J’ai aujourd’hui atteint l’âge de 66 ans, celui qu’avait, au moment des faits, l’héroïne du récit que vous allez lire ; j’en avais moi-même alors un peu plus de 21. C’était en juin 1956, la guerre en Algérie (qu’on appelait « maintien de l’ordre ») faisait rage. C’était le motif de ma présence sous les d****aux : après nous avoir fait effectuer 18 mois de Service Militaire légal, l’Armée maintenait les jeunes du contingent au-delà de ce temps ; j’en étais donc, contre mon gré, à mes 25 mois d’Armée (j’en ferai 34).
J’avais été blessé à l’ouest de Constantine dans une embuscade. Rapatrié d’abord au Val de Grâce, car ma blessure était grave, j’étais à présent en convalescence à l’Hôpital militaire de Versailles. Les forces me revenaient rapidement, l’envie de vivre aussi, de profiter un peu de ma jeunesse, qu’on m’avait volée et, provincial que j’étais, de ce séjour forcé près de Paris. Jusque là, mes amours avaient été peu nombreuses parce que mal ciblées. Les filles à soldats que l’Armée mettait officieusement à notre disposition n’étaient guère de mon goût. La puérilité de midinettes, qu’attiraient l’uniforme et mon épaule bandée, m’ennuyait. En règle générale, la sensualité à fleur de peau des « jeunes » femmes m’agaçait sans parvenir à me faire réellement désirer leur corps. Pour dire vrai, ce sont les femmes épanouies qui m’avaient toujours attiré : j’y trouvais l’émoi des sens mêlé au charme désuet, la féminité portée à sa plénitude, un érotisme affiné et sage, une sensualité bien présente, effarouchée… que sais-je … l’envie de jouir encore, le tout joint à une certaine retenue imposée par l’inquiétude et les convenances.
Dois-je avouer également que la situation plus que lamentable de mes finances limitait de façon draconienne ma liberté d’action envers des demoiselles. Pourtant, je ne crois pas, sincèrement, qu’à l’origine de ce que je vais vous conter, l’argent fût le mobile principal.
Selon les conseils d’un copain de régiment, convalescent lui aussi, et qui faisait des extras comme serveur dans une cafétéria installée dans la Galerie du Lido, aux Champs Élysées, j’avais résolu de tenter ma chance cette chaude après-midi de Juin dans son Établissement. En uniforme, ma vareuse à la manche gauche repliée et vide, le bras en écharpe à l’intérieur, j’accostai donc une dame d’un âge certain, bien supérieur au mien qui venait d’arriver et, debout, s’appuyait d’un coude sur l’un de ces guéridons de bois hauts qui constituaient le mobilier de l’établissement.
— Me permettriez-vous, Madame, de vous offrir quelque chose ?
Sourire bienveillant et regard sympathique mais surpris de la dame. Instant de panique de ma part : ne venais-je pas d’accoster une de ces dames qui exercent en ce lieu le métier qu’on dit le plus vieux du monde ?
Mais non, mon choix s’était porté sur une mamie BCBG, flâneuse d’un instant, qui allait s’offrir, sans arrière-pensée, un express à La Maison du Café avant de reprendre d’éventuelles emplettes.
J’avais remarqué son visage adouci par quelques rides, ses yeux si clairs et sa poitrine généreuse sous un chemisier boutonné bien haut. Mon corps s’était ému et mes regards se voulaient déjà entreprenants. Je la regardais, l’esprit embué de désir, comme un autre aurait pu regarder une jeune femme de son âge.
Ma question la surprit, certes, mais sans paraître l’offenser :
— Vous pourriez presque être mon petit-fils… Vous avez été blessé ?
— Oui, Madame, en Algérie, mais c’est à présent en bonne voie de guérison ! Je suis en convalescence à Versailles.
— Alors, laissez-moi vous l’offrir, ce café.
Et aussitôt, elle se dirigea vers le comptoir où officiait mon copain d’où elle revint prestement avec deux tasses fumantes et soucoupes sur un plateau étroit.
