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Handicap2

Handicap2



Stéphane a tout de même trouvé de quoi s’occuper puisqu’il s’intéresse à l’informatique. Il récupère de vieilles tours aux encombrants des environs, qu’il reconditionne ensuite. Son intérêt pour cette technologie ne date pas d’hier, sa mère aime raconter qu’il a apprit l’alphabet à 3 ans, grâce à un jeu d’éveil électronique. Le seul bémol c’est qu’une fois les 26 lettres citées dans l’ordre, il disait : « Bravo, maintenant tu connais l’alphabet ». Ça faisait rire ses proches, qui ne pouvaient cacher leur admiration, quand sa mère s’inquiétait secrètement. Ne fallait-il pas qu’il fusse stupide pour répéter bêtement et machinalement cette suite de lettre suivi de cette phrase ? A cet âge, les enfants ne font qu’imiter pour apprendre, alors répéter ce que dis un adulte, ou ce que dit une machine… . Stéphane n’est pas un geek, certes il se passionne pour l’outil, mais a le recul nécessaire pour donner davantage d’importance à l’humain. Il perfectionne ses compétences en informatique depuis la troisième ; si bien que ses amis et sa famille lui demande des conseils, voir des services ; à l’image de son oncle, qui souhaiterait voir les performances de son PC augmenter. Il a profité d’un voyage en croisière pour le lui confier, ce qui lui laisse un délai raisonnable pour le remettre sur les rails de la modernité.
Il n’a rien d’impératif à faire en cette matinée de début Juillet, mais en traversant les rideaux de sa chambre, le soleil en a décidé autrement. Il est 7h du matin : impossible pour lui de se rendormir. Pas grave : il va en profiter pour arpenter le quartier chinois de la capitale, et dénicher les fournitures nécessaires qui permettront à son vacancier de tonton de ne pas reconnaître son ordinateur en rentrant. Il déjeune, prend sa douche, et loge une bouteille d’eau fraîche, ainsi que son portefeuille et un magazine d’informatique dans son sac à dos, avant de quitter la maison familiale. La chaleur torride interdit le port de tout vêtement long, c’est pourquoi les hommes sont en short t-shirt, et les femmes en mini-jupe/short et débardeur. Il aurait été dommage de rester enfermé : rien de tel que de laisser vagabonder son imagination pour se changer les idées pensait-il. La pensée : c’est ça le véritable paradis ! Personne pour les pénétrer ni les juger, et encore moins pour leur mettre des limites. Affalé sur sa banquette SNCF, il épluche son magazine et entoure les dernières innovations susceptibles de l’intéresser. Son train entre en gare du Nord pour être remplacé par un métro. Lorsqu’il sort de la station Daumesnil, la chaleur a déjà eu le temps d’enfermer suffisamment d’air entre son sac et son dos, pour tremper son t-shirt. Cherchant de l’air frais, il jette son dévolu sur la grande surface spécialisée en informatique, pas encore envahit par la foule. A peine a t-il franchit le seuil d’entrée, qu’un vigile le fouille déjà : plan vigipirate oblige. Dans ce bâtiment l’air est conditionné, tout comme les consommateurs. Des affiches publicitaires, de leur couleurs criardes, hurlent les mérites des tout derniers téléviseurs ; des écrans diffusent en boucle une publicité « vu à la télévision ». C’est dans cette ambiance auditivement polluée qu’il progresse. La première innovation qu’il a entouré est une carte son ; un pc d’expo en est équipé pour convaincre les clients de ses qualités exceptionnelles. Le voici devant : il enfile le casque l’isolant de ce brouhaha, pour finalement le reposer : perplexe. Certes, c’est une carte son de compétition, mais en a-t-il vraiment l’utilité ? Mieux vaut se concentrer sur le PC que lui a confié son oncle.
Soudain ! Un claquement familier se fait entendre : est-ce le fauteuil de Mathilde ? Impossible, il le sait bien. Il irait bien là d’où venait le bruit, mais il a tellement peur de voir son souvenir ravivé, qu’il préférera tourner les talons vers le rayon de la mémoire pour y prendre un disque dur, et des barrettes de RAM, bref, de quoi remettre au goût du jour l’ordinateur du tonton. Après un temps de réflexion, il saisit son téléphone.
_Oui Papa ? T’es au taf ? Oui vite fait : je suis à paname pour l’ordi de tonton, t’as besoin de quelque chose ? Kit de cartouche ok. C’est tout ? Ok ça marche, à ce soir.
Le rayon des cartouches d’encre est immense, et rien n’y est véritablement classé. Évidemment : aucun vendeur, et pour ne rien arrangé, l’allée est encombrée par des panières de clés usb en promotion. Concentré à déchiffrer les compatibilités inscrites sur les emballages : le claquement fit son retour.
_Ah mince…
Il se retourne : c’est bien le bruit d’un fauteuil roulant électrique qu’il a reconnu, il est occupé par une femme.
_Je ne sais pas si je passe là.
C’est en s’approchant, qu’il s’aperçut qu’elle ne possédait pas de bras, pas même un moignon.
_Je peux vous les déplacer si vous voulez.
_Oui merci, je veux bien, au moins les deux premiers.
Stéphane n’aurait pas pu voir aussi rapidement la nature de son handicap sans la salopette en jean qu’elle porte, puisqu’elle lui laisse « ses épaules » nues ; je les mets entre guillemets, car en en réalité elle n’en a pas : ses trapèzes débouchent sur ses flancs. Son fauteuil dépourvu de cales-pieds lui fait dire que la nature l’a également privé de jambes. Mais au moment où il claque à nouveau, il remarque un mouvement au bout du siège : un pied est posé sur le joystick. Elle possède effectivement des jambes, mais très courtes. Il ne se laisse pas distraire pour autant, même si les yeux bleus de la jeune femme et leurs regards pénétrants piégeraient ceux de beaucoup d’hommes. Il replonge rapidement dans les broches auxquelles sont pendues un tas de cartouches d’encre.
_Excusez-moi, mais vous avez vu un vendeur ?
_Non.
_Et… vous arrivez à vous y retrouver là-dedans ?
_Non, pas vraiment.
_Vous me rassurez, parce que moi non plus. En ce moment c’est la galère pour avoir une auxiliaire de vie, je me suis mis en tête de venir les chercher toute seule, et voilà que je tombe là-dedans.
_Qu’est-ce qu’il vous fallait comme cartouche ? Je les ai ptet déjà vu
_Non, je ne crois pas, j’ai la poisse en ce moment rit-elle. Mais sait-on jamais : c’est pour une epson xp-235
_Oui, effectivement vous avez la poisse rit-il, je ne les ai pas vu.
_Ah ah, et vous c’est pour quelle imprimante ?
_Une canon pixma mg 3052
_Alors si vous me poussez les deux autres panières, je pourrai continuer à chercher, et qui sait : tomber sur les vôtres.
Durant la manœuvre, il prend le temps d’observer cette femme qui doit avoir une petite trentaine d’années. Son visage est jovial, et rien ne vient cacher son sourire, pas même ses cheveux mi-longs.
_Merci beaucoup lui sourit-elle
Elle se met à chercher l’une des deux références. Je vous laisse l’imaginer : en salopette, ses flancs dépourvu de bras, avançant son buste pour tenter de déchiffrer les petites inscriptions des emballages.
_Canon pixma mg 3052 vous dites ?
_Oui
_Et bien, vous, vous n’avez pas la poisse ; elles sont là.
_Merci beaucoup j’arrive tout de suite, j’ai trouvé les epson… la série xp ok… c’est bon les vôtres doivent être… là ! Je vous les apporte.
_Ça c’est du travail d’équipe ! Carole enchantée.
_Stéphane, de même.
_Oh, mettez les dans mon sac derrière le fauteuil. Vous avez terminé vos achats ?
_Non pas complètement, pourquoi ?
_Non, c’était juste pour savoir si ça vous dérangeait de passer en caisse avec moi, vu que mon auxiliaire de vie n’est pas là aujourd’hui…, mais prenez votre temps, ou sinon je demanderai à la caissière.
_Non, pas de soucis, j’ai juste un truc à voir, et j’ai terminé. Vous pouvez venir avec moi, je crois que c’est près de la sortie.
Un disque dur externe viendra se rajouter au ticket de caisse de Stéphane, mais avant cela, ils doivent patienter dans la longue file d’attente qui s’est formée aux caisses.
