Histoires de sexe en français Histoires de sexe en groupe Histoires de tromper

Chap. XIII « Belle rencontre »

Chap. XIII  « Belle rencontre »



=== Chap XIII ===

Avec Patricia, j’avais mis le doigt dans un engrenage que je ne soupçonnais pas aussi destructeur, les relations de soumissions / domination auxquelles j’avais goûté avec délices avouons le ont laissé des traces dans ma vie. Encore aujourd’hui tout çà laisse un goût amer, des remords qui peuvent paraître disproportionnés quand on ne sait pas jusqu’à quelles extrémités j’ai pu me laisser entraîner. Et encore se laisser entraîner c’est une chose, mais je dois assumer, personne ne m’a forcé la main. Je me réconforte parfois en me disant que jamais je n’ai rien commis qui n’eut été accepté en toute connaissance de cause par mes partenaires femmes et hommes, il n’empêche que maintenant ces choses dures, atroces parfois que j’ai perpétré viennent me hanter.

Beaucoup d’entre vous ne peuvent imaginer ce que contient un esprit pervers, quelles idées peuvent naître et devenir réalités quand on se laisse guider par cet instinct qui est en chacun de nous çà j’en suis certain. Mais seuls quelques uns osent libérer la bête qui sommeille en nous pour des tas de raisons morales ou autres. Suis-je amoral? Non sans doute pas plus que tout à chacun, par contre j’ai laissé mon instinct prendre le dessus dans certaines relations. Quand je dis instinct c’est que ce que je décrirais plus tard et je l’assume j’en ai tiré plaisir et jouissance. Je ne nierais pas que tout ce que j’ai fait m’a procuré d’indicibles, plaisirs, d’indicibles jouissances que je n’aurais jamais pensé possible.
A aucun moment je n’ai eu l’impression de transgresser ou de bafouer des règles puisque chaque fois nous étions entre adultes conscients de ce qu’ils faisaient et qui acceptaient les conséquences de leurs actes. Les relations que j’ai eu durant toute cette période avec plusieurs personnes et une en particulier qui fut ma compagne , ces relations me hantent maintenant et je ne suis pas fier d’avoir céder à cet instinct à cette nature que je ne soupçonnais guère en fait.
Ce sentiment de culpabilité est devenu plus vif quand avec mon dernier amour je me suis laissé entraîné dans ces vallées obscures dans lesquelles j’avais perdu un autre amour.

Mais commençons par le commencement.

Ma vie était bien remplie et en particulier sur le plan sexuel j’avais de quoi m’occuper, je découvrais des tas de choses encore et je poussais assez loin.. trop peut être les bornes de ma sexualité. Mais malgré tout il me manquait quelque chose.. la passion, l’amour. Je me noyais dans des soirées orgiaques certes, je passais rarement une nuit seul.. Mais le matin c’était souvent la solitude, j’avais des corps dont je m’amusais, mais il me manquait le principal sans doute. Celle qu’on aime, celle qui est tout, celle pour laquelle on laisse tout tomber. Je m’étais brûlé aux feux de l’amour et je finis par prendre conscience que la vie que je menais pour assez agréable qu’elle était ne correspondait pas à ce que j’en attendais. Pourtant je faisais tout pour ne pas tomber dans le piège à nouveau.

Situation très contradictoire, je savais qu’un amour véritable était la chose qui me manquait, mais je faisais tout pour éviter de tomber amoureux. Pire je prenais la fuite dès que je sentais le moindre attachement poindre. A plusieurs reprises je brisais une relation qui commençais à prendre trop d’importance, du moins une importance qui allait au delà du pied du lit et de l’échange de plaisirs charnels, si la moindre parcelle de sentiment se faisait jour je brisais là.

Mais le propre des règles et des habitudes c’est qu’un jour on fini par passer outre. Et je finis par tomber sous le charme d’une belle, je mesure mes paroles quand je dis tomber sous le charme car ce fut vraiment une passion dévorante, qui nous consuma tous les deux. Une passion vraie, pleine de bruit et de fureur, d’excès, de bonheurs, de malheurs, de tragédies et de sang au sens propre.

Comme le sont la plupart des rencontres importantes, c’est un concours de circonstance totalement fortuites qui me mit en présence de celle qui devait devenir ma compagne pour un temps mais qui c’est la première fois que je le dis aurais du devenir ma femme, car nous avons envisagé de nous marier durant notre relation. Mais revenons au départ.

Un ami c’était vu retirer son permis de conduire pour quelques temps.. Et il devait se rendre au mariage de sa sœur en Alsace. Je connaissait un peu la sœurette mais pas plus que l’on connaît la famille d’un ami, on c’était rencontré plusieurs fois passé quelques soirées (sérieuses… amicales seulement) mais rien de plus. Ce pote donc fait appel à moi, n’ayant aucune obligation, j’accepte de lui servir de chauffeur et me voilà invité au mariage. Belle occasion de faire un peu la fête un week-end de juin , beau temps, belle région comment résister. Cette mariée était infirmière et avait invité à son mariage hormis des proches quelques collègues dont en particulier une jeune interne qui était dans son service.

A peine étions nous arrivés et que les invités furent réunis en attendant la cérémonie que je n’avais d’yeux que pour une petite brune à cheveux longs, un minois agréable et expressif et surtout des grands yeux gris pâles qui lui donnait une allure presque étrange, irréelle. Ces yeux étaient immenses, limpides, parfois on aurait presque cru qu’ils étaient blancs tant le gris était pâle. Un regard magnétique s’il en est. Et le reste n’était pas moins joli, 1m65 environ de jolies jambes perchées sur des talons aiguille, elle n’était pas comme certaines, sans formes, au contraire, des hanches pleines, un fessier assez rebondi, la taille assez fine mais un petit ventre rond , et une poitrine qui gonflait le chemisier blanc.

Une cigarette entre ses doigts fins, des mains toujours en mouvement, et ce regard, je ne pouvais m’empêcher de penser au regard suppliant des biches c’était tout elle. Mon pote se rendit compte que j’avais craqué, du moins que j’aurais bien aimé connaître mieux la belle. Il glissa deux mots à sa sœur qui se fit un plaisir de me présenter la jeune femme. Viviane…. rien que ce prénom était évocateur, moi qui suit un fervent amateur d’histoire comme celle de la table ronde ce prénom évoquais pour moi la fée Viviane, et c’est elle qui fut ma fée quelques années, mais comme toutes fées des âges sombres elle avait aussi un côté noir. Mais ce jour là la rencontre fit tilt.. Et je savais que je n’étais là que pour le WE.

A peine avions nous entamé une discussion que nous nous trouvions des idées communes, une passion pour la lecture, la même envie de profiter de la vie. Elle était interne donc médecin en traumatologie. Elle aimait son métier mais avait envie de travailler dans les hôpitaux et non pas d’avoir un cabinet, elle était plus du genre à se lancer dans des missions à l’étranger qu’a tenter de se faire une clientèle. Nous avions parlé à peine quelques dizaines de minutes que nous avions l’impression de nous connaître depuis toujours. Le courant passait vraiment bien entre nous. Mon pote avait arrangé les choses et c’était débrouillé pour que je sois avec elle à table.

La cérémonie eut lieu, je restait en compagnie de Viviane, qui comme moi n’était entrée que par politesse et non par conviction. A la fin de la cérémonie, alors que tout le monde en rang d’oignon se dirigeait vers la sortie, j’eus la surprise de sentir Viviane me prendre le bras comme si nous étions ensembles et cela me remplit de joie. Geste simple mais tellement plein de sens, et c’est avec une certaine fierté que je sortis avec elle, au passage je vis la mine réjouie et le clin d’œil de mon pote.. Et j’étais enivré par le parfum de celle qui s’accrochait à mon bras. Surtout quand elle me dit qu’elle avait eu peur de s’ennuyer, n’étant pas une fan de ce genre de réjouissance, mais que maintenant elle espérait s’amuser si je voulais bien lui tenir compagnie.. Et çà je le voulais.. Naturellement ce n’était qu’un bon présage. Pour ma part Viviane m’avait attiré comme un aimant, je n’avais vu qu’elle pourtant il y avait pas mal de monde et en particuliers quelques jeunes femmes plus jolies les unes que les autres mais le regard de Viviane m’avait fait un effet incroyable. Et même ensuite à table, quand elle me parlait et que je plongeais mon regard dans le sien je restais sans voix. Au point que pendant le repas alors qu’elle me parlait, je perdais la parole. Elle finit par le remarquer et me demanda pourquoi je ne répondais pas. Je ne sais pas pourquoi je n’hésitais pas une seconde et lui dit que c’était à cause de ses yeux, qu’elle me faisait perdre mes moyens quand elle me regardait. Elle rit et me traita de dragueur mais elle posa sa main sur la mienne en me disant que c’était gentil.

