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la passion du travestissement

la passion du travestissement



À quinze ans, j’avais déjà la passion du travestissement, et pour la satisfaire, je passais de longs moments dans la chambre de ma mère en fin d’après-midi, après les cours au lycée et avant son retour du travail. J’essayais toute sa garde-robe et particulièrement les bas, les dessous sexy et les sandales à talon.
Originaire d’une petite ville de province, je fus contraint de partir à Rabat (capitale du Maroc), à dix-huit ans, pour poursuivre mes études dans une faculté, au quartier « Agdal ».
Ne pouvant plus me passer de porter régulièrement des bas et des dessous féminins, j’avais réussi à en subtiliser à ma mère. Je les avais donc apportés dans ma chambre d’étudiant et rangés au fond de mon armoire, pour pouvoir les regarder et les sentir sur ma peau dans les moments d’intimité que je me ménageais en soirée.

Un matin, prétextant un léger malaise, je téléphonai au secrétariat de la fac pour prévenir de mon absence pour la journée. Je me retrouvai seul dans la chambre, dans une résidence universitaire vide et silencieuse. N’y tenant plus, je me déshabillai et revêtis les bas et dessous subtilisés à ma mère, ainsi qu’une petite nuisette sexy. Ne disposant pas de miroir dans la chambre et voulant me voir dans cette tenue, je sortis de la chambre pour aller à la salle de bains collective. J’étais dans la salle de bains depuis une minute quand un noir, chargé de l’entretien des sanitaires, entra avec son chariot de nettoyage. Ce garçon avait à peine plus de vingt ans, était assez grand, musclé et athlétique. C’était un beau garçon que j’avais déjà aperçu, à l’occasion, en train de vaquer à ses occupations et sur qui j’avais un peu fantasmé. Pour l’heure, sous le coup de la panique d’avoir été surpris dans cette tenue, je sortis précipitamment de la salle de bains pour me réfugier dans ma chambre.
Il me suivit et m’interpella assez gentiment du couloir extérieur, ayant trouvé ma porte close.
– Ne te cache pas, tu es mignonne dans ces vêtements, j’aimerais bien te voir encore. Ce serait dommage de ne pas m’en faire profiter, t’es trop sexy pour te cacher. Allez, ne sois pas intimidée !

Après quelques hésitations, je décidai de lui ouvrir la porte, intrigué par ses mots et aussi pour que ses appels n’attirent pas l’attention d’autres occupants de la résidence que je croyais vide, à tort. Il entra, s’assit sur le lit et me demanda de m’asseoir à côté de lui. J’obtempérai sans être trop rassuré. Aussitôt, il me serra dans ses bras et m’embrassa fougueusement, et je crus fondre comme une midinette. Il me caressa les jambes, les épaules, les fesses, me couvrit de baisers. J’étais électrisé, je sentais son zob gonflé et dur se frotter contre ma jambe et j’eus une envie irrépressible de le caresser à travers l’étoffe de son slip. Il m’encouragea dans mes caresses, retira son sous-vêtement et m’initia à des attouchements en guidant mes mains puis ma bouche. Je me retrouvai bientôt à le sucer et à prendre un plaisir immense à le faire. Cette première fois, il jouit dans ma bouche. Il m’embrassa et me demanda de devenir sa petite amie secrète.

Cette idylle dura six mois, Driss m’initia à plein de plaisirs sexuels et je fus Laila, sa « girl friend » secrète, pendant tout ce temps. Il m’achetait des vêtements de fille et du maquillage que je cachais dans ma chambre, et je me faisais belle pour lui dès que nous pouvions avoir un instant d’intimité. Je devins une amoureuse experte. De plus, j’étais assez frêle, quoique musclée, avec une pilosité quasi inexistante et une petite frimousse peu masculine. Ainsi préparée, j’avais une allure très féminine, capable de tromper les personnes qui ne me connaissaient pas.

Pendant cette première année d’université, je commençai, incitée par Driss, à sortir en fille le samedi soir avec lui. Ce furent mes premières expériences de sorties en boîte de nuit. Blottie contre Driss dans de longues danses, le regard des autres sur nous, les mecs un peu bourrés en fin de soirée qui me draguaient et Driss qui me défendait.

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