Une caissière interpelle Carole.
_Madame ! Par ici je vous prie !
_Ah, et bien c’est votre jour de chance, venez ! Je n’aime pas en profiter, mais là je ne refuse pas.
_Dans mon sac à main là, il y a un porte-monnaie, et des billets dedans. Attention, je sais exactement combien il y a dedans rit-elle.
Stéphane tend donc un billet à la caissière, puis sa carte de crédit, pour finalement ranger les cartouches de la jeune femme dans son sac. Le vigile jette un regard médusé sur Carole avant de leur ouvrir la porte de sortie ; laissant s’engouffrer une vague de chaleur dans le magasin.
_Voilà l’inconvénient de la climatisation dit-il
_C’est étouffant cette chaleur. En tout cas je me sens redevable Stéphane, vraiment, je ne sais comment vous remercier.
_Au vu des gouttes qui perlent à votre front, je dirai que si vous n’avez pas encore soif, ça ne saurait tarder, en tout cas, j’ai soif.
_Ok, très bonne idée, je connais un bar sympa tout près d’ici.
_Je vous suis.
Durant ce court trajet, les passants dévisagent Carole comme si il s’agissait d’un extra-terrestre, sans qu’elle leur prête la moindre attention, mais Stéphane, lui qui parvient à faire abstraction de ses malformations, bout intérieurement en les voyant se dévisser la tête pour la suivre du regard. Lui, préfère s’attarder sur son visage qui est, il faut bien le reconnaître, plutôt jolie. Le bar visé est rapidement atteint, ils s’installent à une table en terrasse, mais impossible pour Carole d’y glisser son fauteuil ; elle se met donc sur le côté pour faire face à Stéphane qui fait de même. Ce sera un thé glacé pour Carole et un jus de pomme pour Stéphane.
C’est Carole qui entame la conversation en attendant que le serveur revienne avec leur commande
_Tu es en vacances, euh… on peut se tutoyer ?
_Oui bien sûr, je suis en vacances pendant un an on va dire, mais c’est un peu compliqué et toi ?
_Non, mais je ne travaille pas, enfin si, mais chez moi
_Quel genre de travail ?
_De la peinture. Pour contrer un éventuel regard béat, elle enchaîne Eh oui, je peins avec ma bouche.
Le serveur pose la commande sur la table, Carole approche sa bouche de son verre jusqu’à pouvoir en saisir la paille.
_Et toi ? Pourquoi c’est compliqué sans indiscrétion ?
_Ben, je devais passer mon concours d’entrée en école d’ostéopathie, mais je n’ai pas pu m’y rendre car mon grand-père a eu la bonne idée de décéder ce jour-là. J’ai bien pensé à la fac, mais je préfère encore trouver un ptit job en attendant.
_Ah… Désolé pour ton grand-père. Osthéo ? Et ça t’est venu comment ?
_Par hasard ?
_Tu y crois vraiment toi au hasard ?
_Oui, je crois aux événements hasardeux, après tout dépend de ce qu’on en tire. On se souvient que des idées qu’on a eu et qui ont marchés, on se souvient de leur cheminement dans ce cas, mais c’est rare de se souvenir de toutes nos idées avortés. Donc le hasard y est pour rien, nos actions découlent souvent d’une décision que nous prenons suite à une répétition du hasard.
_Oui, c’est pas faux, moi j’y crois un peu au hasard quand même.
_Ok, et ça t’es venu comment la peinture ?
_Un peu par hasard si on va par là. J’ai été scolarisé dans un foyer spécialisé, et un jour on nous a convié à un atelier organisé par l’association des peintres de la bouche et du pied, et j’ai eu une révélation. Enfin un truc que je pouvais faire seule, sans aide, c’était tout nouveau pour moi.
_Peut-être que si ça avait été un atelier poker, tu serais millionnaire à l’heure qu’il est !
_Avec ta théorie du hasard oui, peut-être rit-elle. Mais ça me fais du bien de croire que ce n’est pas le hasard qui m’a faite comme ça. Bref, tout ça ne me dit pas comment tu en es venu à l’ostéopathie !
Stéphane commence son explication par sa rencontre avec Mathilde et la clôt à son premier massage.
_Ok… Je comprend mieux certaines choses… Avec toi j’ai l’impression que tu fais disparaître le handicap, que tu ne le vois pas.
_Je le fais disparaître au moment où il peut l’être. En ce moment tu n’as pas besoin d’aide, donc on est deux personnes tout à fait ordinaire à la terrasse d’un café qui discutons. Mais si tu veux que je te parle comme à une demeurée, je peux aussi ah ah.
_Non, non justement ! Ne change rien c’est parfait comme ça ! Et cette femme tu as eu l’occasion de la manipuler d’autres fois ?
Carole est très volubile, et s’exprime avec aisance. Certes, elle ne parle pas avec ses mains, pour mieux comprendre ses émotions et ses intentions il suffit de prendre en compte les mouvements de ses pieds et de ses orteils qui se plient et s’écartent les uns des autres. Ils sont aussi mobiles et agiles que des doigts, sinon plus. Ce détail ne lui a pas sauté aux yeux tout de suite, mais après plusieurs recomptages son pied droit ne comporte que quatre orteils. Idem pour le pied gauche, qui en plus a le majeur et l’annulaire collés entre eux, seul leur bout (au niveau des ongles) n’est pas solidaire.
_Oui, à sa demande oui.
_Si tu ne veux pas en parler, tu n’es pas obligé, je suis parfois un peu curieuse.
_Non c’est moi qui suis ptet un peu timide sur ça… .Elle m’a demandé de venir chez elle un jour où son kiné était absent, et je l’ai massé, et … un peu plus.
_Ah d’accord… et tu continu de la voir ?
Stéphane lui raconte donc la suite de l’histoire, la robe bleue, les photos, le concours et sa fin tragique.
_Je suis désolé, je ne voulais pas plomber l’ambiance.
_Ne t’en fais pas, c’est du passé.
_On a tous à faire à elle à un moment donné. Moi, c’était il y a trois ans, ma mère est partie, juste après que je me sois installée dans mon apart’. J’ai longtemps culpabilisé, pour rien, je le sais bien, mais ça reste quand même.
_Tu avais un rapport fusionnelle avec ta mère ?
_Oui plutôt, mon père a quitté ma mère, il n’a pas eu le courage d’affronter plus de choses que ma naissance. Du coup elle a reporté toute son affection sur moi. Mais en grandissant, ça devenait lourd, mais depuis qu’elle est partie, ça me manque terriblement ce côté mère poule chiante.
_Oui, une môman ça ne se remplace pas.
_Surtout un numéro comme la mienne. Elle m’emmenait partout, on sortait beaucoup ! Petite c’était à la piscine, au cinéma, et puis en grandissant elle m’a emmené dans des karaokés, des bars, je l’ai même vu draguer devant moi !
_C’est bien comme ça, tu as appris à draguer en la regardant faire, et tu peux combler ce manque.
_Avec les mecs ? Ils partent tous en courant! Si, il y a bien des curieux, alors ils viennent, au début y a toujours une tierce avec moi, et quand je vois que ça se passe bien, je lui fais signe que c’est bon, mais le lendemain matin quand mon auxi arrive pour m’emmener aux toilettes, c’est tout de suite moins glam tu vois, donc il ne reste pas longtemps après le ptit déj’.
_Oui, mais les mecs n’ont pas besoins de ça pour se barrer.
_Ah non, ça je sais, parce qu’en plus de la peinture, je suis aussi psy pour auxiliaire au cœur brisé.
_Ah elles te racontent tout ? Ça me rappelle l’auxi de Mathilde.
_Oui tout ! Je n’ai pas besoin de regarder de séries genre les feux de l’amour. Une fois y a même une auxi qui venait de rompre, et pour lui remonter le moral je lui ai proposé d’aller boire un verre, bon, elle n’en a pas pris qu’un, et ben elle a même fini par me rouler une pelle !
_Ah ah, et elle embrassait bien ?
_Oui, mais bon je me suis vite rendu compte que hormis les pelles, les femmes ne me faisaient pas plus d’effets que ça.
_Je n’ai rien d’aussi croustillant à te raconter, désolé.