Plus passait le temps plus nous nous sentions elle et moi en confiance on avait des points communs et des divergences mais il était évident que le courant passait vraiment bien entre nous deux. La soirée avançait et on commençait à danser. Je ne suis pas un danseur émérite et je n’aime pas particulièrement cet exercice mais je ne put me retenir de l’inviter. Elle non plus n’était pas particulièrement une adepte mais se laissa convaincre. Quelques danses plus tard on se mit un peu à l’écart sur la terrasse avec un verre. Viviane un verre à la main était imbattable, à cette époque quelques verres même de trop ne me faisait pas peur.

Viviane me disait qu’elle avait hésité à venir à ce mariage ce n’est pas le genre de réjouissances qu’elle appréciait. Mais maintenant elle ne regrettais pas et le dit franchement, c’était grâce à ma présence. Ça ne faisait que quelques heures qu’on se connaissait, j’avais pourtant envie de lui tenir la main, de la toucher. Certes elle était tout a fait jolie et à mon goût mais en si peu de temps je sentais déjà que quelque chose risquait de se passer, je la désirais comme je désire la plupart des femmes. Je suis fait comme çà je ne peut pas m’empêcher de me projeter dans une partie de jambes en l’air hypothétique. Je suis comme çà .. même avec celle dont je sais pertinemment que ce sera impossible ou que je ne toucherais jamais rien a faire je me fait toujours un petit film en me demandant ce que ça donnerait.. Avec Viviane c’était pareil bien sur, mais je ne sais pas pourquoi j’envisageais un peu plus, je voyais plus loin seulement après quelques heures passées ensembles. Dors et déjà si je pensais qu’il y avait de fortes chances qu’a un moment ou un autre du WE il allait se passer quelque chose avec elle, je me posais déjà la question.. la distance qui nous séparait dans la vie courante serait un sacré handicap.

Elle avait un sourire un peu triste, mais ses yeux étaient des aimants. Durant ce moment ou nous étions un peu hors de la fête je ne put m’empêcher de le lui dire a nouveau. Et elle joua avec moi, me regardant intensément. Et il est vrai que j’avais un mal fou à détacher mon regard du sien, ses yeux pâles semblaient raconter une histoire, oh une histoire triste.

Je ne pu m’empêcher de lui avouer que son regard me troublait et que je le trouvais plein de tristesse. Elle baissa les yeux l’air un peu gênée et dit

« Ça se voit tant que çà? »

J’avais mis dans le mille. Soudain elle me prit par la main et m’entraîna à l’intérieur pour danser. Un slow, je ne crois pas que ce fut innocent de sa part. En tout cas Viviane se serra contre moi tandis que je l’enlaçais. Elle ne fit même pas mine de garder une quelconque distance, mais posa sa tête sur mon épaule et s’abandonnant totalement elle profitait de l’instant. Moi également, elle était dans mes bras, chaude, douce ma main au creux de ses reins. Je sentais la chaleur de sa peau, je ne pouvais n’empêcher de caresser la cambrure très marquée , remontant le long de son dos. Elle semblait apprécier, et frottait sa tête contre ma joue. Son parfum m’enivrait, il était léger et ne masquait pas son odeur naturelle et c’était ce parfum là que j’appréciais le plus. Elle se faisait lascive, se frottait contre moi. Je ne pouvais cacher le désir qui montait en moi et elle le sentait, ne s’en offusquait pas au contraire. Alors que nous n’avions pas ouvert la bouche durant toute cette danse, elle finit par dire avec un petit sourire.

« Au moins je sais que je ne te laisse pas indifférent »

Elle avait dit çà avec une petite voix, un peu timide presque en plongeant son regard dans le mien, ses lèvres rouges et brillantes étaient un peu entrouvertes, un peu tremblantes aussi. J’avais envie de prendre cette bouche, je n’osais pas.. moi qui ne suis pas timide, moi qui en d’autres circonstance aurais déjà donné ce baiser je ne pouvais pas.
Et j’allais m’excuser quand elle ajouta
«  Ne dit rien, je suis bien » tout en serrant ses bras autour de moi.

La musique fit une pose, je l’entraînais vers la terrasse à nouveau. Il faisait chaud à l’intérieur et le vent frais du soir, de la nuit plutôt me rafraîchît. J’avais chipé une bouteille et deux coupes, assis sur les marches qui descendaient au jardin nous avons continué à boire, à rire. C’était un moment magique, le bruit de la fête nous parvenait assourdi, Viviane était contre mon épaule, sa tête se posait doucement ses longs cheveux d’un brun presque noir cascadant dans son dos.
Je passais mon bras autour de ses épaules, caressant ses cheveux. Elle tourna son visage vers moi, éclairée par la faible lumière ambiante, je ne voyais presque que ses yeux et sa bouche rouge. Elle me souriait on avait un peu la tête qui nous tournait.

Ses lèvres étaient à quelques centimètres, j’avançais mon visage, elle ferma les yeux, entrouvrant sa bouche. Je posais mes lèvres sur les siennes, elles étaient douces, pulpeuse, malgré nos libations sa bouche avait un goût de fruits rouges. Ses mains ses bras m’enlacèrent. Les yeux clos elle laissa sa tête aller en arrière tandis que nos langues commençaient à se chercher, elle se trouvèrent et se mêlèrent. Elle s’abandonnait totalement, notre baiser durait, durait je n’avais pas envie qu’il s’arrête. Je l’enlaçais la serrant contre moi. Ses seins se pressaient contre ma poitrine. Sa respiration était courte. Ses doigts courraient sur mon dos et ma nuque dans une sarabande effrénée. Puis nos bouches se séparèrent, elle rouvrit ses jolis yeux, ils pétillaient la tristesse que j’y avais trouvé semblait envolée.
Elle passa sa langue sur ses lèvres.. Entoura mon cou de ses bras et elle revint poser ses lèvres sur les miennes dans un court bisous.

« Tu va me prendre pour une dévergondée mais j’attendais çà depuis un moment » dit-elle baissant les yeux.

« Moi aussi…. » dis-je.

Viviane me fixa un instant, je ne me lassais pas de ses yeux.

« Dire que je ne voulais pas venir au mariage » ajouta t -elle

« Et moi je n’étais pas invité au départ…. » répondis-je

Il était évident que notre rencontre était totalement fortuite. Nous avions bu et c’était la fête, pour le moment ce n’était qu’une rencontre d’un soir. Je n’imaginais pas ce qu’il adviendrait. Pour le moment on était deux adultes, qui avait osé aller l’un vers l’autre. Je la désirais, je ne pouvais même pas le cacher. Elle aussi semblait prête à passer à autre chose. C’était rapide, nous brûlions les étapes car chacun de nous savait qu’à la fin du WE nous serions loin l’un de l’autre avec sans doute aucune occasion de nous retrouver. Nous avions tous deux envie de profiter de cet instant présent sans nous poser de questions. Il était tard déjà ou tôt selon les avis… autour de 4h30 du matin.. Viviane me demanda où je logeais je lui dit que je devais loger avec mon pote chez ses parents. Elle se lova contre moi et me dit doucement.
« Viens on va chez moi »

« Tu est sure? » demandais-je

Pour toute réponse elle s’accrocha à moi et posant ses lèvres sur les miennes elle me gratifia d’un baiser plus que fougueux, tout en se collant contre moi. Mon désir était palpable si j’ose dire et elle me dit.