Mes yeux l’avaient suivie et ne pouvaient se détacher d’elle. Elle se plaça à ma gauche, posa devant moi une tasse, la soucoupe, la cuillère et un sucre, garda les siens et le plateau ; grâce à ses deux mains, elle déchira sans difficulté l’enveloppe d’un morceau sucre, le mit dans ma tasse. Je réalisai alors que, blessé, j’aurai été bien empêché de faire tout cela avec la même dextérité si elle avait accepté mon invite.
— Je touille ! dit-elle, sans facétie, l’air mutin et avec un sourire merveilleux de prévenance et d’affection en saisissant la minuscule cuillère de plastique blanc
Ce mot familier me ravit : une mère, vraiment, …une mamie ! Oserai-je ? Car ce n’était ni respect ni affection que j’éprouvais mais le désir charnel de son corps. Surpris de moi-même, je sentais mon entrejambe réagir légèrement. Je la contemplais sans retenue, d’un regard où le désir devait paraître.
Elle s’aperçut de mon émoi mais parut trouver cela plutôt agréable ; il me semble aussi qu’elle en fut flattée et que son corps peut-être s’en émut également. Son regard, à présent, affrontait le mien, sans étonnement, effroi, ni égard aux convenances. Respectable certes, émouvante, elle se sentait en terrain propice et, comme toute femme, à tout âge, elle faisait du charme…
Ses cheveux mi-longs, gris soigné, tombaient par degrés sur une nuque haut dégagée ; elle portait un gilet à boutons de corne dont l’échancrure large laissait deviner, sous le chemisier blanc et strict, au décolleté sage, des seins, épanouis et pigeonnants, qui m’excitaient. Leurs pointes étaient visibles tout juste à la lisière du gilet qui les titillait à chaque mouvement du buste ; il me sembla que, sauf artifice, ces pointes étaient divinement dressées. Érotisme discret, fantaisie et classe à la fois. Un pantalon noir, bien coupé soulignait un cul d’une plénitude sans excès.
Nous sirotions notre café en silence, sans nous quitter des yeux, visiblement tous deux l’esprit ailleurs que dans nos tasses. Elle soufflait distraitement sur son café entrouvrant des lèvres d’un dessin parfait rehaussées de rose. Mais ses pensées vagabondaient-elles vers les mêmes horizons que les miennes ?
Mon copain barman qui avait aperçu mon manège me marqua, de loin, une moue désabusée puis me lança tout de même un discret clin d’œil d’encouragement.
Il se faisait bien 4h de l’après midi. La désirable mamie me dit :
— Quel est votre plan à présent, dans Paris ?
Voilà bien la question que, de sa part, je n’avais pas prévue ; je bredouillai :
— Heu… c’est qu’il commence à se faire tard … J’ai déjà bien marché …
J’eus l’impression qu’elle désirait surtout s’informer pour elle-même, savoir de combien de temps je pouvais disposer, à tout hasard … .
— C’est vrai qu’un soldat, ça doit être rentré pour l’appel, pour la soupe du soir …
— Oh, pas exactement… Madame. L’Hôpital Militaire, c’est plus relax… si je ne suis pas là à la soupe, je rentrerais plus tard, ou bien le lendemain… l’important, à l’hôpital, voyez-vous, c’est, chaque jour, la visite du Major à 10h du matin …
Mais voilà que je me découvrais, j’en disais trop et trahissais des intentions qui, pour être peu précises encore, étaient tout de même inavouables. Elle ne sembla pas autrement surprise : entrerait-elle dans mon jeu ?
— C’est que, j’ai ma voiture garée tout près. J’habite non loin de Versailles et si je vous raccompagnais, nous gagnerions du temps.
C’était inouï, inespéré. Ce « nous », cette suggestion me parurent marquer une petite complicité coquine… celle d’une mamie avec son petit-fils à l’armée ? Pas si sûr !
Elle se tenait presque timidement debout à ma gauche : il me semblait qu’elle avait rosi en faisant cette suggestion. Un peu malhabile à cause de ma blessure, c’est ma main droite que je posai résolument sur la sienne et je l’y maintins. Nos regards se croisèrent. Ses yeux marquaient de la tendresse… et déjà de l’acquiescement.