_J’espère que je ne te choque pas, c’est l’habitude d’être entre fille ça. Je dois tenir ça de ma mère aussi, elle ne se confiait pas à moi bien sûr, mais je connaissais quand même une bonne partie de sa vie sentimentale en voyant ses amants défiler à la maison ; quand j’étais petite elle était discrète, mais dès que j’étais en âge de comprendre, elle s’est lâchée.
_Ça devait être fun. Car chez moi… .
_Ils sont vieux jeu ?
_Je ne sais pas, c’est à dire que je serais incapable de te dire si ils s’aiment vraiment.
_Ça ne veut rien dire, tu as des frères et sœurs ?
_Oui, un petit frère.
_Et bien dis toi qu’ils ont au moins fais l’amour deux fois ah ah. Non, mais je pense que c’est normal moi je voyais les amants de ma mère, mais elle ne me disait rien, c’est normal qu’ils se cachent devant leurs enfants. Est-ce que tu veux un autre verre ?
_Non merci ça va, et toi ?
_Je crois qu’ils font des glaces, tu peux me montrer la carte s’il te plaît ?
_Oui tiens. Et tu fais des expos alors ?
_Oui avec l’asso souvent, mais cet été c’est calme, j’en ai une la semaine prochaine si tu veux venir.
_Oui carrément, et tu peins quoi ?
_De tout, j’aime bien peindre des personnages,
_Je serais curieux de voir ça
_Et bien, si tu veux manger avec moi ce midi, on peut se prendre un truc et aller chez moi, comme ça je te les montrerai.
_Oui, avec plaisir
_Cool, sinon j’aurai dû attendre ce soir pour manger. La glace c’était plus pour tenir la journée. Tu cherches du boulot c’est ça ?
_Oui, pour la rentrée, là, je vais profiter de l’été.
_Oui, je comprends. En tout cas si ça t’intéresses, sache que je cherche des auxiliaires de vies
_Je prend note, mais je ne sais pas si je saurai capable de faire ça.
_C’est comme tu veux, je ne force personne, mais ce n’est pas très difficile et je suis très pédagogue. En plus, on se rendrait service mutuellement, toi car ça t’occuperai et tu gagnerai un peu d’argent, et moi, car en ce moment c’est la galère, j’ai personne le midi souvent ; heureusement ils arrivent toujours à trouver quelqu’un pour le matin et le soir, mais un jour je vais dormir sur mon fauteuil. On y va quand tu veux, il y a un resto sympa tout près d’ici qui fait à emporter. Prend ma carte, je te l’offre, fais un sans contact.
Stéphane règle la commande au comptoir, et les voilà parti pour le fast-food. C’est encore Carole qui paient, elle y tient ; le repas accroché à son fauteuil ils se dirigent maintenant vers son immeuble : un vieil homme en sort.
_Bonjour Carole comment vas-tu ?
_Bien, et vous Mr Doumergue ?
_On fait aller, par cette chaleur.
Ils pénètrent dans le hall
_C’est mon voisin, il est super gentil, il a perdu sa femme l’année dernière, depuis il vient souvent me voir, on papote, on mange ensemble parfois, et pour ne rien gâcher, il cuisine bien.
Elle pianote sur son téléphone portable fixé à l’opposé de son joystick, et sa porte d’entrée s’ouvre dans un grognement mécanique.
_Entre derrière moi, elle est censé se refermer toute seule, mais je préférerai que tu vérifies si elle est bien claqué.
La domotique est fiable ce jour-là. Stéphane découvre cet appartement, qui il faut bien le dire est décoré avec goût : des tableaux signés C.L ornent les murs.
_Ils sont magnifiques ! La danseuse là, c’est…
_Elle a été vendue trois fois, ce n’est pas l’original, je l’ai refaite.
_Ça ne m’étonne pas. Je suis incapable de faire ça avec mes dix doigts moi.
_Tu as d’autres dons. Tu ne vas quand même pas garder ton sac toute la journée ?
_Non, mais il colle tellement, j’appréhende le moment où je vais le retirer tu vois.
_Oui on est trempé, tu peux retirer ton t-shirt si tu veux et te passer un coup de gant dans la salle de bain, c’est la première pièce à gauche dans le couloir. Et ramène m’en un aussi s’il te plaît, si tu peux m’en passer un coup, je t’en serai infiniment reconnaissante.
Stéphane se débat avec son t-shirt, qui une fois retiré est étendue sur le rebord d’une fenêtre. Il se rince ensuite dans la salle de bain, d’où il ramène un gant pour le passer au visage de Carole, qui s’y frotte en bougeant sa tête pour se rafraîchir à sa convenance.
_Tu peux m’en passer partout ou tu peux, le cou les épaules, même les pieds hein, n’hésites pas.
En passant à « ses épaules », il fit tomber la bretelle de la salopette, laissant la poche centrale tomber, et sa main descendre très bas. Lorsqu’il s’en aperçut, il remit immédiatement la bretelle en place.
_Je suis désolé.
_Ce n’est pas grave, je ne t’en veux pas, elle ne tient pas bien de toute manière.
Il continue de mouiller la jeune femme, en passant sur ses flancs, là où devraient être le haut de ses bras. Une fois le gant passé des deux côtés, il le remouilla pour rafraîchir ses pieds en le passant entre les orteils du pied droit, puis lorsqu’il passa au gauche, il sentit les deux siamois au travers de son gant. Il suffirait certainement d’une petite intervention chirurgicale pour les libérer. Ses petits pieds ronds ne dépasse guère le 32 en pointure. Les jambières de sa salopette sont repliées sur elles-même, il se permet d’y glisser sa main gantée : en la remontant, à sa grande surprise il ne sent pas de genoux, mais un énorme bourrelet faisant tout le tour de sa jambe.
_Merci ça m’a fait du bien, il fait décidément trop chaud, je crois que je vais me changer, je vais sortir de mon fauteuil, mais je n’ai pas besoin d’aide pour cela, je me débrouille seule ne t’en fais pas.
Stéphane la regarde faire : elle descend son fauteuil au plus près du sol puis se hisse au bout de son assise dans un mouvement qui trahit une impossibilité pour elle de plier ses jambes. Elle est désormais assise par terre, traîne ses fesses pour faire demi-tour, et se lève en s’appuyant sur son fauteuil.
_Est-ce que tu peux aller dans ma chambre ? C’est celle de droite, dans le placard porte de gauche il y a une nuisette noire, tu me la sors, et j’arrive, tu seras gentil.
Un espèce de support avec des crochets encombre la pièce, il doit certainement permettre à Carole de peindre pensa Stéphane. Il en est à sortir la nuisette du placard quand Carole entre dans la pièce en se dandinant comme peuvent le faire les manchots sur la banquise. C’est la première fois qu’il la voit debout, et sa petite taille l’impressionne : elle ne mesure pas plus d’un mètre. L’amplitude de ses mouvements fut telle que ses bretelles ont toutes deux glisser ; il se précipita pour les lui remettre juste avant que la poche ne tombe et libère complètement ses seins. En attrapant la première bretelle de sa salopette, et puisque aucun bras ne pouvait le cacher : il put apercevoir le côté de son sein, qui lui sembla généreux, même s’il ne put en deviner la forme, car la poche le recouvrait encore. Interrompu par Carole, il ne put mener ce sauvetage de pudeur à terme.
_Non, c’est gentil, mais laisse, je vais la retirer de toute façon, reste dans le couloir, il m’arrive de tomber en retirant cette salopette rit-elle
Le fameux support lui sert en réalité à s’habiller et se déshabiller. Il l’attend donc dans le couloir, mais elle n’aura pas besoin de son aide et ressortira vêtue d’une nuisette noire. N’y voyez là aucune provocation de sa part, bien au contraire. Quand elle est seule chez elle, Carole préfère rester dans son plus simple appareil, en effet elle s’y sent plus libre puisque aucun vêtement n’entrave ses mouvements. La nuisette lui offre cette sensation de liberté, sans pour autant mettre mal à l’aise son hôte. Mais Stéphane justement, n’est qu’un homme qui ne peut s’empêcher de percer du regard ce tissu transparent qui laisse deviner jusqu’à la forme de sa poitrine ; et d’après ce qu’il peut en voir, elle serait en poire. Ses tétons semblent être dirigés vers l’extérieur et ressortent très nettement si il les regarde de profil. Son ventre : sans être excessivement gras n’en est pas pour autant plat. Le vêtement s’arrête au dessus des chevilles, ce qui empêche Stéphane de deviner la forme de ses jambes.