« Je sent bien que tu en à envie » avec un regard assassin qui me transperça.

Je passais le mot à mon pote qui accueillis la nouvelle avec un grand sourire… et me rappela que nous étions invité au repas du lendemain.

Je rejoignis Viviane et nous nous éclipsions en direction de son appartement.
Dans la voiture elle s’installa contre moi, comme si elle avait peur que je m’échappe. Malgré ma vie bien remplie et toutes celles qui partageaient mon lit, c’était assez rare que l ‘on me témoigne ces petites marques d’affection. Il est vrai que habituellement on passait du mode copain au mode sexe sans passer par ce petit jeu de séduction.

Même si pour l’instant je n’avais pas de vision sur ce qui allait se passer j’aurais du sentir qu’il se passait quelque chose. Habituellement je n’aurais pas attendu d’être dans un appartement, j’aurais culbuté la belle ou dans le jardin ou dans la voiture. Mais là non.. je crevais d’envie de la prendre dans mes bras, de lui ôter ses vêtements, de posséder son corps mais je ne voulais rien brusquer, savourer cette rencontre. Peut être serais ce la rencontre d’un soir seulement, mais je crois qu’on passe son temps à se mentir et que déjà là dans la voiture qui nous menait vers notre première nuit d’amour je savais déjà même si je ne le savais ou ne voulais pas le savoir, j’espérais que ce ne serais pas pour une seule nuit. Viviane était un coup de foudre au sens propre du terme. J’avais craqué au premier regard.

Je garais la voiture, nous dirigeant vers son appartement avec le naturel qui naît normalement de l’habitude je l’enlaçais lui prenant la taille et elle fit de même. Son pas résonnait dans la nuit je sentais le balancement de ses hanches. Viviane était pleine de sensualité, elle était belle, je me noyais dans ses yeux, je m’enivrais de son parfum.. J’étais en train de tomber amoureux.. non j’étais amoureux. C’était soudain, cela allait à l’encontre de tout ce que je m’étais promis, de tout ce que je voulais éviter. J’avais juré que plus jamais je ne souffrirais pour un joli minois. Mais toutes ces belles résolutions volaient en éclat pour ce petit bout de femme si merveilleux.

Je la désirais, comme un fou mais à aucun moment je n’avais cédé à la tentation de lui prodiguer la moindre caresse directe, je n’avais cédé qu’a la tentation des caresses non pas chastes, mais décentes, je n’avais pas effleuré un sein ou une fesse. Je réservais ce plaisir quand nous serions dans la sécurité confortable de son appartement.

Elle entra sans allumer et me prenant par la main m’entraîna dans la chambre, la grande baie vitrée était baignée par la lumière du dehors, la lune principalement et quelques réverbères les premières lueurs de l’aube également. Viviane me tenait les mains, j’écartais les bras et la poussait doucement contre le mur écartant ses bras comme pour une mise en croix, docilement elle se laissa faire. Ses grand yeux braqués sur moi sa bouche entrouverte, frémissante. Viviane semblait agité d’un léger tremblement de tout son être. J’approchais mes lèvres des siennes, elle offrait sa bouche, je la prenais avec douceur, sa langue taquinais la mienne, s’enroulant, cajolant la mienne. Nous perdions notre souffle tant nous y mettions de la fougue. Je me plaquais contre elle, son corps ondulait, venant se coller à moi, elle pressait ses seins contre ma poitrine, ses hanches propulsait son sexe contre le mien, elle se frottait comme une chatte. Viviane se serait mise à ronronner que je n’en aurais pas été surpris. Je lâchais ses mains, pour poser les miennes sur sa taille, elle enroula ses bras autour de mon cou, passant ses doigts dans mes cheveux (ils étaient plus longs à l’époque), elle attirait ma tête pour un autre baiser, tandis que mes mains allaient de ses hanches à ses flancs, effleurant ses seins qui semblaient tendre son chemisier. Puis elle passa ses mains sous ma chemise, ses doigts étaient frais, doux, ils courraient sur ma peau jouaient dans ma toison, sa bouche courrait maintenant dans mon cou et rejoignais ses mains sur ma poitrine. Elle avait ouvert ma chemise et enfouissais son nez dans les poils de ma poitrine. Ses baisers picoraient ma peau. Nous ne parlions pas, juste quelques regards échangés et toujours cet émerveillement pour moi, ses yeux, ses yeux..

Tandis qu’elle se frottais contre moi, j’avais entrepris de dégrafer son chemisier, puis je fit sauter l’attache de son soutien-gorge qui glissa au sol, libérant ses deux seins, deux globes fermes dont les pointes tendues agaçaient mes paumes. Dieu qu’ils étaient jolis ces doux appâts, mes mains goûtaient la douceur de sa peau, soyeuse, chaude et palpitante. Nos respirations étaient de plus en plus haletantes. Nous sentions elle et moi monter un désir indicible, mais nous retardions le moment fatidique. Nous profitions de ces minutes intenses, laissant gonfler notre désir, nous savions que ce moment est sans doute le plus savoureux, la découverte de l’autre et nous le prolongions. Lentement son chemisier s’envola sur le sol, rejoignant ma chemise.

Toujours le dos appuyé au mur elle ondulais sous mes doigts qui parcourait son corps, j’avais pris ses seins dans mes mains et avec mes pouces je taquinais ses pointes qui durcissaient à vue d’œil, durcissais et enflaient. La caresse lui plaisait car elle laissait échapper de petits soupirs à chaque passage de mon pour ce que la chair granité de ses tétons. Nous étions dans la pénombre il était sombres, presque noirs sous cette faible lumière. Viviane avait plaqué son ventre contre mon sexe durci qui était bien à l’étroit dans mon pantalon. Elle avait dégrafée ma ceinture et ouvrait mon pantalon. De mon côté j’avais trouvé les boutons qui retenait sa jupe, ils sautèrent et elle tomba au sol. Suivie de peu par mon pantalon.

S’embrassant à bouche que veux tu nous nous acheminions vers le lit, elle ne portait plus qu’un string et ses bas, moi un slip et des chaussettes. Enlacés nous basculions sur le lit. Viviane sur le dos, moi allongé sur elle. Elle se laissait aller je la couvrais de baisers, ses doigts fourrageaient dans mes cheveux. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder, et chaque fois ses grand yeux me scrutaient. J’y lisais maintenant tout le désir qui la consumait. Nous étions maintenant arrivé au moment ou nous n’aurions plus de secret l’un pour l’autre. Je me redressais, à genoux sur le bord du lit, elle sur le dos, je glissais mes doigts dans l’élastique de son string que je fis glisser, elle m’aida repliant ses jambes contre sa poitrine et je fis glisser sa culotte le long des ses jambes. Elle ne voulait pas être de reste et entrepris de faire tomber mon slip, qui rejoignis le reste de nos vêtements sur le sol.

Mes mains parcouraient son corps, descendant vers ce petit ventre rond que j’ai toujours adoré, elle n’avait qu’une petite toison brune en triangle mais tout le reste de son sexe était épilé. Ses grandes lèvres charnues et rebondies formaient un superbe petit abricot, d’où s’échappaient les petites lèvres qui n’avaient de petit que le nom. Les crêtes foncées se rejoignaient pour former le capuchon d’un clitoris que je voyais distinctement, gros dressé saillant attendant les caresses. Les lèvres étaient longues j’avais assez peu rencontré de femmes avec d’aussi longues lèvres.