Quelques minutes plus tard, nous étions dans sa voiture, une Simca-Aronde noire, roulant vers Versailles. À la sortie du tunnel de St Cloud, elle décida de prendre ce qu’elle nomma un « chemin des écoliers » car, avait-elle déclaré, il était trop tôt encore pour que je rentre à la caserne. D’autoroute en routes larges puis étroites et sinueuses, nous roulions, en cette fin de journée d’été, assez lentement en Forêt de Marly. Notre conversation, d’une voix sans relief était d’une banalité mondaine lassante, entrecoupée de silences pensifs. Rompant soudain avec ces platitudes, qui visiblement l’ennuyaient et semblant revenir au concret, elle me dit d’une voix suave et modulée pourtant mal assurée :
— Vous savez, vous me plaisez beaucoup et je vous vois ému … Mais, à mon âge, être séduite … séduire un jeune homme comme vous…
— C’est que je vous trouve infiniment désirable, Madame, et vous le sentez bien… murmurai-je.
— Appelez-moi Simone, si vous le voulez bien… Vous n’avez donc pas de petite amie ?
— Non. J’ai rompu il y a 6 mois… mais cela n’a rien à voir, Simone.
Si incroyable que cela semble, à mon étonnement même, je sentis déjà mon membre se raidir ! Mon rêve allait-il devenir si vite réalité. J’eus à cet instant la certitude fulgurantesque j’allais bientôt pouvoir caresser ce corps épanoui de femme de plus 60 ans, pouvoir la baiser sans retenue, je le savais…
— Vous ne fatiguez pas trop dans cette voiture ? Votre blessure ne vous fait pas trop souffrir ? Si nous faisions quelques pas… en amoureux…
Sans attendre de réponse, elle stoppa sa voiture devant une barrière interdisant l’accès du chemin aux automobiles. Aux premiers pas, elle saisit ma main droite, appuya légèrement sa tête sur mon épaule, mêla ses doigts aux miens. Son bras enlaça précautionneusement ma taille d’un geste qui accentuait la pression de nos corps : je sentais le contact de son sein. Ses beaux yeux gris levés et mi-clos, elle balbutia :
— Pardonnez-moi, j’ai envie de vous …
Elle fermait les yeux, la tête en arrière. Nous étions face à face Je déposai un baiser sur sa gorge fripée, plaquant son corps au mien de ma main largement ouverte sur ses reins. Elle répondit d’un tressaillement, en basculant son pubis vers le mien !
— … Mais il faut que je vous dise… depuis le décès de mon mari, il y a 10 ans, je n’ai eu que deux brèves aventures… cela fait longtemps que je n’ai pas connu l’homme… ça vous surprend ?
— Oui et non… vous êtes si désirable.
— J’ai des cheveux gris, un peu trop de poids…
— Moi aussi, j’ai envie de vous…
— Tu es gentil…
Ce « tu », peut-être maternel, me glaça : Se repentait-elle…allait-elle m’éconduire comme un gamin effronté ? Mais non : ses yeux gris-verts me regardaient étrangement derrière ses paupières baissées ; elle glissa sa main dans mon col de chemise ouvert, ses doigts enveloppèrent ma nuque : un souffle où je crus discerner un :
— Prends-moi …
Sur la pointe des pieds, elle poussa encore une fois son sexe vers le mien et maintint la pression, ébauchant des frottements sans équivoque de nos pubis. Puis elle attira mon visage, plaqua, sans oser les desserrer, ses lèvres sur les miennes. Ultime retenue de convenance, nous restâmes comme ça quelques secondes, bouches closes, frémissants et les corps intimement pressés l’un contre l’autre. Brusquement pris d’un commun désir charnel, nos lèvres s’écartèrent, la sienne comme un appel fougueux, la mienne comme les prémices d’autre pénétration ; nos langues se touchèrent, je fourrais sa bouche avec passion… nos salives se firent abondantes et nous les buvions, l’un à l’autre, avec avidité. Elle était étonnante tant elle y mettait de résolution et, surtout, de passion.