_Stéphane, peux tu me mouiller entre les cuisses, je ne t’oblige pas à regarder. Promis ! Après, je ne te demande plus rien de bizarre ah ah
_De toute façon si je travailles pour toi, je vais être amener à te faire la toilette j’imagine.
_Ce n’est pas faux lui sourit-elle
Elle n’a que deux pas à faire pour rejoindre sa salle de bain. Stéphane reprend un gant et lui mouille les pieds, remonte vers le haut de sa jambe, sent à nouveau ce fort décrochement formé par un bourrelet débouchant sur de larges cuisses ; comparé au bas de ses jambes en tout cas. Il continue son ascension et s’aperçoit que le haut de sa jambe est en contact avec l’autre, et ce, sur quelques centimètres (ce qui doit la gêner lorsqu’elle transpire). Il parvient ensuite à l’entre-jambe de Carole, qui a vraisemblablement réussi à retirer sa culotte. Toujours sous la nuisette, il passe son gant au niveau de ses fesses : généreuses elles aussi, bien que plates sur la partie en contacte avec son fauteuil, lorsqu’elle y est assise.
_Merci beaucoup, grâce à toi, je serai plus à l’aise.
En sortant de la pièce, elle frôle Stéphane.
_Mais ton short est trempé ?! Tu ne peux pas rester comme ça, retire-le…
_C’est que… pour tout te dire, il n’y a pas que le short qui est trempé.
_Je n’ai plus trop de serviette là, mais j’ai un espèce de tissu que tu peux mettre en pagne. Il doit être sur le tanker dans le salon.
Stéphane retourne dans la salle d’eau pour se repasser un coup de gant et enfiler ce tissu. Pendant ce temps, Carole s’assied par terre, légèrement à droite de sa table basse en verre, le dos appuyé contre son canapé et les jambes légèrement écartés et tendues, forcément. Stéphane renvient :
_Voilà, tu dois être mieux comme ça non ? Tu veux boire quelque chose avant de manger ? J’ai un tas de boissons dans le frigo, je prendrai la même chose que toi, les verres sont sous le plan de travail et les pailles dans le premier tiroir.
Le jeune homme va en cuisine pour préparer les boissons avant de revenir les poser sur la table, sous le regard de Carole. Il est torse-nu et le tissu qu’il a autour de la taille est presque aussi transparent que celui qu’elle porte.
De son côté, Stéphane a devant lui Carole : elle est assise dans une position qui laisse entrevoir son bourrelet aux cuisses ; cuisses, qui ne lui semblent pas appartenir au genre humain, mais cela ne l’empêche pas de leur trouver un charme irrésistible.
_Bon, et bien à ton futur job !
_Oui on peut trinquer à ça, merci.
_De rien, ça me fait plaisir que tu veuilles bien travailler avec moi, tu m’as l’air ouvert, et puis un homme ça me changera de toutes ses femmes.
Elle s’avança, et se pencha légèrement sur sa gauche pour att****r la paille avec sa bouche.
_Du coup tu aurais besoin de moi sur quelle tranche horaire?
_C’est surtout les midis et les soirs que je vais avoir besoin de toi. Pas tous les jours évidemment, on ne passera pas par l’agence d’aide à domicile, sinon ils vont t’envoyer aussi ailleurs, et mon problème ne sera pas réglé, je te paierai en chèque emploi service. Après si tu n’as pas envie de rentrer à chaque fois, tu peux rester ici, tu amènes ton ordi, y a la télé, on peut même sortir au ciné, . j’ai un quota d’heure pour les accompagnement culturel ! Rit-elle.
Durant les contractions de rire de Carole, l’une de ses bretelles tombe dans le vide, dévoilant le haut de son téton. S’en est-elle aperçue ? Stéphane n’ose rien dire : il se contente simplement de baisser les yeux vers son verre.
_Je n’ai rien contre, au contraire, ça peut-être une bonne façon de s’organiser.
Lorsqu’elle se penche pour boire, son sein entre en contact avec la tranche du verre de la table basse : elle a forcément senti que sa nuisette ne le couvrait plus entièrement. Stéphane n’ose pas la remettre spontanément car il ne veut pas lui montrer que cela le perturbe, car cela le perturbe tout de même. De plus, il devine à son attitude que ça ne la dérange pas, et qu’elle en a peut-être l’habitude même, alors il se raisonne pour ne pas créer de malaise.
_Si tu veux j’ai même des surimis en guise d’apéritif, si tu aimes ça.
_Oui pourquoi pas.
Il retourne dans la cuisine et en revient avec une petite assiette garnit de ces petites friandises, et un pot de mayonnaise. Il pose le tout sur la table et s’assied face à elle ; une jambe tendu et l’autre repliée sur lui. Il trempe un bâtonnet dans la sauce pour le tendre à Carole, qui a du mal à l’att****r, ce qui les oblige à se rapprocher. En avançant son buste, elle laisse tout loisir à son invité d’observer le spectacle se déroulant sous sa nuisette qui ne cesse de descendre, mais Carole s’en fiche éperdument car il n’a pas l’air mal intentionné ; et puis sa présence la sort tellement de son quotidien. D’ailleurs, si ce sein légèrement découvert n’attirerait pas son attention, elle en serait certainement contrarié ; au point de lui demander de lui remettre sa bretelle. Mais elle préfère en jouer pour l’instant, surtout qu’entre deux bouchées elle aussi se laisse distraire. Stéphane, pour lui tendre son bras est obligé d’écarter sa jambe repliée ; son pagne trop court permet à Carole de profiter de cette levée de rideau sur son intimité pour y abandonner son regard curieux. Elle prend le temps d’observer ce bout de peau posé au sol. Depuis cette découverte, elle a bien du mal à canaliser sa curiosité, et se demande bien pourquoi cette excroissance typiquement masculine l’intrigue tant. Elle ne la trouve pas spécialement esthétique, elle en arrive à la conclusion suivante : c’est la différence qui attire. Si les hommes aiment généralement les poitrines féminines : c’est parce qu’ils n’en ont pas. De son côté Stéphane ne s’aperçoit de rien puisqu’il est davantage concentré sur l’aide qu’il apporte à Carole, plutôt que sur ce qu’il peut voir de son corps, ou elle du sien. A la becquée suivante, elle se redressa un peu vite ; laissant sa nuisette glisser sous son téton. Stéphane eut soudain un regain d’intérêt pour le voyeurisme, et y jeta un regard furtif, mais pas assez pour que Carole puisse l’ignorer ; peu importe elle s’en sentit flatté. Exhibitionniste elle non ! Elle ne peut la relever seule et n’a aucune envie de feindre un mouvement visant à le faire ; et puis ce n’est pas comme si il s’arrêtait uniquement sur sa poitrine, il la regardait dans les yeux lorsqu ils se parlaient. A ce moment là : lui demander de remettre sa bretelle, ou même mieux, si il en prenait l’initiative : ce serait comme gâcher cet instant. Cet instant où elle pouvait être regardée sans être jugée, (un peu comme si elle était nue face à une autres femme), bref se sentir femme ; cet instant où lui : pouvait admirer une femme à l’aise dans cette situation cocasse. Stéphane se sert à son tour, avant de lui tendre une nouvelle bouchée. Carole profita de ce mouvement pour replonger son regard sur le membre découvert un peu plus tôt, avant que le surimi badigeonné de mayonnaise ne pénètre dans sa bouche. La métaphore lui vint immédiatement à l’esprit. Est-ce par hasard si elle est presque nue auprès d’un jeune homme peu vêtu lui aussi, le tout sous une chaleur caniculaire, et en train de manger un aliment qui n’est pas sans rappeler le phallus que des mouvements hasardeux lui dévoile ? Elle ne le pense pas, mais se rappelle de ce que Stéphane lui a dit ; tout ça n’est peut-être dû qu’au hasard ; à elle de décider ce qu’elle pouvait en faire. Stéphane continuait de lui parler, mais le son de ses mots étaient moins clairs. Comment faire ? Quand ? Et si ça le dérangeait vraiment ?