De son côté Viviane me caressais, passant ses mains sur ma poitrine, elle me fit frissonner quand ses paumes caressèrent mes tétons, avant de descendre vers mon sexe dressé, je bandais tellement que ma queue était collée contre mon ventre. Quand les doigts de Viviane effleurèrent ma queue ce fut comme une décharge électrique et je crus un instant que j’allais jouir. J’avais une telle envie d’elle. Elle s’emparait doucement de mon sexe avec une douceur infinie, d’une main elle tenait ma tige tandis que de l’autre elle s’emparait de mes couilles, les faisant rouler dans sa paume. Mais avec une telle douceur que je ne pu réprimer un soupir.
Elle me poussa légèrement pour que je bascule sur le lit. Elle tenait toujours mon sexe fermement. Elle posa un baiser sur mes lèvres puis elle, s’agenouilla à côté de moi, elle laissa sa bouche dériver lentement le long de mon coup de ma poitrine, passant un petit coup de langue à mes tétons qui durcis n’en attendais pas tant. Puis lentement elle se laissa glisser, ses longs cheveux épars me caressais le flanc. Sa bouche était maintenant à la hauteur de mon sexe. Elle s’installa entre mes cuisses, agenouillée, dans la pénombre je voyais ses yeux brillants, son sourire, découpée en silhouette sur la baie vitré j’admirais Viviane.

Nos regards semblaient fixés l’un à l’autre, nous plongions mutuellement dans le regard de l’autre. Avec une lenteur presque exaspérante, elle descendit sa bouche vers le sexe durci qu’elle tenait entre ses doigts. A mesure qu’elle approchait ses lèvres elle me décalottais faisant naître des frissons dans tout mon corps. Enfin sa bouche rouge était a quelques centimètres de mon gland. Viviane toujours les yeux braqués sur moi semblait chercher dans mes yeux , mon approbation ou au moins cherchait à y voir les sensations que me procurait la situation. Alors une langue rose et humide, entra en action, de sa pointe elle toucha l’arrière du gland, à son point le plus sensible. Une onde de plaisir me parcourut. Puis arrondissant sa bouche elle s’apprêtait à me dévorer. Je sentais son souffle chaud sur le somment de mon sexe. Alors ses lèvres se posèrent sur ma queue, et comme au ralenti elle me laissa glisser dans la chaleur de sa bouche, sa langue cajolait l’arrière de mon gland pour mon plus grand bonheur.

Viviane ne me quittais pas des yeux, elle guettait chaque tressaillement, chaque soupir et semblait partager le plaisir qu’elle faisait naître avec moi. Ses lèvres s’emparaient de ma queue qu’elle engloutissait presque millimètre par millimètre. Viviane savait pratiquer la fellation c’était évident. Elle savait également ne pas aller trop vite et contrôlait parfaitement la situation. Maintenant elle me suçait montant et descendant sur ce morceau de chair durci et palpitant. Ma queue luisait dans ce clair obscur de la chambre. Les cheveux de Viviane soyeux et doux caressaient mes hanches. Je n’avais pu résister à l’envie de poser mes mains sur sa tête qui montait et descendait en cadence, mes doigts enfouis dans sa chevelure. Nous n’avions pas échangé un seul mot, c’était inutile. Cette pipe était un délice, mais me frustrais un peu de mon envie de la caresse car elle était hors de portée de mes mains.

Je n’avais pas envie d’en rester là et mon sexe était maintenant tellement dur que nous pouvions passer à d’autres jeux. Je réussis à att****r ses bras et je l’attirais vers moi. Viviane se laissa faire docilement. En fait elle avait pensé que je l’incitais à venir me chevaucher et se préparait à venir s’empaler sur ma queue. Mais la prenant par les épaules je la basculais sur le côté, je pris sa bouche dans un baiser profond qui dura très longtemps. Puis je laissait mes lèvres à mon tour errer sur ce corps offert, son visage semblait pâle sous cette lumière, d’autant plus qu’il était au centre le la tâche noire de sa chevelure répandue sur les draps. Sa peau était douce et parfumée, ma langue laissait de longues traînées brillantes sur sa peau.

Viviane avait posé sa main sur mon épaule, et selon l’endroit que ma langue visitait je sentais cette man se crisper plus ou moins, signe que les sensations que je faisais naître étaient plus ou moins intenses. Ses tétons étaient gros, durs, tendus et si réceptifs. A peine avais je posé ma bouche sur l’un d’eux que Viviane se mit à gémir et je sentis ses ongles sur mon épaule. Je taquinais l’autre, comme une vague, une onde mouvante son ventre se creusait, ses hanches oscillaient et lançaient vers le haut son pubis. Ses cuisses gaînées de soie, s’ouvraient. Viviane s’abandonnait totalement, offerte elle me donnait son corps. Mon dieu qu’elle était belle, le désir m’avait submergé. Je ne voyais qu’elle, son regard me transperçait, avec elle c’était une constante, rarement elle fermait les yeux, elle disait que me regarder, voir ce qui se passais ajoutait au plaisir et plus tard même quand nous faisions des choses très particulières, elle avait toujours ses yeux grand ouverts.

Ma bouche descendait, sur son ventre, je sentais maintenant le parfum de son sexe, d’aucun ne comprendront peut être pas mais, je suis sensible aux parfums qui s’exhalent, mélange subtil de l’odeur naturelle de la peau, du parfum, de la sueur et des divers sucs distillés par le sexe. Ces fragrances sont excitantes, on néglige souvent ce détail et on pense qu’il est indécent d’apprécier ces odeurs. Pourtant elles sont naturelles, nous y sommes sensibles. Et j’appréciais vraiment cette odeur poivrée qui chatouillait mes narines. Je posais ma bouche sur les grandes lèvres, où nichait un bouton d’une taille peu commune, véritable réplique miniature du gland, il était saillant, gonflé et il émergeait de son capuchon. Cette perle rose était magnétique, attirant au possible, doucement j’écartais les grandes lèvres pour voir ce bijou qu’est le sexe de chaque femme. Plaisir chaque fois renouvelé de la découverte de cette intimité, chaque sexe est particulier et unique, mais ils sont tous beaux, je n’ai jamais trouvé de femme dont le sexe me rebutais.

Pourtant il y eu de très jolies femmes, dignes de figurer sur les pages d’un magazine et d’autres au physique plus ou moins gracieux. Certains ne comprennent pas mais je n’ai jamais aimé qu’on dise d’une femme elle est moche. On trouve toujours un petit coin gracieux. Grosses, minces, brunes, blondes, jeunes ou plus âgées j’ai eu tant de maîtresses et avec toutes j’ai toujours vécu des moments magiques. Certes certaines avait la taille fine, la jambe longue et galbée, d’autres avaient des tas de kilos en trop, quelques années de trop mais jamais cela ne m’a empêché de leur donner du plaisir, de prendre du plaisir à caresser leur corps plus ou moins gracieux. Peu m’importe le physique du moment que le désir est partagé, du moment que chacun donne et reçoit.

Avec Viviane j’avais droit à un minou de choix, déjà ce bouton que je peut qualifier d’exceptionnel, il est vrai qu’a deux reprise j’ai rencontré des femmes dont le bouton était encore plus gros, mais elle fait partie du trio de tête. Ces grandes lèvres également étaient affolantes, brune granuleuses et ourlées comme des crêtes de coqs elle donnaient à ce sexe une allure particulière. Délicatement je pris ces lèvres entre mes doigts et les écartelaient, dévoilant le rose nacré de l’intérieur de son minou, les lèvres étaient grasses de sucs, petites perles brillantes, ou fils translucides qui formait des guirlandes qui symboliquement tentaient de barrer l’entrée de son sexe.

Viviane poussa un petit gémissement quand j’ouvris grande cette conque humide, le désir qu’elle éprouvait était tangible, ma belle conquête ruisselait , et sentant mon souffle son sexe palpitait littéralement. Ses mains sur mes épaules se crispait légèrement à chacun de mes mouvements. Je laissais pour l’instant de côté son bouton et je donnais un petit coup de langue directement au centre de ce sexe, la pénétrant légèrement, recueillant son nectar.. Un goût suave, doucereux j’adore plonger ma bouche dans un sexe mouillé, lécher cette liqueur transparente, qui selon les cas deviens plus ou moins laiteuse, prenant parfois une consistance et une épaisseur mousseuse.

