent le visage. J’ai mal. Ma peau me semble glacé et mon sang brûlant.
Une main me saisit l’épaule. Je perds mon équilibre, je tombe.
Je ne retournerai pas là bas. Je ne retournerai pas auprès d’elle. Jamais!
L’homme qui m’a fait tomber est un de ceux qui porte un collier. Il n’est pas très grand, mais massif. Pourtant l’espace d’un instant, je vois un rictus de peur trembler sur sa lèvre. Il a raison d’avoir peur. D’un geste vif je me saisis du tournevis et lui enfonce dans la jambe. Il pousse un cri rauque. Je me relève, abandonnant le tournevis fiché dans sa jambe. Mais le second porteur de collier se dresse face à moi. Je n’ai jamais appris à me battre. Tant pis.
Sans réfléchir, je lui fonce dessus. Une tornade de coups s’abat alors comme une grêle sur lui. L’orage tonne. Mon adversaire prends appui sur une pierre bancale, il glisse et s’effondre. Je me jette sur lui. Un coup de poing à la mâchoire la lui déboite. A partir de là ce ne sont plus que des mugissement d’a****l blessé qu’il pousse en guise de protestation.

Un choc violent traverse mon corps entier qui se tend et s’écroule dans la boue. Je tremble. Je sens une brûlure sur mon flanc. Le grand barbu de tout à l’heure se tient debout, un machin à la main. Alors qu’il s’approche je vois son bidule brillait d’une électrique couleur bleu. Ho merde. C’est un taser.

Epuisé, je ferme les yeux. Décidé à me laisser mourir. Mais non, je ne mourrai pas. Je ferme simplement les yeux.

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