Entre deux bouchées, Carole se déhanche pour se rapprocher de Stéphane et lui épargner ces mouvements hasardeux qui mettent en évidence chez Carole, une certaine perversité ; du moins le pense t-elle. Sa bouche s’approche de ce cylindre à l’extrémité badigeonné de mayonnaise, un rictus naît au coin de ses lèvres et dans ce même mouvement : son pied se tend jusqu’à entrer en contact charnel avec celui de son auxiliaire du jour. Contact furtif puisque rompu lorsque Carole se redressa pour avaler son met. Est-ce ce même hasard qui a rendu cela possible ? Carole mesure toute l’ironie de la situation ; elle, qui a changé de position pour ne plus avoir à résister à la tentation, se rend coupable d’avoir toucher le fruit défendu. Elle a beau être ouverte d’esprit, elle ne voit pas d’un très bon œil cette attirance pour son futur employé. D’un autres côté, si il doit se passer quelque chose, elle trouvera plus facilement un ou une autre auxiliaire de vie, plutôt qu’un amant. Ne croyez pas que Stéphane n’ai rien senti de ce contact fugace avec ce pied froid et ses doigts collés entre eux. C’est juste qu’il n’a pas vu cela comme un appel du pied de la part de Carole. Il avale un surimi puis en prépare un autre pour lui porter à la bouche ; son rictus n’est pas revenu, contrairement à son pied qui eut cette fois-ci l’audace de déposer une caresse avant de repartir. N’étant toujours pas certain de l’intention de Carole, il s’abstint de tout commentaire. Le petit bol de mayonnaise est bientôt vide. Stéphane lui tend à nouveau la main, et regarde discrètement son pied, qui se baisse jusqu’à toucher le sien : ses orteils se plient légèrement avant de glisser vers les siens et de repartir. Cette vision, couplée à la sensation que la caresse a laissé sur son pied, le troubla. Carole s’en aperçut, puisque ce membre qui attirait tant sa curiosité semblait vouloir s’approcher d’elle. Voulant masquer sa gêne, il se défila en se proposant de ranger les entrées et d’aller faire chauffer les burgers au four. Il prit les verres et se dirigea vers la cuisine; Carole eut un autres rictus trahissant sa satisfaction de pouvoir deviner son sexe qui tendait le tissu. Elle se demanda si cette dilatation pouvait être dû à une envie (partagée), où au seul contact peau contre peau mêlé à la chaleur.
Dans la cuisine, Stéphane se concentre pour se calmer et faire cesser cette érection fulgurante dont-il ignore la véritable explication. Certes le fait d’être caressé par un pied est une chose dont il n’a pas l’habitude, et ce pied si peu ordinaire, mais attribuable à l’espèce humaine tout de même y est sans doute pour quelque chose. La vision de ce sein magnifique a elle aussi dû préparer le terrain. Il espère qu’elle n’a rien remarqué : sinon ce serait la honte ! Rappelons qu’il est censé travailler pour elle d’ici quelques jours. D’un autres côté, même si il a su rester discret, n’importe quelle femme aurait remonté sa bretelle. Certes, elle ne le peut pas, mais elle aurait pu le demander, et elle ne l’a pas fait, et puis c’est elle qui l’a caressé ; mais pourquoi ?
Les burgers dans le four, il revient chercher le bol de mayonnaise et la petite assiette vide. Carole a toujours son sein dénudé, et les pieds écartés, comme si elle cherchait à être le plus stable possible. Ses tibias semblent avoir été collés par un chirurgien débutant, à des cuisses n’ayant pas du tout la même morphologie : en somme ses jambes semblent être l’œuvre du Dr Frankenstein. Le four sonne, de retour en cuisine il doit bien admettre que sa curiosité le pousserait bien à en savoir davantage sur elle, et ce, aussi bien sur le plan psychologique que physique. C’est avec les mains pleines qu’il revint au salon, pour poser le repas sur la table. C’est en se relevant que le tissu entourant sa taille tomba à ses pieds. Il tenta de cacher son sexe en s’asseyant immédiatement en tailleur, et reposa à la hâte le tissu sur son bas-ventre.
_Merde !
_Ah ah ne t’en fais pas, regarde moi. Je ne vais pas me formaliser pour ça. Elle en a presque un fou rire.
_Oui, mais je ne comptais pas me retrouver nue comme un vers devant ma future employeuse dit-il d’une voix pressé tout en s’assurant que son sexe soit bien caché.
Carole, toujours sujet au fou rire, a « ses épaules » qui bougent de haut en bas, si bien que la seconde bretelle tombe à son tour, dévoilant son autre sein.
Stéphane leva les yeux à ce moment-là, et le fou rire le prit aussi, sans parler de Carole, qui se laissa tomber à la renverse sur le côté. Ses petites jambes levés vers le ciel laissent s’envoler le dernier secret charnel encore tenu. Une fois en état de se lever, Stéphane remit son pagne autour de sa taille, et se mit au dessus de Carole pour l’aider à se relever, mais le four rire de la jeune femme reprit de plus belle.
_Mais qu’est-ce qu’il y a cette fois ? sourit Stéphane
_Mais je vois tout là… t’es juste au dessus de moi rit-elle à nouveau.
_Merde, c’est vrai quel con…
_Tu sais quoi, s’en est presque ridicule, tu nous voit avec nos deux morceaux de tissu qui ne cachent plus grand chose. Si on reste habillé, je ne vais pas arrêter de rire à chaque fois que ton machin dépassera.
Stéphane la regarda avec un regard interrogatif
_Je la vois depuis tout à l’heure ! En se moquant de lui
_Désolé, je ne savais pas, il fallait me le dire.
_Ça ne me dérangeait pas ! Dit-elle en éclatant de rire. De toute façon ma nuisette ne tient pas, et elle me gêne au niveau des jambes, donc franchement ce serait plus simple de la retirer, et je suis sûr que nu, nous serions moins tenté de nous regarder au final.
Cette franchise détend Stéphane qui acquiesce : dans une situation comme celle-ci, mieux vaut être nu que dans une tenue suggestive. Il détache son pagne, puis ôte la nuisette, qui est désormais tombée sur le bas ventre de Carole avant de l’aider à se relever. Debout, ils ne pourront tout de même pas s’empêcher de s’observer : Carole relookera ses jolies abdos, et Stéphane arrêtera son regard sur son ventre, et sur son sexe, mais sans parvenir à l’apercevoir tant il semble enfoncer entre ses larges cuisses.
_Les burgers, je ne peux pas les manger toute seule, il va falloir que tu viennes à côté de moi.
Cette mise à nu fait disparaître la distance physique que nous nous mettons tous les uns les autres. Ainsi, ils ont l’impression de se connaître depuis bien plus de trois heures et Stéphane n’hésite pas à coller ses cuisses aux siennes. Carole aspire deux salves de thé glacé, et demande à entamer son burger. Ils mangent ensemble, et comme elle pourrait le faire sur le velours de son canapé, elle laisse tout naturellement son pied aller et venir sur le genoux de Stéphane. Encore une fois, n’y voyez pas une provocation de sa part : ce geste ne cache aucun désir de lui procurer un quelconque plaisir, il s’agit plus d’un mouvement machinale, destiné à se rassurer. Même repus, elle laissa son pied sur la jambe de Stéphane qui a lui aussi terminé de manger. C’est à son tour de glisser sa main sur son pied droit pour y placer ses doigts entre les siens. Ce pied qu’il caresse désormais est si rond qu’il ne sent aucun os ; en revanche sa peau y est douce et froide.
_Ça fait du bien, ta main est chaude, j’ai toujours les pieds froids moi.
Il prit Carole par la taille pour la tourner vers lui et lui prendre les pieds pour les réchauffer. Ces derniers sont plats et n’ont pas grand chose à voir avec ceux de Madame tout le monde, ça ne l’empêche pas de les masser et de les trouver très souples. Carole, le flanc droit posé sur le bas de son canapé, ferment les yeux. C’est tout bête, mais la douceur du massage lui procure une sorte de chaleur relaxante, elle qui a bien besoin de se détendre… . De son côté, Stéphane ne se lasse pas d’explorer ces petits membres si étranges.
_Ça me fait vraiment du bien, tu es très doué. Je ne me rendais pas compte, mais j’ai pleins de tensions même sous les pieds. Ça va ? Ils ne te dégoûte pas trop ?
_Non, ça va, au contraire tu sais ce qu’on dit : tout ce qui est petit est mignon.