Viviane, brune était justement de celles qui offrent une liqueur épaisse et goutteuse, et j’avoue que c’est pour moi un délice de boire à même cette source, avoir le museau barbouillé de cette liqueur est un rare plaisir.. Au contact de ma langue Viviane se cambra et son sexe s’ouvrit en grand tandis qu’elle plantait un peu ses ongles dans la peau de mon dos, en poussant un petit cri de plaisir. Alors je remontait vers se bouton qui me narguait. Je posais ma langue sur cette bille rose, et là Viviane émit un curieux râle, à mi chemin entre ronronnement et grondement, un bruit qui venait du fond de sa gorge, je fus surpris sur l’instant, mais rapidement je compris que c’était sa façon à elle d’exprimer son plaisir. C’était en fait très sensuel, excitant, surtout qu’elle accompagnait cela d’un mouvement de tête assez violent tournant la tête de droite à gauche et souvent agrippant mon dos ou aussi les draps qu’elle mettait sans dessus dessous.

J’avais pensé qu’elle était très douce et je me rendait compte qu’a priori elle était plus expansive et démonstrative que je ne l’avais pensé. Je continuais à lécher son clitoris, maintenant je l’aspirait le suçotais. Viviane réagissais vivement, sautant ondulant des hanches.. J’avais très envie de continuer et d’aller jusqu’à sa jouissance, mais elle me prit par le cou et susurra

« Viens , viens prend moi »

Brûlant moi même de désir, je ne résistait pas à cet appel. Je me coulais entre ses cuisses, elle m’offrait son sexe, se cambrant pour m’aider, je posais mon sexe à l’entrée de sa chatte trempée, ses yeux rivés aux miens, elle se donnait, je me laissais glisser en elle, elle mordais sa lèvre inférieure, tout en ronronnant. Je m’enfouissais dans son sexe brûlant et palpitant. Elle agrippait mes bras, c’était une douce plongée dans ce minou, ruisselant, qui s’ouvrait se fermait au rythme de son désir.

Je sentais son bouton frotter contre le dessus de ma verge, Viviane ouvrit grand la bouche comme si elle manquais d’air et poussa un cri de plaisir quand je fut totalement enfouis en elle. Elle enroula alors ses bras autour de mon cou et se redressa contre mon buste, j’étais en elle et elle se collait à moi. J’avais envie de sa bouche, je la prenais avec avidité tandis qu’elle ondulait des hanches. Elle donnait de petits coups de reins assassins. Totalement en elle mon sexe était happé, massé, serré par les convulsions de son sexe.

Mes mains avais empoigné ses cheveux et je ne pu m’empêcher de tirer sa chevelure en arrière, obligeant sa tête à se renverser, la bouche ouverte le souffle court, je couvrais sa gorge de baisers alors qu’elle laissait échapper un râle permanent. Je donnais de mon côté des coups de reins comme si je voulais aller plus loin en elle. Cet assaut très viril sembla être à son goût. J’avais joué sur le registre tout en douceur, mais elle semblait apprécier un peu plus de punch dans les ébats. J’avais senti quand j’avais agrippé ses cheveux qu’elle appréciait vraiment. Viviane chavirait, elle semblait au portes du plaisir, moi j’étais au seuil de l’orgasme également.

Notre premier assaut était assez court, je ne tenais plus, je ne suis pas de ceux qui jouissent précocement, mais j’étais là incapable de me retenir plus longtemps. J’étais submergé par le désir qu’elle avait fait naître en moi. Elle poussa un petit cri, enfouissais son visage dans mon cou et je sentis ses dents, elle me mordillais l’épaule agitée d’un tremblement, je n’y tenais plus et la serrant de toute mes forces et me plantais le plus profondément en elle, je laissais s’épancher mon plaisir en poussant un cri que je ne pu réprimer. Je giclais en elle, de longues coulées brûlantes, les saccades se succédaient, j’avais l’impression que je puisais dans une ressource sans fin. J’avais l’impression que jamais je n’avais joui autant. Enfin arriva la dernière secousse.

Nous restions le souffle court tous les deux. Enlacés, imbriqués l’un dans l’autre, nous nous étreignions avec vigueur, comme si l’on redoutais qu’on nous sépare. Je suis persuadé que l’un comme l’autre nous avions exactement la même sensation. Nous venions elle et moi de combler un manque que nous ne voulions pas avouer. Pour ma part c’est bien ce que je ressentais, je savais a cet instant que ce n’était pas l’aventure d’une nuit. Nous avions connu que la première d’une longue série de jouissances diverses et variées. Nous étions deux pièces complémentaires. Et nous ne pouvions nous détacher l’un de l’autre nous sommes restés ainsi peut être un quart d’heure. Presque immobiles, je sentais mon sperme se liquéfier et couler le long de ma queue, nous humidifiant les cuisses. Une large tache humide marquait le drap là où nous étions.
Je m’allongeais sur le dos attirant Viviane contre moi je lui donnais un baiser sur le front. Elle me sourit, me regarda tendrement, je me noyais dans la pâleur de ses yeux gris.

« Merci c’était bon » dit elle.

« Merveilleusement bon » répondis-je.

Elle se fit chatte et posa sa tête sur ma poitrine tandis que je caressait ses longs cheveux.

Confusément je commençais à me poser la question, comment allions nous pouvoir prolonger 400 km c’est à la fois énorme et peu. Mais je savais sans me l’avouer que je me refusais à envisager ce qui venais d’arriver comme une péripétie. La respiration de Viviane c’était faite paisible. Nous avions dansé, bu fait l’amour avec passion.. la fatigue prenait le dessus. Alors que le soleil se levait nous nous endormions.

Quand je repense à ces instants, je m’aperçois que si nous avions parlé, nous ne nous étions a peine découverts. Maintenant il est évident que je suis tombé amoureux au premier regard, c’est totalement irraisonné, irrationnel. Je ne savais presque rien d’elle ni elle de moi. Et nous avions tous les deux des secrets.. Des aveux à faire qui n’étaient pas anodins..

Ma vie était loin d’être simple et banale, mes goûts particuliers en matière de sexe. J’avoue qu’a cet instant là, je regrettais presque cette vie dissolue que je considérais comme bien difficile à avouer à cette femme qui en quelques instants avait rempli mon cœur et mon âme. Certains penseront peut être que je suis un cœur tendre, c’est bien possible. Je suis peut être excessif, trop prompt à m’enflammer. C’est dans ma nature et surtout j’ai je crois la faculté de jauger les gens presque au premier contact et avec je dois le reconnaître assez de discernement. C’est instinctif, ça passe où ça casse, mais il est vrai que autant pour les gens que j’ai apprécié ou aimé que pour ceux que j’ai haï je ne me suis que rarement trompé.

Viviane était entrée dans mon cœur, son regard m’avait fait fondre. Elle est toujours dans mon cœur croyez moi.. en fait je me rend compte que l’on entre dans mon cœur mais que l’on en sort pas facilement. Je m’étais juré de ne plus jamais souffrir pour une femme, je ne savais pas que j’étais au bord d’un incommensurable bonheur, mais également d’une fleuve de souffrances que je ne souhaite à personne. Le lecteur comprendra plus tard….

Après quelques heures de sommeil bienvenues, quel plaisir de m’éveiller auprès de Viviane, le soleil était levé et nous baignais de ses rayons. Viviane dormait encore, sa tête a demi posée sur ma poitrine, son nez effleurant la pointe de mon sein. Sa bouche avait une adorable moue de petite fille. Ses seins pressés contre mon flanc étaient chauds, sa cuisse m’enlaçait et son genou remonté frottais mon sexe qui était tendu au réveil. Contre ma cuisse je sentais la chaleur de son minou. Sa peau était dorée dans le soleil naissant. Sa respiration apaisée et régulière me berçait. J’aurais pu rester des heures ainsi à la contempler. Elle frissonna et ouvrit ses yeux son premier regard fut pour moi et j’eus franchement l’impression que la limpidité de ses yeux éclipsait le rayonnement du soleil.

« Bonjour amour » furent ces premières paroles

Cela fit bondir mon cœur dans ma poitrine. Je compris que je n’étais pas le seul à m’être pris dans le piège. Elle ne le cachait pas.