— Allongeons-nous un peu, dit-elle, en se laissant littéralement glisser à terre.
Je m’aperçus alors qu’elle avait emporté un plaid de voiture qu’elle disposa à l’ombre de quelques arbustes.
Elle s’assit puis, tremblante et déjà soumise au plaisir, elle s’allongea, fermant à demi les yeux. Frémissante, son corps appelait charnellement le mien ; je la contemplais, étendue, en pantalon, son chemisier enserrant une poitrine palpitante …
Je déboutonnai avec soin son gilet puis, complètement, son chemisier, l’extrayant de sa ceinture de pantalon ; elle haletait. Un simple soutien-gorge uni, aux bonnets imposants, m’apparut sur la peau blanche et délicate de sa gorge, de ses épaules et de son ventre. C’est elle qui, d’un geste prompt, dégrafa son soutien-gorge, offrant à mon regard avide ses deux seins opulents et leur chair laiteuse… lourds, ils retombaient légèrement de côtés… ils étaient doux, agréables au toucher, mous et tièdes… Je les palpais : les aréoles étaient larges, brunes et plissées, je suçais les tétons roses un peu longs qui étaient déjà dressés. Elle fermait les yeux ; les lèvres entr’ouvertes, elle haletait doucement.
— Viens… c’est bon… c’est si bon… fais-moi du bien…
Mon corps s’emballa ; j’anticipai les caresses de ses mains. Dans mon bas-ventre, je sentais comme un chatouillis et mon sexe se raidit délicieusement, assuré qu’il allait bientôt pouvoir pénétrer, faire jouir ce corps de femme mure, étendu, mou et chaud, encore à demi vêtu qui s’offrait avec autant d’impudeur que de passion.
Elle répondait à la caresse de ma langue autour de ses aréoles par de petits glapissements… je la sentais complètement abandonnée, appelant sourdement le coït, je la sentais délicieusement femme, en somme…
Les mots d’amour lui venaient naturellement aux lèvres tandis que ma main faisait glisser la fermeture de son pantalon et se glissait sur les fesses pour le faire descendre : elle souleva complaisamment son bassin. Son pantalon sur les genoux, sa culotte était abondamment mouillée comme le haut de ses cuisses maculé de sa liqueur gluante et âcre.
Mais c’est elle-même aussi qui, d’un coup de rein, fit glisser ensemble sa culotte de coton et son pantalon à ses pieds qu’elle dégagea d’un mouvement rapide de l’un contre l’autre. Je la voyais donc, presque nue, le désir à fleur de peau ! Je sentais, de mon sexe, s’échapper de petites gouttes de liqueur… Elle se souleva un peu et se tourna pour se débarrasser complètement de son soutien-gorge et de son chemisier dans le désir ardent de s’offrir entièrement nue sous cette frondaison d’été. L’insolite de notre situation, menaçant à tout moment d’être découverts par un passant, ajoutait à notre excitation commune.
J’écartai largement et sans peine ses deux fesses pourtant fermes pour découvrir, dans une vallée duveteuse et brune, un œillet étonnamment large, plissé et violacé que je léchai et caressai doucement du doigt… L’œillet se détend, s’offre à la pénétration. Elle tressaille au franchissement du sphincter par mon index mouillé puis pousse un soupir d’aise.
Ému certes, je le suis aussi, mais surtout excité et, avec encore un brin de déférence :
— Allongez-vous bien, Simone… Installez-vous confortablement…
Répandue sur l’herbe, j’admire la blancheur de son ventre peu bombé que barre la ligne violacée pâle d’une ancienne cicatrice ; elle s’est étendue franchement sur le dos, sans doute pour éviter que se poursuive la pénétration anale de mon doigt. Je contemple la tache pileuse de son con… les poils sont gris, un peu clairsemés autour de sa fente rose, aux bords déjà trempés de mouille ; sa toison intime, courte et bouclée, est un peu plus fournie sur son mont et vers chaque aine ; déjà, elle ouvre grand ses cuisses un peu fortes, belles, attirantes :
— Caresse-moi, prends-moi … je t’en prie !