_Oui, mais ils sont tout boudinés, et mes orteils collés, on dirait des pieds de monstres.
_Tu pourrais te les faire opérer.
_Oui, mais mes muscles sont collés aussi, donc je ne pourrais plus m’en servir comme je le fais aujourd’hui. Ah oui au dessus du pied là, ça fait du bien…
_C’est le but, et moi j’aime ça faire du bien.
_Mmm… je serai allongé, ce serait parfait
_Tu veux que je te mette sur ton canapé ?
_Oh oui pourquoi pas, déplie-le, je vais me pousser tu as une manette là.
Carole se releva, et s’éloigna pour permettre son ouverture.
_Ok, alors là c’est le plus technique, pour me prendre, tu dois mettre un bras entre mes jambes désolé hein, et l’autre derrière mon dos. Voilà, le bras du dos en diagonale, la main le plus haut que tu puisses, et quand tu vas me soulever, ne rigole pas : il va y avoir un transfert de masse, j’ai tendance à partir vers l’arrière, donc prépare toi, parce que j’ai pas trop d’abdos. Et après tu me plaque contre toi, comme un bébé et là tu pourras marcher etc.
La main placée entre ses jambes entra en contact avec une chair plutôt molle et chaude.
Carole sur son canapé : son bienfaiteur peut reprendre ses soins. Tout en la massant, il vit ses jambes et leurs bourrelets, qui dans cette position ne cachaient plus son sexe. Il massa ensuite le bas de « ses mollets », bien qu’ils n’avaient pas beaucoup de points communs avec de « vrais mollets », puisqu’ils ne font qu’une petite dizaine de centimètres de long, et la peau y est posé sur de l’os. Il caresse ensuite le bourrelet de peau dans le but d’en connaître la texture quand Carole l’interrompt.
_Si tu peux me passer du talc à cet endroit s’il te plaît, tu verras, il est dans la salle de bain.
Il revient quelques instants plus tard, s’agenouille et soulève le pli pour y mettre le talc. Si vous vous retrouviez devant un plan focus de cette partie du corps de Carole, vous pourriez croire qu’il s’agit d’une cuisse de femme obèse. Sous le pli, la peau est effectivement rouge, le talc devrait prévenir une irritation. Il pétrit ensuite cette masse de peau, de laquelle sortent quelques poils éparses. Ce n’est pas très agréable à regarder, mais pas désagréable à manipuler, il souhaite bon courage à celui qui veut enlever toute tension musculaire à cet endroit, car le muscle est inaccessible, il semblerait que toute la graisse de Carole s’accumule ici. Au fur et à mesure qu’il remonte cette cuisse informe, la peau se raffermit
Carole est bien installé, et profite de ce moment privilégié et rien que pour elle. Ses pensées angoissées laissent place à de plus légers songes. Vous savez ? Ce moment entre l’éveil et le sommeil, là où nos pensées deviennent moins rigoristes, sans pour autant perdre notre conscience. Elle sent son diaphragme redescendre, et sa respiration se faire de plus plus profonde. Mais un élément vient perturber ce petit moment de bonheur.
_Je suis désolé Stéphane, ça me fait vraiment du bien, ça me détend, ce n’est pas la question, mais ça me détend un peu trop.
_Ah, je vois, tu as envie de te soulager c’est ça ?
_Oui… confirme t-elle gênée
_Tu as un pistolet ?
_Non, j’utilise un siège de toilette, tu as dû le voir dans la salle de bain tu connais le chemin maintenant.
_Oui.
Il revient avec, et y transfert Carole, direction les toilettes. Pour que son intimité soit préservé, il la laisse seule. La cuvette se remplit dans un bruit ayant le don de faire rougir de honte Carole. Mais Stéphane s’en moque, et le silence revenu il la rejoint pour l’essuyer. Carole a le visage fermé, elle a certes l’habitude que quelqu’un le fasse, mais elle a peur que Stéphane change d’avis, et décide, comme les autres de partir. Il saisit le papier toilette.
_Non, pas tout de suite, le mieux c’est de me rallonger sur le canapé sous une serviette, et de m’essuyer allongé.
Stéphane voit très bien que Carole a perdu son naturel joyeux.
_Ok, on retourne sur le canapé, mais tu sais, il ne faut pas t’en faire, c’est normal de s’essuyer, moi aussi je le fais, et j’ai parfois honte moi-même de ce que je peux m’essuyer. Lui dit-il le regard frisant. En plus, là il n’y a rien de honteux à essuyer.
C’est ce dont avait besoin d’entendre Carole : une parole rassurante qui ramène cet acte à ce qu’il a de plus banal même pour lui. Il la ramena sur le canapé, où elle reprit rapidement ses aises en s’y allongeant. Elle écarta petit à petit ses jambes pour lui faciliter la tâche ; son entre-jambe se découvre peu à peu, aucun clitoris digne de ce nom à l’horizon, seul un trou plus grand qu’un anus accepte de se montrer. Son sexe n’a rien à voir avec ceux qu’il a pu voir jusqu’ici. En lui passant le papier hygiénique, Stéphane constate que la peau y est souple et que cet orifice se dilate facilement. Une fois cet acte d’hygiène incontournable effectué, Stéphane reprend son massage ; les pieds de Carole sont encore tendus par la situation ; ses doigts glissant sur ses petits pieds torturés par le stress n’en sont que plus appréciés. Les yeux de Carole se referment, et son diaphragme redescend à nouveau vers son bas ventre ; Stéphane remonte progressivement vers le haut de ses jambes en effectuant des mouvements circulaires; il constate malgré tout, un relâchement des chairs au niveau des cuisses, avant de poser ses mains sur des hanches profondément enfouis sous leur graisse. Carole a la sensation de couler sur elle-même, son corps n’est plus qu’un vecteur de sensations délicieuses remontant à son cerveau. Stéphane, glisse ensuite timidement sa main entre ses jambes, là où leur peau se rejoignent pour cacher son sexe. Il y sent un liquide visqueux, Carole avait déjà un doute avant que Stéphane ne vienne y poser ses mains, cette certitude la crispe à nouveau, car elle ne veut ni passer pour une obsédée, encore moins pour une fille facile, car après tout, il ne lui fait qu’un massage relaxant, pas de quoi grimper aux rideaux. Pourtant, son corps s’embrase tandis que son esprit est simplement en apesanteur. A ce moment précis, il ne lui viendrait pas à l’idée que Stéphane puisse, lui aussi ressentir un quelconque désir. Elle peut comprendre que la vision de son sein à moitié découvert puisse titiller sa curiosité, et qu’un contact physique ait pu le troubler, mais il s’agissait plus d’érotisme et de suggestivité, que de sexe. Selon elle, aucun homme tel que lui, ne peut trouver ne serait-ce que l’inspiration d’un désir, en regardant son corps si difforme nu.
Et vous ? A la place de Stéphane que ressentiriez-vous ? Compliqué, comme question ! Vous seriez peut-être tenter de me répondre qu’à sa place, et même si elle est peut-être fort sympathique, vous seriez bien incapable de dire à vos amis, à votre famille que vous avez (eu) des contacts charnels avec elle. Je ne suis pas là pour vous juger, tout comme vous n’êtes pas ici pour les juger, mais dans cet appartement aucune pression sociale ne viendrait valider un tel argument. Bref ! Carole mouille : c’est un fait parfaitement intégré dans l’esprit de nos protagonistes, mais elle est tiraillée entre la culpabilisation d’être excitée, et son excitation justement. Stéphane a bien comprit cela, étant curieux par nature, il envisage l’éventualité que la situation puisse leur échapper ; cela peut-être d’un point de vue personnel, comme professionnel, une expérience enrichissante ; sans parler du plaisir qu’ils peuvent en tirer. En somme l’excitation de Carole l’a contaminé, c’est ce phénomène bien connu de l’excitation de l’un, entraînant celle de l’autre, qui vous aurez interdit la censure de vos désirs pour elle.