« Bonjour ma chérie »

Je n’avais pas trouvé d’autre formule, elle se hissa vers moi et posa ses lèvres sur les miennes, ses cheveux en cascade nous faisait comme une petite niche pour nos deux visages se contemplant et nos bouches avides qui se cherchaient. Sans honte aucune, elle s’installa à califourchon sur moi et elle guida elle même de sa main mon sexe tendu dans son minou. Se redressant, rejetant ses cheveux en arrière elle s’empalait sur mon sexe.

Je commençais à monter mes mains vers elle. Mais elle mit son doigt sur sa bouche m’intimant le silence et dit doucement.

« Ne bouge pas, je vais te faire l’amour »

J’obéis sagement, et me laissais aller. Je pouvais la contempler. Je me rendais comte de sa beauté, j’avais été subjugué par son regard, il était toujours aussi magnétique, mais je pouvais me rendre compte de la réelle beauté de son visage un ovale parfait, une bouche pulpeuse et dessinée à ravir. Son petit nez mutin et retroussé. Sa chevelure brune tombait en cascade jusqu’à la naissance de ses reins. Des épaules au galbe parfait, des seins ronds et lourds des aréoles bistres et granuleuses et des tétons durs dressés, sensibles aux caresses. Une taille bien marquée, des hanches pleines, un petit ventre rond mignon et doux. Ses mains appuyés sur ma poitrine elle oscillait sur moi, mon sexe dur en elle était massé, pressé son sexe très musclé pouvais a loisir me serrer me relâcher faisant monter mon plaisir.

Le triangle de sa toison venait mourir juste au dessus de son clito. Quand elle lançait son pubis en avant je voyais poindre son bouton d’amour, en fin de compte elle se frottait le clito contre ma peau tout en s’empalant. Ses doigts effleuraient mes tétons et je frissonnais, elle me regarda intensément et sans un mot elle passa ses doigts sur mes pointes me tirant un soupir. Elle me découvrait. Elle prit mes petits bouts entre pouce et index et cette fois me tira des gémissement. Elle du sentir également que mon sexe gonflait plus intensément sous cette caresse. Une nouvelle fois j’essayais de prendre l’initiative sans succès.

Viviane avait décidé de mener la barque ce qui arriva très rarement en fait on le verra plus tard. Elle accélérait la cadence, et malgré les efforts que je faisait pour retarder l’échéance. Elle m’amenait petit à petit vers le plaisir. Vague après vague le plaisir montait en moi, Viviane me scrutait avec une intensité qui aurait pu paraître trop forte voir anormale. En fait elle tentait de deviner l’instant ou j’allais jouir..

Je sentais l’explosion imminente, quand elle se retira vivement et dans le même mouvement elle remplaça son sexe par sa bouche au moment même ou dans un dernier coup de rein qui m’enfonçais loin dans sa bouche je jouissais, lâchant de long jets sur sa langue. Je me vidais en elle, ses yeux rivés sur mon visage elle avalait stoïquement mon sperme, elle s’en régalait, elle prenait plaisir à me sentir m’abandonner totalement dans cette fellation que beaucoup de femmes refusent. Elle ne perdit pas la moindre goutte de mon jus et ce n’est qu’une fois que je fut totalement vidé qu’elle laissa ma queue échapper à ses lèvres.

Au réveil ce genre de chose ça coupe littéralement les jambes.
Elle s’allongea de tout son long sur moi et me caressant le front, planta un baiser au goût de sperme sur mes lèvres et me dit

« C’était bon j’adore le goût de ton jus »

Puis elle se laissa tomber sur le lit à côté de moi en riant. Je l’enlaçais et lui couvrais le dos de bisous.
Il était tard, on nous attendais pour le repas en famille avec quelques amis dont nous pour le repas de midi. Nous avions le temps de prendre une douche. Bien sur ce fut à deux que nous priment cette douche et je profitais de cet instant pour caresser Viviane, je la savonnais, la lavais elle se laissai faire de bonne grâce. J’avais très envie de la faire jouir mais elle se laissait caresser je sentais qu’elle était au bord de la jouissance et elle m’interrompais. Plusieurs fois je tentais d’arriver à mes fins et elle s’amusa à chaque fois à ne pas me laisser aller au bout. Tant et si bien que quand elle se sécha je voyais que son bouton était très gonflé. Je ne comprenais pas pourquoi elle jouais ce jeu. Mais nous étions pressé c’était sans aucun doute la raison.

C’est avec une certaine fierté que j’arrivais avec Viviane à mon bras pour cette réunion familiale. La mariée et le marié semblaient bien fatigués, ils avaient très peu dormis et n’en faisait pas mystère. Mais Viviane et moi furent aussi la cible de quelques plaisanteries, sur les coups de foudre, sur les filles qui couchent le premier soir .. mais tout çà vraiment gentiment.

Viviane se moquait totalement de ce qu’on pensait d’elle. Nous donnions l’impression d’être un véritable couple alors que nous ne nous connaissions que depuis la veille. Au fond tout le monde semblait accepter et même trouver que nous étions plutôt bien ensembles. La mariée qui était amie et collègue de Viviane était contente de la tournure que prenait les événements, je sentis confusément que mon irruption dans la vie de Viviane était considéré comme bénéfique.

Viviane était très câline, et tout le temps du repas me témoignais des marques d’affection, elle semblais ne pas pouvoir passer beaucoup de temps sans me toucher. J’étais en fait comme elle et tous les deux on avait en tête l’heure qui tournait. Je devais rentrer, ramener mon pote. Le travail reprenait le lendemain et pour elle aussi et cette perspective d’être séparés nous angoissait.

Elle comme moi sentions que cette rencontre malgré le peu de temps et la méconnaissance de l’autre, cette rencontre devait être autre chose qu’un interlude, une bonne aubaine, celle qu’on rencontre et qu’on oublie aussitôt. Nous étions déjà persuadés que le destin nous avait réuni pour autre chose qu’une nuit, qu’un bon moment passé à deux. Elle avait envie de me découvrir, j’avais envie de tout savoir d’elle.

Au salon pendant qu’on prenais le café, Viviane c’était installée contre moi, sa tête contre mon épaule, elle caressait ma nuque, me regardais amoureusement, son regard semblait me percer de part en part. Plus l’heure tournait plus son regard devenait triste. C’était flagrant. Ses magnifiques yeux me parlaient aussi sûrement que si elle avait énoncé à haute voix ses sentiments et son humeur du moment. Ni elle ni moi n’avions eu envie de nous éclipser pour nous aimer encore une fois, c’était un peu notre façon de dire, que quoi qu’il arrive nous étions sûrs de nous revoir.

Arriva le moment de se quitter, je pris congé de la famille de mon pote, de la mariée puis à l’écart dans le jardin je rejoignis Viviane. Elle semblait désemparée, je n’avais pas ouvert la bouche qu’elle se pendait à mon cou les yeux brillants de larmes. Elle ne savait quoi dire, en fait j’étais aussi ému je n’avais aucune envie de m’arracher à sa présence. On est restés un moment serrés l’un contre l’autre. Je me décidais.

«  Ne sois pas triste on va se revoir..c’est promis » dis je

« Vrai? Tu en à envie? » dit elle presque surprise

« Mais bien sur.. on a pas eu beaucoup de temps mais j’ai très envie de te revoir … A moins que…»

« Oh si si moi aussi je veux te revoir » dit elle précipitamment.

Comme si elle avait redouté que je ne partage pas son envie..

En fait elle ne savait pas si je partageais son envie d’aller au delà de cette rencontre d’un soir, elle avait envisagé que je me satisferais d’un beau souvenir et que peut être je n’avais pas envie de m’encombrer d’une relation. Elle se disait que j’avais une vie ailleurs et ne connaissant rien de moi en fait elle pensait être la seule de nous deux à avoir envie de prolonger notre rencontre. De mon côté j’étais un peu dans le même état d’esprit bien que j’avais senti qu’elle était troublée.