Mes doigts écartent de grandes lèvres fripées, larges, mouillées et, à la commissure des lèvres, au milieu de sa toison clairsemée, j’entreprends la découverte de son clitoris… Je glisse l’index sous son capuchon : son bouton d’amour est là, rosé, peu gonflé et opalescent, baignant dans une liqueur visqueuse. Mon doigt tourne autour de lui, l’effleure lentement, l’écrase en le relevant du bas vers le haut. Le bouton se colore et se dresse. Je le frotte de la pulpe de mon index, et l’astique sans ménagement : ma main s’emplit de cyprine visqueuse et chaude qui s’écoule du vagin à la base de tous mes doigts tandis que ma mamie, perdant toute retenue, halète et glapit en soulevant son bassin en cadence. Cette frénésie me surprend et m’inquiète. Avec un peu de perversité, je l’avoue, j’abandonne son bouton d’amour tumescent afin d’interrompre et varier le plaisir. Mon index fouille à présent son con d’un lent mouvement circulaire qui, au passage seulement, soulève encore son bouton, puis mes doigts entament des mouvements de va-et-vient… l’index seul, d’abord, puis le majeur enfin l’annulaire. L’épaisseur des trois doigts joints force un peu l’orifice du vagin ; j’augmente la pression pour les faire pénétrer davantage, les remue un peu, provoquant chez ma mamie de faibles gémissements de plaisirs et peut-être de souffrance. De la pulpe du majeur, je lisse, à l’intérieur de son vagin une zone faiblement vallonnée, je masse avec insistance et lenteur ; et, par un frémissement de son ventre laiteux, je comprends soudain qu’elle a un orgasme qui se propage et secoue tout son corps par spasmes répétés… Par trois fois je la sens trembler toute entière sur son fessier opulent. Puis elle replie les genoux, les tient écartés largement en s’aidant de ses avant-bras m’offrant frénétiquement, au milieu de ses cuisses ouvertes à la chair blanche striée de veinules bleues, tout son sexe largement épanoui, rose et brillant de mouille J’enfile ma langue dans son con inondé… de ses mains se plaçant à présent sur ma nuque, elle m’encourage et m’imprime le rythme. Sa mouille augmente et je bois sa chaude liqueur au parfum âcre que je sens couler aux commissures des mes lèvres. Malgré son étreinte, je dégage mon visage de son entrecuisse pour me reprendre un peu. Je contemple son corps de mamie : elle s’arc-boute à présent sur ses talons, se cambre, soulève ses fesses, ouvre plus largement encore ses cuisses. De ses doigts, elle écarte elle-même ses grandes lèvres et offre frénétiquement à ma langue avide sa vulve ouverte, gonflée, dégoulinante et son puits d’amour béant. Elle est obscène et belle à la fois… naturelle, sans aucune retenue ; je la regarde haleter de plaisir.
— Encore, encore, caresse-moi encore… (elle parlait en un souffle.) Lèche-moi encore, mon bébé…
Ma langue se remet à fouiller entre ses grandes lèvres inondées de sa liqueur que j’aspire. C’est une sensation de moi inconnue que la présence dans ma bouche de ses lèvres intimes, grandes, molles et ruisselantes : je les aspire et les suce, ma langue joue tout à tour avec elles et avec le clitoris, je lèche tous les recoins humides de cette large chatte fanée si divinement sensible… elle frissonne une fois encore, la tête rejetée en arrière…
Elle me sourit et me dit :
— C’est tellement doux ! merci !
Elle me retira avec précaution ma chemise kaki, s’effraya à peine de ma blessure et me caressa les seins avec application et une grande douceur… elle en léchait les pointes, surprise, ébahie de me procurer un tressautement de plaisir qui l’excitait, renforçait le sien et l’encourageait ; elle me léchait et se délectait littéralement de ma peau… Sa hâte, son application, son ardeur, tout montrait qu’elle était terriblement en manque mais, malgré une jouissance sauvage qui lui tenaillait à présent son ventre désaccoutumé du plaisir, elle s’efforçait de dissimuler un orgasme dévastateur avec, à la fois, une maladresse touchante et une ardente envie de le prolonger. Elle m’embrassa à pleine bouche, défit mon ceinturon et fit glisser pantalon et slip dans un même geste… Un désir atavique de femelle la fouaille et, bien que ses sens soient repus, c’est son vagin qui en veut à présent et aspire à une ultime fusion par la pénétration d’un pénis et l’éjaculation du mâle dans l’organe béant :
— Je suis heureuse grâce à toi …prends-moi… jouis ! Fais-moi jouir !