Carole tenta de calmer ses ardeurs en se focalisant uniquement sur les sensations que son corps lui renvoyait, quand elle senti quelque chose de chaud traînant sur son pied. Cette chose devenait de plus en plus imposante, ce qui la conforta quand à sa nature et son origine. Plus aucun débat entre sa bonne conscience et sa mauvaise, n’a lieu dans sa tête, laissant ses pensées coupables revenir en un éclair. Chaque caresse de Stéphane raisonne comme une provocation mouillant davantage le pourtour de son sexe, elle décide de lancer les hostilités en provoquant ce membre délicatement posé sur elle. Son pied parvient à le toucher. La situation est clair maintenant. Stéphane caresse son ventre, en remontant vers sa poitrine dont les tétons ont durcis. Carole tente de se relever, aider par Stéphane. Une fois assis l’un en face de l’autre, leur regards se croisent pour ne plus se quitter, et leur deux lèvres se rejoignent jusqu’à s’embrasser langoureusement. La langue de Carole est très mobile, et elle pénètre pleinement dans sa bouche quand la plupart des autres femmes sont bien trop timide pour cela. Le fait qu’au quotidien, Carole utilise beaucoup sa langue et sa bouche suffirait certainement à expliquer l’audace que nous pourrions y voir. Mais elle n’en est pas à son premier baiser, et ce n’est pas son genre de cacher sa timidité bien longtemps. De son côté, elle est frappée par la douceur de Stéphane, qui caresse ses pieds, et sent la pointe de ses seins contre son torse. Son sexe en érection est coincé contre le ventre de Carole, qui, entre deux baisers, pose son regard sur cette verge. Stéphane s’éloigne un peu, Carole en profite pour atteindre son sexe avec l’un de ses pieds. Ce n’est pas la première fois qu’elle touche une verge. Mais elle a constaté que chacune d’entre elles avait sa propre forme, sa propre texture, et même sa propre température, de ce fait à chaque fois qu’elle en découvre une nouvelle, c’est comme si c’était la première. Ses orteils s’écartent pour caresser cette verge, l’explorer, son pied gauche vient à la rescousse pour pouvoir mieux la tenir. Stéphane en est très excité, et caresse sa poitrine, il aime également venir caresser ses flancs à l’endroit où ses bras devraient se trouver, car sa peau y est parfaitement lisse. Il explore de ses mains tout le haut de ce petit corps, ainsi que son visage.
_Tu me fais un bien fou, mais moi dans cette position, je ne peux pas faire grand chose…
_Toi aussi tu sais.
_Dans mon lit, je te jure que ce serait cent fois mieux, je pourrai m’asseoir et tout.
Stéphane prit Carole dans ses bras, pour la déposer sur son lit médicalisé. A sa demande, son dos est appuyé contre le mûr, et la tête de son lit à été relevé, pour qu’elle puisse se caler confortablement. Elle peut de nouveau se détendre sous les caresses de son invité du jour. Une fois son corps tapissé d’effleurements, elle écarta ses courtes jambes jusqu’à rendre son sexe visible, incitant les doigts de Stéphane à lui rendre une petite visite. Le sexe de Carole ne possède pratiquement pas de poils, ils sont dispersés sur le haut de ses cuisses, comme si la nature s’était trompé sur leur implantation. Carole remua son pied jusqu’à atteindre la verge de son partenaire, ne parvenant pas à bien la saisir, elle décida de venir exciter son périnée, pour lui faciliter les choses, Stéphane se releva légèrement. Leurs deux corps se laissent envahir par des sensations érotiques. Carole sent, au dessus de son pied un périnée gonflé à bloc, et sous ses yeux une verge gorgée de sang. Ils s’embrassent de temps en temps, puis s’observe tout en continuant à solliciter leurs zones érogènes respectives. Stéphane profite de ses bras pour pouvoir en manipuler deux : le sexe de Carole, et l’un de ses seins. Ses tétons sont plutôt imposants, et sont très sensibles à en croire les gémissements qu’elle poussent, à chacune de leur sollicitation. Il poussera même le vice à en mettre un en bouche, l’autre étant dans sa main. Carole n’a jamais été autant sollicité, tous les hommes qu’elle a rencontré jusqu’ici, voulaient seulement passer un moment exotique. Certains dominateurs ont même pu réaliser le fantasme de coucher avec une femme ne pouvant se « débattre ». Loin de là toute idée de viol, bien entendu, il s’agissait juste de l’idée, du fantasme. Stéphane explore son corps, tout comme Carole tente d’explorer le sien avec ses moyens. La main qui est dans son sexe accélère frénétiquement son mouvement, la respiration de Carole lui emboîte le pas, elle sent une force naître en elle, sa puissance croît de façon fulgurante, créant une sorte de douleur de plaisir, son corps ne va pas pouvoir la contenir plus longtemps, toute cette énergie s’échappera quelques seconde plus tard, comme l’eau après la rupture d’un barrage hydraulique,.
_Ahhhh… !
Stéphane ralentit son mouvement, et Carole reprend son souffle, son ventre se gonfle et se dégonfle, y faisant apparaître puis disparaître un pli.
_Met moi sur la tête du lit Stéphane s’exécute Merci, donne moi ton sexe !
Stéphane se redresse pour l’approcher de sa bouche. Elle commence à enrouler sa langue chaude autour de son gland, avec une douceur qui l’envoi sur un petit nuage duquel il ne redescendrait pour rien au monde. Pourtant elle retombe une fois, il la lui remet, mais elle retombe, c’est voulu par Carole, qui veut déguster son périnée. Une douce chaleur l’envahit, il ressent même une contraction, mais il se contrôle. Personne n’était encore venu déposer sa langue à cet endroit. Carole retrouve son rictus de satisfaction en observant chez lui tout ce qui peut témoigner de son excitation. Il gémit lui aussi, puis elle le reprend en bouche comme pour l’achever, il se contracte, va pour se retirer, mais est retenu par les dents de Carole, qui désir aller jusqu’au bout. Sa bouche se remplit du liquide séminal, elle continue encore, jusqu’à ce que Stéphane ne puisse plus supporter le moindre frottement sur son membre devenu hypersensible. Stéphane embrassa Carole comme pour la remercier, il posa sa tête sur son sein, et Carole le caressa avec son pied.
_Merci ça m’a vraiment fais du bien
_A moi aussi tu sais
_Je voulais te dire, à moins que ça ai changé quelque chose pour toi, mais pour ce qu’on s’est dit, de mon côté ça ne change rien à ma décision
_D’accord.
_Il valait mieux que ça se passe maintenant qu’après, car ça aurait changé nos rapports.
_Oui, je vois ce que tu veux dire…
_Quand tu es au lit avec une fille, ça se passe toujours comme ça entre guillemet, ou c’est parce que je suis handicapé ?
_C’est à dire ?
_Ben tu cherches avant tout à faire plaisir à l’autre ? J’avais l’impression que tu refusais de recevoir du plaisir de ma part.
_Je suis toujours comme ça, j’ai du mal à me laisser faire, mais je me suis quand même abandonné à toi.
_Oui, ce n’est pas un reproche au contraire, mais tu l’as fait après que je sois venu. Je cherche juste à mieux te comprendre, je ne te juge pas.
_D’accord, non non mais c’est toujours comme ça, j’ai peur de faire mal, ou d’aller trop vite.
_Je comprends ne t’en fais pas. Mets ta tête entre mes pieds
Stéphane se replace, et s’allonge de façon à poser sa tête pratiquement à ses pieds. Carole lui caresse le visage en douceur, lui, ne pouvant se laisser faire, lui caresse une cuisse.
_Tu vois, tu ne peux pas t’empêcher hein ? Laisse moi te faire du bien, profites de ce moment rien qu’à toi, j’ai eu le mien ne t’en fais pas.
Carole y tiens, on s’occupe toujours d’elle, certes pour des soins, mais aujourd’hui elle a eu le droit à de véritables câlins, et même plus, alors elle tient à prendre soin de lui.
Ils se détendent pendant un moment. Une sonnerie de téléphone se fait entendre.
_C’est le miens, je sais pas trop quelle heure il est, tu peux aller me le chercher c’est peut-être important.
Son téléphone sous les yeux, elle constate qu’il s’agissait de l’agence d’aide à domicile, elle les rappelle.
_Comment ça personne pour ce soir ? Je fais comment moi, je n’ai eu personne à midi déjà ! Oui ben, je me doute que si vous m’appelez, c’est que vous n’avez pas le choix. Et bien je vais me débrouiller avec mon voisin  ! Oui c’est ça au revoir ! Elle redresse sa tête, laissant tomber le téléphone sur le matelas. J’en ai marre de cette agence là !
_Ne t’en fais pas pour ce soir, je peux rester. Il prend Carole dans ses bras pour éviter une montée de larme.
_Merde, j’ai oublié de leur parler de toi ! Ça pourrait les arranger, je les rappelle.
Stéphane n’a plus qu’à envoyer son CV à cette agence, et attendre un entretien.
_On est tout collant maintenant, tu veux prendre une douche ?
_Oui c’est une bonne idée:)
_Les serviettes sur le tanker doivent être sèche maintenant, tu les mets sur la porte et on y va ?
_Oui.
Stéphane revient pour emmener Carole dans la salle d’eau. Une fois posée à l’entrée de la pièce, Carole se dandine jusqu’à la douche à l’italienne, suivi de Stéphane. Il ouvre le robinet, l’eau froide les crispe dans un premier temps, et une fois tiède, un râle de soulagement s’échappe de leur bouche, le sel recouvrant leur peau séché coule vers le siphon. Stéphane saisit un gel douche à la vanille, en verse une noisette dans sa main, puis masse les épaules de Carole, puis son dos ; il trouve cela très agréable car ses mains glissent sur une pellicule de savons tiède. Carole est aux anges, la température de l’eau est parfaite, et elle se fait masser, d’ordinaire sa douche est rapide avec ses auxiliaires qui doivent enchaîner plusieurs prestations à la suite. Afin de se faire laver le devant, elle se retourne et se retrouve nez à nez avec le sexe de Stéphane. Sa poitrine est délicatement nettoyé, ainsi que son ventre, il se baisse pour en faire de même à son sexe, et ses jambes, pour finir par ses pieds. Il se savonne à son tour, puis shampouine les cheveux de Carole, séchés par la chaleur. Elle en profite que l’eau ait cessé de couler, pour prendre son sexe en bouche, Stéphane en profite pour adoucir l’application du shampooing. Carole avance de façon à « le coince r » contre l’un des murs. Elle s’en donne à cœur joie, car en fonction du degrés de sensation qu’il ressent, il lui tire légèrement les cheveux, ce qui l’excite davantage. Stéphane n’attend pas de jouir pour se retirer.
_Tu veux aller plus loin ?
_Oui…
Stéphane rince Carole en quatrième vitesse, ils se frottent dans une grande serviette, et filent dans la salon. Carole reprend là où elle en était pour faire remonter l’excitation. Stéphane finit par se lâcher et porte Carole sur le canapé dans un mouvement éclair, il saisit dans la foulée un préservatif qu’il a toujours dans son sac. Il lèche à son tour les pieds de Carole, qui les écarte au maximum. Elle ne se sent tellement pas en danger contrairement à ses précédents rendez-vous, ou une incertitude régnait toujours, qu’elle se lâche complètement et s’en remet à lui, elle ne se reconnaît pas, mais elle s’en fiche. Elle profite de ce moment. Stéphane est remonté jusqu’à son sexe, il est moins doux que toute à l’heure, mais Carole apprécie ce dynamisme. Il lui mange littéralement le clitoris, Carole ne peut s’empêcher se se tortiller, Stéphane se relève et l’embrasse tout en enfilant son préservatif. Carole ressent une douleur, puis une sensation de bien-être presque violente envahit son corps. Elle parvient à saisir l’oreille de Stéphane, et la mord légèrement, elle l’embrasse ensuite dans le cou, Stéphane en fait de même, c’est à celui qui parvient à embrasser le plus profondément. Stéphane saisit ses seins, les pétrit, une vague de léger picotement électrique court sur le haut du corps de Carole, en plus de ceux du bas-ventre. Elle ressert son vagin contre le sexe de son partenaire, son excitation monte encore d’un cran, l’orgasme n’est pas loin. Stéphane a descendu ses mains sur ses hanches qu’il pétrit aussi, ce qui excite Carole qui se cale sur le rythme de Stéphane pour contracter son sexe, elle cri, son orgasme est prêt à être libérer, Stéphane cherche à allonger ses allers-retour le plus possible, il sent son sexe se contracter, Carole cri de plus belle, et Stéphane se contracte contre elle, ils crient et jouissent en même temps, avant de se relâcher. Carole en est épuisé, et s’allonge sur son canapé.
Cette fois Stéphane s’allonge à ses côtés, et lui caresse le visage ; ses mains glisseront délicatement sur tout son petit corps, sans qu’il n’ai besoin de bouger pour en explorer la totalité. Carole est comme sur un nuage, dans un sommeil très léger, des songes lui viennent sous formes d’images osées. Elle regarde beaucoup de photographies, ou de films érotiques ; elle se construit des fantasmes, et quand le sommeil peine à venir, elle s’imagine dans certains situation.. Stéphane se surprend aussi à laisser ses songes glisser vers l’érotisme. Carole refait surface peu à peu.
_C’était bon, encore meilleur que toute à l’heure.
_Oui
_C’est un peu comme une drogue en fait, toute à l’heure, je cherchais ce qu’on pourrait faire d’autres, où ce que je voudrais faire.
_Oui, et le problème c’est que beaucoup de gens s’interdisent tout ça.
_C’est idiot, si j’en ai l’occasion, je chercherai à réaliser certaine choses, essayer au moins.
_Et tu as imaginé quoi ?
_Je te le dirais, mais pas tout de suite, il faut que je confirme mes envies. Et toi ?
_Tu crois que je vais te le dire comme ça, non je vais faire comme toi.
Ils resteront nues toute la journée, regarderont un film en attendant le dîner. Carole ne veut pas imposer à Stéphane un coucher tardif, elle le libérera vers 21h.
Stéphane rentre chez lui par le train, des images pleins la tête. De retour chez lui, il annonce la bonne nouvelle à ses parents, et remonte le pc de son oncle. Morphée n’est pas pressé ce soir là, sa journée fut si riche et surprenante, qu’il se la repasse surprenant son sexe à se redresser l’obligeant à user de nombreuses manipulation pour le soulager.
Le lendemain matin, il déjeune lorsque le téléphone sonne. Il s’agit de Carole, elle est sur son lit et vient d’apprendre que personne ne pourra le lui en faire descendre. Son père se propose de l’y emmener, en partant maintenant, il ne devrait pas arriver en retard à son bureau malgré le petit détour ; en revanche Stéphane devra rentrer seul.
Une fois devant son immeuble, il l’appela sur son portable. Quelques secondes plus tard, et Mr Doumergue vient ouvrir la porte de son hall. Ils se saluèrent, et la porte de Carole s’ouvrit comme par magie, puisqu’elle peut l’actionner depuis sa chambre.
Carole est heureuse, non pas parce qu’elle a envie de revivre la journée de la veille, mais parce qu’elle va enfin pouvoir aller aux toilettes. Cette journée, il ne se passera rien de spécial, Stéphane doit prendre ses marques. Il aidera donc Carole à sa toilette, et lui préparera le petit déjeuner. Le midi l’agence lui a trouvé quelqu’un. Ils passèrent donc l’été à se voir au gré des absences de ses auxiliaires, ils leur arrivait même d’aller au cinéma. Bien sûr ils continuaient à se faire l’amour quand ils le souhaitaient, et puis un jour où Carole était encore moins coincé que d’habitude :
_Hier, j’ai vu un reportage sur les gens qui partent en vacance au cap d’Agde. J’ai trouvé ça vachement intéressant, ils vont dans des boites libertines ou dans des saunas et tout… Ça te tenterait toi ?
_J’y ai déjà pensé, mais je n’ai jamais osé franchir le pas. Le sauna me tenterait bien oui
_Ça te dirait d’y aller ? Je veux dire, tu serais d’accord pour m’y emmener ?
_Oui, carrément, ça nous ferait une nouvelle expérience
_Cool, après avec mon fauteuil je ne sais pas si c’est possible, au pire on prendra le manuel, et on le laissera dans les vestiaires.
_Si tu veux, je peux me renseigner si il existe des saunas accessibles.
Sa journée terminée, il contacta Alain, afin d’avoir plus d’informations sur le libertinage, et ses lieux. Le photographe lui conseilla un site internet, une sorte de réseau social pour libertin.
Il s’y inscrit, et rédige l’annonce de son profil qu’il laissera sans photos  :
Bonjour à tous, je suis un auxiliaire de vie, qui cherche à découvrir avec l’une de ses bénéficiaires, le libertinage. Mais avant cela, je voudrais savoir s’il existe des lieux accessibl

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