Nous nous sommes embrassés longuement, dans le jardin ce baiser dura il était à la mesure de nos sentiments naissants. Puis on se sépara, elle me tenait les mains me regardant avec une mine de petite fille triste, touchante attendrissante.

« Surtout appelles moi quand tu est arrivé » me dit elle

Je ne manquerais sans doute pas de l’appeler.. je savais déjà que sa présence me ferais défaut.. J’étais à peine dans la voiture qu’elle me manquais déjà.

Le retour se fit sans encombre, a peine 400 bornes et sur l’autoroute ça se fait en quelques heures. Sur le chemin du retour naturellement mon pote fit la conversation. Il ne connaissait qu’a peine Viviane il l’avait déjà rencontré quelques fois où il était venu voir sa sœur. Il la trouvait très jolie et me considérait comme un sacré veinard.

C’était sur, et j’en convenais. Je lui dit que je ne regrettais pas du tout de l’avoir accompagné, mais je regrettais qu’elle soit si éloignée de moi. Même si à cet instant au fond je ne savais pas de quoi serait fait l’avenir, mais je savais déjà que je ferais tous les efforts possibles pour prolonger cette rencontre. L’inconnue c’était Viviane, aurait elle la même ferveur, la même pugnacité aurait elle la patience?

Je m’emballe vite, dans la voiture je savais déjà que j’étais prêt a bouleverser mes habitudes, à laisser tomber la vie que j’avais pour tenter de vivre autre chose, j’étais libre, j’étais jeune je m’étais déjà brûlé le cœur. Mais ce cœur justement c’était mis à battre plus vite plus intensément. Et je ne pouvais chasser son regard de ma mémoire. Ce regard m’avait transpercé, je le lui ai dit plusieurs fois après je suis tombé amoureux de ses yeux.. sans doute.

Maintenant une chose me tarabustait, il fallait lui expliquer ce qu’était ma vie, lui faire comprendre que je n’étais pas le petit gars bien rangé qu’elle imaginait. J’avais des secrets à lui confier et franchement je ne savais vraiment pas par quel bout commencer. Il était évident que ma façon de vivre et surtout ma façon d’aborder la sexualité étant sommes toute plutôt particulière et excessive..

Je me voyais mal lui dire certaines choses, surtout que je n’avais strictement aucune idée de ce qu’elle pourrait penser de çà. Déjà en repartant, je tenais à elle et je cherchais comment prendre le minimum de risque pour ne pas l’affoler, la brusquer. J’étais prêt a tirer un trait sur le passé, j’espérais pouvoir oublier cette vie.. Je me rendrais compte après que ce n’est pas aussi facile de changer, que ma vie avait fait naître ou du moins mis à jour des pulsions que j’avais accepté.

Enfouir tout çà et l’oublier je sais maintenant que c’est impossible. Même aujourd’hui ces pulsions je les ai toujours, j’ai vieillis mais ces démons me consument toujours. Je manque d’y céder plus souvent qu’il n’y paraît, je compense comme je peux le vide qui se fait jour maintenant. Mais j’ai mis le doigt dans un engrenage qui m’a happé et continue quoique j’en pense de me broyer.

Parfois je porte un regard très critique sur moi, je suis souvent sur le point de me considérer comme anormal ou tellement perverti que je suis incapable de ne pas avoir de pensées ou d’envies coupables. Quand je suis déprimé je me fais l’effet d’un monstre, je me sent coupable, je pense sincèrement que je devrais un jour rendre des comptes pour toutes les saloperies que j’ai commises, et puis quand je suis en forme je me raisonne et essaye de me consoler en me disant que je n’ai jamais rien fait qui n’ai été accepté que je n’ai jamais fais tort à personne ou forcé personne à accomplir des choses qu’il n’acceptait pas.

Mais pourtant l’âge arrivant cela me torture, j’en souffre. Surtout après avoir renoué avec le bonheur, avoir pensé rajeunir , revivre une passion dévorante et voir l’être chéri arraché à ma tendresse brutalement.. Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai été puni pour mes fautes passées.. J’ai pu paraître fort, inaltérable, brutal et cynique tout çà n’est qu’une façade, en fait je me suis toujours protégé, caché j’ai enfoui cachés mes sentiments et mes aspirations. J’ai maquillé ma vrai nature pour ne pas prêter le flanc au malheur, j’ai voulu paraître fort pour me protéger. Mais en fin de compte je me suis enfermé dans une prison dont je n’arrive pas à briser les barreaux, une cage qui protégeais mon cœur mes vrais sentiments de toutes les agressions. Mais en m’enfermant j’ai perdu énormément j’ai peut être gâché ma vie.

Mais revenons au passé et à ma douce Viviane. J’étais sur le chemin du retour quelque peu agité sur la conduite à tenir pour la suite.. Une chose était certaine, je voulais la revoir je ne concevais pas que cette nuit passée serait la seule. Il m’est arrivé plus d’une fois de passer un bon moment avec une femme que je ne revis plus jamais après mais je n’avais pas envie de çà avec Viviane et j’avais la sensation instinctive que nous étions au début de quelque chose. Mon pote me fit remarquer que je m’emballais peut être un peu vite. Certes c’était soudain, rapide, trop peut être mais j’ai toujours marché à l’instinct, je me fies a ma première impression et c’est le plus souvent la bonne.

A peine arrivé à la maison je sautais sur le téléphone, hé oui autre temps autres mœurs le portable n’existait pas… Je composais le numéro sans même avoir ôté ma veste ni mes chaussures. A peine une sonnerie et elle décrochait, poussant un soupir.

« Je suis contente tu est arrivé » dit-elle en reniflant..

« Tu pleures? » demandais-je

«  C’est rien je m’inquiétais un peu, mais ça va mieux » répondit – elle d’une voix plus ferme et plus enjouée.

J’étais surpris, abasourdi même. Elle attendait près du téléphone en pleurant ce qui en disait long sur les sentiments qui l’agitaient.
Je la réconfortais, lui faisant comprendre que j’étais touché mais qu’il ne fallait pas réagir aussi violemment. Je lui redit combien j’avais apprécié notre rencontre. Et bien vite je lui dit qu’il fallait absolument nous revoir. Encore une fois je sentis chez elle un grand soulagement. Comme si elle avait douté … douté que je l’appellerais, douté que comme elle j’avais envie de prolonger notre première rencontre. Elle était maintenant plus sereine je le sentais.

«  C’est dommage que tu sois si loin » dit-elle

« Oui moi aussi tu sais, j’aurais bien aimé rester plus longtemps avec toi, on aurait pu mieux se connaître » dis-je

« C’est vrai tu aimerais vraiment? » Je la sentais toujours prête à douter.

« Mais bien sûr, j’ai passé un we de rêve, et j’aimerais te retrouver, tu sais là en ce moment j’aurais vraiment envie de te serrer contre moi tu sais. »

Elle ne disait plus rien, mais je l’entendais renifler.

« Tu pleures? » demandais-je

« Oui.. mais c’est que je suis contente, j’avais un peu peur que tu ai juste aimé ne pas être seul ce WE … tu sais je ne sais même pas si tu a quelqu’un dans ta vie.. » dite Viviane d’une petite voix timide.

« Non je n’ai personne, ça fais déjà un moment que je n’ai personne de sérieux dans ma vie . » répondis-je.
Puis j’ajoutais

«  Tu sais çà peut changer, je ne suis pas contre »

« Vrai? » dit vivement Viviane.

Je sentis son sourire à cet instant, elle se rassurait et commençais à croire que je ne me moquais pas d’elle. Je sentis à ce moment qu’elle avait du avoir quelques déconvenues et qu’elle avait qu’une mince confiance dans les hommes.

« Mais oui c’est vrai, on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir. Tu vois je n’avais jamais pensé que je rencontrerais une aussi jolie femme ce WE, et surtout que ça irais aussi vite… » a joutais-je

« Tu va croire que je suis pas sérieuse.. tu sais c’est la première fois que ça va aussi vite, je sais pas pourquoi avec toi je suis bien, j’ai senti que je ne devais pas laisser passer cette chance. »expliqua -t-elle.