Nous sommes maintenant nus, pressés l’un contre l’autre ; mes bras l’enserrent vigoureusement ; elle soulève légèrement son bassin, se cambre et bascule convulsivement son pubis vers mon sexe qu’elle sent avide tandis que je cherche à faire d’elle-même pénétrer ma bite volumineuse, raide et turgescente dans sa chatte. Nos toisons intimes se frottaient frénétiquement, en vain.
Bien que sa mouille m’eût paru abondante tout à l’heure, ma bite maladroite éprouve maintenant quelque difficulté à trouver et pénétrer son vagin : mon membre impatient me paraît même faiblir. Je le dégage de son entrecuisse et, assis sur mes talons, j’entreprends un cunnilingus effréné abondamment humidifié de surcroît par ma salive ; puis j’enserre de mes doigts la base de ma verge pour plus de roideur.
Après une dernière caresse du frein sur son clito, je place mon gland tumescent, au bord de son vagin et, d’un coup de rein vigoureux, j’ enfile magnifiquement ma bite. La mamie pousse un hoquet de surprise et de plaisir ; sa respiration se bloque un instant, retenant l’extase. Mon membre glisse à présent dans son vagin sur toute sa longueur, avec délices apaisants et partagés, loin, profond. Après quelques lents va-et-vient voluptueux, je sors, m’élance et plante à nouveau sauvagement ma bite rigide aussi loin, aussi fortement que possible. Elle hoquette encore de bonheur. Elle se cambre, écarte à nouveau frénétiquement les cuisses, le souffle court : nos pubis s’écrasent l’un contre l’autre à en faire mal :
— Enfonce-toi, mon chéri… je te sens bien … rentre-la encore…
Ses mains saisissent ses seins volumineux, elle les soulève pince leurs pointes entre l’index et le pouce. Elle soulève en cadence son bassin, je sens son sphincter se contracter délicieusement au passage de ma bite qui s’en raffermit davantage. Elle avance son pubis pour enfouir plus profondément mon sexe À chaque glissement de ma bite, elle pousse de brefs gémissements.
Étendue, ouverte, ses formes s’étalent, ses fesses forment sous elle comme un coussin tandis que ses seins offrent leurs aréoles et leurs tétons roses de part et d’autre de son corps écartelé. Complètement couché sur elle, ma bouche collée à la sienne, je mêle mes doigts aux siens et étire ses bras en croix. Nous ne sommes que corps plaquant l’un sur l’autre nos ventres, que sexes battant l’un vers l’autre en cadence dans le bruit mat de nos chairs. Je sens le foutre monter dans ma queue, je redoute et appelle à la fois l’éjaculation finale. Je me délecte encore un peu de la volupté de faire aller et venir en elle ma verge longue et raide tandis qu’elle me sourit d’extase et guette sur mon visage les signes de la jouissance délicate qu’elle continue de me procurer en contractant au passage son sphincter sur ma bite gonflée. Le soleil frappait mon dos, l’air doux glisse entre nos corps mêlés qui se frottent éperdument. Ma langue lèche son visage, son cou, ses seins…
A nouveau elle m’embrasse sur la bouche, ses lèvres ne veulent plus quitter les miennes. Elle balbutie contre ma bouche tout en me léchant et ses doigts guident les miens entre les lèvres de la vulve sur son bouton que titille déjà ma bite.
— Touche-moi, caresse-moi !
J’ai de plus en plus de mal à retenir le foutre qui monte en délicieux fourmillements de mon bas-ventre vers mon gland.
Elle hurlait tout son plaisir, secouant sa tête de droite et de gauche au rythme de mon sexe dans son ventre… j’eus peur de présumer de ses forces mais, à 66 ans, elle dégageait une santé, une envie de baiser peu communes ! Je la pénétrai jusqu’au fond de sa cavité lubrifiée : elle en voulait encore et plus profond !
Toute son âme se concentrait au fond de son vagin dans les sensations d’un plaisir affolant. Nous ne faisions plus qu’un, l’âge n’existait plus. Seul comptait notre plaisir, une jouissance inouïe, égale et partagée… Je la trouvais incroyablement belle comme ça, sublime, grisonnante, le visage empourpré par la jouissance, les cuisses largement ouvertes, cambrée… sans nulle obscénité ; en fait nous n’avions plus vraiment la conscience distincte de nos corps…
Enfin, plantant encore ma bite jusqu’au fond de son vagin, j’explose en plusieurs jaillissements puissants de sperme brûlant, qu’elle reçoit dans son ventre en poussant un feulement extatique auquel je réponds aussitôt ; dans cet instant d’orgasme délirant, nous venions de donner libre cours à l’assouvissement sauvage de nos désirs les plus profonds…
Mon gland touche le fond de son fourreau brûlant et soudain, de ses entrailles en folie, s’écoule la liqueur d’une jouissance renouvelée qu’elle ne peut contenir. Elle pousse un gémissement éperdu !
Nous restons là collés l’un à l’autre, nos sexes emboîtés, humides les nos liqueurs qui se mêlent, apaisés. Elle caresse ma joue. Je baise ses seins, heureux…
L’endroit devait être peu fréquenté car nous sommes demeurés là, étendus dans ce sous bois encore une bonne heure ; la chaude journée de Juin se faisait douce à nos corps rassasiés de jouir. Mon érection est retombée ; le corps de Simone a repris sa flaccidité. Sa tête repose sur mon épaule, son sein s’étale sur ma poitrine, ses cuisses enserrent bien haut l’une des miennes et son pubis s’agite encore faiblement. J’ai glissé ma main jusqu’à son con dégoulinant de nos liqueurs mêlées qu’il restitue. Ma main en est toute gluante ; je lui en barbouille l’intérieur des cuisses, le ventre, les seins. Elle prend ma main, la porte à son visage qu’elle macule également, suce les doigts, baise la paume avec empressement et reconnaissance. Elle caresse doucement mon visage, mes seins, mon ventre, mon sexe assagi…
Inutile de préciser que je n’ai répondu ni à l’appel du soir, ni au réveil au clairon…
Cette aventure merveilleuse n’est pas restée sans lendemain. J’avais encore 10 mois d’armée à faire, moins un mois de permission libérable. Je les passai principalement au Vesinet auprès de ma charmante et amoureuse mamie qui me comblait, accessoirement à l’Hôpital Militaire où je faisais d’épisodiques apparitions ayant trouvé une planque monumentale : secrétaire de l’Aumonier juif, le rabin attaché à l’Établissement, moi que ne crois ni à Jehova ni à Satan !
Je peux dire que ce temps à été celui d’un bonheur sans égal que je n’évoque pas, 40 années plus tard, sans une profonde émotion. Amour hors du commun, certainement, mais amour véritable et de tous les instants : mamie brûlait superbement de ses derniers feux, ses ardeurs étaient dévorantes mais baignées de sentiments de reconnaissance, d’affection, de tendresse éperdues qu’aucune femme plus jeune ne m’aurait prodigués.
Comment cela a-t-il fini ?
Mon Service Militaire touchant à sa fin, le dernier dimanche, Mamie s’est faite plus belle, plus désirable, que jamais. Une voiture Porsche était devant sa villa : elle m’en faisait présent. Nous sommes retournés en forêt à l’endroit de notre première étreinte, le cœur serré. Elle a passé à mon doigt une chevalière ornée d’un diamant. À sa demande expresse, j’ai repris seul la voiture et suis parti après avoir dû jurer de ne rien faire pour la revoir…
J’ai tenu mon serment jusqu’une date toute récente. En place de déposer une fleur, j’ai écrit ce récit … qui lui rend vie et hommage… in memoriam.
Ajouter un commentaire