« Pour moi c’est pareil, ne rit pas, mais tu m’a attiré dés que tu m’a regardé. Je n’arrive pas à oublier tes yeux merveilleux»

« Tu est trop gentil, je ne suis pas aussi bien que çà… toi aussi c’est la façon dont tu m’a regardé, ta douceur.. au début tu m’a impressionné tu avais l’air pas commode mais dés que tu m’a parlé tu m’a fait fondre  et cette nuit c’était génial»

Elle était maintenant plus volubile, rassurée et pleine d’espoir.

« Moi aussi c était vraiment un moment magique.. Je n’avais pas ressentis çà depuis longtemps »

Je ne mentais pas, même si je ne manquais pas de partenaires pour faire l’amour. Ce que j’avais vécu avec Viviane, je ne pouvais le comparer qu’avec ce que j’avais ressenti avec Sonia. Non seulement nos corps étaient à l’unisson, mais il y avait plus on était totalement en phase, pleinement complémentaires comme les 2 pièces d’un tout.. ce qui me venait à l’idée c’était le Yin et le Yang nous n’étions complets que l’un avec l’autre.

Encore une fois je sentais qu’elle pleurait, mais je savais que c’était de joie..

« Sèche tes yeux, je te serrerais dans mes bras bientôt promis.. »

J’avais rapidement calculé qu’il me restait des congés que dans mon job j’avais des périodes ou justement je devais placer ces congés je pouvais être disponible le vendredi suivant et pendant toute une semaine… J’espérais qu’elle aussi pouvait être disponible.

Je lui expliquais qu’on pouvait avoir du temps à passer, elle sauta de joie. Elle avait aussi la possibilité de se rendre libre à cette période.. il n’y avait que durant le WE ou elle pouvait être appelée si il y avait une urgence. Viviane était aux anges, je lui dit que je pouvais très bien prendre une chambre à l’hôtel que compte tenu qu’on était presque des étrangers en fin de compte il n’était pas obligatoire qu’elle m’accueille chez elle.

En voulant qu’elle se sente libre et non obligée de rien , je venais de commettre une erreur.. elle éclata en sanglot..

« Pourquoi venir si c’est pour être séparés? Moi je suis bien avec toi, j’ai envie d’être contre toi, dans tes bras.. » dit elle entre deux sanglots.

Je voyais une facette de sa personnalité .. vulnérable et peu sure d’elle. Il fallait la rassurer tout le temps. La protéger..
Je réussissais à la calmer, et nous décidions que je partagerais son lit.. Ce n’était pas pour me déplaire au contraire et je le lui fit comprendre.. J’expliquais ensuite que je ne voulais pas lui forcer la main la laisser libre de décider quel tour donner à notre relation. Elle admit que effectivement on se connaissait si peu, mais ajouta très vite que le peu qu’elle savait était déjà suffisant pour qu’elle ai envie de m’avoir prés d’elle..

Une chose me brûlait les lèvres, déjà, j’avais envie de lui dire je t’aime, un peut tôt direz vous.. peut être mais c’est exactement ce que je ressentais.

Nous avons parlé longtemps, commençant à nous dévoiler un peu plus. Elle me fit déjà un aveu, Viviane n’était pas son prénom, en fait c’était Nicole mais elle avait horreur de ce prénom et l’avais changé, du moins pas officiellement sur ses papiers. Moi j’adorais ce prénom, et je n’avais pas l’intention d’en utiliser un autre et jamais je ne l’ais appelée autrement que Viviane.. Elle était interne à l’hôpital spécialisée en orthopédie et traumatologie. Elle soignait beaucoup d’accidentés en rééducation. Je compris que Viviane était brouillée avec sa famille je n’insistais pas, je sentais qu’il y avait là de la souffrance et cela paraissait tabou.

Je me dévoilais un peu, expliquant que je n’étais pas ce qu’on peut appeler un type sérieux. Mais je n’arrivait pas à me dévoiler totalement. Je lui avais laissé entendre que j’avais eu des expériences diverses, que j’avais eu plusieurs femmes dans ma vie.. Mais je fut incapable même d’aborder le fait que j’avais eu plus que de nombreuses expériences homo, que j’étais un habitué des partouzes.. etc etc.. Je bloquais littéralement. Je ne jouais pas la transparence du moins pour l’instant je pensait qu’il valait mieux avancer il serait toujours temps d’aborder le sujet et de s’expliquer. Viviane me laissa entendre qu’elle n’était pas non plus une sainte, qu’elle avait fait des bêtises mais sans s’appesantir. Je comprendrais plus tard le sens de ses paroles. En fait elle comme moi étions prudent simplement parce que nous sentions que ce qui se passait entre nous était plus qu’une rencontre sans lendemain et chacun de nous cherchais plus à séduire l’autre à assurer le fait que nous allions faire un bout de chemin ensemble plutôt que de jouer cartes sur table et nous mettre a nu dans une lumière crue.

Si Viviane m’avait fait un effet incroyable, je découvrais que pour elle c’était la même chose. Elle me trouvais beau, charmeur et disait elle que d’emblée elle m’avait trouvé sensuel. J’avais un peu de mal à comprendre. Sans doute que subjugué au premier regard j’avais fait le forcing, pour la charmer. Elle me dit et c’était vrai que c’était la première fois qu’elle se retrouvait au lit avec un homme qu’elle avait rencontré quelques heures a peine avant. Je lui avouais que pour ma part ce n’était pas la première fois.. ce qui la fit rire et me dire

« Normal je ne suis pas la seule que tu ai affolée… Il y en a eu beaucoup? » demanda t-elle ingénument.

Je jouais franc jeu et avouais que effectivement le nombre était important.
Loin de la démonter elle dit que ça prouvait qu’elle n’était pas la seule a avoir bon goût.

Notre complicité commençait a se construire. Viviane était adorable, intelligente mais elle semblait vulnérable, parfois je la sentais peu sure d’elle mais dans sa vie privée, pas dans son travail. Elle était un peu fantasque, aimait la fête, un peu trop parfois… et mais je découvrirais plus tard.. un goût prononcé pour les paradis artificiels.. peut être à cause de son métier.. J’avais du mal à l’imaginer dans son milieu professionnel, au milieu de gens broyés littéralement, abîmés par des accidents ou pire par la maltraitance surtout des enfants. J’ai toujours pensé que son job avait eu une influence étrange sur elle.. car je n’étais pas au bout de mes surprises avec Viviane.

Nous parlions et nous parlions sans voir le temps passer.. Plus je lui parlais plus je la voyais je la sentais proche, plus j’avais envie d’elle. Je maudissais la distance qui nous séparait, elle aussi.. Petit à petit on se faisait des bisous au téléphone, et puis nous avons glissé progressivement vers des choses plus coquines et puis devait arriver ce qui arriva notre désir était trop fort, notre envie de l’autre devenait impossible à maîtriser.. tant et si bien que nous avons fais l’amour au tel.

Cela fait rire certains qui disent.. comment on peu faire l’amour au tel… Hé bien si surtout si on éprouve des choses pour la partenaire, si on à déjà fait l’amour avec elle. Bien sur ça ne vaut pas le contact.. mais c’est une façon agréable de passer outre l’éloignement.. cela m’étais déjà arrivé et Viviane également.. Viviane était assez réceptive à ces jeux et je sentais qu’elle aimait qu’on la guide, je la sentais docile et souvent dans l’attente de mes demandes elle aimait faire plaisir être guidée. Elle offrait son plaisir comme un cadeau.. Ce soir là elle et moi avons jouis plusieurs fois en nous disant des mots doux en décrivant ce que nous faisions.. Enfin nous avons du nous quitter fatigués..

« A demain mon chéri » dit-elle puis après un silence elle ajouta « Je t’aime…. »

« Je t’aime ma douce, je t’aime » J’étais soulagé d’avoir pu le dire..

Je ne fermais pas l’œil du restant de la nuit.. Agité, assailli par milles qu

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire